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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 29 juin 2019

Si vous êtes viré, muté, expatrié, délocalisé…

Ne jouez pas au kon !
 
C’est aussi le cas si vous vous voyez attribuer un logement HLM (ou autre), moins cher pour vos maigres revenus que celui que vous occupez en qualité de locataire.
Lorsqu’un locataire donne congé à son propriétaire et souhaite bénéficier d’un délai réduit de préavis (mutation professionnelle, perte d’emploi, logement situé en zone tendue...), il doit en justifier au moment de l’envoi de la lettre de congé.
Le propriétaire n’a pas ce problème-là à régler s’il est « muté » par ailleurs, mais une cascade d’emmerdements à régler entre le déménagement (probablement double d’ailleurs) à envisager, la vente de l’ancien logement, l’acquisition du nouveau, les prêts-relais à mettre en place et une location « provisoire » à envisager dans l’intervalle.
J’en connais qui y sont encore après plusieurs années…
 
Cour de cassation – Troisième chambre civile
Audience publique du jeudi 11 avril 2019
N° de pourvoi :18-14256
 
M. Chauvin (président), président
Me Balat, SCP Gaschignard, avocat(s)
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
 
LA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l’arrêt suivant :
 
Sur le moyen unique :
 
Vu l’article 15, I de la loi du 6 juillet 1989 ;
 
Attendu que le locataire souhaitant bénéficier des délais réduits de préavis mentionnés aux 1° à 5° du texte précité précise le motif invoqué et le justifie au moment de l’envoi de la lettre de congé ; qu’à défaut, le délai de préavis applicable à ce congé est de trois mois ;
 
Attendu, selon le jugement attaqué (juridiction de proximité d'Angers, 7 novembre 2016), rendu en dernier ressort, que Mme K…, locataire, depuis le 23 septembre 2015, d’un logement appartenant à M. J…, lui a notifié congé avec un délai de préavis d’un mois ; que, postérieurement à la résiliation du bail, elle l’a fait convoquer devant la juridiction de proximité en restitution du dépôt de garantie ; que M. J… a sollicité l’application d’un délai de préavis de trois mois ;
 
Attendu que, pour condamner M. J… à payer à Mme K… une somme de 350,14 euros, le jugement retient que le préavis réduit à un mois ne semble pas pouvoir être contesté, quand bien même le justificatif fourni a été remis tardivement à M. J… qui a indiqué que, lors de la tentative de conciliation du 25 mai 2016, Mme K… lui avait remis une lettre de la société d’HLM Logiouest, dans laquelle il était indiqué que l’attribution d'un logement par cet organisme « lui donne droit à un préavis d’un mois » ;
 
Qu’en statuant ainsi, alors que, faute pour le locataire qui souhaite bénéficier d’un délai de préavis réduit de préciser le motif invoqué et d’en justifier au moment de l’envoi de la lettre de congé, le délai de préavis applicable à ce congé est de trois mois, la juridiction de proximité a violé le texte susvisé ;
 
PAR CES MOTIFS :
 
CASSE ET ANNULE, en toutes ses dispositions, le jugement rendu le 7 novembre 2016, entre les parties, par la juridiction de proximité d'Angers ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit jugement et, pour être fait droit, les renvoie devant le tribunal d’instance de Saumur ;
Condamne Mme K… aux dépens ;
Vu l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de Mme K… et la condamne à payer à M. J… une somme de 3.000 euros ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite du jugement cassé ;
 
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du onze avril deux mille dix-neuf.
 
Madame K… veut bénéficier d’un délai-congé plus court et ne pas payer deux fois 350,14 euros et même récupérer son dépôt de garantie…
Elle se retrouve avec un arriéré de 3.000 euros sur le dos !
Pas mal, n’est-ce pas ?
J’espère pour elle qu’elle pourra tout de même payer son nouveau loyer, qui devrait être sensiblement inférieur, parce qu’elle risque l’expulsion de son office HLM et se retrouver à la rue…
 
Car la loi reste « juste », protégeant à la fois locataire et propriétaire (même si on doit pouvoir l’améliorer : Un projet est actuellement en préparation, on y reviendra) et indique le mode d’emploi : Un justificatif donné tardivement n’est pas valable.
Point-barre.
À défaut, le délai de préavis applicable à ce congé est de 3 mois.
Le locataire qui remet à son bailleur son congé, puis dans un second temps, le justificatif lui donnant droit à un préavis réduit à 1 mois se met à la faute.
Et là, pas de droit « à l’erreur » entre particuliers : Vous voilà prévenus !
Le propriétaire a eu juridiquement raison (c’est d’ailleurs probablement pour ça qu’il était le propriétaire) de se pourvoir en cassation, puisqu’il a refusé le bénéfice du préavis réduit du fait de la remise tardive du justificatif : Pour lui, le délai de préavis à appliquer était de 3 mois.
Pas pour le tribunal d’Anger qui estimait à tort que la notification du congé avec un délai de préavis de 1 mois ne pouvait pas être contestée…
 
Comme quoi, un mauvais arrangement vaut encore et toujours mieux qu’un bon procès !
Pour 350 boules, franchement, c’est kon d’être aussi kon : Madame K… est franchement mal barrée et mal armée pour faire « de bonnes affaires »…
 
Bon week-end à toutes et tous !
 
I3

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