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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 juin 2019

Les « réchauffistes » se donnent les moyens d’avoir raison.

Lutte contre la pollution, c’est réchauffer la planète !
 
Les aérosols, issus de la pollution automobile et industrielle, contribuent paradoxalement à refroidir l'atmosphère. Leur diminution pourrait entraîner une dramatique accélération du nombre, de la durée et de l'intensité des canicules en addition du réchauffement climatique seul. Faudra-il choisir entre air pur et air tempéré ?
 
Devant les niveaux de pollution dramatiques atteints dans certaines villes, les autorités prennent des mesures de plus en plus drastiques pour limiter les émissions d'aérosols (particules fines, suie, dioxyde de soufre…). Et cela commence déjà à produire des effets. On vient d’apprendre, par exemple, qu’en Europe les émissions de la plupart des polluants suivis par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) ont fortement diminué par rapport à leurs niveaux de 2000, grâce notamment à la directive Qualité de l’air ambiant (2008).
Or, il est connu depuis longtemps que les aérosols émis par l’industrie, la combustion d’hydrocarbures, la circulation automobile ou encore le fioul des bateaux ont un effet refroidissant en assombrissant l’atmosphère.
L’ensemencement des nuages est d’ailleurs l’un des moyens envisagés par certains scientifiques pour limiter la hausse des températures !
D’où l’effet pervers des politiques de lutte anti-pollution, lesquelles risquent d’aggraver fortement le réchauffement climatique global…
 
Pour prendre la mesure du phénomène, trois chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont modélisé les effets cumulés du réchauffement climatique et de la diminution des différents aérosols sur les vagues de chaleur (plus de trois jours consécutifs de canicule).
Pour chaque région du globe, ils ont ensuite comparé le climat actuel et celui prévu d’ici la fin du siècle (2081-2100) en prenant en compte soit le réchauffement climatique seul (scénario RCP8.5 du GIEC correspondant à la prolongation des émissions actuelles de gaz à effet de serre), soit en association avec une réduction des aérosols.
Eh bien il s’avère que les effets des aérosols sont très puissants : En moyenne, un air plus propre va entraîner des vagues de chaleur dont la fréquence augmentera de 21 %, seront 25 % plus chaudes et 41 % plus longues !
Leur durée va ainsi passer de 3,6 jours aujourd’hui à 28 jours, contre « seulement » 21 jours sans diminution de la pollution.
Vous êtes prévenus : Ils s’arrangent pour avoir raison !
 
Cette forte augmentation s’explique par la relation complexe entre les différents paramètres : « Lorsque les concentrations d’aérosols deviennent faibles, de petits changements peuvent entraîner des réactions beaucoup plus importantes au niveau de la taille des gouttelettes et de l’albédo des nuages », rapporte Alcide Zhao, l'auteur principal de l’étude.
Il en résulte une augmentation exponentielle du rayonnement atteignant la surface du sol pendant la journée ainsi qu’une plus grande instabilité de l’atmosphère diurne, car la durée de vie et la quantité des nuages diminuent au fur et à mesure que la taille des gouttelettes augmente.
« Par conséquent, les températures diurnes augmentent et deviennent plus variables tandis que les températures nocturnes sont moins influencées par les interactions des nuages », détaillent les chercheurs dans leur étude parue dans la revue Geophysical Research Letters.
 
Et effectivement, la modélisation du climat montre une augmentation substantielle des vagues de chaleur d’ici la fin du siècle avec une réduction des aérosols.
Avec de telles vagues de chaleur, la canicule de 2003 ayant entrainé la mort de 70.000 personnes et une perte économique de 13 milliards d’euros passera à la fin du siècle pour une simple bagatelle. Au moment où de nombreuses études ont déjà mis en garde contre une Terre transformée en « étuve » en raison d’un emballement du réchauffement.
Ce n’est, hélas, pas le seul « effet indésirable » de la chasse à la pollution…
Début 2019, une étude conjointe des universités de Harvard et de Nankin avait montré que la réduction de 40 % du taux de particules fines en Chine avait provoqué une augmentation substantielle de la concentration d’ozone aux abords des grandes villes, les particules agissant comme des « éponges » capables d’absorber les radicaux hydroperoxyles, des composés jouant un rôle clé dans la production d’ozone.
En mars, une autre étude alertait sur une possible disparition des nuages, susceptible de faire bondir les températures globales de 13 °C.
Rien de moins !
 
Tout cela ne doit bien évidemment pas conduire à stopper les politiques de lutte contre la pollution nous affirme-t-on pour leur donner bonne conscience. Car toutes les études démontrent son effet dévastateur sur la santé : Les particules fines sont à l’origine de 800.000 décès prématurés en Europe chaque année.
Encore un chiffre lancé à l’aveugle : On en était il y a encore peu à 48.000, pour la planète et non pas seulement la « Gauloisie-poubelle » !
Et pour bien vous le préciser, on estime qu’à New-Delhi (Inde), un résident perd en moyenne 10 ans d’espérance de vie en raison de la brume toxique matinale persistante.
Pour tous ces chercheurs, une seule solution s’impose : réduire encore plus et plus vite les émissions de gaz à effet de serre parallèlement à celles des particules fines.
Ou comment ils finissent par retomber sur leurs pieds avec leurs « prophéties auto-prédictives » : Un « sachant-scienteux » ne saurait se tromper !
Il vous faudra vous résoudre à ensemencer artificiellement les nuages (avec des particules non polluantes) pour à nouveau assombrir le ciel et remplacer la propreté de l’air respirable si vous ne voulez pas cuire comme des homards dans une marmite d’eau de mer qu’on nous promet à un niveau de plus de 2,38 mètres au-dessus du niveau de flottaison.
C’est comme ça !
 
Rappelons qu’entre 1980 et 2012, l’Europe a connu une augmentation importante du rayonnement solaire reçu par la surface terrestre, un phénomène dit de « brightening » (éclaircissement) qui a succédé à une période marquée par l’effet inverse dit de « dimming » (assombrissement).
On sait qu’effectivement les aérosols interagissent avec le rayonnement solaire en le renvoyant dans toutes les directions (diffusion), dont une part non négligeable vers l’arrière (rétro-diffusion), et ce sans l’absorber comme peuvent le faire d’autres aérosols (les carbones-suies par exemple).
Le rayonnement solaire reçu en surface est donc plus faible en présence de tels aérosols : C’est ce qu’on appelle l’effet parasol.
En outre au-dessus de la Méditerranée, ils partagent ce rôle avec les poussières désertiques en provenance du Sahara.
Enfin, ce sont les seuls aérosols à avoir connu une diminution significative de leurs concentrations atmosphériques entre 1980 et 2012.
 
Ces aérosols sont issus de réactions chimiques faisant intervenir différents composés soufrés (dioxyde de soufre, diméthlysulfate, hydrogène sulfuré…). Ces précurseurs sont émis à la fois par des sources naturelles (volcans, phytoplancton…) et par certaines activités humaines (combustion du charbon, transport…).
Or, les émissions de leurs précurseurs dues aux activités humaines ont considérablement diminué durant cette période, suite d’une part à la mise en place de nouvelles normes dans l’industrie et le transport pour améliorer la qualité de l’air et, d’autre part, aux crises économiques des années 1980 en Europe tout le monde sait ça.
Toutefois, la plupart des modèles climatiques globaux et régionaux, même ceux qui tiennent compte des propriétés et de la diminution des aérosols sulfatés, peinent à reproduire correctement les variations décennales du rayonnement solaire reçu en Europe, et aussi pour certains à rendre compte du réchauffement observé depuis une trentaine d'années.
 
Depuis une plus ancienne étude des chercheurs du Groupe d'étude de l’atmosphère météorologique (GAME-CNRM, Météo-France / CNRS) et du Laboratoire d'aérologie (LA/OMP, UPS / CNRS), en collaboration avec des équipes suisse et espagnole, on avait utilisé une nouvelle approche de modélisation afin de sonder le possible lien entre ces deux phénomènes.
Elle consistait à utiliser un système de modélisation régionale comprenant un couplage complet entre l’atmosphère, la mer Méditerranée, les surfaces continentales et les rivières, tout en imposant comme conditions aux frontières du domaine régional les conditions météorologiques observées à grande échelle (réanalyse).
Deux séries de simulations ont été menées sur la période de brightening (1980-2012), en incluant ou non la diminution des aérosols sulfatés. Elles ont été évaluées à la lumière de séries temporelles, récemment homogénéisées, de données d’observation du rayonnement solaire reçu en surface et de la température en surface.
Les résultats (publiés dans la revue Geophysical Research Letters) indiquaient déjà que la prise en compte de la diminution des aérosols sulfatés conduit à une augmentation plus importante du rayonnement solaire reçu en surface, et ce quelles que soient les conditions nuageuses, et permet de mieux reproduire à la fois la structure spatiale et l’intensité du brightening observé en Europe.
La diminution des aérosols sulfatés serait ainsi responsable de 81 ± 16 % du brightening en Europe !
Des tests complémentaires sur les différents effets des aérosols sulfatés montraient déjà que c’est l’effet direct des aérosols sulfatés (diffusion du rayonnement solaire) qui prédomine dans cette tendance par rapport aux effets semi-direct (impact sur la dynamique atmosphérique suite aux modifications du rayonnement solaire reçu en surface) et indirect (impact des aérosols sur les propriétés microphysiques des nuages).
 
Ce travail révélait aussi que l’augmentation du rayonnement solaire reçu du fait de la diminution des aérosols sulfatés entraîne un réchauffement supplémentaire en surface, non seulement dans les régions où les émissions de leurs précurseurs ont diminué (Benelux, Europe centrale, vallée du Pô), mais aussi dans les régions voisines (sud de l’Italie, Grèce, Turquie).
La comparaison avec les séries temporelles homogénéisées prouverait que la diminution des aérosols sulfatés doit être prise en compte pour pouvoir reproduire correctement l’intensité et la structure spatiale de l’augmentation des températures de surface en Europe et des températures des eaux de surface de la mer Méditerranée.
Cette diminution semblait être responsable de 23 ± 5 % de l’augmentation des températures en surface en Europe depuis 1980 et aurait donc contribué de manière notable au réchauffement climatique régional.
Alors qu’on vous raconte que pas du tout, que c’est votre « tas-de-boue-à-roulettes » et son diesel-qui-pue qui tuent la planète.
Quel paradoxe !
 
Conclusion : Ces études vont dans le même sens !
Décarboner à coup de taxes l’économie d’un continent revient à le faire cramer plus fréquemment !
Que j’en dis qu’il serait peut-être temps de rouvrir les mines de charbon…
Et réinventer le gazogène.
 
Bonne fin de week-end tout de même à toutes et à tous !
 
I3

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