Même « sœur-Âne »…
C’est dire qu’il s’agit d’un puissant aphrodisiaque !
La mairesse-parigote en vient même à déménager sa
ville – enfin la mienne, mais c’est elle qui gère – à la campagne !
On dit que c’est à Alphonse Allais qu’on doit cette
phrase : « Il faudrait construire les villes à la campagne, l’air
y est plus sain ».
En vérité, il s’agit d’une plaisanterie qu’on retrouve
déjà en 1848 dans « Le Pamphlet provisoire illustré », un quotidien
de presse qui n’aura vécu que quelques mois…
Eh bien « Sœur-Âne », pour se faire réélire,
invente le concept inverse : Transformer « sa » ville en vaste
forêt !
Inutile de vous le dire : J’adore…
(Ironique)
Les voies sur berge, la place de l’Hôtel de Ville,
l’arrière de l’opéra Garnier et le parvis de la gare de Lyon verront d’ici un
an des arbres sortir de terre.
La mairie-centrale « débitumise » !
Un grand projet de jardin entre le Trocadéro et
l’École militaire et maintenant quatre nouveaux lieux à Paris qui verront des
arbres et de la pelouse pousser, s’implanter et grandir.
Car il lui faut constater le taux d’espace de verdure
par habitant (environ 5,6 m² sans les balcons fleuris) alors elle défonce les
chaussées et « usagers de l’espace public » pestent toujours plus
contre la réduction des voies de circulation et l’augmentation des bouchons.
Mais elle est contente : « Le trafic recule de
5 % par an dans la capitale ».
Quand on compte plusieurs dizaines de million de
déplacements quotidien, 5 %, ça fait au moins un million de personnes en moins
pour venir soutenir le « petit-commerce » citadin : Magnifique l’euthanasie,
n’est-ce pas ?
Et l’urgence politique est là, cachée derrière les
faux-nez climatiques.
Alors qu’une ville c’est un univers minéral par excellence,
surtout à « Paris-bobo-sur-rive-de-Seine », bé on va vous couper les
perspectives inopinément avec des « herbacés » : Jusqu’au parvis
de l’Hôtel de Ville, celui de la gare de Lyon, la placette derrière l’opéra
Garnier, les voies sur berge (qui garderont un espace bitumé pour les urgences
médicales… c’est dire que ça bouchonne dur juste au-dessus !).
Et ce n’est qu’un premier temps : On file des
vélos aux vielles, des trottinettes aux plus jeunes, mais on garde des bus
polluants un peu partout pour compenser et demain il s’agira de se déplacer de
liane en liane dans « la forêt » que sera devenu Paris-sur-Seine !
Je me vois bien faire « l’apprentissage-Tarzan »
à la nichée de « ma nichée », tiens !
Et ça, juste pour gagner une élection en racolant le
vote « écololo ».
C’est tellement énorme, qu’elle parie que ça va
fonctionner…
Elle dit elle-même que : « Je voulais
que, dans ce mandat, la nature retrouve ses droits à Paris à travers
l’agriculture urbaine des toits et des façades, mais aussi dans les rues et les
places (comme la place de la Nation qui sera inaugurée le 7 juillet et la place
de la Bastille). Je m’étais engagée à créer 30 ha d’espaces verts et de retour
vers de la pleine terre, pour améliorer le cadre de vie des Parisiens et
répondre au défi climatique. Nous avons réussi à dépasser cet objectif : nous
en sommes à 40 ha » sur 556 ha déjà existants (hors les bois) :
Bel effort…
Punaise ! Et c’est avec 40 ha en 5 ans qu’elle
compte changer le climat ?
Car elle va plus loin : « J’ai en effet
souhaité aller plus loin. On y travaille déjà sur l’esplanade du château de
Vincennes où l’on replante 1,7 ha de végétation. Nous avons aussi les cours
d’école « oasis », où la nature est revenue. Il y en a trois actuellement. À la
rentrée de septembre, on en aura 28 de plus, dans tous les arrondissements. »
La vache : 28 ékoles « végétalisée »,
ça va vous changer la vie : Les pigeons pourront fienter plus à l’aise sur
les mômes et dégueulasser les cours de récré.
Et comme chacun le sait, une crotte de pigeon, c’est
sain en n’apportant aucune maladie aux chères « têtes-blondes » et ça
n’eutrophise pas du tout la flotte des machines à laver…
Mais aussi des sites plus petits, comme la rue
Louis-Blanc, le boulevard Pasteur l’avenue Daumesnil, une promenade végétale du
parc de la Villette aux Buttes-Chaumont.
Comme si ça n’existait pas déjà…
Ou alors – comme je n’y suis pas retourné depuis un
moment – c’est que la mairie-centrale aura abattu nombre de feuillus dès que j’ai
eu le dos tourné…
Faire, défaire et refaire, en disait le Duce à une
autre époque, n’est-ce pas… c’est toujours de la dictature appliquée que je te
vous en dis !
Pont d’Iéna, elle envisage de faire des plantations
dans le cadre des jardins Trocadéro-Tour Eiffel : « C’est le
devoir que nous avons de transformer notre Ville et de le faire sans perdre de
temps. Les transformations sont spectaculaires. Elles créent parfois des
polémiques. Mais tout le monde reconnaît qu’il est indispensable d’embarquer Paris,
ville historique et minérale, dans la transition écologique. Nous devons à la
fois nous adapter au changement climatique et respecter le patrimoine. C’est
une transformation radicale. C’est ça le défi. »
Et de préciser que « pour en arriver là, il a
fallu plusieurs mois de recherche, de travail, avec l’Atelier parisien
d’urbanisme (Apur), notamment sur les espaces de pleine terre possibles. On a
aussi regardé les parkings où il était envisageable de récupérer les étages
supérieurs pour mettre de la pleine terre. C’est un travail de presque un an. »
Et c’est qui qui paye ?
Même pas les « habitants » exonérés (pour
une partie) de leur taxe d’habitation qui en profiteraient sans le savoir…
« Un travail sur la « débitumisation » que
nous avons démarré il y a trois ans avec les cours d’école, les cours « oasis
», et sur tous les espaces qui nous permettaient de récupérer les eaux de
pluie. »
C’est lent…
« On va continuer sur Daumesnil, le boulevard
Pasteur… En fait il y a vraiment une reconquête à faire sur toute la partie qui
est encore occupée par de la voiture aujourd’hui. Je pense à des places de
stationnement qui pourront devenir de petits jardins ou de micro-jardins. Il y
a aussi un travail sur les façades, sur les toits avec des murs et des façades
végétalisés. Sur le périphérique, nous allons travailler à des propositions, là
encore très ambitieuses, à travers les ateliers du périphérique qui débutent
dès le 12 juillet. »
Une vraie merdre étron qui te coupe la lumière
dans les logements et t’apporte des araignées…
Même que la végétalisation de la « Tour triangle »
est une foirade déjà renoncée…
Ceci dit, elle a encore ses chances face à une
opposition dépassée.
Quand les barons RPR de la ville retournent leur veste
au profit de « Jupiter », jusque et y compris la cheffe de groupe à l’Hôtel
de Ville assise sur l’inexpugnable Vème arrondissement du « Cousin
Jean » (Tiberi), c’est qu’il y a de l’eau dans le gaz.
Et que ça va profiter aux « rêveurs-marcheurs ».
Sauf que là aussi, ça tiraille dans tous les sens.
« Entre une désignation précipitée, (…)
et une primaire qui déchire, il y a la place pour un processus fait de débat
serein et de consultation citoyenne », estiment les signataires d’une
tribune, dont « Mourir-Mah-jolie » et « Céde-trique-Vit-lani »,
« Hug-Rançon » et Âne-La-bretonne », concurrents de « Ben-Jasmin-Gris-veaux »
pour l’investiture « LREM-même-pas-en-rêve » pour les municipales à
Paris. Ils réclament « une consultation citoyenne » plutôt qu’une
désignation par une commission, début juillet.
Les meks, ils n’ont rien compris au fonctionnement du
parti dont ils portent les couleurs « Jupitérienne » : Il
faudrait qu’ils relisent les statuts qu’ils ont signé.
Un copier/coller du système
« Beau-raie-l’eau ».
Les six candidats (en incluant l’écolologiste « Toni-Du-arte »)
« seront auditionnés le 9 juillet pour un verdict a priori le 10 »,
avait indiqué jeudi à l’AFP la Commission d'investiture (CNI) du mouvement
alors que plusieurs d’entre eux s’étaient déjà montrés favorables à l’organisation
d’une « consultation ouverte ».
L’ancien porte-la-parole du gouvernement, donné
actuellement favori, avait quant à lui estimé qu’une primaire est « une
machine à diviser qui enclenche plutôt la défaite qu’une dynamique de victoire »…
Pas faux.
« Les prochaines élections municipales doivent
nous permettre de montrer qu’une autre gouvernance est possible »,
estiment de leur côté l’ex-secrétaire d’État au numérique, les députés et l’élue
du IVème arrondissement sur présentation de sa carte (sans
cotisation, vous rappelle-je)
Ils plaident pour « un processus fait de débat
serein »
« En Marche s’est construit sur une idée de
progrès, d’émancipation et de dépassement des clivages, ainsi que sur des
principes de débat démocratique, d’ouverture et de large consultation »,
arguent-ils.
Ce qui est faux : Il s’est construit en catimini
sur le « dégagisme » prôné par « Marinella-tchi-tchi » et « Mes-Luches ».
Mais eux pensent aussi que Marseille, où plusieurs
candidatures sont aussi déclarées au sein de « LREM-même-pas-en-rêve »,
devrait être concernée : « Paris et Marseille ne sont pas des villes
ordinaires (…) La victoire ne pourra donc passer que par un
rassemblement conduisant à la désignation d’une tête de liste ».
C’est histoire de se faire des alliés dans le sud pour
leur démarche iconoclaste…
Pas sûr et certain que ça facilitera « l’union »
des moyens et bonnes volontés à disposition.
Enfin bref, on saura mi-juillet comment et par qui les
« Parigots-sur-Seine » seront bouffés : Soit des iconoclastes
qui n’ont jamais géré une ville, encore moins une « grande-ville »,
soit « Sœur-Âne » qui va te leur en remettre une couche !
Un « non-choix » finalement…
Vive la démocratie élective !
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