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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 13 février 2020

Municipales à « Paris-sur-la Seine » (III)

Le problème de l’habitat…
 
Après avoir vu mardi dernier l’état des lieux et les solutions ineptes qui ne fonctionnent pas hier, faisons donc un petit tour sur les propositions de quelques candidats.
Car depuis le début de l’année au moins les deux principaux candidats en lice se sont illustrés par des propositions choc sur le logement qui viennent s’ajouter à la liste des résolutions irréalistes et inefficaces pour résoudre le problème du logement à Paris.
 
– Apport de 100.000 euros pour l’achat d’un logement !
La proposition a fait bondir la plupart des observateurs avec le risque d’inflation des prix qu’elle induit dans une ville où le m² dépasse les 10.000 euros et où la pénurie est forte…
Bé oui, c’est comme les APL dans les villes étudiantes : Le propriétaire s’adresse à des jeunes insolvables mais subventionnés. Il ne se gêne donc pas trop pour louer des crottes en centre-ville (une façon comme une autre de récupérer ses impôts).
Et c’est sans compter l’impact budgétaire sur les finances de la ville : « Benne-Jasmin-Gris-veaux » a déclaré que 20.000 logements pourraient être concernés pour un coût total sur le mandat de 2 milliards d’euros (de vos impôts)…
Ce qui signifierait que quelques 3.500 transactions pourraient en bénéficier.
Or, il y a eu selon les statistiques des notaires 45.000 transactions dans l’ancien au 1er juillet 2019 (en cumul de 12 mois). La mesure risque de créer bien des déceptions. Et la limiter aux seuls logements neufs serait inéquitable compte tenu de l’étroitesse de ce marché-là.
 
Il faut également envisager le devenir de l’acquisition : Que se passe-t-il si le propriétaire revend ? À qui ira la plus-value ? Le candidat propose que la Ville prenne sa part sur la plus-value qui sera plafonnée autour de 20 % du prix du bien. Ou que le primo-acquéreur rembourse ce qui ne serait qu’un prêt sous condition d’emploi.
Mais cette promesse ouvre la voie à bien des contestations en fonction des travaux qui seront entrepris par les occupants.
Et le second acquéreur aurait-il droit à la même prime ?
Et si non, alors pourquoi non ?
 
Finalement, dans un marché où le nombre de biens est constant, cette nouvelle proposition revient à un jeu pernicieux en déplaçant les acquéreurs vers d’autres secteurs privés intermédiaires.
Par ailleurs, la mesure qui semble s’inspirer de ce qui a été fait à Toronto au Canada, n’a pas eu l'efficacité escomptée au pays de la feuille d’érable et a eu seulement pour effet de repousser les classes moyennes hors du centre-ville.
Si c’est ce qu’il veut, il y a lieu de douter…
Les super-riches au centre, entourés de « super-pôvres » stationnés à proximité (pour mieux les servir) et tous les autres hors de la ville : Magnifique, n’est-ce pas ?
 
– Créer 30.000 nouveaux logements intermédiaires ? L’autre proposition est celle de l’actuelle mairesse de « Paris-sur-plage » qui souhaite relancer le logement intermédiaire. On se demande pour quelle bonne raison « Sœur-Âne » s’en était abstenue jusque-là…
Elle promet de mobiliser non pas deux, mais dix fois plus, soit 20 milliards d’euros sur la mandature pour relancer le logement intermédiaire.
Rappelons tout d’abord que si le logement intermédiaire s’est en partie réduit à « Paris-sur-Seine », c’est justement en raison des nombreuses reclassifications en logements sociaux qui ont ainsi lui permis jusque-là d’afficher un satisfecit sur ses précédents engagements de booster le logement social.
Cette fois il s’agit de mettre 1 milliard d’euros dans une société d’économie mixte qui ira chercher des partenaires financiers (Caisse des dépôts, banques, promoteurs, assureurs), avec lesquels la ville ira racheter des immeubles, les transformer et les louer, et aussi les construire.
L’objectif est de faire ainsi 30.000 logements à des prix inférieurs « à au moins – 20 % » par rapport à ceux du marché.
Admettons, mais reconnaissons que cette proposition n’est pas vraiment nouvelle puisque déjà la Caisse des dépôts, entre autres, se sont déjà engagés dans le logement intermédiaire, sous l’impulsion de « Menuet-Valse ».
 
L’inconnue reste ici d’arriver à motiver des investisseurs institutionnels alors que ceux-ci se sont retirés du marché locatif au moins pour deux bonnes raisons : D’une part, un encadrement excessif des relations propriétaires-locataires à leur détriment, et d’autre part de l’impossibilité de réaliser librement leurs plus-values.
Or, dans la proposition de « Sœur-Âne », l’attribution des logements continuera d’être très encadrée par la mairie, et d’autre part les logements ne devront pas être vendus.
Deux options qui rendent a priori inintéressant le projet pour des partenaires privés… Si ce n’est un véritable « repoussoir » !
 
En conclusion de ces trois posts, on peut constater qu’après l’APUR, de 2009 à 2014, le nombre de logements a augmenté à Paris, de 9.156, soit seulement 1.831 par an !
Un chiffre comparable aux 2.000 logements neufs sociaux et privés construits chaque année, très inférieurs aux 5.800 logements sociaux que la mairie de « Paris-sur-la-Seine » financerait par an et qui incluent des rénovations et des reclassifications de logements privés et publics en HLM.
 
Rappelons que pour le seul « secteur privé », seulement 700 nouveaux logements sont vendus chaque année à « Paris-sur-la-page ».
Un nombre minuscule qui touche au ridicule comparé aux 40.000 ventes annuelles réalisées dans l’ancien dans la capitale, et aux 33.000 logements neufs vendus en Ile-de-Gauloisie par an !
Autrement dit un échec flagrant des dogmes que l’on persiste à vous servir.
Si ce n’est pas de l’autisme-trisomique appliqué… quoi qu’est-ce donc ?
 
Ces nouveaux logements sont très insuffisants pour fournir l’élasticité nécessaire au marché, par exemple pour accueillir les milliers de financiers que le gouvernement souhaite faire venir de Londres.
Qui de toute façon cherchent « du luxe »… question de standing !
Et puis constatons que comme dans toutes les situations de pénurie, diverses démarches de marché noir se développent dans le domaine du logement notamment public ou social, impossibles à maîtriser.
 
La situation dans le « Paris-Bobo-écololo » intra-muros est si contrainte que tout activisme s’avère au minimum marginal voire totalement contre-productif.
De considérable dépenses publiques (vos impôts) aboutissent encore et toujours à aggraver la situation !
En réalités, le problème ne peut être résolu qu’en changeant d’échelle, soit celle de « Das Groβ-Paris », soit celle de « l’Île-de-Gauloisie », en favorisant des trains de banlieue performants et autres moyens de transports en commun qui resteront le seul moyen d’améliorer la situation du logement dans la capitale.
Il n’y a pas d’autres solutions, mais on sait déjà qu’il s’agit d’une impasse politique (et surtout syndicale) dès le moindre conflit social…
 
L’autre solution reste de déplacer la ville à la campagne au lieu de vouloir faire entrer la campagne au cœur de ville. J’entends de prévoir des bassins d’emploi vers les banlieues, là où les gens sont poussés à vivre et travailler.
C’était l’idée des années « Pompidoliennes » et des « villes-nouvelles » poussant dans les champs : On n’en a pas fait assez, faut-il reconnaître.
Et souvent le foncier aura été gâché avec des zones à faible densité d’habitation (un logement pour 200 à 1.000 m² de terrain dans des lotissements) qui s’est étendu sans réelle concertation.
Là, c’est dû au plan d’occupation des sols et au PLD (Plafond Légal de Densité).
 
Le plateau de Saclay, par exemple, pour l’heure « gelé », les terrains au-delà des Ulis – de l’autre côté de la vallée de la Bièvre – quand ce n’est pas au-delà de Eurodisney ou dans la « Plaine de Gauloisie », sont en attente du bon vouloir des « agricules » du secteur et de leurs maires qui s’impatientent, depuis des générations, pour faire leurs plus-values.
On attend quoi au juste ?
Les réseaux sont déjà tracés, restent denses et les entreprises s’y installent depuis longtemps à la recherche d’espace accessibles.
Mais tout cela est loin du centre-ville.
 
Qui va devenir de plus en plus inaccessible : Guerre à l’automobile et aux touristes en autocar, destruction de la moitié des places de parking déjà programmée au profit de « zones verdoyantes » et piétonnes, interdiction des moteurs diesel (sauf pour les bus et taxis ?), gel depuis des années de création d’emplacements de parking dans les caves, sous-sols et tréfonds de l’espace public, toutes choses qui favorisent finalement les bourgeois friqués, ces populations qui ont les moyens d’une voiture de société avec chauffeur… ou les VTC pour les « up-sider ».
Ce n’est plus de la trisomie appliquée, mais de la schizophrénie !
 
Car rendre la ville « inaccessible » pour le commun des mortels, c’est la tuer à petit-feu et la transformer en ghetto pour rupins : Vive le socialisme de « Sœur-Âne » et de ses clones (car « Gris-Veau » en était un il y encore quelques mois seulement…) !
D’autant mieux que ça tue les commerces : Dès lors que les locaux en rez-de-chaussée sont onéreux et exigus, ils sont difficilement exploitables. Et comme sauf les riverains, on n’y accède de moins en moins bien, le chiffre d’affaires se réduit, les loyers deviennent insupportables et les boutiques ferment.
Comme elle ferme un tiers du temps long d’un bail commercial, les loyers sont 33 % plus cher que ce qu’ils devraient être et c’est l’engrenage infernal…
Or, en chassant le commerce de proximité, on chasse aussi l’habitant et celui qui reste, c’est celui qui a les moyens : Sûrement pas le Simcard « aidé » (de vos impôts).
Mais c’est déjà un autre sujet…
 
Bref, un monde à l’envers alors que ça aurait été si simple et bien moins coûteux de laisser faire les parigots : Elle aurait pu être belle ma ville…
Dommage que le « bâfreur de pizza » ait voulu être parachuté coûte que coûte à l’Hôtel de ville.
Ça aura été la porte ouverte à la démagogie « De-la-Nuesque » et sa successeuse s’y accroche encore.

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