Et elle n’est pas que sanitaire !
Soyons sérieux : Avec un taux de létalité de l’ordre de 2 %, l’espèce
humaine n’est pas encore en danger. Même si le virus chinois semble
particulièrement virulent avec sa longue période « asymptomatique »
mais contagieuse.
On cherche toujours et encore le « patient zéro » en
« Ritalie » puisque personne ne sait qui a contaminé le
« patient 1 » qui lui en aura contaminé suffisamment pour que soient
consignés, confinés les habitants de plusieurs villes dans le Milanais…
Même que le festival de Venise en a été écourté et qu’un avion d’Alitalia s’est
vu interdit de débarquer ses passager Lombards (et tous les autres) en l’Île
Maurice.
Fabuleuses prisons !
Et même quand il fait beau et soleil, ça se transforme en pneumonie alors
évidemment, ce sont les personnes les plus faibles, les plus fragiles, les plus
vieilles qui forment les bataillons de décédés, mieux que le
« coup-de-chaud-sur-les-vieux » de
« Raf-la-main-sur-le-cœur ».
Une bonne affaire pour les caisses de retraite, finalement…
Ne soyons pas cyniques : La vraie crise est pour dans les mois qui
suivent.
Et elle est économique.
La maladie met « en panne » l’usine du monde.
Résultat, « Gratte-la-Thune-Berg » devrait se réjouir :
Moins 26 % d’émission de CO2 rien qu’en Chine, 6 % au niveau
mondial, à ce rythme-là on va finir par refroidir le climat !
Entre-temps, les calculettes chauffent déjà : On parle de 1.100
milliards de dollars de PIB mondial perdus…
Si par hasard l’Inde s’y met, attendez-vous à doubler la somme.
Et la véritable catastrophe sanitaire arrivera quand le virus aura
contaminé le continent africain : Pour l’heure, il est déjà arrivé en
Iran, au Liban et en… Afrique du sud et un peu partout ailleurs.
Vite, allez vous réfugier dans les plaines d’Argentine ou dans la toundra
Russe avant qu’il ne soit trop tard…
Ou faites des provisions de boîtes de conserve avant d’être vous-mêmes
confinés !
En attendant, si plus personne ne peut aller travailler, la production
s’effondrera et il n’y aura plus rien à livrer.
De toute façon, vous ne serez pas payés…
Probablement qu’il nous faudra des mois voire des années après que la
crise sanitaire se soit résolue pour connaître l’impact réel de cette pandémie
de coronavirus Covid-19 sur l’économie mondiale. Les premières estimations,
tombent, que ce soit pour un secteur en particulier, un pays ou bien au niveau
mondial. Justes ou erronées, surévaluées ou sous-évaluées, mais une chose est
sûre ça va faire très mal !
Et c’est un peu ce qui m’étonne : Je reste à suivre (de loin) les
évolutions des marchés (financiers et autres) et si très normalement le pétrole
baissait la semaine dernière suivant en cela l’atonie de la demande (chinoise),
le cours de l’or grimpait (on ne mange pourtant pas d’or) et le dollar (autre
valeur « refuge ») également.
Ce qui va contrarier « McDo-Trompe » qui doit tout de même se
réjouir de remporter son bras de fer douanier avec Pékin…
Par secteur, on sait déjà que l’épidémie de coronavirus pourrait entraîner
un manque à gagner :
Dans l’automobile, où aucun dirigeant ne s’est encore hasardé à évaluer l’impact
du virus sur les résultats :
– Daimler, par exemple, – qui réalise 30 % de ses ventes de Mercedes en
Chine –, a indiqué vendredi dernier dans son rapport annuel que la chute de la
croissance liée au coronavirus était susceptible d’affecter les ventes, mais
aussi la production et la chaîne logistique, sans plus de précisions.
En effet, la plupart des usines hors de la province du Hubei redémarrent
doucement – ou vont le faire. Mais pas avant le 11 mars dans la province en
quarantaine, qui concentre 7 % de la production du pays.
General Motors, Honda et Nissan resteront fermées au moins jusque-là.
De nombreux fournisseurs y étant implantés, cela pourrait conduire à
stopper des lignes de production dans le monde entier, à l’instar des usines de
Jaguar Land Rover au Royaume-Uni qui n’avaient pas besoin de cela en plein « Brexit ».
Les ventes de voitures en Chine se sont effondrées de 92 % en quinze jours
en février.
Le pays représente 40 % des ventes de General Motors et Volkswagen, et 30
% de celles de Daimler et BMW.
– Après quelques jours de rebond, les cours du brut sont repartis à la
baisse plongeant sous la barre des 58 dollars face aux craintes sur la demande
chinoise.
Les experts d’UBS tablent désormais sur un brut à 56 dollars en moyenne au
premier trimestre, soit 6 dollars de moins que prévu initialement, voire moins
si ça se prolonge.
L’Opep et la Russie se réunissent le 5 mars pour décider d’une baisse de
leur production afin de soutenir les prix.
– Le transport maritime de marchandises entre également dans une mauvaise
passe. Pour le vrac sec (minerais, charbon, céréales…), le Baltic Dry Index, l’indice
des tarifs pratiqués au quotidien sur les vingt routes de transport
représentatives du marché, a touché la semaine dernière un plus bas depuis
2016.
Le coronavirus a ainsi conduit « à un arrêt complet de nombreux ports
chinois », a explique-t-on chez Arctic Securities.
Louis Dreyfus Armateurs (LDA) a suspendu les relèves d’équipages en Chine
et n’autorise plus ses marins à descendre à terre : « L’épidémie est un
phénomène gravissime pour le marché », a déclaré le secrétaire général de
LDA.
Le transport maritime de conteneurs, dont le danois AP Moeller-Maersk,
numéro un mondial, a averti jeudi que le début d’année était « faible »
du fait d’une fermeture plus longue que d’habitude des usines en Chine.
Pour 2020, la visibilité, cruciale pour le secteur, est considérablement
réduite.
– La même épidémie devrait entraîner un manque à gagner de 30 milliards de
dollars pour les compagnies aériennes en 2020, selon l’Association
internationale du transport aérien (Iata), qui redoute la « première baisse
mondiale » des réservations depuis 2008-2009.
Les compagnies d’Asie-Pacifique seraient les premières touchées, avec une
perte de revenus globale de 27,8 milliards de dollars, le manque à gagner pour
les autres étant pour l’instant limité à 1,5 milliard.
Le groupe aérien chinois HNA, déjà confronté à un problème de
surendettement, pourrait être repris par le gouvernement de la province de
Hainan, où il a son siège, lequel le démantèlerait…
2020 « sera une année très difficile pour les compagnies aériennes
», a prévenu jeudi le directeur général de l’Iata. Selon l’association, qui
regroupe 290 compagnies aériennes, la baisse nette du nombre de passagers
pourrait être de 8,2 % dans la région Asie-Pacifique cette année.
Air-transe-KLM a estimé entre 150 et 200 millions d’euros le manque à
gagner dû à la suspension de ses vols jusqu’en avril.
Autant qu’une bonne vieille grève…
– Dans l’hôtellerie, le poids lourd britannique InterContinental Hotels
Group (IHG) et le champion « Gauloisien » Accor viennent d’indiquer
que les conséquences du Covid-19 sont, à ce stade, limitées. Mais ça pourrait
ne pas durer…
La « Grande Chine » représente moins de 10 % du résultat opérationnel pour
le premier, selon le directeur général de IHG, Keith Barr et 3 % du chiffre d’affaires
d’Accor, a indiqué son PDG.
A contrario, la filière touristique « Gauloisienne » et en premier lieu la
« parigote », est et sera touchée par l’effondrement de la venue des
visiteurs chinois (2,2 millions en 2018), d’autant qu’ils sont de loin les
visiteurs étrangers les plus dépensiers.
Selon le spécialiste de la détaxe Planet, les Chinois ont représenté 32,1
% du montant des ventes détaxées en 2019, avec un panier moyen de 1.452,20
euros…
Ils ont les moyens : Dire que petit, je conservais les papiers
d’emballage en aluminium de mes chocolats pour les
« petits-enfants-chinois »…
Chez les tour-opérateurs, les spécialistes de l’Asie et de la Chine sont évidemment
les plus exposés. Chez les professionnels qui ont suspendu le 26 janvier les
départs sur la Chine jusqu’au 31 mars la chute des réservations s’amplifie sur
la Thaïlande et le Vietnam, le Japon étant désormais le troisième pays
fortement affecté.
Sans compter la Corée…
Et je ne vous raconte pas l’industrie du textile qui risque d’être
sinistrée (une fois de plus), ni toutes ses activités de colifichets, du jouet,
souvenirs et autres qui font les « petits-bonheurs » quotidiens.
Et puis d’un coup, les « marchés » chutent lourdement. Ils ont laissé
une journée des « 3 sorcières » (on y dénoue les positions prises « à découvert »
durant le mpis ou le trimestre), complètement ratée parce que les indices battaient
record sur record (une bonne douzaine en 21 séances).
Et on ne parle pas d’une consolidation anodine… Wall Street succombe à un
regain d’inquiétude concernant le coronavirus et ses répercussions économiques
qui ont été jusqu’à présent mésestimées, voire carrément balayées par
comparaison avec les épidémies effectivement sans réel impact de SRAS (en 2003)
et de H1N1 (en 2009).
Face à la montée en flèche du VIX de + 20% en 48 heures, les « investisseurs »
se sont reportés assez massivement sur les T-Bonds : Le rendement du « 10
ans » US s’est enfoncé vers 1,46 % et celui du « 30 ans » vers
1,905 % : ce sont 2 planchers historiques !
Et de nombreux cas sont apparus ces derniers jours en Corée du Nord et que
l’inflation épidémique la plus spectaculaire se déroule en ce moment même en « Ritalie »,
dans la région très industrielle de Milan… et très touristique des Grands Lacs
et de Venise.
En fait, on commence à avoir des certitudes : L’année 2020 ne va pas
être florissante, mais tout dépend de deux scénarios pour la même catastrophe.
Une pandémie seulement en Asie ou une pandémie mondiale.
C’est le cabinet d’analyse Oxford Economics qui a publié ses propres
estimations le 19 février 2020 en s’appuyant sur ces deux scénarios.
Tout en notant que les deux auront une conséquence majeure sur l’économie,
mais le deuxième a de quoi fortement inquiéter le monde entier.
Dans le premier cas, Oxford Economics se veut optimiste : Le coronavirus
Covid-19 ne causerait qu’une « pandémie asiatique », ce qui signifie que le
virus resterait confiné sur le continent, ne touchant gravement que la Chine et
quelques pays voisins.
Dans ce cas-là, il va faire mal, les prévisions de l’impact du virus sur
l’économie mondiale restent conformes aux estimations déjà publiées.
Si la pandémie n’est qu’asiatique le PIB mondial pourrait perdre 400
milliards de dollars, soit une baisse de 0,5 % de la croissance sur l’année
2020.
Alors que le virus avait dépassé les 80.000 cas de contamination confirmés
dans le monde et a causé la mort de 2.247 personnes au 21 février 2020, Oxford
Economics aura quand même analysé l’impact sur l’économie mondiale d’une
pandémie globale, le pire scénario possible mais le plus probable selon l’OMS.
Dans ce cas, ce pourrait être une véritable catastrophe.
Le PIB mondial, dans le cas d’une pandémie au niveau de la planète,
perdrait 1.100 milliards de dollars sur l’année 2020 seulement, mais sans
compter l’impact à long terme d’une telle situation.
Si la situation n’est pas équivalente à la crise de 2008-2009, le PIB
mondial avait alors reculé de 2,2 % en 2009, Oxford Economics prévoit le pire :
Un recul généralisé du PIB de 1,3 % en 2020.
L’impact, global, mettrait un frein à la reprise économique en cours dans
l’ensemble des pays occidentaux qui sortent à peine de la crise de 2008-2009 en
termes de croissance, qui reste malgré tout fragile.
C’est simple : La zone euro et les États-Unis, dans ce deuxième scénario,
tomberaient à nouveau en récession.
Rien de moins !
Et comme on sait à peu près qu’elles sont les conséquences de ce genre de
choc économique sur la vie quotidienne de milliards de personnes, on imagine
mal que tout se passe « facilement ».
Et pourtant…
Les marchés financiers qui ne « décrochaient » pas jusque-là, ou
tout juste à peine quelques valeurs du Nasdaq composite, qui regroupe environ
3.000 entreprises du secteur technologique (télécom, électronique,
communication : Vos I-bidules…) commençait seulement à
« corriger » lourdement ce lundi, dès l’ouverture de la place de Tokyo.
Idem pour votre « Caca 40 » (beaucoup plus sévèrement).
Mais on ne sait pas encore si c’est mouvement de fond ou juste une grosse quinte
de toux passagère.
Tendance ? Le VIX se tendait depuis seulement la fin de semaine
dernière pour exploser en début de semaine.
Il ne faut pas être « grand-sorcier » pour comprendre que des
fortunes vont fondre comme neige au soleil dans les prochaines semaines.
Si vous avez quelques économies à placer, achetez donc de l’huile, du
sucre et de la farine ou quelque actions « défensives »
(pierre-papier, agroalimentaire, etc. les obligations, c’est déjà trop tard…)
Parce que naturellement, depuis 2009, on sait comment éviter un
« big-crunch ».
C’est expérimenté depuis seulement quelques années, mais ça fonctionne
plutôt bien.
Pour éviter la thrombose, les toubibs droguent leurs patients à l’acide acétylsalicylique :
Ça fluidifie le sang… C’est un anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ayant
des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son
mécanisme d’action repose sur l’inhibition irréversible des enzymes
cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines, tout le monde
sait ça.
L’acide acétylsalicylique inhibe également l’agrégation plaquettaire en
bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2.
Bref, de l’aspirine en somme.
Pour éviter les thromboses sur les marchés, les banquiers centraux ouvrent
en grand les vannes du crédit illimité : Ça a les mêmes effets !
Et ça évite les maux de crâne des traders et leurs algorithmes à
l’occasion.
Quant à savoir qui remboursera tout ça, comme disait Keynes, nous serons
tous morts : Ce n’est pas le problème.
Et on continuera jusqu’à que tout ne valle plus rien !
Aussi simple que ça.
Donc, pas de panique : Le monde ne va pas s’effondrer tout de suite.
On va juste en faire crever quelques-uns, quitte à les confiner, et c’est là
que vous remerciez « l’État-nounou », fort et vaillant de la
« démocrature » ambiante, chargé de penser à tout à votre place.
Probablement qu’à Pâques (le 12 avril) on ne parlera de tout cet épisode
qu’au passé (simple avant qu’il ne devienne « plus-que-parfait »),
comme de bien entendu.
C’est là où je me marre : Non seulement il est question de suspendre
(c’est peut-être déjà fait quand ce post apparaîtra en ligne…) l’espace
Schengen exactement au moment où je suis parti de là et qu’avec le bol que je
me trimbale, mon ange-gardien va devoir encore forcer son talent à
me maintenir en vie dans l’intervalle et me ramenez dans mes pénates…
Vous saurez ça le 16 mars. Soit il n’y aura plus rien sur ce blog avant
l’ultime post programmé pour le 31 décembre prochain, soit je reprends le
clavier…
En attendant, bonne campagne municipale : Il faut
bien préparer l’avenir de « nos nichées »
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