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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 18 juin 2019

Loi alimentation : L’échec des « sachants »

C’était prévisible : La loi Alimentation n’aurait pas atteint ses objectifs.
 
Il faut bien le reconnaître, quand on a fait l’ENÂ, c’est qu’on a loupé HEC !
Quoiqu’il y ait des exceptions, un peu comme ces polytechniciens qui par la magie de « Giskard-A-la-Barre-père » se retrouvent diplômés de l’ENÂ sans même avoir suivi le moindre cours de droit administratif, dès lors qu’ils sortent « dans la botte » de l’X.
Probablement que ça rend, en apparence, plus intelligent comme « Tagada-à la-fraise-des-bois », mais ça ne rend pas moins kon !
Passons.
 
On se souvient qu’après les « émeutes-nutella » (une super-promotion de gros pots de crème à la noisette & huile de palme chez « Inter »), le législateur, dans son « immense sagesse », s’était emparé du sujet.
Ça tombait bien, le « sinistre de la bouffe » du moment avait un texte tout préparé sous le coude, pondu par ses éternels « conseillers-nés-pour-votre bonheur », si prompts à venir emmerder escagasser ce kon de kon-tribuable qui fait les fins de mois en raclant ses fonds de tiroir et est bien le seul à assurer les payes de tous ces gens-là, avec des débilités sans nom.
Interdiction de vendre un produit à perte : Ok, on savait depuis les lois Royer (qui ne légalisait jamais que les développements de la jurisprudence d’antan, devenue règle européenne depuis).
Oui mais, génie des Carpates, il y en a qui se sont dit « et si on faisait payer 10 % plus cher à ce connard d’électeur son pinard, son beurre et ses épinards, en interdisant en plus les promotions, est-ce que ça ne réglerait pas le problème des agriculteurs (qui ferment les uns derrière les autres) ? »
Yaka-faux-kon et paf, une loi de plus !
Qui aura mis le feu au lac, une fois de plus…
 
Depuis ça n’empêche pas Lidl de provoquer une frénésie (et la colère des clients) autour d’un « magi-mix » d’importation, carrément craignos mais tellement si peu cher…
Une blinde quand même, à 400 euros le robot, là où de mon temps Moulinex ou Seb en faisait d’excellent à dix fois moins cher pour vous épargner les crampes aux poignets, mais bon… il faut savoir vivre avec son époque.
Une belle réussite marketing puisque les clients « pas servis », ils ont fait savoir leur colère de ne pas trouver l’objet dans leur magasin habituel.
Je rigole : Ils en ont profité pour découvrir lesdits magasins et faire un ravitaillement inopiné…
Et puis l’enseigne n’a plus qu’à se réapprovisionner pour les faire revenir : Génial !
À moins que les premiers servis revendent avec plus-value leurs achats sur Internet, allez donc savoir…
Bref, une « rupture de stock », c’est créer de la pénurie et ça rend les gens dingues : On l’avait déjà vu avec la crise du beurre (et encore avant, bien naturellement).
Sauf que là, les machines viennent de Chine (un hasard ?) et qu’en cas de défaut de réassortiment, les magasins risquent une amende (bien méritée) pour publicité mensongère.
C’était juste pour vous signaler qu’on ne change finalement pas les principes multiséculaires du commerce avec une loi, fut-elle « magnifique ».
 
La preuve, pour revenir à notre sujet, le Sénat vous a raconté que les premiers retours du terrain démontrent que la hausse des prix sur les produits de grandes marques payée par le consommateur ne bénéficie pas pour l’instant aux producteurs.
Ah merde étron, ça alors !
En fait, la « guerre des prix » dans vos magasins alimentaires s’est subrepticement déplacée des grandes marques vers les produits sous marque de distributeur ou via des remises sur les cartes de fidélité. 
Du coup la « Loi Alimentation » qu’on nous avait tant vanté comme le miel de l’intelligence « en marche-même-pas-en-rêve » n’atteint pas sa cible, constatait la commission des affaires économiques du Sénat après les premiers effets pervers remontés par les professionnels.
Devinez quoi ?
Au lieu de retourner à l’ékole pour apprendre le « B.A-BA » d’une activité économique « libre » (c’est-à-dire sans ticket de rationnement), ils en disent que : « Il faut absolument rouvrir le dossier de l’encadrement des promotions en grande surface, car certaines PME pourraient ne pas passer le cap des deux années d’expérimentation prévues dans la loi »
Ah les kons : Ils tuent des emplois avec cette loi-là !
Ils vont donc continuer à faire chier caguer tout le monde parce que finalement ils s’aperçoivent qu’ils tuent des « boutiques » qu’il faudra peut-être subventionner avec des impôts nouveaux avant qu’il ne soit trop tard !
De quoi en rire très fort, finalement…
Tu payes plus cher pour pouvoir payer plus d’impôt : Ils sont magnifiques, vous dis-je…
 
« Déjà défavorisées par le seuil de revente à perte (SRP) qui rentabilise les produits des grandes marques, les PME doivent également limiter leurs promotions à 25 % de leur chiffre d’affaires en magasin, alors que les promotions sont un des seuls moyens pour elles de s’imposer face aux grandes marques internationales ».
Oh, ils découvrent enfin le fil à couper le beurre ?
L’évolution des pratiques commerciales « pose également problème, notamment en déplaçant la guerre des prix des grandes marques vers les produits sous marque de distributeur (MDD) ou en l’entretenant par des remises sur cartes de fidélité ».
Il fallait bien trouver le moyen de fidéliser le chaland…
« Les premiers retours du terrain démontrent que la hausse des prix sur les produits de grandes marques payée par le consommateur ne bénéficie pas pour l’instant à l’amont. Le ruissellement, ce n’est pas pour maintenant », assure la co-rapporteuse.
Le ruissellement, en physique, c’est de haut en bas, de l’amont (producteur du produit) à l’aval (le client final), pas l’inverse.
Et une loi n’y changera rien…
 
Du coup, l’ensemble des parties prenantes de la chaîne alimentaire, des producteurs aux distributeurs, ont été réunies la semaine dépassée par la commission des affaires économiques du Sénat et d’acter de « profondes divergences d’analyse sur les résultats des négociations commerciales », les distributeurs faux-kuls saluant « un état d’esprit beaucoup plus positif » alors que les fournisseurs également faux-kuls de dénoncer « la poursuite de la guerre des prix ».
Rigolo comme tout…
 
C’est que la loi Egalim était censée permettre de sortir d’un effet domino intenable : La guerre des prix entre les quatre grands de la distribution en « Gauloisie-onéreuse » les pousse à réclamer des tarifs toujours plus bas auprès de leurs fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, qui eux-mêmes achètent à leur tour le moins cher possible la matière première agricole auprès des paysans, en début de chaîne.
« Nous avons accepté une certaine hausse de prix quand nous avions la certitude que ça allait rejaillir dans la cour de la ferme pour les agriculteurs » en dit pourtant le faux-kul de chez système U.
Les autres sont passés à la moulinette des « négo-de-centrale » sous la menace de déférencement…
Ça me fait bien rire : Les agriculteurs meurent parce que le « modèle social » (que le monde entier nous envie) leur coûte trop cher. Ils commencent le mois avec 300/400 euros en poche pour se fournir en carburant pour leur tracteur qui doit dater d’un autre millénaire…
Et au Sénat, la Commission économique on estime seulement que l’entrée en vigueur en début d’année n’a pas amélioré leurs revenus (ni limité la guerre des prix), mais aura généré « des effets pervers ».
 
Premier fautif, l’encadrement des promotions, réclamé à cor et à cri par la FNSEA est pointé du doigt. Les sénateurs citent le cas de d’une entreprise torréfiant du café, qui « avant la loi ne parvenait à gagner des parts de marché face aux géants du secteur, qu’en réalisant 50 % de leur chiffre d’affaires sous promotion. C’était la seule stratégie possible pour conquérir du linéaire, faute d’avoir de très gros moyens publicitaires ».
Avec le plafonnement des promotions à 25 % du chiffre d’affaires réalisé en magasin, celle-ci ne peut plus utiliser cet outil. « Elle a perdu un tiers de son chiffre d’affaires dans la grande distribution ».
La FNSEA qui se jette dans les bras des « gros » industriels en tuant tous les autres, il faut le faire comme contresens !
 
Pour les entreprises vendant des fruits et légumes, « les promotions sont vitales », au moment des surproductions. Certaines majors, dont les ventes d’eau en bouteille se feraient pour 60 % sous promotion, subiraient également de plein fouet la mesure.
Pas mal, non ?
Du coup, on constate dans la filière que finalement, le pays pourrait importer plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte dès 2023. Du jamais vu !
D’autant que certaines importations ne respectent pas les normes sanitaires gauloisiennes.
 
Pourtant championne d’Europe avec une production très supérieure à celle de la « Teutonnie », de la « Ritalie » ou de « l’Hispanie », la situation est déjà alarmante.
Tel est en tout cas le sombre constat formulé fin mai par les mêmes sénateurs du groupe d’études « Agriculture et Alimentation », qui redoutent de voir notre excédent agricole se transformer en déficit d’ici 24 mois.
Un comble, pour un pays dont l’excédent commercial est historiquement tiré par les vins et spiritueux (qui vont être taxés par « Trompe », juste pour son « bon plaisir »), les céréales, les produits laitiers, les bovins et les sucres (interdits d’exportation en Russie).
Cette catastrophe annoncée s’explique par un double coup dur : Le premier, alors que pays était en 2005 le troisième exportateur mondial, il occupe désormais le sixième rang, derrière les « Teutons » et même les « Bataves ».
Second changement de taille : Alors que les exportations stagnent, les importations, elles, ont bondi. Depuis 2000, elles ont quasiment doublé (+ 87 %), notamment celles de beurre et de fromages, et atteignent désormais des niveaux impressionnants pour certains produits.
Actuellement, près d’un fruit et légume consommé sur deux est importé.
« Et en 2017, les importations représentaient 34 % de la consommation de volailles, et même 70 % pour la restauration hors foyer (cantines, restaurants, etc.) ».
 
Un recul sur les marchés mondiaux dont la faute en revient, avant tout, à des charges trop élevées dans l’Hexagone, la seconde cause à relever de cette Bérézina à venir.
Chez nous, le coût salarial a bondi de 58 % entre 2000 et 2017, presque deux fois plus vite qu’en « Teutonnie » par exemple.
Petit cas d’école avec la pomme : Le coût de la main d’œuvre est 1,7 fois supérieur à celui de « l’Hispanie », et deux fois supérieur à celui des « Polaks ». Du coup, la pomme « Polak » arrive sur vos étals à moins d’un euro, voire à 70 centimes d’euros le kilo, tandis que les pommes Gauloisiennes (symbole de la campgane du « Chi » à une époque reculée), elles, s’affichent à plus d’1,80 euros…
 
Et il y a plus inquiétant encore. Une part non négligeable – que les rapporteurs évaluent entre 10 et 25 % du total – de ces produits importés ne respecterait pas les normes sanitaires qui sont demandées aux agriculteurs de l’Hexagone.
Parmi les produits les plus exposés : Le thé de Chine (13 %), les piments de la République dominicaine (16 %) ou encore les pistaches des États-Unis (20 %).
« Il y a parfois un vrai risque sanitaire, comme pour les fraises et les cerises ».
Il faut dire que les contrôles sont rarissimes.
Le rapport estime ainsi que le budget qui leur est alloué est inférieur à 10 millions d’euros par an – soit moins d’une semaine de recettes encaissées par l’État au titre du Loto.
Et n’allez pas croire que le terme « bio » résout tous les problèmes : Des contrôles effectués en 2017 ont montré que 17 % des produits issus de l’agriculture biologique étaient non-conformes.
 
Quant à la hausse de 10 % du seuil de revente à perte (SRP), il est clair que la hausse des prix en découlant et qui devaient remonter aux entreprises et aux agriculteurs seraient loin d’être aussi importants que prévu. Les 650 millions d’euros attendus seraient plus proches des 300 millions, selon l’ILEC (le syndicat des hypermarchés).
La somme, très discutée, a été estimée sur la base des hausses de prix constatées en magasins par le panéliste Nielsen.
Plus ennuyeux, « les agriculteurs disent ne pas en avoir pas vu la couleur. Les entreprises non plus ».
Où donc sont passés ces millions ?
« En partie dans la poche de l’État via la hausse de la TVA ».
Alors c’est qui les cocus de service ?
Bé vous, une fois de plus : Ce qui était parfaitement prévisible comme je vous le rapportais l’automne dernier.
Les agriculteurs s’en sortent encore, pas tous, mais dans les « Hauts de Gauloisie » et désormais jusque dans l’Oise : Nos amis Wallons louent leurs terres pour y cultiver de la frite !
Ce sont des fanas de la frite-mayonnaise.
Alors à 1.000 €/hectare, même si la sous-location n’est en principe pas permise, ça permet de faire le plein de fuel/taxé pour le tracteur du fermier.
 
Merci les « sachants » de mon beau pays, celui que j’aime tant et qui me le rend si mal.
Quand donc vont-ils se décider à s’occuper de leurs oignons et pas du tour de taille de la fermière ?

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