Le diabète de type 2
serait finalement une maladie réversible !
Notez, moâ, je savais déjà. Vous, peut-être pas…
C’est en tout cas ce que vient de prouver une nouvelle analyse de l’étude
britannique DiRECT, présentée au congrès de l’American Diabetes Association
(ADA) à San Francisco alors que les oncologues faisaient colloque international
à Chicago.
Ses auteurs de l’université de Newcastle avaient déjà montré que des
patients souffrant de cette pathologie depuis moins de six ans et qui n’étaient
pas traités par des injections d’insuline, pouvaient voir leur état durablement
amélioré grâce à un régime alimentaire très strict.
Le mien, inventé de toute pièce dans l’improvisation totale, c’est le
« Cent-Trois-P-R » pour « sans pain, patate, pâte et riz ».
Et les résultats sont magnifiques : Du statut
« double-quintal » j’en suis réduis à celui de « sub-quintal ».
Eux avaient déjà publié dans « The Lancet » en mars dernier.
Aujourd’hui, ils démontrent que leurs cellules bêta pancréatiques, celles qui
produisent l’insuline chargée de faire entrer le sucre dans les cellules et que
l’on croyait définitivement hors service, peuvent également récupérer un bon
état de santé.
« Le diabète de type 2 évolue inexorablement au fil du temps, si le
patient ne change pas son mode de vie », rappelle le chef du service de
nutrition de l’Institut Pasteur de Lille.
En fait, tout commence par le fait que l’insuline ne peut plus fonctionner
correctement en raison d’un excès de graisse dans le corps.
Les spécialistes parlent d’insulinorésistance.
Le pancréas augmente alors la production de cette hormone pour contrer ce
phénomène, mais il finit par s’épuiser.
Ce qui aboutit à un manque d’insuline et donc à l’obligation, pour les
malades, de s’injecter cette précieuse substance, tellement le sucre (ce
poison) circule dans le sang au point de boucher les veinules, surtout aux
extrémités, en commençant par les pieds.
C’est pour cette raison qu’on dit toujours aux diabétiques de surveiller
leurs pieds, et pas parce qu’il faut leur éviter de marcher dans les déjections
canines !
Les miens de pieds, ce n’est rien, mais ils dégueulassaient mes tapis, mes
chaussettes, mes pompes et même les parquets en saignant sans arrêt.
Et quand ça arrive au cerveau, ça fait des dégâts.
Je
vous ai déjà raconté ça il y aura bientôt quatre ans à l’hiver prochain !
Dès lors, si le malade adopte une très bonne hygiène de vie, il normalise son
poids, maigrit, ce qui rend plus aisé les exercices physiques et bouffe ses
graisses en surplus, ce qui améliore la santé des artères et le cœur pompe
moins fort.
Un truc génial : Je te vous rappelle que mon toubib m’avait mesuré
24/13 de tension que je lui en avais fait changer les piles de son appareil…
avant de m’envoyer d’office aux urgences.
Les nouveaux travaux montrent que la perte de fonction des cellules bêta
pancréatiques n’est donc pas, non plus, irréversible.
Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs britanniques ont réalisé un
test spécifique ayant pour but d’évaluer la réponse maximale de sécrétion de l’insuline
à une administration massive de sucre, ce poison (provoquant une hyperglycémie),
ce qui permet d’estimer la quantité de cellules bêta encore capables de
fonctionner.
Qu’ils ne fassent surtout pas ça sur moi, ces tortionnaires
britishs : Je réclamerai aussitôt l’asile politique à
« Jupiter ».
Or, le niveau de sécrétion de l’insuline dans cette expérience était
initialement près de deux fois plus faible chez les diabétiques que chez des
sujets contrôles. Mais le niveau de sécrétion de l’insuline a augmenté au bout
de cinq mois de régime strict chez les patients qui ont perdu rapidement du
poids et dont le diabète a régressé.
Et au bout d’un an, il était pratiquement revenu à la normale !
Au contraire, chez ceux qui n’ont pas réussi à maintenir la perte de
poids, il n’y a pas eu de récupération de la sécrétion d’insuline.
« Ce sont de bonnes nouvelles pour les diabétiques de type 2 : il y a
toujours une possibilité de retour en arrière », se sont-ils félicités.
Oui, bon, moi, je savais déjà et j’aurai pu le leur dire.
Résultats valables pour des diabétiques diagnostiqués depuis moins de six
ans, ceux dont les cellules bêta sont donc toujours présentes mais devenues
inactives face au « stress métabolique » qu’elles subissaient.
Les autres, quand c’est totalement détruit, il faut soit se piquer à l’insuline,
soit se faire greffer un pancréas tout neuf.
Comme on ne sait pas faire, c’est la piquouze avant chaque repas, l’horreur
quoi…
Mais pour arriver à ce résultat, il faut une « forte motivation »
et donc se conformer durant plusieurs mois au régime alimentaire strict, très
liquide et riche en protéines.
Tout moâ, ça (riche en liquide) : J’ai banni depuis au moins un
siècle tout ce qui ressemble à de l’herbe, depuis 4 ans tout ce qui est en
« ose » (fructose, glucose, etc.) à plus de 9 % (c’est marqué sur les
étiquettes…) et je n’hésite pas à rajouter de la moutarde, du beurre, de la
crème, de la mayonnaise sur la bidoche que j’ingurgite.
Si je devais devenir végétarien, ce serait l’agonie assurée en peu de
temps, faute d’assez de protéine sans sucre dans « les herbes »…
« Beaucoup de malades sont motivés pour maigrir, mais tous ne peuvent
suivre de tels régimes draconiens », insistent-ils.
D’où l'intérêt de commencer la prévention bien en amont en disent-ils…
Sauf que j’ai trouvé la parade en lisant une étiquette de whisky :
0,5 % de sucre !
Génial : Les alcools forts ont transformé tout leur fructose par
distillation.
Le vin c’est autour de 5 % (dix fois plus), mais pas tous (notamment
les « liquoreux » et sirupeux comme les vins cuits) ; la bière c’est
3,5 %…
Inutile de te vous dire que parfois j’abuse.
Sauf pour la vodka, que j’ai banni parce que ça reste insipide sans un jus
d’agrume (20 % de glucose) alors que le rhum, ça passe là où quelques liqueurs
type Cointreau, Grand-Marnier, Chartreuse verte et consorts sont à bannir
également.
Il faut aussi que je me documente sur la teneur en glucose du ratafia du
« cousin Dumè » et je serai bon pour une vaste cirrhose hépatique…
Ça ou autre chose, il faut bien partir de quelque chose, et comme mon
crabe découvert à l’occasion de mes « crises de pieds » semble s’être
assoupi, autant y aller franco, n’est-ce pas, tant que je peux encore marcher
droit sans difficulté.
Bonne nouvelle, bonne fin de week-end à toutes et à tous !
I3
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