On vous a laissé voter et puis…
Le lendemain de la publication des résultats, alors
que vous prépariez votre long week-end de l’Ascension, on vous a balancé l’information
qui n’aura pas fait de vague, le temps que vous preniez un peu le soleil et
rentriez satisfaits…
Enfin… satisfaits, ce n’est pas très certain dans la
mesure où vous vous êtes probablement aperçus que la vie n’a plus le même prix
qu’avant (mais ça c’était avant) : Péages, carburants (c’est qu’un moteur
à essence, ça consomme et pollue plus qu’un diesel), KW/h de votre berline, et
j’en passe.
Même que pour vous aider à polluer moins, vous serez
priés, pas tout de suite mais tout de même, de rouler à 50 Km/h sur le
périphérique, 80 ici, 90 un peu plus loin et 70 dans les virages jugés
dangereux (pour les camions et sur routes mouillées…).
J’en causai encore ce week-end avec un « petit-patron »
de mes potes : « On le sent
bien, il n’y a plus d’argent. Ils sont à dix euros près et ont appris à compter… »
Pas tout le monde, à mon avis…
Car il y en a qui ne savent toujours pas compter (mais
font quand même « sinistre de la République » dans le civil), la
preuve par l’info-du-moment qui annonce qu’au total, en 2018, la Haute autorité
pour la transparence de la vie publique a transmis 30 dossiers de responsables
publics à la justice, indiquait son rapport pour l’année !
Mazette…
Mauvais effet de com’ pour le gouvernement,
dites-donc.
À l’heure où les « Gauloisiens-rackettés » doivent
boucler leur déclaration d’impôts pour l’année 2018, la Haute autorité pour la
transparence de la vie publique notait donc dans son rapport concernant l’année
écoulée que « 21 dossiers » de déclaration d’impôts de membres du
gouvernement sur 35 « ont donné lieu
à des rectifications ».
Soit exactement 60 % du gouvernement, soulignait « Le
Canard déchaîné » qui a cafté dans son numéro de mercredi dernier …
Ces cas concernent « des membres du gouvernement nommés en 2017 et durant le premier
semestre de 2018 », précise la Haute autorité, qui « a pour mission de superviser la vérification
fiscale des membres du Gouvernement, menée par la Direction générale des
finances publiques (DGFiP) dès leur nomination » afin « d’assurer un contrôle impartial et
indépendant ».
Ah oui ?
On attend toujours son avis sur la « fake-news »
relative à « Jupiter ».
Avant même qu’il soit élu « Pédégé » de la « Res-publica »,
nous étions quelques-uns
à se poser la question, rappelez-vous.
Et nous n’avons toujours pas eu de « réponse
autorisée »…
« À l’exception
d’un cas, tous les contribuables concernés étaient de bonne foi »,
souligne néanmoins l’institution, qui précise que « le rappel moyen demandé par dossier a été de 10.788 euros et les
pénalités moyennes (de retard notamment mais pas seulement) ont été de 11.930 euros ».
On rappelle que le Smic annuel net 2019 n’est jamais que
de 14.412 €/an pour les « sans dent-qui-puent-la-clope-et-le-diesel ».
Qui ont la chance d’avoir du boulot, car ils sont
aussi nombreux que les fonctionnaires à ne pas en avoir…
C’est dire qu’on n’est pas tout-à-fait dans le même monde,
puisque là on parle seulement de l’impôt…
Et puis on apprend également qu’un membre du
gouvernement n’a pas respecté « ses
obligations fiscales » l’an dernier.
En l’occurrence, il s’agit de l’ancienne ministre des
Sports, « Laura-Faisselle », qui a démissionné en septembre.
Comme le prévoit la loi, elle en avait alors informé
le président et le Premier ministre.
L’institution note que cette situation, « qui s’est présentée une fois en 2018 »
était « le premier cas d’information
pour non-respect, par un ministre, de ses obligations fiscales »
depuis sa création en 2013, après l’affaire « Caca-zut-Hack ».
Lui vit des jours paisibles dans le sud de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »,
avec un bracelet électronique à la cheville pour encore quelques mois.
Comme il est interdit d’exercer son métier de toubib rémunéré,
il le fait gratos pour quelques autochtones et vit de la générosité de « ses
amis »…
Mais la « Haute autorité » précise que « trois dossiers » ont « donné lieu à des restitutions de la part de
l’administration fiscale » pour un montant moyen net de 7.740 euros.
En clair, trois ministres avaient trop versé d’argent !
C’est quoi 7.740 euros ?
De la menue monnaie qui passe inaperçue pour ceux-là…
Pas le même monde, vous dis-je.
Et pourtant ils légifèrent pour vous créer un « monde-nouveau »
que vous en resterez « tout baba ».
Donc, en 2018, la HATVP a transmis 30 dossiers de
responsables publics à la justice, dont en décembre ceux de 15 parlementaires
de la précédente mandature pour usage abusif de l’indemnité de frais de mandat
(virements vers un compte personnel d’épargne, paiement d’impôts, cotisation à
un parti…).
Des mouvements de trésorerie qui se compensent au bout
du bout, soyez-en sûrs.
Dans une interview au Monde en date du lendemain (jeudi),
le président de la « Haute Autorité » voulait souligner que ces 30
cas représentent « moins de 1 % de
la totalité des contrôles de l’année » et que « la prise de conscience est manifeste parmi
les élus ».
Ils en ont donc fait au moins 3.000 : C’est autant de
moins pour tous les autres, figurez-vous…
On rappelle que depuis 2014, six condamnations
définitives ont été prononcées pour omission substantielle du patrimoine à la
suite de transmissions de la Haute Autorité.
D’autres procédures sont en cours dans lesquelles l’institution
a joué un rôle, concernant notamment les « Républicains-démocrates »
« Nanar-Brio-chant » et « Pas-trique-Bal-ka-nie » qui est en
ce moment même en train de se défendre devant le tribunal correctionnel avec
cette superbe pirouette : « Nous
les juifs, on sait ce que c’est que la spoliation. »
Ce qui ne l’a jamais empêché de spolier via les lois
fiscales toute une série de citoyens z’honnêtes et goys…
Passons également.
Tout cela reste étonnant.
Non pas que le gouvernement de la République de mon
pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) soit constitué de 60 % d’aigrefins
fiscaux.
C’est finalement un condensé assez représentatif dans
le centile « des moins ruinés ».
D’autant qu’il n’y a qu’un seul cas de « fraude
manifeste », tous les autres ayant leur bonne-foi retenue : Ça passe
ou ça casse…
Vous savez le fameux « droit à l’erreur »
institué par « Dare-à-la-main » sur ordre de « Jupiter » :
Ils savent de quoi qu’ils causassent finalement…
Non, ce qui est étonnant c’est qu’il y en a aussi trois
qui se sont trompés à leur détriment !
Le niais des réunions du mercredi en « Conseil
des sinistres ».
Ceux-là, ils sont vraiment nuls de chez les nuls…
Mais admettons qu’ils le soient tous pour s’être fait
pincer.
D’une part ils pourraient peut-être être un peu plus
tolérants face à l’hécatombe des radars automatiques, mais surtout – et c’est
ce que je retiens – c’est significatif de cette invraisemblable complexité du
seul impôt sur les revenus…
Et les autres (impôts,
taxes, redevances, contributions, cotisations…) je ne vous raconte
même pas : Monstrueux.
Et aucun de saisir la « balle au bond » pour
gamberger autour de la simplification de notre système fiscal (une urgence
depuis des décennies) !
Non, ils préfèrent batailler pour museler le temps de
parole des « députacrouilles » dans le « temps du débat »
national.
Et que ceux-là votent pour se censurer, je ne te
raconte même pas le délire intellectuel !…
Il faut dire qu’on a eu trois mois de « Grand
débat » qui n’ont jamais servi qu’à remettre la piqûre et dont il n’est
rien ressorti de vraiment clivant ou novateur.
Comme quoi, même pris la main dans le pot de confiture,
ils ne comprennent décidément rien à rien : Bien des « autistes-trisomiques »
s’il fallait vous en convaincre
Dommage de découvrir, et de le dire, qu’ils ont déjà
atteint leur niveau d’incompétence…
J’en viens à penser – pour cause cette « non-information »
– qu’on avait le choix, en 2019 et déjà en 2017, entre la « dictature-blonde
» et la « démocrature-financière ».
Dans l’une, c’est « ferme ta gueule », dans
l’autre c’est « cause toujours », sous-entendu ça ne changera rien !
Une vraie caricature…
On y est.
Et ce qui me désole profondément ce n’est pas tant que
« les gôches » aient disparu, phagocytées, dépouillées, émiettées (c’est
juste un retour de manivelle bien venu de l’Histoire parfaitement prévisible
depuis « Mythe-errant » : Les masques sont seulement enfin tombés),
mais que la seule alternative ce n’est même plus la « droâte-républicaine »,
elle-même dépecée par cet abruti de « Veaux-qui-est » parti à la
pêche aux idées de « Marinella-tchi-tchi » tel ces insectes de nuit
qui se grillent les ailes à la première lumière venue et par tous ces « transfuges »
ayant choisi le camp de la « démocrature-jupitérienne », toute honte
bue…
Et ils ont été nombreux depuis « Bling-bling »
à avoir contribué au désastre…
C’est devenu les « écololos-pragmatiques »,
qui veulent « décarboner » votre vie (pour votre bonheur), ne savent
pas encore trop comment vous faire payer cette « transition » en
jouant sur vos peurs de cataclysme climatique, bien illusoire à mon sens, mais
qu’on vous rappelle plusieurs fois par semaine.
Et 48.000 morts par ici, et 800.000 par-là, et 2 cm d’élévation
du niveau de la mer par ici, et 2,10 m par-là et en plus… ça marche !
Tous décervelés…
Je rappelle que l’objectif de « décarboner »
la planète, c’est d’anticiper le pic d’extraction d’hydrocarbure (qui a encore
reculé) et de vous faire électrocuter par toute une série d’installation (pas
encore payées) produisant de l’électricité.
Elle n’est pas mal comme idée : Des « écololos-prgmatiques »
qui vont vous faire avaler la pilule du « nucléaire-sûr » !
Archi-subventionnés depuis des décennies par les lobbies
américains « nucléairophiles » visant seulement à tuer la filière
nationale.
Même que ça a marché avec « Voie-née » et le
super-réacteur « Phoenix » qui n’a jamais produit le moindre
kilowatt/heure malgré les milliards jetés dans la bataille (et que vous
retrouvez encore dans votre facture EDF) et en « teutonnie » (mais
même pas au Japon), mais que maintenant, les mêmes, qui vous criaient que vous
seriez irradiés, vont retourner leur message, vous verrez.
Force est de reconnaître que dans ces conditions,
aucun n’est honnêtement crédible dès que vous y réfléchissez plus de deux
minutes.
Mais alors quoi ?
« Dictature-blonde », « démocrature-financière »,
« terreur-écolologiste », où est donc l’avenir de vos gamins ?
Probablement vers une « troisième voie »
(plutôt une quatrième tant que les « écololos » ne se feront pas
bouffer par les uns ou les autres) qui partirait des fondamentaux portés par
des « têtes nouvelles ».
Les fondamentaux, j’ai bien quelques idées et je vais
y réfléchir à l’occasion.
En revanche, les « têtes-neuves », je n’en
vois pas encore.
Mais elles existent sûrement : Je reste indécrottablement
optimiste.
En tout cas, ce ne sont ni les uns, ni les autres et
encore moins tous ceux qui sont cités dans ce billet.
Que ça va être long à faire émerger, figurez-vous…
C’était le seul message simple à lire en filigrane derrière
la « news » de la « Haute Autorité », finalement.
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