C’était une façon de gouverner, c’est devenu un
« marché ».
J’ai beau être « vieux » à ne plus m’étonner de rien, parfois je
reste scotché par les délires de mes contemporains.
Éructant et fumant de rage, contre tous ces « intellos-bobos »
qui n’ont rien compris à la vie « des gens d’en bas » et ont loupé
tous les trains de l’Histoire.
Dans le temps, ils étaient « anti-nucléaires », nous promettant
l’affreuse mort irradiée pour tout le monde : Il y a eu Tchernobyl et Fukushima
et vous êtes encore vivants, bande de salopards !
Alors ils ont rebondi en vous menaçant de griller comme des frites si le
trou d’ozone ne se refermait pas : Vous avez beau vous enduire de graisse
de cabestan sur la caouane pour faciliter la grillade sur les plages ensoleillées, globalement vous n’avez
jamais vécu en aussi bonne santé !
Alors, pour vous émouvoir sur la finitude de la planète, ils vous alarment
sur la mer qui monte (1,5 cm « mesuré » estimé sur une
décennie) en vous causant de 70 mètres à la fin du siècle.
Ils vous font pleurer en vous racontant que faire des gosses à nos femmes
est un crime contre l’humanité, la planète, à raison des pollutions que
cela engendre (pensez donc à tous ces plastiques des couches-culottes qui
jonchent le fond des océans, après les boues rouges et les marées-noires) qui
font disparaître les petits-poissons aussi sûrement que le lisier des porcs qui
asphyxie les rivières et les littoraux à en détruire la grande barrière de
corail, pourtant si loin de vos rivières…
Et j’en passe, car mettez-vous bien dans le crâne que vous êtes des assassins,
du climat, de la planète, de ses ressources naturelles et même des cyclones et
des « coups-de-chaud » de plus en plus fréquents et survenant
toujours plus tôt dans la saison (ce qui annonce un été pourri sous nos latitude, mais passons) !
Tout ça, c’est à cause de vous, petit-occidental que le monde entier vous
envie alors que le reste de la planète vit dans le dénuement total et létal,
vous le savez bien, d’ailleurs, puisqu’on vous le dit.
Et ils sont nombreux « à pédaler » dans ce sens : Même
« Coché », un « survivaliste-écololo-bobo » qui s’est payé une forêt avec ses indemnités d’élu de la République pour vivre en ermite, que j’ai lu à l’occasion chez le coiffeur, un
« matheux », ne te dit pas autre chose : C’est la fin de l’espèce
humaine sous une ou deux décennies.
2050, pas plus.
Lui, il s’en fout, il sera comme moâ-même, déjà mort.
Il n’empêche qu’il a des gamins à qui il apprend à survivre avec un bout
de ficelle et une lame de canif en élevant des poules (une horreur l’odeur des
poules en élevage) et quelques radis.
Je constate en revanche que ces discours « impriment » de plus
en plus chez les jeunes générations (ont l’a constaté à l’occasion des
élections européennes), alors que dans la mienne, on hésitait à se reproduire
en raison de la guerre froide qui devait finir par tous nous transformer en
chaleur et poussière…
À chaque époque ses peurs et phobies.
Ce qui me frappe sur mes « vieux-jours », c’est dune part que ce
discours prend encore, contre toutes raisons (puisque la misère mondiale
recule, l’espérance de vie augmente) mais surtout devient un mode de gouvernance quasi-quotidien.
Témoignage in vivo la semaine dernière à l’occasion de la canicule
passée.
Vous aurez constaté que les responsables « publics » se sont succédés
pour expliquer qu’il va faire très chaud et qu’en conséquence vous deviez vous habiller
légèrement, boire de l’eau (moâ, ce sont des glaçons d’eau mouillés à des
« boissons d’homme » fortement distillées), se mettre à l’ombre, ne
pas faire de jogging à midi, etc.
Du foutage de gueule dans les grandes largeurs : Comme si vous étiez
assez kons pour ne pas découvrir le fil à couper le beurre tout seul !
Le pouvoir n’a pas mégoté dans son rôle de puissance protectrice. Rien
n’est plus simple que de mimer « l’État-mamma » (expression de
Jean-François Revel) quand il s’agit pour les responsables politiques de faire
croire qu’ils tiennent les choses en main et que le peuple peut être rassuré.
Rassurés de quoi au juste, qu’on ne nous laissera pas crever de chaud
comme « Raf-la-main-sur-le-cœur » ?
Non, ils vont vous tenir la main dans votre dernier souffle ?
C’est que derrière la propagande sanitaire, reste la réalité d’un État les
bras ballants devant les vraies menaces qui inquiètent les citoyens et que l’on
vous passe sous silence : La seule actualité de ces derniers jours révèle
que la violence fait des bonds dans Paris. Que le quartier de la Goutte d’Or
est devenu dangereux. Qu’en Seine-Saint-Denis, les parents d’élèves d’un groupe
scolaire doivent eux-mêmes se mobiliser pour chasser les dealers de
l’établissement. Qu’à Grenoble, les islamistes poursuivent leur provocation pour
imposer le burkini dans les piscines et que dans le Val-de-Reuil on attaque le commissariat local juste pour passer le temps.
Le pouvoir politique veut jouer à l’infirmière, mais il laisse le pays
brûler de fièvre.
La fièvre des fins de mois difficile, des « droits-acquis »
rabotés, de l’incurie de la chose publique qui va peut-être, peut-être
seulement, lancer un énième plan contre l’extrême-pôvreté avant la fin du
quinquennat…
Et j’en passe encore des tombereaux.
En attendant, vos « tas-de-boue-à-roulettes » se sont vus interdits
de rouler ce qui n’a pas empêcher de faire près de 375 km d’embouteillage, plus de 20 %
de plus que d’habitude…
Faut dire que rôtir dans une berline à « touche-touche » sans
clim à bord…
Passons.
Passons.
C’est en fait le rêve de l’État incapable : Régner sur des citoyens de
plus en plus infantilisés, déresponsabilisés, apeurés, malléables.
Et pour ça, leur foutre la trouille avec des médias qui ne sont pas en reste
pour dramatiser l’épisode caniculaire qui s’était installé pour la semaine puisqu’ils sont aux ordres.
S’il fait chaud, ce n’est bien entendu pas à raison des vents venus du Sahara, poussés
par un anticyclone pas placé à sa place habituelle en cette saison à cause des dépressions
devenues soudainement faiblardes venant du pôle ou de Sibérie qui ne se risquent
pas vers le sud, mais font 60 cm de neige dans le Colorado US, mais parce vous polluez avec vos antiques-moteurs
thermiques !
Je ne sais pas moâ, mais à London, on a eu 20 à 21 °C, avec des pointes plutôt
bienvenues en ce début d’été à 25 °C en bord de mer et au soleil (quand il y en
avait).
Mais vous ne vous n’êtes rendu compte de rien.
Surtout, il faut que vous ne vous rendiez compte de rien : On veut
vous filer la pétoche, parce qu’on ne sait plus faire autrement pour vous faire
faire ce que les « sachants » décident à votre place…
C’est de la « gouvernance-anxiogène » (depuis les pubs
anti-tabac jusque sur les paquets de clopes : Je ne fume plus de clope,
mais la pipe…) et les campagnes anxiogènes sur l’alcool, la vitesse et je ne
sais plus quoi encore, et ça marche puisque plus personne ne remet en cause la
doxa officielle.
On ira même jusqu’à vous prétendre qu’on n’a jamais eu aussi chaud à Paris
depuis 20, 30 ou 40 ans.
Ce qui est totalement faux !
Il faisait 35° C le 13 août 1832 à Paris, 37,2° C le 18 août 1842, et même
40,1° C au XVIIIème siècle (je n’ai plus la date…) : Le climat
aurait comme tendance à se refroidir, finalement, mais on veut que vous oubliiez
ce fait pourtant scientifique.
Et je vous passe d’autres dates de canicule historique d’avant la
« révolution industrielle » qui sont pourtant restées, sinon dans les
mémoires, au moins dans les archives.
Rien que 1976 (et son impôt sécheresse) ce n’est pourtant pas si loin où le
thermomètre tutoyait allégrement les 40° : Je me souviens, car je révisais
mes partiels et que ça eu été « infernal »…
Sans même compter les pics de température annuels à Athènes, pas très
loin…
De toute façon, la canicule n’est pas la fin du monde, contrairement à ce
qu’aimeraient faire croire une flopée de médias apocalyptiques. Ceux-ci
prédisent le pire dans douze ans (pas treize, non douze, c’est précis !), si le monde occidental n’a pas
changé de modèle économique et si le prolétaire « Gauloisien » refuse
toujours d’être taxé (ça va vous revenir en pleine tronche depuis que le comité
« tiré au hasard » prétend qu’on n’en fait pas assez), dans l’usage
de sa voiture, à la place du pollueur chinois.
C’est le discours comme le signe indiscutable de l’urgence climatique !
Cette présentation est avalisée par « l’État-mamma » : S’il ne
sait pas résister à la subversion du nouveau totalitarisme coranique, il donne
le change dans sa lutte verbale contre le réchauffement climatique !
Rappelons toutefois que la canicule est un phénomène récurrent. Les plus
récentes datent de 1976, 1983, 2003, 2006. Ceux qui veulent y voir la
confirmation irréfutable d’un monde qui se suicide en font trop pour être tout
à fait convaincants. D’autant que ceux-là, s’ils déplorent avec raison la
raréfaction des espèces et l’usage des manipulations génétiques dans la nature,
sont les mêmes qui voient des réactionnaires chez les peuples qui ne veulent
pas disparaître dans la mondialisation uniforme et le transhumanisme.
La canicule est une aubaine pour les marchands de peurs et,
singulièrement, pour l’État en quête d’utilité.
Nouvelle invention des « sachants » pour bien vous mater le neurone :
S’il ne fait que 31° cet été… vous aurez un « ressenti » de 48° !
Hein elle n’est pas mal cette idée-là : À 48°, on crève la bouche
ouverte car on n’est jamais qu’à 2° des températures des grands déserts au midi
solaire…
Forcément invivable.
Venez-y dans la cuvette de Corti (« Corsica-Bella-Tchi-Tchi »)
où le thermomètre dépasse parfois 45° et que personne n’en meurt !
C’est pourtant situé en moyenne altitude…
Comme vous êtes sacrément kons, les « sachants » se marrent
dans leurs palais climatisés de votre konnerie insondable (ils ne s’en lassent
pas) quand ils parviennent encore à vous croire que quand vous avez chaud, vous
avez encore plus chaud que ce que vous pensiez avoir chaud : Magnifique !
La température ressentie est une escroquerie scientifique hallucinante que
personne ne dénonce, tout simplement parce que scientifiquement, la température
se mesure en degrés Celsius (chez nous) avec un appareil appelé thermomètre.
Tout le reste c’est de la bouffonnade !
Mais ça marche…
Pathétique.
On vous force à croire qu’il fait plus chaud que ce que le thermomètre
indique. Conditionnement terrible des esprits.
Et bien sûr tout cela est généré par un système de propagande écolologiste
qui vise à répéter à chaque hausse de température que c’est la faute au
réchauffement, et que le réchauffement c’est votre faute à vous, et que pour
vous faire pardonner et expier votre empreinte carbone, vous prendrez bien une
petite (ou grosse) taxe en plus !
Car c’est bien à cela que cela se résume.
Chaque été on vous expliquera qu’il fait plus chaud que chaud à cause du
réchauffement.
On ira jusqu’à vous forcer à voir le réchauffement partout, jusque sur la
banquise désertée par les ours polaires tellement ils ont faim.
La « sinistre de la santé » explique même qu’elle est « très
inquiète des concitoyens qui minimisent l’événement ».
Traduisez par le fait qu’elle est très inquiète de ceux qui se refusent à
céder à l’hystérie collective caniculaire créée presque de toutes pièces.
Terrible signification : Celui qui ne bêle pas avec le troupeau
doit-être éliminé du troupeau.
Et inutile de vous rappeler que, comme en 1976, « la taxe canicule »
que « Jupiter » s’apprête à vous extorquer sera salée. Très salée, vu
le niveau de propagande.
Et dans la foulée, on vous aura annoncé la sortie du premier numéro de « Yggdrasil »
ce 26 juin. « Yggdrasil », c’est le premier magazine-livre qui
s’intéresse aux effondrements possibles de notre civilisation, à la résilience
et au renouveau.
Marrant : C’est devenu « marchand ».
Un magazine spécialisé collapsologie sonne comme un clin d’œil : Vous
ne pourrez plus dire que vous n’avez pas été prévenu des effondrements
possibles de notre civilisation. Le premier numéro de « Yggdrasil »,
un « trimestriel « écololo-bobo » (on précise qu’il est imprimé
sur du papier recyclé…) est lancé par Yvan Saint-Jours et Pablo Servigne, l’inventeur
du concept de « collapsologie ».
Il y en a qui ont le sens des opportunités, tout de même.
Chez ceux-là, « le seul thème important aujourd’hui, c’est
l’effondrement. »
Et de préciser que « Yggdrasil », c’est l’Arbre Monde qui relie le ciel et
la terre, les morts et les vivants dans la mythologie nordique.
Ils voulaient un symbole mythologique. Il est nordique : Il y fait
plus frais !
Mais il n’y aura que 12 numéros (trois ans) : « Comme tous
les organismes vivants. On a choisi 12 numéros, trois ans et on s’autodétruit.
On va créer de l’abondance, comme l’arbre. Si l’arbre trouve de bonnes
conditions de milieu, il redistribue les fruits à l’environnement et, en se
décomposant, il redistribue à son écosystème. On voulait contribuer pendant
trois ans. »
Même pas prétentieux…
« Une autre fin du monde est possible : Spirituelle, artistique,
psychologique, philosophique… Il reste le chantier politique, que j’appelle la
voie extérieure : l’organisation des buts. On n’a pas encore publié sur cette
question. On voulait être sur ces trois tableaux : à la fois sur
l’effondrement, sur les récits et sur le politique. Il y a trois pieds au
tabouret et s’il en manque un, on tombe par terre. Un, créer un monde nouveau ;
deux, les luttes, la défense du vivant ; et trois, le changement de conscience.
Si on parle juste des solutions sans changement spirituel, on est foutu. »
Qui a parlé de fin du monde à part les Mayas ?
Nostradamus, Saint-Jean dans son apocalypse ?
Eux ils partent « du principe que notre monde s’effondre, on est
saturés de mauvaises nouvelles ».
« On veut faire du bien aux gens qui se sentent vraiment concernés
par cette question et il y en a de plus en plus. On vise le beau, un objet avec
de belles photos, des dessins magnifiques. Si Yggdrasil marche bien, on mourra
quand même mais on fera des petits. Comme les organismes vivants qui se
reproduisent. On nourrira un autre écosystème, d’autres journaux, d’autres
magazines, des éco-lieux, des associations… »
Des moines de la cause « écololo-bobo » qui font « business »
sur le sujet…
Comme quoi, on est bien dans une démarche typiquement religieuse : Le
Coran, les évangiles, les prophètes parlent eux aussi de la « fin des
temps », un thème récurrent de prédilection !
Pour le Coran, il arrivera le jour ou le soleil se lèvera à l’ouest…
Ce qui est pour bientôt puisque le champ magnétique de la planète doit s’inverser
d’ici peu (quelques siècles encore, je suppose).
Un sujet d’inquiétude « majeur » : Vos « sachants »
trouveront bien le moyen de lever une taxe nouvelle à cette occasion.
Et je suis le seul à m’insurger contre cette façon inique de gouverner qui consiste à vous terroriser, puisque les islamistes n’y suffisent plus…
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