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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 février 2020

Coronavirus : On prend enfin la mesure de la catastrophe

Et elle n’est pas que sanitaire !
 
Soyons sérieux : Avec un taux de létalité de l’ordre de 2 %, l’espèce humaine n’est pas encore en danger. Même si le virus chinois semble particulièrement virulent avec sa longue période « asymptomatique » mais contagieuse.
On cherche toujours et encore le « patient zéro » en « Ritalie » puisque personne ne sait qui a contaminé le « patient 1 » qui lui en aura contaminé suffisamment pour que soient consignés, confinés les habitants de plusieurs villes dans le Milanais…
Même que le festival de Venise en a été écourté et qu’un avion d’Alitalia s’est vu interdit de débarquer ses passager Lombards (et tous les autres) en l’Île Maurice.
Fabuleuses prisons !
 
Et même quand il fait beau et soleil, ça se transforme en pneumonie alors évidemment, ce sont les personnes les plus faibles, les plus fragiles, les plus vieilles qui forment les bataillons de décédés, mieux que le « coup-de-chaud-sur-les-vieux » de « Raf-la-main-sur-le-cœur ».
Une bonne affaire pour les caisses de retraite, finalement…
 
Ne soyons pas cyniques : La vraie crise est pour dans les mois qui suivent.
Et elle est économique.
La maladie met « en panne » l’usine du monde.
Résultat, « Gratte-la-Thune-Berg » devrait se réjouir : Moins 26 % d’émission de CO2 rien qu’en Chine, 6 % au niveau mondial, à ce rythme-là on va finir par refroidir le climat !
Entre-temps, les calculettes chauffent déjà : On parle de 1.100 milliards de dollars de PIB mondial perdus…
Si par hasard l’Inde s’y met, attendez-vous à doubler la somme.
Et la véritable catastrophe sanitaire arrivera quand le virus aura contaminé le continent africain : Pour l’heure, il est déjà arrivé en Iran, au Liban et en… Afrique du sud et un peu partout ailleurs.
Vite, allez vous réfugier dans les plaines d’Argentine ou dans la toundra Russe avant qu’il ne soit trop tard…
Ou faites des provisions de boîtes de conserve avant d’être vous-mêmes confinés !
En attendant, si plus personne ne peut aller travailler, la production s’effondrera et il n’y aura plus rien à livrer.
De toute façon, vous ne serez pas payés…
 
Probablement qu’il nous faudra des mois voire des années après que la crise sanitaire se soit résolue pour connaître l’impact réel de cette pandémie de coronavirus Covid-19 sur l’économie mondiale. Les premières estimations, tombent, que ce soit pour un secteur en particulier, un pays ou bien au niveau mondial. Justes ou erronées, surévaluées ou sous-évaluées, mais une chose est sûre ça va faire très mal !
Et c’est un peu ce qui m’étonne : Je reste à suivre (de loin) les évolutions des marchés (financiers et autres) et si très normalement le pétrole baissait la semaine dernière suivant en cela l’atonie de la demande (chinoise), le cours de l’or grimpait (on ne mange pourtant pas d’or) et le dollar (autre valeur « refuge ») également.
Ce qui va contrarier « McDo-Trompe » qui doit tout de même se réjouir de remporter son bras de fer douanier avec Pékin…
 
Par secteur, on sait déjà que l’épidémie de coronavirus pourrait entraîner un manque à gagner :
 
Dans l’automobile, où aucun dirigeant ne s’est encore hasardé à évaluer l’impact du virus sur les résultats :
 
– Daimler, par exemple, – qui réalise 30 % de ses ventes de Mercedes en Chine –, a indiqué vendredi dernier dans son rapport annuel que la chute de la croissance liée au coronavirus était susceptible d’affecter les ventes, mais aussi la production et la chaîne logistique, sans plus de précisions.
En effet, la plupart des usines hors de la province du Hubei redémarrent doucement – ou vont le faire. Mais pas avant le 11 mars dans la province en quarantaine, qui concentre 7 % de la production du pays.
General Motors, Honda et Nissan resteront fermées au moins jusque-là.
De nombreux fournisseurs y étant implantés, cela pourrait conduire à stopper des lignes de production dans le monde entier, à l’instar des usines de Jaguar Land Rover au Royaume-Uni qui n’avaient pas besoin de cela en plein « Brexit ».
Les ventes de voitures en Chine se sont effondrées de 92 % en quinze jours en février.
Le pays représente 40 % des ventes de General Motors et Volkswagen, et 30 % de celles de Daimler et BMW.
 
– Après quelques jours de rebond, les cours du brut sont repartis à la baisse plongeant sous la barre des 58 dollars face aux craintes sur la demande chinoise.
Les experts d’UBS tablent désormais sur un brut à 56 dollars en moyenne au premier trimestre, soit 6 dollars de moins que prévu initialement, voire moins si ça se prolonge.
L’Opep et la Russie se réunissent le 5 mars pour décider d’une baisse de leur production afin de soutenir les prix.
 
– Le transport maritime de marchandises entre également dans une mauvaise passe. Pour le vrac sec (minerais, charbon, céréales…), le Baltic Dry Index, l’indice des tarifs pratiqués au quotidien sur les vingt routes de transport représentatives du marché, a touché la semaine dernière un plus bas depuis 2016.
Le coronavirus a ainsi conduit « à un arrêt complet de nombreux ports chinois », a explique-t-on chez Arctic Securities.
Louis Dreyfus Armateurs (LDA) a suspendu les relèves d’équipages en Chine et n’autorise plus ses marins à descendre à terre : « L’épidémie est un phénomène gravissime pour le marché », a déclaré le secrétaire général de LDA.
Le transport maritime de conteneurs, dont le danois AP Moeller-Maersk, numéro un mondial, a averti jeudi que le début d’année était « faible » du fait d’une fermeture plus longue que d’habitude des usines en Chine.
Pour 2020, la visibilité, cruciale pour le secteur, est considérablement réduite.
 
– La même épidémie devrait entraîner un manque à gagner de 30 milliards de dollars pour les compagnies aériennes en 2020, selon l’Association internationale du transport aérien (Iata), qui redoute la « première baisse mondiale » des réservations depuis 2008-2009.
Les compagnies d’Asie-Pacifique seraient les premières touchées, avec une perte de revenus globale de 27,8 milliards de dollars, le manque à gagner pour les autres étant pour l’instant limité à 1,5 milliard.
Le groupe aérien chinois HNA, déjà confronté à un problème de surendettement, pourrait être repris par le gouvernement de la province de Hainan, où il a son siège, lequel le démantèlerait…
2020 « sera une année très difficile pour les compagnies aériennes », a prévenu jeudi le directeur général de l’Iata. Selon l’association, qui regroupe 290 compagnies aériennes, la baisse nette du nombre de passagers pourrait être de 8,2 % dans la région Asie-Pacifique cette année.
Air-transe-KLM a estimé entre 150 et 200 millions d’euros le manque à gagner dû à la suspension de ses vols jusqu’en avril.
Autant qu’une bonne vieille grève…
 
– Dans l’hôtellerie, le poids lourd britannique InterContinental Hotels Group (IHG) et le champion « Gauloisien » Accor viennent d’indiquer que les conséquences du Covid-19 sont, à ce stade, limitées. Mais ça pourrait ne pas durer…
La « Grande Chine » représente moins de 10 % du résultat opérationnel pour le premier, selon le directeur général de IHG, Keith Barr et 3 % du chiffre d’affaires d’Accor, a indiqué son PDG.
A contrario, la filière touristique « Gauloisienne » et en premier lieu la « parigote », est et sera touchée par l’effondrement de la venue des visiteurs chinois (2,2 millions en 2018), d’autant qu’ils sont de loin les visiteurs étrangers les plus dépensiers.
Selon le spécialiste de la détaxe Planet, les Chinois ont représenté 32,1 % du montant des ventes détaxées en 2019, avec un panier moyen de 1.452,20 euros…
Ils ont les moyens : Dire que petit, je conservais les papiers d’emballage en aluminium de mes chocolats pour les « petits-enfants-chinois »…
Chez les tour-opérateurs, les spécialistes de l’Asie et de la Chine sont évidemment les plus exposés. Chez les professionnels qui ont suspendu le 26 janvier les départs sur la Chine jusqu’au 31 mars la chute des réservations s’amplifie sur la Thaïlande et le Vietnam, le Japon étant désormais le troisième pays fortement affecté.
Sans compter la Corée…
Et je ne vous raconte pas l’industrie du textile qui risque d’être sinistrée (une fois de plus), ni toutes ses activités de colifichets, du jouet, souvenirs et autres qui font les « petits-bonheurs » quotidiens.
 
Et puis d’un coup, les « marchés » chutent lourdement. Ils ont laissé une journée des « 3 sorcières » (on y dénoue les positions prises « à découvert » durant le mpis ou le trimestre), complètement ratée parce que les indices battaient record sur record (une bonne douzaine en 21 séances).
Et on ne parle pas d’une consolidation anodine… Wall Street succombe à un regain d’inquiétude concernant le coronavirus et ses répercussions économiques qui ont été jusqu’à présent mésestimées, voire carrément balayées par comparaison avec les épidémies effectivement sans réel impact de SRAS (en 2003) et de H1N1 (en 2009).
Face à la montée en flèche du VIX de + 20% en 48 heures, les « investisseurs » se sont reportés assez massivement sur les T-Bonds : Le rendement du « 10 ans » US s’est enfoncé vers 1,46 % et celui du « 30 ans » vers 1,905 % : ce sont 2 planchers historiques !
Et de nombreux cas sont apparus ces derniers jours en Corée du Nord et que l’inflation épidémique la plus spectaculaire se déroule en ce moment même en « Ritalie », dans la région très industrielle de Milan… et très touristique des Grands Lacs et de Venise.
 
En fait, on commence à avoir des certitudes : L’année 2020 ne va pas être florissante, mais tout dépend de deux scénarios pour la même catastrophe.
Une pandémie seulement en Asie ou une pandémie mondiale.
C’est le cabinet d’analyse Oxford Economics qui a publié ses propres estimations le 19 février 2020 en s’appuyant sur ces deux scénarios.
Tout en notant que les deux auront une conséquence majeure sur l’économie, mais le deuxième a de quoi fortement inquiéter le monde entier.
 
Dans le premier cas, Oxford Economics se veut optimiste : Le coronavirus Covid-19 ne causerait qu’une « pandémie asiatique », ce qui signifie que le virus resterait confiné sur le continent, ne touchant gravement que la Chine et quelques pays voisins.
Dans ce cas-là, il va faire mal, les prévisions de l’impact du virus sur l’économie mondiale restent conformes aux estimations déjà publiées.
Si la pandémie n’est qu’asiatique le PIB mondial pourrait perdre 400 milliards de dollars, soit une baisse de 0,5 % de la croissance sur l’année 2020.
 
Alors que le virus avait dépassé les 80.000 cas de contamination confirmés dans le monde et a causé la mort de 2.247 personnes au 21 février 2020, Oxford Economics aura quand même analysé l’impact sur l’économie mondiale d’une pandémie globale, le pire scénario possible mais le plus probable selon l’OMS.
Dans ce cas, ce pourrait être une véritable catastrophe.
Le PIB mondial, dans le cas d’une pandémie au niveau de la planète, perdrait 1.100 milliards de dollars sur l’année 2020 seulement, mais sans compter l’impact à long terme d’une telle situation.
Si la situation n’est pas équivalente à la crise de 2008-2009, le PIB mondial avait alors reculé de 2,2 % en 2009, Oxford Economics prévoit le pire : Un recul généralisé du PIB de 1,3 % en 2020.
 
L’impact, global, mettrait un frein à la reprise économique en cours dans l’ensemble des pays occidentaux qui sortent à peine de la crise de 2008-2009 en termes de croissance, qui reste malgré tout fragile.
C’est simple : La zone euro et les États-Unis, dans ce deuxième scénario, tomberaient à nouveau en récession.
Rien de moins !
Et comme on sait à peu près qu’elles sont les conséquences de ce genre de choc économique sur la vie quotidienne de milliards de personnes, on imagine mal que tout se passe « facilement ».
Et pourtant…
 
Les marchés financiers qui ne « décrochaient » pas jusque-là, ou tout juste à peine quelques valeurs du Nasdaq composite, qui regroupe environ 3.000 entreprises du secteur technologique (télécom, électronique, communication : Vos I-bidules…) commençait seulement à « corriger » lourdement ce lundi, dès l’ouverture de la place de Tokyo.
Idem pour votre « Caca 40 » (beaucoup plus sévèrement).
Mais on ne sait pas encore si c’est mouvement de fond ou juste une grosse quinte de toux passagère.
Tendance ? Le VIX se tendait depuis seulement la fin de semaine dernière pour exploser en début de semaine.
Il ne faut pas être « grand-sorcier » pour comprendre que des fortunes vont fondre comme neige au soleil dans les prochaines semaines.
Si vous avez quelques économies à placer, achetez donc de l’huile, du sucre et de la farine ou quelque actions « défensives » (pierre-papier, agroalimentaire, etc. les obligations, c’est déjà trop tard…)
Parce que naturellement, depuis 2009, on sait comment éviter un « big-crunch ».
C’est expérimenté depuis seulement quelques années, mais ça fonctionne plutôt bien.
 
Pour éviter la thrombose, les toubibs droguent leurs patients à l’acide acétylsalicylique : Ça fluidifie le sang… C’est un anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines, tout le monde sait ça.
L’acide acétylsalicylique inhibe également l’agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2.
Bref, de l’aspirine en somme.
Pour éviter les thromboses sur les marchés, les banquiers centraux ouvrent en grand les vannes du crédit illimité : Ça a les mêmes effets !
Et ça évite les maux de crâne des traders et leurs algorithmes à l’occasion.
Quant à savoir qui remboursera tout ça, comme disait Keynes, nous serons tous morts : Ce n’est pas le problème.
Et on continuera jusqu’à que tout ne valle plus rien !
Aussi simple que ça.
 
Donc, pas de panique : Le monde ne va pas s’effondrer tout de suite. On va juste en faire crever quelques-uns, quitte à les confiner, et c’est là que vous remerciez « l’État-nounou », fort et vaillant de la « démocrature » ambiante, chargé de penser à tout à votre place.
Probablement qu’à Pâques (le 12 avril) on ne parlera de tout cet épisode qu’au passé (simple avant qu’il ne devienne « plus-que-parfait »), comme de bien entendu.
C’est là où je me marre : Non seulement il est question de suspendre (c’est peut-être déjà fait quand ce post apparaîtra en ligne…) l’espace Schengen exactement au moment où je suis parti de là et qu’avec le bol que je me trimbale, mon ange-gardien va devoir encore forcer son talent à me maintenir en vie dans l’intervalle et me ramenez dans mes pénates…
 
Vous saurez ça le 16 mars. Soit il n’y aura plus rien sur ce blog avant l’ultime post programmé pour le 31 décembre prochain, soit je reprends le clavier…
En attendant, bonne campagne municipale : Il faut bien préparer l’avenir de « nos nichées » 

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