« Jupiter » vainqueur par KO
Il y a d’abord eu la démission de « Veaux-Qui-Est ».
Parfaitement
logique, sauf que lui, c’est vraiment « un mauvais » :
Il déclare tout simplement à son entourage « je vais me comporter comme
Sarkozy en 99 (« Bling-bling » avait démissionné après l’échec de
la liste UMP aux Européennes) : un tour de France sans trop apparaître
pendant 2 ans. Je vais écrire un bouquin et je reviendrai juste avant la
présidentielle de 2022 ».
Et il rêve de quoi en 2022, au juste ?
Il faudrait lui rappeler que « l’ex-Ô-combien-Vénéré-Président »
(par les foules en délire) s’est fait régulièrement jeter jusqu’en 2007 où il a
pu réaliser « son destin » seulement par défaut du « Chi »
qui en avait ras-la-casquette de tâter le kul des vaches à chaque salon de l’agriculture…
Rappelez-lui que « Jupiter »
a un dessein qu’ils n’ont pas encore vu venir.
Et puis il y a eu les « initiatives » de « L’Archer »
et ils se sont réunis pour faire « la trêve du Novotel ». La journée avait
commencé par une dispute. « Riton-Worth » milite pour la mise en
place d'une direction collégiale, mais le président par intérim ne veut rien
savoir.
Lui pousse pour la tenue d'une élection interne qui
doit déterminer le futur président du parti au plus tard en octobre.
Le ton monte, les téléphones chauffent, les quolibets
fleurissent…
Ambiance « au club » devenue une friche.
Les seconds couteaux, dont le « poids-lourd »
de « l’Amour » (ex-sinistre-du-sport du « Chi »), et son
complice du XVème en la personne de « Goût-Jonc », cet
arrondissement où vote également « Sœur-Âne » et accueillait la concubine
de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qui se cassent à quelques encablures
du siège des « Républicain-démocrates » (même pas une station
de métro), et ils se mettent autour d’une table mardi soir, au Novotel tour
Eiffel.
Le président du Sénat a convié dans ce lieu neutre les
leaders de la droite et du centre.
Une dizaine de personnes au total ont répondu à l’invitation.
La reconstruction du parti n’était même pas l’objet
premier de ce huis-clos.
Seulement quand des palanquées de maires quittent le
navire à dix mois des municipales et que le gouvernement mène une offensive
assumée pour que les élus de droâte le rejoignent, il y a urgence.
L’urgence, c’était avant : Le tocsin
aurait dû être sonné bien plus tôt.
Un assaut de la « Jupitérie » qui en a
indigné plus d’un autour de la table ce mardi soir-là, à commencer par la
présidente de la région Île-de-Gauloisie : « J’ai trouvé scandaleux et
honteux les menaces et le chantage et les intimidations dont le gouvernement a
fait preuve ces derniers jours vis-à-vis des maires (…) Il doit
comprendre que les collectivités locales ne sont pas dans un rapport de
soumission. »
Mes « cousins » « natio-corses » ne
disent pas autre chose…
« C’est l’heure du streaming, mais les LR vendent
encore des magnétoscopes. Il ne faut pas s’étonner s’il n’y a plus personne
dans nos magasins », aurait dit le vice-président de la région Hauts-de-France,
un proche de « Xav’-Berre-trans ». Outre les prochaines échéances, un
autre sujet occupait les esprits : Celui du logiciel de la droite, de la ligne
politique. « Il faut redéfinir notre identité. Ça ne peut pas se limiter aux
municipales, il nous faut un vrai choc politique » aura conclu « Mort-Rein ».
Et un autre notable de renchérir : « La droite doit
se poser de nouvelles questions : peut-elle être écolo, urbaine ou girondine ?
»
Il est bien tard pour se poser ce genre de questions…
« Il faut incarner rapidement une troisième voie (...)
gaulliste, libérale et sociale et où vivraient toutes les sensibilités
», a lancé « Valy-Paic-Resse ».
Ça, j’aime bien…
Une troisième voix qui se poserait entre « Jupiter »
et « Marinella-tchi-tchi ».
« Sinon, elle finira par gagner en 2022 et en 2027
! »
« Je ne crois pas que refaire un parti ne change
quoi que ce soit » en aura dit un sénateur centriste de Marseille.
Car il est un problème bien plus urgent à régler à
droite : Celui des egos.
« S’il n’y a pas un minimum de collectif et si on
ne donne pas le sentiment de jouer ensemble, ça ne donnera rien » ont
averti quelques autres.
« Si on ne se réconcilie pas, on ne pourra rien
proposer de nouveau aux Français et Emmanuel Macron nous mènera vers un
cauchemar à l’italienne. »
Ils s’en foutent en « Ritalie » et le font
savoir.
Face à l’ampleur du chaos les barons se sont résignés
à parapher un accord de non-agression sous le haut patronage de « Gégé-L’Archer ».
C’était mardi soir de la semaine dernière et entre-temps « Aima-Ma-Nue-Aile-u-Mi-Gnon » aura discouru : Nous y reviendrons la semaine prochaine pour un prochain point.
La paix devait au moins tenir jusqu’en octobre, date à
laquelle doit se tenir une « grande convention nationale » que le patron
du Sénat a appelé de ses vœux, « qui prend sa source dans les territoires et
qui doit proposer une grande alternative aux Français ».
Et l’un d’eux de conclure : « On a plus avancé
en trois heures sans président qu’en six ans » sous divers présidents du « Club »…
Il n’empêche, dès mercredi soir, on enregistrait
encore des démissions : « Paic-Resse », « Rob-Radar »,
« Moëlle-deux-Calle-an » et « Floflo-Porte-élit » ou le
maire de L’Hay-les-Rose.
Dans la soirée, plusieurs autres élus ont également
affiché leur volonté de quitter leur parti.
Parmi eux, la vice-présidente de la région « Alexandra-Du-Planche ».
« On a essayé de changer ce parti pendant
trois ans mais cela s’est visiblement avéré impossible ».
« La droite vaut plus que 8 %, c’est évident.
Quitter LR est un déchirement pour nous tous, malheureusement aujourd’hui,
c’est un parti qui est cadenassé » a-t-elle rajouté.
Merci de rendre ainsi hommage à mes analyses d’il y a
une bonne décennie, car ça ne date pas d’hier…
« J’exprime ma tristesse, ma désapprobation et
mon incompréhension », a réagi le président par intérim du parti Les « Républicains-démocrates ».
Il est dans son rôle, mais dès lors qu’on supprime le
mot « démocrate » dans son propre libellé, on en devient par essence
anti-républicain : Il faudra qu’il s’y habitue…
« C’est à ce moment, où une élection va
s’ouvrir à l’intérieur de LR, qu’elle sort de sa famille politique et renonce,
une fois de plus, à se présenter aux élections » comme en 2017.
Personnellement, je comprends…
J’ai déjà fait la même démarche en « mon temps ».
Même s’il est vrai que « dans les moments
difficiles, on ne quitte pas le navire »
Sauf cas de « sauve-qui-peut » et on y est.
En fait depuis le naufrage de 2012 : C’est juste
la conséquence de la catastrophe annoncée en 2007.
« La refondation de la droite est un devoir
impérieux. Elle exige du courage et de sortir des logiques personnelles »,
a aussi tancé le président du groupe au Sénat.
Certes, c’est assez facile à dire quand on est bien installé,
à titre personnel, dans son fauteuil.
Elle « s’en va, libérée, délivrée. Pourtant,
personne ne lui a jamais interdit de se présenter à une élection ou de défendre
sa sensibilité. C’est illogique au lendemain de l’initiative de Gérard Larcher
et de la démission de Laurent Wauquiez » en estime un autre.
Ils ont été combien à se casser depuis l’axe « Sait-Gain/Pasquale » ?
« Nico-Dukon-Gnagnan » s’était lui-même
présenté pour ce faire et s’est fait jeter. Ça ne lui a pas trop mal réussi.
Sauf qu’il a depuis pris un tour déroutant, surtout
pour un… gaulliste qu’il se prétend être.
Restent les réalités incontournables : « Depuis
2017 le nombre des adhérents à LR a été divisé par trois et ceux qui restent
sont les durs de durs : aujourd’hui Pécresse serait largement battue par Ciotti ».
Pas vraiment gagné le repositionnement envisagé au
centre…
D’un grand mouvement de rassemblement, le
RPR, le parti est devenu et va devenir un zombie de vieux croutons
récalcitrants qui se rétrécira au fil des décès à enregistrer.
Il ne fait même plus rêver les plus jeunes.
Il montre son incapacité à s’ouvrir, se
régénérer, à évoluer.
L’espoir se résume désormais à « Jupiter »
en barrage du « Air-Haine ».
C’est par KO que celui-là va gagner les
prochains hold-ups sur les échéances électorales à venir.
Même moâ, j’ai tendance à ne pas y croire, et
pourtant…
Mon Dieu, quel avenir préparent-ils tous à
force de cécité ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire