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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 20 juin 2019

Acte 2 : Vraiment ?

« Éd. Fil-Hyppe » encore « aux manettes » !
 
Après les hémorragies gouvernementales, la série des « Gilets-jaunes », l’avertissement sans frais pour les déclarations fiscales de près e deux tiers du gouvernement, on le donnait sur le départ.
Eh bien c’est lui qui aura conclu le « prime-time » de « Jupiter », en bon soldat en service commandé !
Ce gars-là, qui vient de la droâte-juppéiste, te nous aura fait une équipe de bric et de broc de « RPR-Félons », de « soces-reconvertis », d’écololos déjantés et de centristes anti-modem et va de l’avant.
Extraordinaire.
Et dommage : Je l’aurai bien vu à la mairie-parigote.
Pas assez smart pour lui, semble-t-il.
 
Deux discours devant l’AN et le Sénat pour dire quoi au juste ?
Qu’il a placé la suite du quinquennat sous le signe de « l’accélération écologique », promettant des « engagements tenus ».
Vache !
Il faut dire que le « boss-jupitérien » avait fixé le cap fin avril et lui n’avait plus qu’à déroulerles priorités de cette nouvelle page du quinquennat. Évoquant sans cesse les « urgences », il aura peut-être voulu donner corps à l’idée d'un pouvoir qui se remet en mouvement, et vite.
 
Il faut reconnaître que le programme est chargé. Et à la clef, il promet des résultats concrets jusqu’« au dernier mètre ».
On attend le premier mètre, hors le timide recul du chômage…
« Je ne veux pas être l’homme des effets d’annonces, mais celui des engagements tenus », a-t-il promis.
Si l’écolologie n’vait pas été au cœur de la conférence de presse de « Jupiter », on aura découvert que « l’ambition écologique » est au « cœur de l’acte II » du quinquennat y consacrant le premier quart de son discours et l’a mise au même niveau que « la défense de l’emploi ou la sécurité ».
Ouf !
« Plus personne n’a aujourd’hui le monopole du vert » (ni la gôche celui du cœur), a-t-il pointé comme pour essayer de contrer les ambitions de « Yan-nique-Radot ».
Il aura assuré que les douze prochains mois seraient donc « ceux de l’accélération écologique » soutenant un « nouveau modèle économique qui produit des richesses sans détruire ».
C’est terrible les utopies…
Loi d'orientation des mobilités et la loi énergie-climat seront « votées avant l’été ». Il a surtout annoncé la refonte totale des aides à la rénovation énergétique (voua allez avoir mal…) et exprimé son ambition en la comparant au « succès de Jean-Louis Borloo » avec l’Agence de la rénovation urbaine (Anru), mais sans pour autant dire si le gouvernement y gâcherait autant de milliards…
 
L’autre urgence à ses yeux est celle de la « justice sociale », à laquelle il a lié la réforme de l’assurance-chômage (vous allez encore pleurer…) qui contient notamment le principe d’un bonus-malus sur les contrats courts et celui d’une dégressivité de l’indemnisation pour les cadres.
Ceux-là vont chialer d’avoir cotisé (obligatoirement) pour la seule gloire d’être « cadre ».
À ce chapitre, celui du pouvoir d’achat et du « message d’exaspération fiscale reçu cinq sur cinq ».
J’en rigole, mais pas lui…
Il a souligné que les impôts des particuliers baisseraient au total de 27 milliards sur l’ensemble du mandat.
Vous en avez déjà vu passer plus de 10 milliards, le reste, se sera les miettes à se répartir sur les trois ans à venir…
En revanche, s’il a rappelé son souci de « contenir » les dépenses publiques et de ne pas créer de « dettes » pour « nos enfants », il en est resté là au niveau des déclarations, se gardant de tout détail concret sur la trajectoire budgétaire et les déficits à venir.
Forcément, ça fait 40 ans que la page est restée désespérément blanche et la « boîte-à-idée » totalement vide : Quand les « sachants » ont une idée, quelle que soit la génération, en réalité ils en rajoutent sur la barque déjà surchargée…
La preuve : Les déficits cumulés sont toujours plus haut que les niveaux du naufrage.
 
Mais il n’y a pas que ça : Le plastique, il s’en fout mais la PMA pour toutes, pas du tout. La très attendue la loi de bioéthique sera examinée au Parlement dès la fin septembre, la réforme des institutions étant, elle, repoussée à plus tard.
Je vous laisse juge de l’ordre des priorités.
Je ne comprends pas pourquoi ces gars-là se mêlent de la vie du ventre des femmes en interdisant ci, autorisant ça.
Mais qu’on les laisse vivre enfin comme elles l’entendent…
 
En fait, il part aussi à la pêche de tout ce qui peut être susceptible d’attirer l’électorat de droâte et de centre-droât qui demandent la poursuite des réformes économiques.
Mais, malin, il aura assuré que cet acte II devait « combattre les peurs », insistant sur l’ordre, le respect de la laïcité, la sécurité, avec une future loi de programmation ainsi que l’immigration.
Un débat aura lieu au Parlement sur les orientations de la politique d’immigration et d’asile en septembre. Et comme « les coquins » de son équipe ne sont pas contre des « quotas », il entre de plain-pied sur un terrain pour le moins glissant pour une partie de la majorité mais essentiel pour reparler aux classes populaires ou à l’électorat de « Marinella-tchi-tchi ».
 
Bref rien de nouveau finalement, sauf qu’il aura promis un « changement de méthode » qui associerait davantage et semble surtout signifier un « changement de ton » et moins « d’arrogance ».
Là, il y a du boulot pour au moins une cure « à vie » d’analyse psychiatrique…
Et il commence fort en appelant au « dépassement des anciens clivages ».
« Le vrai sujet n’est pas de savoir comment ressusciter la gauche ou sauver la droite » (elles sont mortes…) mais de « relever les défis du pays » », se « rassembler » notamment… à l’occasion des municipales de mars 2020 !
 
Vous aurez donc noté comme moâ que de la confiance à l’urgence, l’écart de conduite est fabuleux.
Souvenez-vous, le 4 juillet d’il y a déjà deux ans (2017), pour son baptême du feu devant un hémicycle renouvelé, rajeuni, inexpérimenté, il avait cité « Momone » en préambule de son discours de politique générale.
Tout était alors à faire, nulle trace d’angoisse au moment d’écrire cette nouvelle page blanche politique qui s’ouvrait : « La vie m’a appris qu’avec le temps le progrès l’emportait toujours. C’est long, c’est lent, mais en définitive, je fais confiance. »
Deux ans plus tard, il est passé à travers la crise.
Du coup il a abandonné les propos liminaires qu’il affectionne tant, ne convoque aucune parole de sage ni métaphore filée.
 
Il n’est plus question de longueur, de lenteur : Il y a urgence, sur le fond comme sur la forme, à répondre à « la colère que nous avons connue en novembre » et appelle à un « profond changement de méthode » dans l’exercice du pouvoir tout en sachant, je présume, que les prises de conscience peuvent apparaître comme des reniements.
Alors, il aura déminé : « Cela demande deux impératifs : la constance et la cohérence, qui sont bien la seule chose que notre pays n’’ait jamais tentée. »
Pas de révolution prévue, ce discours de politique générale a été celui des confirmations et des calages.
Rien de nouveau sous le soleil, et ma « môman-à-moâ-même » confirme qu’il y a toujours autant de sirènes de flic passant sous ses fenêtres à la sortie de la rue de Varenne (où se situe l’hôtel Matignon)…
 
Grand débat, score d’Europe Écolologie-Les Verts, on rêve chez les « rêveurs-en-marche » de transition écologique où l’on marie un « nouveau en même temps » capable d’allier urgence écologique et performance économique !
Fessenheim sera fermé avant 2020 et la part du nucléaire réduite à 50 % de la production énergétique d’ici à 2035.
Je ne sais pas comment avec les véhicules électriques, mais passons…
Pas de doute, la « convention citoyenne » pour le climat avec des citiyens tirés au sort trouvera les solutions, définira égalment leur rythme de mise en œuvre et leur financement : Saisies ensuite par le gouvernement, elles pourraient être adoptées par référendum, conclut-il.
Un rêveur…
 
La question du travail et globalement du « mieux-vivre » est également au centre du discours du « Premier sinistre ». Il s’est montré clair dès le départ : « Il faut faire en sorte que le travail paye toujours plus que l’inactivité », trop drôle juste au moment où après quatre décennies de labeur, je vais peut-être prendre ma retraite !
Avant je bossais pour des clopinettes, mais ça c’était avant.
Après je toucherai des roupies-de-sansonnet !
Quant au sujet des taxes et impôts, Ô combien prégnant lors du grand débat, il aura annoncé un geste fiscal envers les classes moyennes : Le taux d’imposition de la première tranche de l’impôt sur le revenu sera abaissé de trois points et la taxe d’habitation intégralement supprimée pour l’ensemble « gauloisiens », mais après 2023 et encore, par pour tous…
La règle et ses exceptions qui la confirme : Une idée bien gauloisienne !
Et j’ai intérêt à me casser le plus tôt possible, car la grande inconnue reste la réforme des retraites. Le « Premier sinistre » aura confirmé un « âge d’équilibre » et la création d’incitations pour travailler plus longtemps.
Dans la journée ?
Et les régimes spéciaux seront bel et bien supprimés…
Merci pour ceux-là… même si c’est parfaitement logique, puisque ces régimes-là devaient servir d’étalon pour toute la population au moment où ils ont été créés…
Comme on n’y arriver jamais, autant user de ma méthode : On aligne sur le mieux disant et on revoit tous les critères dans la foulée.
C’est plus intelligent au lieu de prendre à tout le monde pour aligner d’emblée sur le plus mauvais-disant !
 
En revanche, il se montre plus malin sur la réforme de la constitution (quelle idée encore, là !) : « Nous ne mobiliserons pas du temps parlementaire pour constater in fine le désaccord du Sénat. Nous attendrons le moment propice, peut-être après son renouvellement partiel ».
Le rapport de force avec « l’Archer » et la majorité de droâte à la Chambre haute, accusé d’enliser le processus, est définitivement enclenché.
Et il ne se prive pas d’agiter la menace d’un référendum…
Je veux voir ça, tiens !
C’était l& dernière partie de son discours, consacrée à la réforme de l’État : « L’État doit renouer avec le peuple, comme en 36 ou en 58. »
Dans une dernière tirade, provocatrice à l’égard des oppositions qui ne se sont pas privées de réagir dans l’hémicycle, il appelé toute la classe politique « à changer de ton » et en finir avec « les outrances, les postures ».
Et le peuple « Gauloisien », héritier des Lumières, à faire preuve de « civilité » pour « réassainir » le débat public.
 
Et depuis, chose étonnante de votre « presse-aux-ordres », tout le monde s’est mis à gloser sur les « perdants et les gagnants », chacun dans son petit-monde.
Parmi les entreprises « perdantes » figurent déjà une surreprésentation du secteur de l’hébergement et de la restauration, de la fabrication des denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ou encore du secteur de l’hébergement médico-social.
Naturellement, comptez également les « hauts revenus » des classes « moyennes-supérieures » (pas assez nombreuses pour la ramener et peser sur un scrutin) qui n’ont plus qu’à envisager de s’exiler, elles aussi.
C’est marrant, à ce rytme-là, un jour il ne restera au pays que les « sans-dent-qui-puent-la-clope-et-le diesel »…
Car les niches fiscales et sociales jugées « antiécologiques », ou celles « concentrées sur les très grandes entreprises » ou encore celles qui « réduisent les droits sociaux des salariés, comme la déduction forfaitaire spécifique » finiront à la trappe.
Les gagnants ? Pour l’heure que les « profils de carrière » de certaines professions, comme celui des enseignants qui pourraient être revalorisées avec le nouveau mode de calcul « pour éviter qu’elles ne soient défavorisées ».
 
Mais ils feront un geste pour les « ultra-senior » avec le financement de la dépendance : Les premières mesures dans le budget 2020 de la Sécu devront « favoriser le maintien à domicile » des personnes âgées et des « investissements » dans les maisons de retraite seront incluses dans le budget 2020 avec un projet de loi sur la dépendance présenté « en fin d'année ».
Voilà qui va faire les affaires de « Beau-Raie-L’Eau » : Il s’est déjà constitué un empire dans le domaine…
Et en plus, c’est « associatif », lui se réservant les dividendes de ses SCI et un salaire de directeur général-général…
Il va finir maréchal, ce repris de justice-là !
Je suis ravi pour lui…
 
Y’en a qui savent profiter de toutes les occasions, même celles qui feront flop.
Et il est fort probable que cet « acte II » fera flop pour n’avancer aucune mesure particulière sur les « fins de mois » du bas-peuple des manants…
Il faut dire que les « sachants » n’ont pas su imaginer des solutions.
Tant pis pour vous !
C’est ça de vouloir s’occuper de tout : La preuve, il n’en sort rien de probant…

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