Et après, on va dire que c’est encore moi l’obsédé !
Mais non ! Les scientifiques les plus sérieux
sont également captivés par ce qu’ils appellent le « fossé orgasmique »…
En effet, ils ont constaté (comme beaucoup de « pratiquants »)
qu’il existe une disparité flagrante entre les hommes et les femmes !
Ce n’est pas nouveau…
Or, en étudier les causes et d’une façon générale l’orgasme
en soi, n’est pas chose facile.
Au Canada (Université Concordia sise à Montréal), ils
ont fait profession de rechercher les intimes soubresauts de la « psychologie
du comportement sexuel ». Et en disent qu’ils s’intéressent « en
particulier » à la « controverse » entourant l’orgasme clitoridien, par
opposition à l’orgasme vaginal.
Érudits, ces gens-là…
Ils ont même publié une synthèse de la documentation
sur l’état actuel des connaissances et les différents points de vue concernant
ce « phénomène » chez … la femme.
Effectivement, la caractérisation de l’orgasme féminin
fait l’objet de débats depuis plus d’un siècle. Bien que les scientifiques
aient une idée de ce en quoi consiste un orgasme, il existe encore une bonne
part d’incertitude concernant la façon dont il se produit.
Ce qui nécessite encore plus d’argent et de neurones « en
marche » pour lever doutes et mystères, vous pensez bien : Que ne sacrifierait-on
pas pour le bonheur de « nos dames-bien-aimées » (et adulées) ?
Et ils découvrent (ou confirment) que l’orgasme compte
parmi les rares phénomènes qui surviennent à la suite de l’interaction
simultanée et hautement complexe de plusieurs mécanismes physiologiques et
psychologiques !
Non mais… stupéfiant, n’est-ce pas ?
Il existe d’ailleurs peut-être des raisons évolutives
expliquant pourquoi les hommes sont plus enclins à atteindre rapidement l’orgasme
durant les relations sexuelles, alors que ce n’est pas toujours le cas de « nos
dames ».
Toutefois, ils reconnaissent qu’une partie du problème
réside probablement dans la chambre à coucher…
Des qui n’ont jamais essayé sur une plage déserte ou
au fond d’un bois, voire dans un champ de « hautes-herbes » ou sur
une meule de foin…
En effet, d’après eux et avec une grande perspicacité
du phénomène, chaque personne a ses préférences quand il est question de
pratiques sexuelles. Ils notent cependant que nous avons tous un point en
commun : « Nous savons ce que c’est d’avoir un orgasme, ou de ne pas en
avoir. Il peut nous arriver d’avoir un rapport sexuel sans atteindre l’orgasme,
et c’est tout à fait normal. »
Ah ?
En effet, les gens peuvent avoir des relations
sexuelles pour différentes raisons.
Personnellement, je n’en vois qu’une, mais comme vous
le savez, je n’ai qu’un seul neurone en état de marche (qui dicte sa loi à tout
le reste), celui du « nerf-honteux ».
« Il reste toutefois que de nombreuses études
ont montré que les femmes atteignent l’orgasme moins souvent que les hommes
durant une relation sexuelle. »
Ah ça… !
À titre d’exemple, lors d’un sondage d’envergure
nationale mené aux États-Unis pour un orgasme rapporté par une femme, les
hommes en ont déclaré trois !
Les hommes hétérosexuels ont dit avoir fréquemment, ou
toujours, atteint l’orgasme au cours d’une relation intime, soit 95 % du temps.
Cette disparité semblait moins grande chez les
personnes homosexuelles et bisexuelles, alors que 89 % des hommes homosexuels,
88 % des hommes bisexuels, 86 % des lesbiennes et 66 % des femmes bisexuelles
ont dit atteindre l’orgasme durant les rapports sexuels.
Pôvres bêtes !
Mais qu’est-ce qui peut expliquer ce « fossé
orgasmique » ?
Les recherches montrent que le type de relation que
nous entretenons avec notre partenaire y est pour quelque chose. Ainsi, dans le
cas d’une personne engagée dans une relation à long terme, le fossé aura
tendance à se réduire, tandis qu’il sera plutôt porté à se creuser dans le cas
d’une relation sexuelle occasionnelle.
Ainsi, les femmes engagées dans une relation durable
disent atteindre l’orgasme à une fréquence élevée, jusqu’à 86 % du temps,
tandis que celles qui privilégient les relations sexuelles occasionnelles
mentionnent avoir un orgasme 39 % du temps seulement.
Logique…
Soulignons par ailleurs que les femmes hétérosexuelles
atteignent souvent et facilement l’orgasme par la masturbation…
Simple, quoi…
De même, plus le partenaire a une connaissance
approfondie des organes génitaux féminins (en particulier du clitoris), plus les
probabilités que la femme ait des orgasmes fréquents sont élevées. Enfin, et
surtout, les répondants ont signalé que le type de stimulation le plus fiable
pour atteindre l’orgasme chez la femme est le sexe oral.
Forcément, quoique…
Car en fait ils ignorent toujours pourquoi il existe
un tel écart entre les rapports sexuels occasionnels et les relations à long
terme.
Probablement qu’une partie de la réponse réside dans
la façon dont nous communiquons nos désirs et nos attentes sur le plan sexuel,
ainsi que dans notre attitude à l’égard du plaisir sexuel, tout simplement…
La clé pour atteindre l’objectif ultime – avoir du
plaisir – serait de savoir ce que votre partenaire et vous-même désirez, et
comment vous satisfaire mutuellement.
Par conséquent, toute éducation sexuelle incomplète ou
biaisée – qui omet le fait que la sexualité ne concerne pas uniquement la
reproduction ou les MST, mais inclut aussi le plaisir – nuirait tant aux hommes
qu’aux femmes.
Qu’ils avancent-ils…
Moâ, je n’en ai pas eue : J’ai appris tout seul !
En fait j’ai découvert (très tôt), c’est qu’il s’agit
du des passe-temps favoris des adultes.
Et ces « scientifiques-là » de conclure que
tenter d’empêcher les rapports sexuels aujourd’hui ne fera qu’augmenter la
probabilité que de futures générations s’y adonnent encore plus.
Tant mieux, du moment que c’est entre « adules
consentants » !
Sauf qu’elles en sauront encore moins sur la façon
d’en tirer un maximum de satisfaction.
Elles trouveront toutes seules au fil du temps…
Il n’empêche, les femmes atteignent l’orgasme moins
souvent que les hommes, c’est un fait affligeant.
Face au « fossé orgasmique », votre première
réaction sera peut-être de pointer du doigt et de rejeter le blâme sur autrui :
Les attitudes culturelles, la religion, la société, le système d’éducation, votre
ex., etc. Néanmoins, toute personne un tant soit peu rationnelle conviendra que
le fossé orgasmique est un « phénomène multifactoriel ».
Quand il est question de votre propre intimité, les
statistiques ne pèsent pas lourd dans la balance.
En effet, dans une chambre « à coucher » (la
bien-nommée…), il n’y a que vous et votre ou vos partenaires, et c’est tout ce
qui compte.
Il n’est pas possible de créer ni de déclencher
d’orgasme chez autrui : On ne pourrait seulement que le rendre plus facile
à atteindre, plus agréable et plus satisfaisant pour le (ou les) partenaire(s) !
Belle découverte « scientifique », n’est-ce
pas ?
« Même si vous avez une bonne idée de ce
qu’aime votre partenaire au lit, il reste que les goûts varient
considérablement d’une personne à l’autre. Par conséquent, comprendre ce que
votre partenaire désire – comment, quand, où et pendant combien de temps –
requiert de l’ouverture, une confiance mutuelle et surtout, une bonne
communication. »
Je ne dirai pas mieux…
Ces éléments clés acquis sont peut-être les
ingrédients qui manquent dans beaucoup de relations, tant occasionnelles qu’à
long terme, finalement.
Nous pourrions toutes et tous faire preuve de plus
d’ouverture et d’humilité, et reconnaître qu’avec une bonne attitude et la
bonne personne pour nous renseigner, il est possible de rendre la chose
meilleure.
En effet, vos prouesses sexuelles et vos habiletés à
satisfaire votre partenaire s’améliorent forcément avec de la pratique. Et il
va sans dire que la vie sexuelle devrait se bonifier après des expériences
négatives.
Finalement, ils reconnaissent qu’il y a très peu de
choses en ce monde dont tous et toutes peuvent profiter, et l’orgasme en fait
partie. « Rappelez-vous que le plaisir sexuel ne réside pas dans
l’atteinte du sommet de la montagne, mais dans le chemin emprunté pour s’y
rendre. »
Arf…
Alors, que peut-on faire ?
Parler, faire preuve de confiance et porter attention
à son partenaire.
Mais c’est déjà nouer des liens qui transcendent la simple
relation sexuelle, n’est-ce pas !
Un « truc » vieux comme le monde, ça…
Et ils insistent : La notion de satisfaction
revêt différentes significations selon les personnes. « Ce qui importe
vraiment reste ce que vous et votre partenaire désirez. Briser le plafond de
verre de l’orgasme est un effort d’équipe. La sexualité est agréable – et
chacun et chacune a des choses à apprendre sur le sujet. »
Je vais vous dire : Quand on balance des banalités
pareilles, des lieux-communs si insipides, je ne sais pas si ça mérite vraiment
le terme de « recherches scientifiques ».
Mais bon, c’est de l’impôt canadien, alors je m’en contre-tamponne
le coquillard (et les roubignoles) avec démesure !
Ça valait quand même la peine de vous le faire savoir
(à défaut de savoir-faire).
De toute façon, je me suis toujours méfié de ceux qui
en parlent : En général, ils ne font qu’étaler leurs insondables carences
à défaut de faire correctement.
Surtout sur ces sujets…
Dommage,
Mais bonne fin de week-end tout de même à toutes et à
tous !
Et bonne « chevauchées fantastiques » aux unes
et aux autres…
I3
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