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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 23 juin 2019

Infidélité féminine

Quand la science se demande ce qui pousse nos femmes à nous tromper.
 
Naturellement, elles, elles ont des réponses toutes faites du style « tu en fais bien autant avec cette pouffiasse qui te file des microbes » ou « il est quand même meilleur coup que toi ! » voire encore « celui-là il n’est pas pingre au moins », sous-entendu qu’il la couvre de bijoux et de fourrures alors que vous vous contentez de vous verser quelques glaçons légèrement mouillés par un peu d’alcool fort avant de vous avachir devant la télé, zapette à la main.
 
Il faut dire qu’à l’heure où #Metoo fait évoluer les représentations du couple et de la sexualité, l’Ifop a mené pour Gleeden une grande enquête (en avril 2019 auprès d’un échantillon de 5.026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus, résidant en « Ritalie », en « Hispanie », en « Gauloisie », en « Teutonnie » et en « Britannie-Unie ») pour faire le point sur une pratique qui constitue une transgression des préceptes moraux pesant traditionnellement sur la sexualité féminine.
Car l’infidélité des femmes reste toujours plus choquante que celle de hommes, et je ne sais pas pourquoi : Une fois qu’on a eu ce qu’on voulait, je ne vois pas l’intérêt de réitérer « l’exploit » par ailleurs, ou alors c’est qu’on n’a rien compris à rien.
Enfin, passons, ce n’est jamais qu’une opinion…
Peut-être une question de gène : On est toujours de la mère d’un nouveau-né, le père, jamais…
Bé il se trouve que 77 % des femmes déclarent que leurs proches sont généralement plus choqués quand c’est la femme qui est infidèle alors qu’elles ne sont que 23 % à dire qu’il est choquant que ce soit l’homme qui trompe sa partenaire.
Étonnantes !
 
Ce jugement plus sévère de l’adultère féminin transparaît également lorsqu’on leur demande si elles sont plus choquées en apprenant que c’est l’homme ou que c’est la femme qui a trompé l’autre dans différentes situations.
Ainsi, dans leur ensemble, les répondantes à l’enquête admettent par exemple être sensiblement plus choquées par une infidélité féminine lorsque le couple attend un enfant (55 %) ou lorsqu’il est séparé pendant plusieurs mois (55 %).
Sur ce point d’ailleurs, les « Gaulosiennes » et les « Teutonnes » semblent plus sévères à l’égard des comportements extraconjugaux masculins, que les femmes méditerranéennes.
Curieux : Parce que quand elles se déchaînent, c’est le drame méditerranéen dans toutes sa splendeur !
 
La science n’ayant pas de limite, elle signale également qu’au regard des risques d’opprobre social qui pèsent plus fortement sur les « écarts de conduite » féminins que masculins, l’étude « scientifique » montre toujours une forte asymétrie entre les deux sexes en matière d’extra-conjugalité en dépit d’une progression du nombre de femmes admettant avoir déjà transgressé le principe d’exclusivité sexuelle dans une relation de couple.
En 2019, elles sont en effet plus d’une sur trois (37 %) à admettre avoir déjà fait l’amour avec une autre personne que celle avec laquelle elles étaient en couple. C’est une progression au cours des 50 dernières années : 10 % en 1970, 24 % en 2001, 32 % dans la précédente enquête menée par Gleeden en 2014.
 
Malgré cet essor significatif de l’infidélité féminine, elle n’en reste pas moins nettement inférieure à celle des hommes : 20 points d’écart avec les hommes en « Hispanie » (30 %, contre 50 % chez les hommes), 22 points en « Ritalie » (33 %, contre 55 % chez les hommes), 8 points en « Gauloisie » (37 %, contre 45 % chez les hommes), 9 points au « Britannie-unie » (33 %, contre 42 % chez les hommes) et 3 points en « Teutonnie » (43 %, contre 46 % chez les hommes).
Nettement plus « égaux » chez les « hérétiques-huguenots » que chez les « papistes »…
 
Ceci dit, ça ne permet pas d’évaluer le risque de cocufiage féminin. Si la proportion de femmes en couple ayant déjà couché avec quelqu’un d’autre que leur partenaire actuel apparait identique en « Gauloisie » (14 %) et en Europe (15 %) tout en progressant de manière significative par rapport à 2014 (+ 4 points), le plus intéressant à relever est la nature des facteurs contribuant le plus à l’infidélité :
 
– Les femmes infidèles sont plus jolies que la moyenne et plutôt minces !
Vous êtes prévenus. Une grosse, moche et laide vous sera fidèle.
Quoique…
« Le capital physique et esthétique de la femme apparaît comme la variable la plus importante au regard de la proportion beaucoup plus élevée de femmes infidèles dans les rangs des femmes ayant un indice de masse corporelle inférieur à la normale » précisent les chercheurs.
J’adore !
Bon, ce n’est pas une raison pour l’amocher plus que nécessaire, vous rappelle-je.
 
– L’insatisfaction sentimentale et sexuelle constitue l’autre facteur déterminant si l’on en juge par la proportion élevée de femmes infidèles parmi les femmes insatisfaites de leur vie sentimentale (21 %) et de leur vie sexuelle (22 %).
Un partenaire attentif (on n’a pas dit « hyperactif ») réduit considérablement ce score : L’infidélité est deux fois moins forte chez les femmes jugeant leur partenaire très attentif à leur plaisir que chez celles qui trouvent qu’il n’est pas attentif.
Alors, au boulot, svp !
 
– Le capital social et culturel influe aussi avec des taux plus élevés parmi les femmes les plus diplômées.
Les intellos… On dit bien « femme à lunettes, femme à quéquettes ! »
La respectabilité sociale les rendrait moins sensibles (ce n’est qu’une hypothèse) aux effets de réputation mais aussi aux opportunités de rencontre que leur offre leur milieu social ou professionnel : Ce dernier impliquant une forte mobilité ou des rencontres fréquentes qui favorisent généralement un renouvellement des partenaires plus élevé que lorsque le milieu professionnel présente peu de possibilités de rencontre.
Encore faut-il qu’elles n’aient pas la trouille de l’avion…
Car c’est vrai qu’on dit aussi « loin des yeux, loin du cœur ! »
 
– Le lieu de résidence apparaît également comme un facteur favorisant la fidélité puisque la proportion de femmes infidèles est plus élevée dans les centres-villes des grandes agglomérations (20 %) qu’en milieu rural (10 %).
Là, c’est juste une question d’occasion et chacun sait que « l’occasion fait le larron ! »
 
– Enfin les « Gauloisiennes » trompent d’autant plus souvent leur conjoint quand ce dernier ne participe pas aux tâches ménagères : La proportion d’infidèles étant trois fois plus élevée chez celles en faisant beaucoup plus que leurs partenaires (17 %) que chez celles en faisant moins que leur conjoint (10 %).
Achetez donc un lave-vaisselle et un robot cuisinier.
Lave-linge et aspirateur ne sont pas nécessairement à oublier…
 
En bref, le profil type de la « gauloisienne » infidèle est donc une femme dotée d’un certain capital esthétique, social et culturel, évoluant plutôt en milieu urbain et pour laquelle les aventures extra-conjugales constituent un substitut à une vie de couple défaillante sur le plan sentimental et/ou sexuel.
Autrement dit, elles sont « séduisantes »…
Car elles ont tout pour plaire.
Justement, dans les « jeux de rôle », la femme « infidèle » ne se met-elle pas en scène pour séduire ?
 
Toutefois, au moins en « Gauloisie », mais également comme ailleurs, l’infidélité féminine reste avant tout d’ordre fantasmatique : Une femme sur deux admet avoir déjà fait l’expérience d’une forme d’infidélité « psychique » (50 % parmi l’ensemble des Européennes interrogées, 52 % chez les « Gauloisiennes ») comme par exemple avoir rêvé de faire l’amour avec une autre personne que son conjoint (46 % chez les Européennes comme chez les « gauloisiennes ») ou avoir fait l’amour avec lui en pensant à un autre (respectivement 29 et 27 %).
Euh… moi, c’est I-Cube, pas Jean-Marc…
La proportion de « Gauloisiennes » à admettre s’être déjà masturbées en pensant par exemple à un « ex » est quant à elle en deçà (20 %) de ce que l’on peut observer chez l’ensemble des Européennes interrogées (24 %), ce qui tient peut-être au fait que l’onanisme féminin, l’usage de la « PMS » (pompe manuelle de sécurité) y est moins répandu qu’ailleurs.
À titre de comparaison, elles sont un peu plus d’une sur trois (36 % parmi l’ensemble des Européennes interrogées, 35 % chez les « Gauloisiennes ») à admettre s’être déjà livrées à une forme d’infidélité « physique » : Comme le fait d’avoir échangé un baiser sans aller plus loin (31 % en Europe, 27 % en « Gauloisie ») ou lécher ou sucer le sexe de quelqu’un sans aller plus loin.
Ce qui n’est déjà pas si mal…
Cette dernière expérience est globalement rare sauf en Grande-Bretagne (21 %) où il est vrai que les pratiques bucco-génitales sont généralement plus répandues que dans les pays latins.
À nous les « petites-anglaises » ?
 
On peut considérer aussi qu’il existe d’autres formes d’infidélité parmi lesquelles certaines sont purement virtuelles, via les réseaux sociaux ou les nouveaux moyens de communication, en particulier chez les jeunes : 51 % des jeunes de moins de 25 ans se sont ainsi déjà livrés à une forme d’infidélité « virtuelle » telles que le fait de suivre régulièrement le compte d’un ex sur les réseaux sociaux (45 %), échanger des messages ambigus (37 %) ou encore s’exciter mutuellement avec une autre personne (25 %) via ce type d’outil.
Et après, on vous causera encore de « harcèlement » avec acharnement outragé…
 
Mais dans le fond, pour quelles raisons les femmes ont trompé leur partenaire ?
Les réponses à cette question mettent en avant un motif – l’attirance physique ou sexuelle pour un potentiel amant – qui met clairement en lumière la part purement individuelle et compulsive de leur sexualité : Une « Gaulosienne » sur deux explique sa dernière incartade par son attirance physique ou sexuelle pour la personne avec laquelle elle a couché, signe que l’infidélité féminine ne constitue pas uniquement une réponse à des problèmes au sein de couple.
Les sentiments pour cette personne font d’ailleurs jeu égal (41 %) avec un motif plus endogène que peut être le manque d’attentions de son conjoint (43 %).
La proportion de femmes expliquant leur aventure extra-conjugale comme une réponse à une infidélité masculine est quant à elle marginale (15 % en Europe, 18 % en « Gauloisie »).
 
Conclusion : Cette enquête bat quelque peu en brèche les idées reçues selon lesquelles les hommes tromperaient avant tout pour assouvir leurs pulsions sexuelles et les femmes par un manque d’attention du conjoint.
Les Européennes assument également trouver un amant pour assouvir leurs pulsions sexuelles…
Les résultats montrent que la transgression du principe de fidélité ne suscite qu’un sentiment de culpabilité limité : Seules 36 % des Européennes regrettent d’avoir trompé leurs conjoints présents ou passés. Les Britanniques-Unies se distinguent du reste de l’Europe avec une proportion de personnes regrettant leurs actes (48 %) beaucoup plus élevée que ce qu’on peut observer dans des pays latins comme la « Gauloisie » (30 %) ou la « Ritalie » (30 %).
Ce rapport quelque peu décomplexé à l’infidélité tient sans doute au fait que pour nombre de femmes, leur expérience extra-conjugale ne s’est pas limitée à une simple aventure sexuelle : Près de quatre Européennes sur dix (39 %) – et une « Gauloisienne » sur quatre (26 %) – expliquent ainsi que leur amant s’est déjà transformé en un partenaire officiel.
 
En cela, l’infidélité ne peut pas être perçue seulement comme une expérience uniquement motivée par la recherche du plaisir : Elle peut aussi constituer une période transitoire visant au renouvellement du partenaire ayant vocation à avoir sa place dans un cadre relationnel stable.
Plus largement, le fait qu’une part non négligeable d’expériences extraconjugales débouche sur un nouveau couple montre paradoxalement la force du couple et des attentes à l’égard du cadre conjugal : Les femmes, au lieu d’en faire leur deuil, préférant tenter une nouvelle expérience.
À près tout, elles « nidifient » la plupart du temps…
 
En bref, faites donc votre choix en fonction de vos objectifs…
Mais sachez qu’un couple, c’est aussi une aventure personnelle permanente.
Mais ça, les « scienteux » n’ont pas su le mesurer…
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
 
I3

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