Petit-post « d’humeur »…
C’est un encart, pas très gros, relevé pour vous dans
la presse de la semaine dernière entre des tombereaux d’articles anxiogènes :
Brexit, coronavirus, attentats, mouvements de troupes en Syrie, pollution, etc.
On persiste à mourir de faim dans bien des endroits du
monde et tout le monde s’en contre-cogne le coquillard…
Parfois, il y a de quoi s’énerver.
Vous le savez depuis fort longtemps, ils aiment bien,
que dis-je, ils adorent vous arnaquer autour de vos véhicules automobiles !
Ils ne supportent pas de voir leurs trajets encombrés
par vos « tas-de-boue-à-roulettes » tel qu’ils leur faut aussi une
escouade de motards pour leur ouvrir le chemin, alors que vos impôts et taxes
leur payent les leurs, chauffeurs, escortes et entretiens inclus et vous
proposent 1.000 solutions pour accompagner vos « mobilités », toutes
plus mal commodes et onéreuses les unes que les autres.
Mais au moins, ça leur permet de vous « tracer »
à toute heure du jour et de la nuit et d’emmerder le péquenaud qui tracte sa
herse pour labourer son champ sur les routes de campagne : C’est un « pollueur »
parmi tous les autres alors qu’il bosse (pour trois fois rien) à entretenir le
paysage alimentaire et accessoirement à vous nourrir !
Naturellement, pour ce qui est de « tracer »,
ça fait bien longtemps que les poids-lourds, gros pollueurs également, sont
équipés de mouchards divers et variés…
D’ailleurs, les limitations de vitesse sont calculées
pour eux, à pleine charge et sur sol mouillé, mais elles s’appliquent à tout le
monde, même la petite Smart biplace…
Tout le monde sait ça, je n’y reviens pas…
D’ailleurs, pour cette année, une fois de plus – parce
que 2019 a été « gâtée » en sus des mesures de 2018 qui ont fourni prétexte
au « Gilets-jaunes » pour bloquer les ronds-points, 2020 ne sera pas
mal non plus…
Entre des normes antipollution de plus en plus
drastiques et des mesures sécuritaires durcies, il sera encore moins aisé d’être
un automobiliste : Les autorités n’en ont pas fini avec la voiture, loin
de là !
Après avoir bouleversé en profondeur le contrôle
technique lors des années précédentes (ce qui ne sert à rien sauf à vous piquer
du pognon tous les 2 ans), après avoir changé les limitations de vitesse sur
certaines routes, puis modifié régulièrement les règles de bonus/malus ou
encore revu la prime à la casse, ils ne sont toujours pas rassasiés.
Comme chaque année, les règles de bonus deviennent de
plus en plus étriquées. Le millésime 2020 va encore plus loin.
En 2019, seuls les véhicules 100 % électriques étaient
éligibles. Désormais, le prix d’acquisition ne doit pas dépasser les 45.000
euros (TTC), pour prétendre à 6.000 euros. Au-dessus et jusqu’à 60.000 euros,
c’est 3.000 euros seulement. Au-delà, le robinet se ferme !
À mon sens, ils vont en vendre nettement moins. Déjà
se payer pour une blinde une tire qui n’affiche que 300 km d’autonomie pour 2 heures
de charges, même eux n’en veulent pas dans leurs parcs ministériels.
Et il devient de plus en plus facile d’accrocher un
malus…
Le gouvernement a prévu deux coups de couteau :
Le premier barème est calculé en émission de CO2 en cycle NEDC avec
un premier niveau à 110 g ou lieu de 117 g auparavant (50 euros).
La taxe grimpe de plus en plus rapidement, avant de
doubler voire tripler à certains niveaux.
Pour 140 g/km, on passe par exemple de 690 à 1.901
euros en 2020 et le 1er mars prochain, c’est l’homologation WLTP qui
sera prise en compte !
Cette norme est plus proche des consommations et
émissions réelles des véhicules.
Le seuil initial passera de 110 g/km à 138 g/km, mais
peu de modèles y gagneront. De plus, le malus sera déplafonné pour atteindre
jusqu’à 20.000 euros, au lieu de 12.500 euros auparavant !
Ceci dit, tout le monde n’a pas les moyens de se payer
un « gros-cube » : Une petite citadine qui « a un peu d’allonge »
est largement suffisante dans bien des foyers.
Quitte à en avoir deux d’ailleurs : Une pour
madame, une pour monsieur et une pour chacun des gosses quand on a les moyens d’assurer
tout ça…
C’est sans compter que ces durcissements de la réglementation
environnementale toucheront également les constructeurs.
La législation européenne, via la norme CAFE
(Corporate Average Fuel Economy), impose un seuil d’émission de CO2
moyen calculé sur l’ensemble de leur vente et non plus sur leur catalogue. Le calcul
commence dès 2020 et le gendarme européen sévira en 2021.
À cette date, les autorités vérifieront si les
émissions moyennes de l’ensemble des ventes d’un constructeur ne dépassent pas
95 g/km…
Et si l’on se base sur les analyses des dernières
données et les projections des cabinets spécialisés, peu de constructeurs
entreront dans les clous.
Totoya, « Simca-1000-Rinault » et « Volvol »
sont à peu près tranquilles, tandis que tous les autres ont des soucis à se
faire.
Juste une projection : Au total, cette
législation pourrait coûter 3,9 milliards d’euros aux constructeurs.
Et c’est qui qui va payer, à votre avis ?
Après le pan environnemental, c’est le volet sécurité
et prévention qui est amené à évoluer. Le ministère de l’Intérieur et des
cultes a l’intention de faire passer le nombre de radars à 4.400, soit 10 % de
plus qu’en 2015 !
On s’en fout, ils sont cartographiés… sauf que c’est
encore avec votre pognon.
Mais astuce, ils se payent aussi des radars leurres :
environ une cabine sur cinq seulement sera réellement en fonctionnement.
Je ne te dis pas de se payer du matos (toujours avec
vos impôts) qui sert uniquement à ne servir à rien…
Complètement à la masse !
Parallèlement, « ils » confieront à des opérateurs
privés (rémunérés pour ça avec votre blé) la possibilité de relever les vitesses
dans des voitures banalisées : Une soixantaine de véhicules
supplémentaires circuleront 6h/j, 7j/7 dans un premier temps en Bretagne,
Centre-Val de Loire et Pays de la Loire, puis d’ici à la fin de l’année en
Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Hauts de France et Nouvelle Aquitaine : L’idée générale c’est de rajouter du trafic pour polluer mieux et un peu plus, et encombrer les routes par des quidams payés juste pour vous flasher et rien d’autre (même pas se déplacer d’un endroit à un autre).
Génial, non ?
Génial, non ?
L’armée américaine sous-traite bien ses guerres à des
compagnies privées de mercenaires (ce qui permet de désengager les « boys »),
chez nous, ce sont les pandores !
À chacun ses priorités, n’est-ce pas, puisque là il s’agit
de vous faire les poches en douce…
À noter de plus que les radars sont désormais capables
de vérifier si le véhicule est bien assuré.
Et on fait quoi s’il ne l’est pas ? On envoie un
drone faire un carton ?
En outre, l’utilisation du téléphone mobile couplé à
une autre infraction pourra entraîner jusqu’à six mois de suspension du permis
de conduire…
Sympa pour le routier qui rend compte à son patron en
traçant sa route : Il ne faudra pas qu’il oublie son clignotant s’il
change de file…
Mais la meilleure qui m’aura mis en rogne, souvenez-vous
de l’épisode des réductions de vitesse autorisée sur le réseau secondaire :
On passait de 90 km/h, une mesure qui visait à moins importer de pétrole (on n’en
avait déjà pas, alors ils avaient des idées… Merci « Giclard-A-la-barre »)
à 80 km/h.
11 % de moins pour une énergie cinétique en recul de l’ordre
de 23 % : On pouvait espérer une réduction de l’usure des plaquettes de
frein…
Et rien que ça devait épargner la vie d’un
demi-millier de personne !
C’était marqué en toutes lettres, que je vous en
disais même qu’on finira par limiter à 0 km/h en espérant sauver ainsi plus de
3.000 personnes !
Résultat d’une année pleine de la mesure, un « chiffre
historiquement bas » s’est félicité le « sinistre de l’intérieur
& des cultes » : 3.239 morts seulement en métropole en 2019 !
Félicitations : C’est encore autant de trop, mais
bon, puisque le « Castagneur » s’autofélicite, ne lui gâchons pas son
plaisir.
Il trouvera bien le moyen de se rattraper à l’occasion
que quelques manifestations… « brutales » !
Seulement voilà, finalement, en comparaison avec les
chiffres 2018 (année où est entrée la mesure de limitation nouvelle), ce n’est
que NEUF décès de moins !
Hein ? Pardon ? De quoi qu’est-ce-que ?
11 % de vitesse limite en moins, c’est à peine 0,3 %
de morts décomptés en moins ?
On se fout de votre tronche et dans les grandes
amplitudes des marées d’équinoxe en plus !
Ils sont où les 556 « épargnés » promis ?
« Ces chiffres sont historiques, mais ils sont le
résultat d’une politique volontariste », aura été affirmé défendant par
ailleurs défendu le passage aux 80 km/h mis en place depuis mi-2018.
Et, pour dire qu’on a bien à faire à un « autiste-10ème
dan » de répéter à l’envi qu’au total, « 336 vies ont été sauvées
grâce à la mesure du 80 km/h » depuis son lancement, a fait valoir le
ministre.
Il cumule donc sur un an et demi : Dans 20 ans,
on aura plus de vies épargnées que de décès.
C’est formidable les mathématiques : On leur fait
dire décidément n’importe quoi…
Moâ, j’en compte 9 dans les chiffres de la sécurité
routière…
Un ministère où l’on ne raconte décidément que des
carabistouilles : Entre ses décomptes de manifestants et ceux des « agences
tierces » (je ne cause même pas des organisateurs qui se veulent toujours « plus
gros que le bœuf »), on est déjà dans un multiplicateur de 1 à 5 ou 6.
Là on en est à 1 pour 37…
J’ai toujours affirmé qu’à « l’ékole-pue-blike »
on n’apprenait pas à compter : En voilà la preuve incroyable…
Ceci dit, il faut descendre dans les détails : Si
2019 confirme la nette rupture constatée en 2018, année où la sécurité routière
avait réalisé ses meilleurs chiffres en métropole après quatre années marquées
par une hausse de la mortalité en « Gauloisie-routière », tous les
autres indicateurs sont également à la baisse : Le nombre d’accidents corporels
diminue de 1,1 % et le nombre de personnes blessées de 0,6 %.
Parfait : C’est conforme à la statistique accidentogène.
11 % de vitesse en moins, c’est seulement 1,1 % d’accidents corporels en moins :
Un diviseur de 1 à 10 seulement !
À méditer… pour la suite à venir.
En revanche, la mortalité routière d’Outre-mer, où
l’abaissement à 80 km/h ne s’applique pas partout, augmente avec 254 décès (+ 5,8
%). Cette hausse vient ternir le bilan global sur l’ensemble du territoire, qui
atteint 3.493 morts, soit 5 de plus qu’en 2018.
Mais chut : On ne vous le dit pas trop fort et « ils »
ont déjà oublié…
Aux « îles », c’est comme les feux rouges à
Nice : Ça n’a pas « bien pris ».
Et puis avec le rhum local, on a intérêt à ne pas avoir
toujours les yeux rivés sur le compte-tours si on veut rentrer entier…
En revanche en métropole, la baisse de la mortalité « profite
à tous les usagers sauf aux cyclistes », qui enregistrent 9 morts de plus
(184 décès en 2019), selon le communiqué officiel de la Sécurité routière.
Onze morts ont par ailleurs été recensés en
trottinettes (électriques ou non), un chiffre mesuré pour la première fois en
2019 (oui parce qu’avant, on s’en foutait…), malgré les 410 km de voies « sécurisés »
rien que dans la kapitale des « parigots-sur-Seine ».
Et on veut même multiplier l’expérience voire interdire
des quartiers entiers aux véhicules motorisés (j’espère seulement que les
pompiers et les ambulances pourront encore passer dans ces quartiers « réservés » :
Je pourrai m’offrir une ambulance pour débarquer mes bagages…)
Autrement dit, on a presque seulement déplacé le problème !
Rien de plus.
Franchement, pas de quoi pavoiser que de se foutre de
la tronche de 40 millions d’automobilistes-électeurs (qui font tourner l’industrie
mécanique et alimentent la machine à taxe à travers une ribambelle de mesures
confiscatoires).
Tout cela manque de cohérence, finalement.
Ce n’est plus une politique d’autiste, mais carrément
de trisomique atteinte d’amnésie.
Dommage qu’ils soient élus pour 5 ans, parce que si ça
avait été tous les 2 ans, il y en a beaucoup qui y perdrait leurs « voitures
de fonction avec chauffeur » plus souvent…
Ils pourraient redevenir piéton, pris en otage par les
« mobilités » collectives et ses agents vénérés au du « service
du public » tellement sûrs de leurs « avantages acquis » au
détriment de tous les autres.
Passons, j’aurai pris un coup de chaud et j’ai quand
même survécu à cet « entrefilet-là »…
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