D’ailleurs il prépare son
nouveau règne sur la Russie-éternelle
Qu’on lui souhaite éternel, naturellement !
En cela, il suit la voie tracée par « Jupiter » : Lui aussi
veut une réforme constitutionnelle !
Mais c’est dans un contexte différent.
Si pour « Jupiter », il s’agit de « se renouveler »
pour contenter ses patrons qui veulent d’une
« Gauloisie-à-façade-maritime » forte, dans un contexte où
« ils » « impréparaient » le « Brexit » sur une
erreur de stratégie politique de « Camé-Rhône », alors à la tête du « porte-avions-anglo-saxon-solidement-amarré
à l’UE » et l’idée de disposer d’un vaste marché de centaines de millions
de consommateurs à conquérir jusqu’à l’Oural (et même au-delà, cernant encore
mieux la Chine), n’est pas pour leur déplaire.
Que croyez-vous que « McDo-Trompe » soit si pressé de conclure
un accord commercial avec l’UE sous la menace d’imposer de nouveaux
droits-de-douane aux Européens ?
Lui, un démocrate ? Non seulement un maître-chanteur !
On s’en fout : Les USA s’isolent et c’est le citoyen « ricain »
qui paye…
En « Russie-éternelle », le contexte est différent pour être plutôt
celui de la stagnation économique et de mécontentement croissant de la
population face à la stagnation du pouvoir d’achat qui tarde à décoller. Alors
le tsar met tout en œuvre pour retrouver un soutien populaire et atteindre son
véritable objectif : Rester au pouvoir au-delà de 2024, la fin de son mandat
présidentiel.
Et il le sait bien, c’est un choix… « démocratique ».
Lui il est à l’écoute des attentes des peuples, de son peuple et de tous
les peuples !
D’ailleurs, au mois de juin dernier, évoquant l’accueil de migrants en
Europe, il estime que « le progressisme a vécu », rien de moins.
« Cette idée est devenue obsolète et est en conflit avec les intérêts
de l’immense majorité de la population », a-t-il insisté.
Il n’a pas forcément tort… Notamment quand on voit les dernières élections
emportées par « BoJo » sur le thème d’une sortie « immédiate » :
Les peuples veulent reprendre leur destinée, même en tournant le dos à l’UE et
ses institutions pour le moins très… « consensuelles ».
Et de constater de son côté que les progressistes « ne peuvent plus
désormais dicter aux gens ce qu’ils doivent faire comme ils ont tenté de le
faire ces dernières décennies ».
L’inverse de ce que pense et fait vivre « Jupiter » et les « maîtres
du monde ».
Affirmant même que l’état d’esprit des démocraties occidentales permettait
aux migrants de « tuer, piller, violer en toute impunité du fait que leurs
droits sont protégés », il a critiqué la décision de la chancelière « Teutonne »
d’ouvrir la porte à un million de réfugiés en « Teutonnie-réunifiée »,
estimant qu’il s’agissait d’une « erreur capitale ».
En revanche, il avait vanté la politique dure du président américain sur
l’immigration.
Mais non, il n’y a pas de « complicité » : « McDo-Trompe »
ne supporte pas l’idée qu’il a été élu grâce aux russes et à leurs trolls.
Il est dans le déni le plus absolu sur ce sujet, débarquant sèchement toute
personne de son administration qui avancerait le contraire au motif de leur « déloyauté »,
surtout quand on lui affirme que sa réélection de 2020 est déjà « sous
emprise »…
Rappelons à l’occasion que le « progressisme » est une tendance
politique favorable aux réformes sociales et économiques, en opposition au
conservatisme.
En tant que philosophie, le « progressisme » se fonde sur le
progrès social et l’idée que les avancées en matière de science, technologie,
développement économique, développement durable et l’organisation sociale sont
vitaux à l’amélioration de la condition humaine.
À l’inverse, le conservatisme serait donc une philosophie politique qui est en faveur des valeurs
traditionnelles. Il cherche seulement à adapter l’environnement pour qu’il
continue à répondre à nos attentes seulement lorsque c’est nécessaire et non
pas par anticipation, et ce serait la ligne de « Poux-Tine ».
Le conservatisme accepte seulement un changement limité de ce qui est
naturel ou organique.
Pour les conservateurs, l’ordre social est indépendant de la volonté
humaine : Aux « politiques » de s’y adapter.
C’est globalement un corpus philosophique dont les idées sont en
grande partie liées à leur contexte d’existence : Il est défini en partie
par l’accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce
qui peut être démontré ou explicitement établi et il se fonde sur la
conservation d’un ordre préétabli, selon les conventions.
Les « popovs » seraient donc nés « conservateurs »…
Au pays des soviets et de la révolution d’Octobre, voilà qui ne manque pas
d’interpeler ni de sel…
L’opposition russe en dit que « nous sommes comme tous les Russes, les
derniers informés… »
Après l’annonce surprise de la réforme de la Constitution l’élite
politique autour du président manie l’ironie et fourmille, elle aussi, d’excitation.
Elle s’interroge encore sur les raisons des soudains changements dont l’objectif
ne fait plus de doute : Assurer le maintien au sommet de « Poux-Tine »
au-delà de 2024, fin de son mandat présidentiel non renouvelable après un quart
de siècle au pouvoir.
Notez que pour l’heure, la priorité, pour un régime habitué à tout
orchestrer, ce sont les législatives de 2021…
Or, sur fond de lassitude généralisée dans une économie gagnée par la
stagnation, de mécontentements croissants à cause de la baisse du pouvoir d'achat,
ce scrutin s’annonce effectivement dangereux pour le maître du Kremlin.
Comme à « Paris-sur-la-plage », la propagande, la verticalité du
pouvoir, la fidélité des élites et les ressources administratives n’assurent
plus comme jadis les victoires faciles : Le Kremlin a essuyé des revers,
notamment avec les manifestations à Moscou puis le succès du « vote intelligent
» de l’opposition à l’élection de l’assemblée de leur capitale.
D’où la nécessité d’agir vite pour anticiper 2021 et, dans la foulée,
organiser 2024.
« En coulisses, ils réfléchissent depuis longtemps. Mais, au dernier
moment, ils ont décidé d’annoncer le chamboulement. Pour créer un choc, semer
la confusion », confie une source restée proche du Kremlin. « Vlad »
aurait inclus les réformes constitutionnelles à quelques heures seulement de
son discours à la nation du 15 janvier dernier : « Une opération
commando de spetsnaz », ironise-t-on, allusion aux plus musclées des forces
spéciales russes. Elle a été menée en secret par un petit groupe d’ultra-fidèles
et aurait pris de cours Sergeï Kirienko, pourtant en charge de la stratégie
politique au Kremlin.
Dans la foulée, « Poux-Tine » aura remplacé le Premier ministre Dimitri
Medvedev à l’impopularité grandissante, sans aucune concertation, par l’ex-patron
du fisc Mikhaïl Michoustine.
Avec pour objectif, du moins en façade, de faire oublier la rigueur
financière, faire une politique de relance économique, montrer que l’État se
soucie d’abord et encore « des gens » (ceux qui puent la clope et le
diesel).
L’équipe de technocrates doit concrétiser les « projets nationaux » du
Kremlin, un ambitieux plan d’investissements publics de 375 milliards d’euros d’ici
2024, à la peine depuis deux ans à cause de la bureaucratie et de son pendant,
la corruption systémique.
En relançant ce plan, en annonçant de nouvelles subventions familiales et
la gratuité des cantines scolaires, en incluant la hausse du salaire minimum et
des retraites dans les nouvelles obligations constitutionnelles, le Kremlin
espère ainsi un regain de soutien populaire. Parallèlement, il en profite pour
réformer l’équilibre institutionnel au sommet entre président, Premier ministre
aux pouvoirs élargis et… le chef du Conseil d’État, lui aussi renforcé.
La réforme sera soumise à la population le 22 avril prochain dans un vote
aux allures de référendum. Des législatives anticipées suivraient très vite, en
septembre prochain, prenant de cours l’opposition, en plein désarroi.
En éclaircissant le panorama politique pour achever les changements d’ici
2024 !
Pour le moment, les amendements constitutionnels ne résolvent pas la
transition. En revanche, ils ouvrent à « Vlad » seulement de
nouvelles options : En 2024, le Kremlin pourrait pousser plusieurs
candidats et mettre en scène une présidentielle faussement pluraliste. Lui-même
prendrait la tête du Conseil d’État, une sorte de « politburo 2.0 »,
qui deviendrait alors le cœur du système décisionnel.
Dans son récent discours à la nation, « Poux-Tine » avait parlé
de « changement significatif » parce que « la Russie est mûre ».
D’aucuns espéraient un régime plus parlementaire, une démocratie plus
représentative, y compris moâ-même.
Je déchante : D’après « mes renseignements », il n’en sera
rien du tout.
Au contraire, la verticalité sera renforcée, le système sera plus que
jamais pris en main par les « siloviki », ces hommes des services de sécurité
qui, comme l’ex-espion devenu président, ont pris le pouvoir politique et
économique et, pour leur propre sécurité, ne peuvent plus le lâcher.
Ça devrait « inspirer » notre « Jupiter »…
La manœuvre est habile pour clore le débat et prendre toutes les cartes en
main. Si le « tsar-Vlad-Poux-Tine-1er » veut sortir par le
haut, se faire regretter en Russie et faire taire les critiques en Occident, il
se donne encore du temps pour partir et se choisir un successeur.
Sa réforme lancée, le flou est maintenu sur les modalités de l’objectif
final. Du coup, malgré pétitions et appels à manifester ce 29 février, l’opposition
peine à trouver une cause pour mobiliser les foules. Et, surtout, l’élite avec
ses divers clans, est maintenue dans l’expectative pour, à nouveau, permettre
au chef de mieux régner.
Pour enfoncer son clou sur la scène internationale (à vocation interne), au
dernier sommet d’Osaka, le président russe s’est montré plus clair et a même énoncé
que les idées de liberté sexuelle et de liberté de genre « imposées »
selon lui aux gens, leur sont majoritairement hostiles : « Dans
certains pays européens, on dit aux parents que les filles ne peuvent plus
mettre de jupes à l’école. C'est quoi ça ? »
« Cette idée progressiste commence à être dépassée ».
« Il y a toutes sortes de choses maintenant : on a inventé cinq ou
six genres (…) Je ne comprends même pas ce que c’est » a-t-il
poursuivi.
Normal, c’est
un « asperger » (une fore d’autisme) : Il y a des choses qui
lui sont inaccessibles !
« Le problème est que cette partie de la société assez agressive
impose son point de vue à la majorité écrasante » des gens.
« Les représentants des idées libérales imposent un certain type d’éducation
sexuelle à l'école, les parents ne le veulent pas, mais on ne demande pas leur
avis ».
Ce qui n’est pas totalement faux…
Il va même plus loin : « Cela peut expliquer le phénomène de
Trump, sa victoire, le fait que les gens mécontents sortent dans la rue dans
les pays occidentaux ».
(Cf. la répression des « Gilets-jaunes »).
Alors que la Russie est souvent accusée en Occident d’ingérence dans les
processus politiques d’autres pays, il y a de vraies « raisons
profondes » pour le mécontentement, affirme le président russe.
Il voudrait seulement que tout le monde soit heureux !
Un « vrai-démocrate » ou le bon « despote-éclairé » de
Voltaire ?
Concernant ces « nouveautés-imposées » et au regard des LGBT, il
assume : « Nous avons une attitude très calme envers la communauté
LGBT. (…) Nous avons une loi, critiquée par tout le monde, la loi
interdisant la propagande homosexuelle auprès des mineurs », a-t-il
rappelé. « Mais écoutez, laissez une personne grandir, devenir adulte
et puis décider qui elle veut être ».
Un progressiste masqué ?
Ou seulement un « conservateur » aguerri ?
Parce que n’oublions pas que du coup « Poux-Tine » choisit le
camp populiste. Il vise notamment la politique européenne envers les migrants,
estimant qu'elle permet aux réfugiés de « tuer, piller, violer en toute
impunité ».
Il est mal informé pour un espion-professionnel…
S’il s’en prend à « Mère-Quelle », il ne faut pas oublier non
plus que les migrants accueillis fuient les violences en Irak et en Syrie :
Et ce n’est pas un hasard si les troupes russes y participent activement !
Le chef de l’État russe préfère louer la méthode du président américain,
qui ferme les frontières des États-Unis aux familles déplacées qui abandonnent
plusieurs pays d’Amérique centrale et s’entassent dans le nord du Mexique.
Là encore, ce n’est jamais que la conséquence des politiques « ricaines »
en Amérique-centrale et ses guerres civiles larvées et autres catastrophes « naturelles ».
Moâ, je m’amuse. On sait très bien que les trolls russes ont « pesé »
sur le référendum du « Brexit », sur les élections « ricaines »
de 2016, que c’est encore le cas en « Teutonnie », en Géorgie, même
en Alsace récemment et que les « popovs » ne vont pas se gêner pour
recommencer, même à l’occasion de nos municipales.
D’ailleurs, l’affaire « Gris-veau » n’est pas très claire :
Était-elle « sous influence » ou non ?
Tout comme on sait que certains « ricains » ne s’empêchent pas
non plus de jouer au même jeu, notamment à l’occasion du référendum irlandais
sur l’avortement…
En bref, « Poux-Tine » a raison : La démocratie élective,
ça peut ne plus rien vouloir dire sous nos tropiques et de nos jours.
De quoi « inspirer » notre « Jupiter » (je me répète,
je sais : C’est l’âge !)
Et je m’attends à une déferlantes de « fakes-news » dans les
prochaines semaines.
D’autant que le russe surfe sur le sentiment « nationaliste ». Ça,
dresser les « conservateurs-nationalistes » les uns contre les autres
de frontières en frontières, même en « Ritalie » voire en Österreich,
il sait faire puisqu’il en est un lui-même !
Et ce serait tout à son avantage quand il voit se déliter le lien
otanesque et les
efforts « jupitériens » pour renforcer la solidarité européenne
en termes de « souverainisme »… paneuropéen !
Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il adore le PCC de Pékin, mais il soutient
autant « Kim-tout-fou » le coréen du Nord qu’« Assad-le-chimique »
ou les rebelles Libyens…
Son seul échec, c’est encore pour un temps le Turc, également nationaliste
qui ne lui renvoie pas l’ascenseur à la hauteur de ses espérances.
Et chez nous, seule « Marinella-tchi-tchi » fait les yeux doux à
RT Russia et Spunitk. Mais comme elle doit du pognon à tout le monde, y compris
aux apparatchiks moscovites, elle va probablement « plonger »…
Me mêle-je des affaires électorales russes, SVP ?
Il n’empêche, « Jupiter » aura été averti à Brégançon cet été.
Probablement pas par le russe lui-même (qui n’aura fait que confirmer les
suspicions), mais là, c’est un des points qui sera abordé à l’occasion du
prochain roman de cet été : « Dans
le sillage de Charlotte ».
C’est vous dire que la situation est sublime pour un plumitif comme moâ
qui suit et déroule avidement les « fils-rouges » offerts par l’actualité.
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