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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 16 juin 2019

Découverte fabuleuse !

Dame Nature favoriserait la survie du plus fainéant
 
Personnellement, pour être né Corsu, je le savais déjà : Pour vivre vieux, heureux et en bonne santé, il faut avoir un bon travail et se reposer le plus longtemps possible.
« Et toi, tu avais un « bon travail » Papy ? »
« Ta grand-mère avait beaucoup de travail… »
Autrement dit, pourquoi faire soi-même ce que d’autres s’empressent de faire à ta place ?
Tout un art de vie…
 
Confirmation scientifique (au moins pour les mollusques…) : Dépenser de l’énergie à tout-va, être continuellement actif… du point de vue de l'évolution, c’est en tout cas une grave erreur !
L’étude qui vient de sortir sur des mollusques montre que les espèces qui ont un métabolisme intense risquent plus l’extinction que les autres.
La fainéantise, finalement, c’est une bonne stratégie pour survivre !
L’idée qu’en faire le moins possible nous réussit a de quoi séduire, convenez-en.
Et c’est effectivement ce que suggère cette étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B, qui s’est intéressée à des mollusques vivant dans l’océan Atlantique. 
 
Pour leurs travaux, les chercheurs-trouveurs ont dû calculer le « métabolisme de base » de 299 animaux, bivalves ou gastéropodes, actuels ou fossiles. Ils ont choisi de travailler sur des mollusques de l’ouest de l’océan Atlantique car ils disposaient de beaucoup de matériel et de données de répartition de ces animaux.
La période d’étude couvrait tout de même environ cinq millions d’années, allant du pliocène à nos jours.
Rappelons que le « métabolisme de base » correspond à la quantité d’énergie dont l’animal a besoin pour vivre au quotidien.
Soit l’équivalent de vos 1.200 calories, « de base », quotidiennes…
Et pour faire leurs calculs sur le « métabolisme de base », les chercheurs l’ont fait « sérieusement ».
 
D’abord ils ont dû déterminer la température de l’océan grâce à un modèle sur le climat de la Terre.
Et ils ont aussi tenu compte de la taille de l’animal.
C’est ainsi qu’ils ont observé une différence significative de métabolisme entre les animaux qui se sont éteints et ceux qui ont survécu : Les espèces disparues avaient tendance à avoir des « métabolismes de base » plus élevés que les espèces toujours vivantes.
Résultat : Un « métabolisme de base » élevé prédit un risque d’extinction de l’espèce.
CQFD : « Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os ! »
 
Ces travaux ne portent que sur les mollusques (marins) mais pourraient avoir des implications pour prévoir quelles sont les espèces qui risquent de disparaître, notamment à cause du changement climatique.
(« Du », ils me font rire : « Des » changements climatiques serait plus adéquat sur une aussi longue période de 50.000 siècles…)
Le « métabolisme de base » n’est toutefois pas le seul paramètre à prendre en compte. Si l’équipe a trouvé qu’un métabolisme de base élevé était un bon indicateur de la probabilité d’extinction, c’est surtout si l’espèce vit dans un habitat restreint : C’était moins vrai lorsqu’elle était répartie sur un large territoire de l’océan.
Luke Strotz, principal auteur de cette recherche, le confirme dans un communiqué de l’université du Kansas : « La taille de l’aire de répartition est une composante importante de la probabilité d’extinction. »
On aurait pu s’en douter : Regardez donc Sapiens (qui n’est pas qu’un mollusque, quoique… parfois…) qui a su s’étendre sur toute la surface (terrestre) de la planète et envisage sérieusement d’en coloniser d’autres pour sauver ses gènes de la disparition…
Néanmoins, il semble qu’à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux serait d’être languissant et paresseux…
J’adore !
Les herbacés (toutes espèces confondues) s’en félicitent tous les jours.
(Et moâ seulement les étés sur mes plages secrètes de sable fin, les pieds au soleil, la tête sous un parasol…)
 
Cette étude chamboule quand même un peu les préjugés que l’on peut avoir sur l’évolution et la sélection des individus : Ce n’est pas forcément l’espèce la plus capable qui survit, mais plutôt la plus apathique !
Darwin complété : Il l’avait pigé avec les varans, chez nous, en « Corsica-Belle-Tchi-Tchi », on le constate tous les jours en mirant les lézards qui prennent le soleil depuis des millénaires !
Bruce Lieberman, professeur à l’université d'Oxford, en convient : « Peut-être qu’à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux sera d’être languissant et paresseux. »
 
Mais au fait, ce qui est vrai pour les mollusques (les végétaux et les lézards, toutes espèces préhistoriques confondues) l’est-il pour des espèces de vertébrés et notamment l’Homme ?
Parce que jusque-là, je spécule…
Pour le savoir, naturellement, il faudra élargir ces recherches à d’autres groupes d’animaux (subventions bienvenues…) pour déterminer si le phénomène concerne uniquement les mollusques ou s’il peut être généralisé.
Toutefois, d’après Luke Strotz « nous voyons ces résultats comme généralisables à d'autres groupes, du moins dans le domaine marin. »
 
Ce que j’en comprends, et ça valait le coup de vous le faire savoir, c’est qu’au-delà d’une incitation à la paresse, ces travaux montrent surtout que la nature sélectionne l’efficacité énergétique : Des individus qui parviennent au même résultat que les autres en s’agitant le moins possible…
Personnellement je le savais déjà : Un véritable éloge de la paresse n’est jamais perdu pour tout le monde !
Et tant pis pour les « dogmes & croyances » (une fois de plus battus en brèche par la science-étendue) autour des 7 péchés-capitaux (Colère. Avarice. Envie. Orgueil. Gourmandise. Paresse. Luxure.)
De toute façon je ne faisais déjà pas trop grand cas des trois derniers…
Si en plus la science confirme que pour sauver l’espèce, les deux derniers sont indispensables, je me porte donc volontaire !
Et vous conseillerai bien d’en faire autant…
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

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