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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 5 juin 2019

Recomposition chez les vaincus ?

Belle semaine !
 
« Veaux-Qui-Est » jette enfin l’éponge : Il était plus que temps !
Il aurait dû le faire dès avant de lancer la campagne des européennes.
Il vaut mieux tard que jamais.
Du coup il montre le chemin à « Mes-Luches », qui lui aussi a perdu ce scrutin, et de quelle façon…
 
Le premier tire sa révérence et devinez qui pointe aussitôt son bout de nez ?
« Marions-Marée-Châle(-la-peine) » !
La voilà qui surgit au parfait moment pour incarner la relève d’une nouvelle droâte, ou plutôt un rassemblement des droites !
 
Celle-là rêve d’une alliance entre une droâte populaire incarnée par le « Air-Haine » de sa tante et une droâte bourgeoise pour remporter la mise en 2022 face à « Jupiter », lui-même auteur d'une « fusion acquisition » sur la droâte modérée.
C’est pourtant totalement incompatible !
C’est même génétique.
Sait-elle que sa tante n’a qu’un seul programme (outre celui d’être la première Présidente de la République) ?
Dépouiller les « possédants » de la bourgeoisie industrieuse, tout comme « Mythe-errant » en 1981 (et ils ont eu tellement peur que beaucoup ont fui le pays…), pourrir la vie des « petits-bourgeois » des « classes-moyennes » de merde qui puent « la clope et le diesel » et casser du « gôchiste » (et du sans-dent) et toutes les « minorités-visibles » qui la ramèneraient trop fort, rien de plus.
Incompatible avec les « valeurs de la République » des « Bobos-écololos ».
 
« J’ai regretté que la Manif pour tous ne soit pas aux côtés de Gilets jaunes », aura-t-elle lancé.
Se rend-elle compte que « la manif’ pour tous », c’était justement la droâte « bourgeoise » et les « gilets-jaunes » la « droâte-des-déclassés » et que si justement, il n’y a pas eu de convergence, c’est qu’il y a des raisons…
Mais elle n’a pas totalement tort quand elle affirme que : « Le RN est indispensable à la vie politique (quoique…), mais il n’est pas suffisant, il faut le dépasser. Il faut permettre que d’autres voix s’expriment pour aboutir à une coalition gouvernementale et à des alliances de circonstance ».
Vrai : Mais le programme du « Air-Haine » est tellement loin des aspirations du pays, que ce ne sera pas facile à réaliser.
Songez tout de même que le candidat de « Marinella-tchi-tchi » a fait 243.296 bulletins de moins que son père il y a 15 ans !
On parle de « victoire » : 5.281.736 contre 5.525.032 au second tour de 2002…
Plutôt une régression.
 
Justement, c’est plutôt l’ex-patron des « Républicains-démocrates » qui reste la cible de « Marions-Marée-Châle ». Elle l’a accusé d’avoir tenté « d’évincer Bellamy de la tête du groupe au Parlement européen pour mettre Geoffroy Didier ». Une manière de prouver que ce n’est pas son positionnement politico-philosophique, assez proche du sien qui pose problème, mais le parti derrière lui et son chef poussé dans les orties.
Je m’en fous : Ce n’est pas le mien non plus…
Elle ne veut bien entendu pas de « Gégé-L’Archer » qui se pose de son côté en sauveur des « Républicains-démocrates ».
Pour elle, l’initiative du trop « bourgeois » président du Sénat à ses yeux, qui veut ramener son parti vers le centre va droit dans le mur : « Larcher est un géant institutionnel, mais un nain électoral », a-t-elle lancé.
Pas bien sûr qu’il soit un « géant », ou alors par le tour de taille et par défaut de concurrents plus retors que lui…
Le centre, de toute façon, c’est désormais « Jupiter » avec la bénédiction de « Bébé-Roux ».
 
Sur le fond, elle donne aussi sa définition d’une droâte beaucoup plus semblable à celle de « Riton-Zézé-mou », qu’elle consulte régulièrement et qui avait songé à partager une liste aux européennes avec elle : Une droâte « nationale, souverainiste, populaire, conservatiste ». Une droâte qui « défend la civilisation et l'identité nationale ».
Et qui se bat contre le grand basculement démographique.
Autrement dit, elle se pose en recours.
Elle n’a pas été dégagée, elle, dans le grand « dégagisme » précédent qu’ils ont eux-mêmes initié et dont ils sont finalement tous les cocus.
 
Une droâte qui se veut populaire, conservatiste et qui défend la civilisation et l’identité nationale, je ne suis pas contre.
« Souverainiste », j’ai des doutes : C’est un autre sujet, mais quand je vois les difficultés que s’imposent les peuples en butte avec le géant hégémonique américain, Corée du Nord, Iran, Venezuela, Russie et demain la Chine – qui n’est pourtant jamais que la deuxième économie du globe –, les difficultés à venir des Britishs, demain les « Ritaliens » et hier, les Grecs, Hispaniques et Lusitaniens, je me dis que la « Gauloisie-solitaire » pourrait être écrasée en deux temps trois mouvements rien qu’avec des « twists ».
Qu’il vaudrait mieux renoncer à une part de souverainisme pour être « tous ensemble » et ainsi mieux le défendre, justement, au lieu de monter sur ses ergots à un contre tous les autres.
Passons, ce n’est pas le sujet…
Et puis ce n’est jamais qu’une opinion qui en vaut comme une autre, rien de plus.
 
L’autre recomposition concerne « Mes-Luches ».
En fait, il s’agit d’une décomposition.
Depuis l’échec de LFI à l’élection au Parlement européen, le débat est engagé sur les causes de cette déconfiture. Plusieurs explications sont avancées tant par les soutiens du groupe dirigeant de LFI que par des commentateurs : Ils ont tous un avis et je dois être le seul à ne pas en avoir, sauf à dire que c’était déjà écrit dans les livres d’Histoire depuis la naissance de la « Nuit-debout » ou des « Podemos-hispaniques ».
 
Pour les premiers, l’échec serait dû à la fois à une campagne électorale qui aurait entretenu l’ambiguïté sur la question de l’Union européenne et au fait que le choix de la tête de liste ne permettait pas d’avoir une campagne « disruptive » qui aurait permis de prolonger le fameux « dégagisme » originel de LFI.
Pour les seconds, tout tiendrait à la personnalité de « Mes-Luches » qui, notamment par son attitude lors de la séquence des perquisitions, aurait effrayé l’électorat potentiel de LFI.
Pour les premiers, il faudrait revenir au « populisme » originel, pour les seconds, tout se réduit à une question de personne et de supputer sur les remplaçants possibles.
Personne n’évoque jamais le joli sourire de « Eau-brie »…
 
Et à mon sens, ces deux explications font fi de ce qui s’est passé entre l’élection présidentielle et aujourd’hui.
« Mes-Luches » avait fait près de 20 % à l’élection présidentielle.
Un résultat qui faisait probablement l’addition de deux électorats : Celui du « Front de gôche » et d’une partie de l’électorat qui aurait voté « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2012 (environ 25 %).
C’est donc un électorat de gôche qui a fait le succès de « Mes-Luches » en 2017. Ce succès a été permis par la très bonne campagne du candidat et par le fait que, la candidature de « Deux-Noix-Âme-Mont » s’écroulant, « Mes-Luches » est soudain apparu en situation d’être au second tour et donc de gagner.
Il aurait été ainsi le vote utile à gôche.
À mon sens, ce n’est pas tout-à-fait vrai : Le candidat du « P.Soce » avait ses chances si ça avait été un autre « éléphant », pas la gueule de triste-sire qui s’y collait comme d’une punition (qu’il aura fini de métaboliser avec son score lamentable aux européennes).
En revanche, la candidature de « Mes-Luches » aura permis de faire émerger « Jupiter » : Il y a encore, et heureusement, une majorité d’Europhile dans ce pays.
Or, après l’essorage médiatique de « Fifi-le-souteneur », il y avait comme un ange au-dessus du berceau du « nouveau-né »…
Lui aussi bénéficiant du « dégagisme » ambiant.
 
Mais les législatives du mois de juin 2017 ont montré la fragilité de ce résultat puisque LFI ne fait que 11 % et se trouve être la force politique de loin la plus désertée par rapport à l’élection présidentielle : Elle perd, selon les enquêtes d’opinion, environ 60 % de son électorat en un mois !
Dur…
Cela aurait dû alerter la direction de LFI sur la fragilité de son ancrage populaire. Ce qui n’a pas été fait. LFI s’est comportée comme une force hégémonique se voulant un mouvement total englobant toute la société et revendiquant des cortèges d’opposants qui ont fait flop.
Jusqu’à se faire évincer du mouvement des « Gilets-jaunes », tout comme « Marinella-tchi-tchi ».
 
Combinée à une rétractation militante, l’inexistence d’une démocratie interne permettant une réelle discussion, cette situation a produit des tensions inévitables qui, faute de lieux pour trancher les débats, se sont traduites par des exclusions arbitraires dont la presse a fait ses choux gras.
Or, personne ne peut construire un mouvement politique durable qui fonctionne de cette façon-là.
Mais au-delà, il faut interroger le fond de l’orientation : D’un point de vue stratégique, ce qui réunit c’est la désignation d’un ennemi, l’objectif étant de « fédérer le peuple » contre l’oligarchie.
Si la désignation d’un ennemi est la condition du combat politique, la politique ne peut s’y réduire. L’espace politique est aussi un espace où se construit un projet politique commun à travers notamment ses travaux d’élaboration. La politique ne peut se réduire à un strict rapport de forces.
Et la référence « au peuple » ne construit en elle-même aucun projet politique. Ainsi le « Air-Haine » pouvait, dans la dernière campagne électorale, proclamer sur ses affiches « Donnons le pouvoir au peuple » puisque les deux mouvements surfaient sur les mêmes thèmes (jusqu’au « Copier/Coller »).
 
Mais, plus subtilement, pour que la référence au peuple puisse être féconde, il faut probablement qu’elle soit surdéterminée par un projet émancipateur porteur d’un imaginaire social de transformation, comme l’a été en son temps l’idée de communisme, marxiste-léniniste-stalinien, au-delà même de la réalité du « socialisme réellement existant ».
Cela suppose de comprendre que l’on ne peut pas simplement surfer sur la colère et le ressentiment, ou pire sur la haine : Un mouvement politique visant l’émancipation doit être capable d’être porteur d’une espérance qui permet de se projeter dans l’avenir et pas simplement d’un refus de l’ordre existant.
C’est l’échec de « Mes-Luches » hier, ce sera celui de « Marinella-tchi-tchi » demain.
 
Et puis il y a une nouveauté : Le succès des « écololos-bobos », qui a bénéficié d’une bonne part de l’électorat de LFI (20 %) fait plutôt rêver (alors que la « Môme-Moineau » de « Renaissance » [des « marcheurs-même-pas-en-rêve »] n’a pas su le faire loin de là et bien au contraire (souriante comme une porte de prison, je l’ai déjà affirmé…).
Quant à l’union des gôches, force est de reconnaître qu’on ne voit pas très bien comment l’union « des forces en déclin », voire marginales, résoudrait le problème de leur disparition.
Déjà incapable de refaire le Congrès d’Épinay depuis la « gôche-plurielle » de « Tonton-Yoyo » qui aura dégénéré en foutoir à en gâcher le quinquennat de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », les « gôches » ont été incapables d’être porteuses de l’espérance d’une société désirable, d’un projet qui soit capable de transformer la colère populaire, qui s’est notamment manifestée lors du mouvement des gilets jaunes, en un espoir de changement politique.
Ce n’est qu’un constat…
 
Et puis même les « écolologistes » s’avèrent incapables de présenter une alternative politique un tant soit peu crédible.
Ils en sont à lancer un candidat « parigot » sorti de nulle part…
Comme le « P.soce » avait su investir en son temps « De-La-Nuée » pour le plus grand malheur des électeurs qui n’en sont pas encore sortis.
Il faudrait plutôt engager un processus dont l’objectif est de refonder/reconstruire une gôche aux prises avec les réalités économiques, sociales et écologiques du XXIème siècle.
Idem rue Vaugirard…
 
Un lourd travail « essentialiste » car pour cette « gôche-soce » tout comme pour la « droâte-républicaine », il ne peut pas être simplement le produit de convergences de forces politiques existantes.
Si les uns et les autres veulent se « recomposer », il est clair qu’il leur faut agréger toutes celles et ceux qui luttent contre la « démocrature » et contre la « dictature » proposées par « Jupiter » ou par le « Air-Haine ».
Ce qui suppose pluralisme et démocratie…
 
On en est encore très loin.
Ils sont encore comme anesthésiés par les claques reçues en 2017 et 2019.
Sonnés.
Les municipales sont pourtant pour demain : Il faudrait peut-être se réveiller, car deux ans viennent d’être perdus bêtement.
Et pendant ce temps-là, c’est vous qui payiez l’addition…

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