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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 12 février 2020

Municipales à « Paris-sur-la Seine » (II)

Le problème de l’habitat…
 
Après le constat rapide de la veille, passons à l’inventaire des solutions qui n’ont jamais fonctionné :
 
– Transformer des bureaux en logements : Si l’informatique et l’open-space ont rendu obsolètes de nombreux bureaux parisiens haussmanniens ou des années 1950-1980, la transformation des bureaux en logements est complexe et les fortes contraintes administratives sur la location de logements ne les encouragent pas.
La mairie estime qu’il serait possible de transformer 200.000 m² de bureaux en logements par an mais en réalité, pas plus de 300 logements par an seraient créés par cette méthode.
Moâ, j’attends de mettre un quatre pièces dans le bureau du mek de la BNP place des Vosges qui fait plus de 100 m² d’un seul tenant.
Quant au bureau du maire-central avec ses 1.200 m² sur pignon avec vue sur la Seine…
 
– Surélever des immeubles : D’après la mairie, 11.520 bâtiments pourraient être surélevés, avec un potentiel de 40.000 logements supplémentaires. En pratique les obstacles techniques, administratifs et humains sont nombreux et les délais considérables. Une accélération de 200 logements par an par rapport à la situation antérieure semble un grand maximum.
Même les bailleurs sociaux propriétaires d’immeubles entiers, qui sous la pression de la mairie ont lancé des projets, se heurtent à des difficultés innombrables.
On estime que ces surélévations ne portent que sur une centaine de logements terminés par an.
 
– Utiliser les chambres de service : Le stock des 114.000 chambres de service existantes dans les immeubles parisiens attire régulièrement l’attention mais la moitié, de moins de 9m², sont trop petites, 15 % sont déjà habitées et il est très difficile de disposer des autres, soit qu’elles sont utilisées comme annexes, stockage ou bureaux, soit qu’elles ne disposent pas de sanitaires, soit que leur utilisation par des tiers entrainerait des inconvénients refusés par les copropriétaires.
L’objectif d’en convertir une centaine de plus par an en studios grâce à l’action de l’État est ambitieuse mais ne constitue pas un flux durable.
 
– Réduire ou interdire les plateformes type Airbnb : Avec 33 millions de visiteurs et 21 milliards d’euros de consommation, le tourisme est une activité économique importante pour la ville et ses commerces. Mais l’objectif de son développement entre en conflit avec le rejet des plateformes de type Airbnb. La mairie estime que de 25.000 à 30.000 logements sont « touchés » par le phénomène Airbnb, soit 2,5 % des logements parisiens.
Le plafond est de 120 jours par an, sans qu’on connaisse exactement le nombre de logements qui sont totalement « sortis » du marché résidentiel ordinaire.
Renforcer les contrôles sur les plateformes de location peut être utile pour répondre aux plaintes des habitants des quartiers touristiques, mais ne modifiera pas la physionomie du marché du logement parisien : C’est tout juste bon pour taxer des amendes…
 
– Louer solidaire : C’est une méthode qui propose d’introduire, en échange d’un loyer réduit, un intermédiaire soutenant le locataire et garantissant au propriétaire (souvent privé) le paiement des loyers et l’entretien du logement.
« Louer solidaire » bénéficie de subventions publiques (vos impôts) et coordonne l’ensemble des subventions et exonérations d’impôts disponibles pour le propriétaire et le locataire.
Cette politique est mise en œuvre à « Paris-sur-Seine » par quelques associations labélisées.
Douze.
Des associations (dont « SOS Groupe » de « Beau-Raie-l’Eau ») ne gèrent à peine qu’une centaine de nouveaux logements par an pour un stock stable d’un millier de logements…
Queues de cerise…
Lui, le malin, il achète des immeubles dégradés voire insalubres qu’il donne à bail à ses associations qui les rénove (avec subventions à réhabilitation, vos impôts…) pour y loger son personnel et quelques « laissés pour compte » touchant les APL.
À moins qu’il n’en fasse des crèches sous son enseigne « Crescendo ».
À la fin, ça lui revient via des SCI, tous frais payés…
 
– Réquisitionner : L’application de la réquisition de logements vacants prévue dans une ordonnance du 11 octobre 1945, complétée par une loi datée du 29 juillet 1998, est régulièrement réclamée. Les logements et locaux réquisitionnés doivent appartenir à une personne morale, être inoccupés depuis 18 mois minimum. Ne s’agissant pas d’un transfert de propriété, mais d’une occupation des lieux, c’est l'État (vos impôts) qui doit verser un loyer équivalent à celui d’un logement social au propriétaire bailleur.
En pratique, ces bâtiments exigent des travaux importants. Le nombre de logements réquisitionnés à Paris est pratiquement nul depuis dix ans.
En revanche, j’ai déjà croisé des hôtels (une ou deux étoiles) réquisitionnés pour des logements d’urgence : Il faut tout refaire ensuite…
 
– Taxer les logements vides et résidences secondaires : Pour réduire le nombre de logements tout à fait vacants (114.073, et globalement les mêmes chambres de service) et ceux utilisés comme résidences secondaires (115.957), deux taxes ont été proposées au niveau national, et appliquées par la mairie de « Paris-sur-la-plage » aux taux maximums.
Ces mesures n’ont pas réduit le nombre de ces logements qui est resté stable.
Les logements vacants l’étant souvent pour des raisons objectives (moins de 9 m²), et moins longtemps que les 12 mois critiques.
Quant aux résidences secondaires, elles correspondent à des rythmes de vie d’actifs ou de retraités.
 
– Exproprier : L’expropriation est une procédure qui permet à une personne publique de contraindre un particulier ou une personne morale à céder son bien immobilier, même s’il n’est pas à vendre, moyennant le paiement d’une indemnité souvent ridicule.
Pendant les campagnes électorales, la tentation de réclamer le recours à cette procédure est récurrente vis-à-vis des propriétaires immobiliers. Mais en pratique, sauf dans des cas exceptionnels comme le chantier du Grand Paris ou des Jeux olympiques, elle est pratiquement inapplicable, et ne porte que sur quelques unités par an.
 
Au final, toutes ces actions restent complexes et produisent très peu de logements nouveaux, compensant difficilement les évolutions inverses : Transformations de logements en bureaux, fusion de logements pour agrandissement, récupération des chambres de service par les propriétaires, etc.
 
Reste à faire baisser les prix : Mission impossible, dans une ville où rien ne semble pouvoir freiner la hausse du prix au m² pour cause de pénurie entretenue, même si la tentation est grande de contrôler les prix.
Sur la dernière mandature deux tendances se sont imposées : Le développement du logement social et l’encadrement des loyers avec le succès que vous connaissez et demain la fin de la « rente » procurée aux propriétaires privés et une dégradation du foncier, faute de moyens pour l’entretien.
Mais…
 
– Il y a aussi la technique des quotas imposés de logements sociaux dans les nouvelles constructions privées…
Un quota de 30 % de logements sociaux est imposé par la mairie de Paris dans toute construction neuve privée de plus de 800 m². Une contrainte supplémentaire pour les promoteurs, même dans des programmes de petite taille comportant une douzaine de logements, ce qui paradoxalement augmente le prix d’accession à ces constructions neuves pour les primo-accédants « libérés » et solvables : Merci pour eux.
Finalement c’est une taxe implicite pour les acheteurs privés et une perspective de conflits dans la gestion de la copropriété où un organisme HLM possédera de loin le plus de millièmes.
 
D’autant que le flux de logements neufs construits à Paris est très faible (environ 2.000). Conséquence le nombre de logements sociaux produits grâce à ce procédé reste très limité. Et par contrecoup, cette complexité freine la production de logements privés, limite la taille des projets, et finit par pousser à l’augmentation des prix.   
 
– Celle de la reclassification des logements publics intermédiaires en logements sociaux, qui s’organise depuis 15 ans. Une partie importante de l’augmentation du nombre de logements sociaux à « Paris-sur-la-Seine » résulte en fait d’une reclassification administrative de logements intermédiaires en logements sociaux. Une méthode qui n’augmente pas le stock de logements mais aggrave la situation pour les revenus moyens, bien entendu.
 
– Préempter à l’occasion d’une cession (à prix dérisoire) : La parade est très facile. LLD (Location Longue Durée), emphytéose avec cession dans 30 ou 99 ans pour un euro symbolique (comme le loyer demandé) et « bouquet d’entrée » équivalent au prix de cession…
Le droit de préemption est un droit légal ou contractuel accordé aux mairies pour acquérir un bien par priorité à tout autre personne, lorsque le propriétaire manifeste sa volonté de le vendre.
À Saint-Ouen, du temps de la mairie « coco », ça a bien fonctionné pour un bilan pour le moins très controversé : La mairesse en aura perdu son fauteuil !
La mairie centrale de « Paris-sur-plage » a décidé de préempter des logements privés, soit d’immeubles en bloc, soit d’appartements individuels. Un programme spécial cible plus systématiquement les logements dans 257 (puis 542) immeubles présentant des problèmes.
Sur le nombre de logements, le rachat par la ville de logements privés a le même résultat que la reclassification de logements publics en HLM : En réduisant le stock de logements privés à louer, il rend encore plus visible la pénurie !
Sachant qu’obtenir un HLM prend des années et est aléatoire, le secteur privé est le seul marché possible pour les personnes qui doivent absolument trouver un logement (étudiants, travailleurs, nouveaux ménages…)
C’est là qu’est généré l’augmentation des prix et les bulles.
Contre tous les dogmes inverses : Il n’y a rien à faire…
 
D’autant que le prix de revient, achat plus travaux plus entretien, de ces logements sociaux extraits du privé, peut être faramineux quand ils sont localisés dans les arrondissements centraux comme ceux proches des Champs-Élysées ou du boulevard Saint-Germain.
Vaut-il vraiment mieux financer un seul logement social dans les immeubles historiques de ces quartiers, ou quatre ailleurs ?
 
– Contrôle puis blocage des loyers : C’est d’abord l’encadrement des loyers qui concerne les contrats de location de logements, meublés ou vides, à usage de résidence principale ou à usage mixte (professionnel et habitation principale), soumis à la loi du 6 juillet 1989 et au bail mobilité. Il s’applique aussi bien lors de la première mise en location que lors du renouvellement du bail arrivé à échéance.
Le non-respect des loyers de référence expose le propriétaire à des sanctions.
Or, le contrôle des loyers ne créant jamais aucun nouveau logement et ne traite pas le problème de la pénurie au fond.
D’autant qu’en décourageant les bailleurs privés, il tend à réduire la production de logements neufs, handicape leur entretien, et aggrave la situation à moyen terme.
Le contrôle des loyers à Berlin, qui était cité comme modèle, a d’ailleurs montré sa totale inefficacité.
 
– Idée originale : Dissocier terrain et bâti. Pour favoriser l’accession à la propriété de Parigots aux revenus intermédiaires, voire modestes, la mairie propose de séparer la propriété du terrain de celle du bâti. L’acquéreur règlerait chaque année un loyer au propriétaire.
Une méthode séduisante quand le terrain représente la moitié du coût du logement (ce qui est rarement le cas : La norme d’un promoteur/bâtisseur, c’est 12 %).
Mais si le loyer est fixé en fonction du vrai prix du terrain, il sera élevé…
Et si le loyer est baissé artificiellement, ce détour est inutile, autant vendre le terrain moins cher.
 
La méthode proposée est très peu séduisante pour l’acheteur qui ne devra pas faire de plus-value en cas de revente, alors que c’est la principale motivation des investisseurs à Paris. Elle implique aussi durablement la mairie dans la gestion de ces logements, ce qui reste invraisemblable. À ce jour, les projets ne portent d’ailleurs que sur 150 logements par an.
 
– Subventionner des coopératives d’habitants, autrement dit lever des impôts !
Mais l’idée est de favoriser la prise en charge, par leurs futurs habitants, des plans, du suivi de la construction, et de la gestion d’habitats collectifs, reste séduisante sur le papier.
Or, la durée en années d’un tel projet est contradictoire avec l’instabilité actuelle des ménages et des emplois !
Ces projets supposent en effet, en plus une forte implication de la mairie, une lourdeur et des coûts correspondants : À « Paris-sur-la-plage » seuls 17 logements sont ou seront construits de cette manière en cinq ans…
 
Du coup, pour 2020, la campagne débouche sur de nouvelles idées délirantes pour le logement : Ils n’ont toujours pas de pétrole en revanche, ils savent « planer » !
Mais nous verrons cela une autre fois !

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