C’est
quand même invraisemblable,
Ce putain de pays (qui est aussi
le mien et que j’aime tant, même s’il me le rend si mal…) de cocottes et autres
gourgandines était-il si mal foutu de travers qu’on ne passe pas une journée,
depuis des semaines et des semaines, à nous annoncer comme de la dernière
urgence urgentissime une énième réforme « transformation » absolument
& indispensable ?
Mais que faisaient donc « les
autres », avant, pour avoir laissé tant d’aberrations survivent sans la
moindre réaction… ?
Un coup, c’est l’indispensable
réduction à 80 Km/h de la vitesse limite sur 400.000 km de route (bon sang,
mais c’est bien sûr ! Et qu’attend-on pour l’abaisser à 10 Km/h précédé
d’un piéton agitant des drapeaux rouges annonçant un véhicule
dangereux ?), un coup c’est l’abaissement de la majorité-sexuelle de 16 à
15 ans – et inversement pour l’accès à internet – et en parallèle celui du recours
à la PMA avec âge-limite de 59 ans pour les hommes et de 45 pour les femmes…,
un coup le code du travail et la constitution devenus obsolètes comme par
magie, le service national obligatoire, un autre ce sont les régimes de
retraites, le statut des cheminots, celui des fonctions publiques, celui de
l’ékole, puis du bac et plus tard de la formation-professionnelle (ce fromage
indécent…) !
Pour ces trois derniers cas, il faut
tout de même remarquer qu’aucune réforme ne rendra les gusses concernés
« plus intelligents » : Quand t’es né kon – j’en parle en
connaissance de cause – tu le restes. En revanche, chacun pourra constater que
quand tu as quand même appris, peut-être par hasard, à lire, écrire et compter,
tu peux devenir « autiste » (dogmatique) &
« trisomique » (diplômé), et là encore, j’en parle d’expérience
renouvelée tous les jours…
Finalement, avoir le bac n’y changera
rien puisque plus tu es « arrivé », plus tu auras besoin de
« formation professionnelle continue » pour garder la tête hors de
l’eau : Seulement 10 % des chômeurs en bénéficient et à peine un quart des
« ouvriers-qualifiés » pourtant les premiers à devenir, par la force
des choses, « obsolètes » sur le « marché du travail ».
En revanche, ça sert à recaser tous les
loosers-syndiqués sur le dos de tous les autres, devenant « enseignants »
auprès d’apprenants qui n’ont pas encore « échoué ».
Et quand j’ai voulu faire
« apprentissage » en pâtisserie l’année dépassée (pour apprendre à
faire des « gourmandises » sans glucide, dans le cadre de ma
reconversion finale, rapport à ma
saloperie de diabète qui dégueulassait mes tapis-moquettes-parquets et
accessoirement mes chaussettes & pompes), avec ma bordée de diplômes
élitistes, j’ai été pris pour un … « konnard-tordu » : C’est que
je dois l’être…
Bref, je ne comprends pas très bien (ou
trop bien) ce qui se passe…
Au mieux et à mon sens,
« Jupiter » a choisi d’anesthésier toute « opposition »
(politique ou citoyenne) en l’étouffant dans une succession d’annonces sans
fin.
Ceci dit, ça fonctionne très
bien : Tout le monde en perd le fil, ça divise, ça morcèle l’opinion
publique et les médias, la cadence est soutenue telle que quand il y a
« un blanc », ils prennent le temps de relayer par une
« info » disruptive ou « clivante », comme une déclaration
à l’international, une petite-tape sur le kul-des-vaches, un déplacement
opportun, une sortie impromptue (ou seulement l’annonce de celle-ci : T’en
as à cirer quoi de savoir que « Bibi » accompagnera
« Jupiter » au synode des feujs-du-pays, tu ne sais même pas
quand ?)…
C’est quoi ce cirque ?
Je vais vous dire : Jusque-là,
quand tu n’as rien à dire, tu la fermes. Et quand tu causes pour dire que
« tout va bien » (ou inversement que ça va mal), c’est que tu
« flottes » dans tes bottes. Le « tout va bien », ça se
traduit immanquablement, quelques temps plus tard par, « c’est la
catastrophe » (et inversement), ça ne loupe jamais.
Je regarde vos pubs télévisées (quand
j’ai le temps le soir) : PSA fait des bénéfices géants (après avoir été en
faillite il n’y a même pas deux paires d’année), l’autre « Carlos »
(de chez Renault) encore mieux que mieux, le marché de l’automobile ne s’est
jamais aussi bien porté (et on s’inquiète même de l’afflux des touristes en
trop grand nombre), mais il n’empêche, tous (car plus tous les autres), ils
encombrent les spots-publicitaires de leurs réclames : Les meks, ils ne
savent plus comment vendre leurs « tas-de-boue-à-roulettes » !
C’est que ça va mal.
Excusez-moi, vous entendez parler
d’Air-Liquide ? Non, parce que ça va bien…
Tellement bien qu’ils ne font pas aucun
bruit sur les deals qui se nouent sur la distribution de sulfure d’hydrogène
pour des moteurs de bagnoles qui n’existent pas encore… En revanche, punaise de
gourgandine, tout ce qui est « e-autonome-électrique », on te vous la
fait mousser (même la 4G sur la Lune…) !
Que j’en ai même hurlé de rire en
voyant une Audi « e-tron » (étron… !)
Bref, une bonne façon de repérer les
futurs-décédés…
Vous comprenez peut-être un peu mieux,
et à la marge, pourquoi je ne m’affiche pas trop avec ce blog (qui vient de
prendre 10.000 visites en un seul mois – court, de 28 jours) : Pour vivre
heureux il faut vivre caché !
Alors que c’est exactement le contraire
que fait « Jupiter » : Il y a comme un problème, ne pensez-vous
pas ?
Notez quand même, que ce n’est pas le
propre de la fonction : Elle n’existe que parce qu’on « en
cause ». Prenez donc la dernière réforme annoncée (enfin la dernière…
façon de parler !) : Celle des prisons (quoiqu’entre-temps, pour ne pas s’y perdre, il y a aussi et dans une autre foulée celle de la procédure pénale : On y reviendra).
Ça fait suite aux mouvements des
personnels pénitentiaires, qui en ont ras-le-képi de se faire agresser par des
« barbus-radicalisés » jusque dans l’enceinte des lieux de détention…
S’ils ont déjà obtenu fin janvier 30 millions d’euros de revalorisation
indemnitaire et la création de quartiers spécifiques pour les détenus
radicalisés, les attentes resteraient immenses face au mal chronique de la
détention, la surpopulation, tout-ça, tout-ça, nous fait-on savoir par
d’habiles « communiqués » de presse.
Bé devinez quoi ?
« Jupiter », qui n’y connait
rien, est allé jusqu’à l’École nationale d’administration pénitentiaire d’Agen pour « délivrer « sa » vision
de la justice ».
Et bien sûr prétendre abandonner « la
préférence carcérale pour d’autres ‘‘punitions’’. » (C’est le résumé de
presse…).
Autrement dit faire une réforme du
droit pénal sans le dire et passer d’un système « prison-centré » à
une justice qui privilégie d’autres sanctions afin que les peines soient
réellement et immédiatement appliquées. Vous aurez noté la contradiction :
Il appelle ça ni « une transformation », pour une fois, ni une
réforme (mot-banni) mais une « refondation-pénale ».
Hein, c’est-y pas beau les
sophismes ?
Double objectif : Rendre les
peines plus efficaces mais aussi de lutter contre la surpopulation carcérale.
Pour le second point, ce n’est pas
compliqué : Tu ouvres toutes les portes, tu vires tout le monde et tu
refais la peinture des locaux en attendant les nouveaux pensionnaires !
Moâ, j’adore quand un pays vide ses
prisons, remettant des délinquants endurcis et récidivistes dans les rues à
l’occasion des lois d’amnistie qui suivent une élection présidentielle (qu’on
n’a pas eu en 2017 même si un projet de loi a été vivement enterré sur le sujet),
parce que finalement j’enrage…
Vous n’imaginez pas le regard d’effroi
d’une victime qui se retrouve, après un long et dur parcours judiciaire, devant
son agresseur au détour d’une rue, à l’improviste…
Moâ, j’ai vu celui de ma
« petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand
même l’inventer) : Ça marque au fer-rouge un esprit si tendre comme le
mien !
Reprenant un de ses engagements de
campagne, il annonce préférer une justice qui abandonne la préférence carcérale
pour d’autres « punitions », en partie inspirée des pays du nord de
l’Europe, écartant l’option de la prison pour les peines les plus courtes et
élargir l’éventail des autres peines (bracelet électronique, travaux d’intérêt
général) et des formules de probation (mise à l’épreuve). Des solutions qui existent
déjà mais restent peu utilisées : En 2016, sur les quelques 550.000 délits
sanctionnés, les tribunaux auraient prononcé 52 % de peines de prison (dont 19 %
ferme) et 11 % de peines alternatives dont moins de 3 % de travaux d’intérêt
général.
Personnellement, je m’inquiète des
« 34 % manquants » : C’était quoi les 187.000 autres
« délits sanctionnés » ? Des peines d’amende accompagnées des
félicitations du jury pour « contribution volontaire » à l’équilibre
des finances-pue-bliques ?
Lui souhaite des juges qui favorisent
des peines alternatives plus variées et s’assurent de leur exécution immédiate,
plutôt que de laisser ce rôle au juge d’application des peines : Punaise
de cocotte, encore des postes à supprimer chez les JAP…« Au-delà d’une peine de prison d’un an, le juge d’application des peines
ne sera plus saisi » pan, dans les miches de ces « inutiles ».
Il veut également réduire les délais,
qui peuvent atteindre des mois voire des années, entre le prononcé d’une peine
et son application. Autre piste, une libération automatique aux deux-tiers de
la peine sauf avis contraire du juge.
Lequel ? Il vient d’être lourdé…
Un mek qui n’y connaît décidément rien car
c’est déjà le principe (hors peine de sûreté).
Il n’y aura vraiment eu que Jacqueline
Sauvage (la celle qui aura assassiné son mari violent dans le dos) qui
n’aura pas pu bénéficier du mécanisme : Mais ça, c’est de la
faute de ma « cousine »…
Il aura dit vouloir revenir sur la loi de
2009 qui prévoit d’aménager les peines de prison inférieures à deux ans pour
les primo-délinquants (je vais revenir dessus).
Et puis bien sûr, la promesse d’ouvrir
15.000 les places de prisons dans le cadre du « plan pénitentiaire »
annoncé mi-janvier au moment où de nombreux établissements étaient en partie
bloqués par les surveillants en colère, subrepticement ramenées à 7.000 :
« On m’explique que c’était impossible d’en
faire 15.000, même durant un quinquennat, qu’on pouvait au maximum en faire
7.000. Dont acte ».
Je vous le dis, il lui faudra bien deux
quinquennats pour tenir ses promesses…
En contrepartie de quoi, il s’agirait
de durcir les conditions d’aménagement des peines plus longues, le tout afin de
« redonner du sens » à la
peine.
Avec quelles places et quels
moyens ?
Donc fini de « l’automaticité » de l’incarcération
pour les peines de prison inférieures à un an. Le chef de l’État veut même « proscrire les peines de prison inférieures à
un mois ».
Euh, ça sert à quoi de mobiliser un
juge pour ça ? Le prévenu a probablement déjà fait au moins autant en
« préventive » avant jugement, tel que le juge le condamne
automatiquement à 150 % de la durée du séjour déjà effectué et le gars ressort
libre le soir même…
Dans le cadre « ouverture des
portes » et afin de « lutter contre
la surpopulation carcérale », il a indiqué que, désormais, les peines entre
un et six mois pourraient s’exécuter hors des établissements pénitentiaires :
« Il ne s’agira clairement pas d’une
concession à la fermeté nécessaire face à la délinquance, au contraire ».
Bien « emballé », n’est-ce
pas… le « dehors tout de suite » !
Conséquences : Au-dessus d’un an
(et moins de 2 ans), plus d’aménagement possible comme c’est le cas
actuellement…
Et plusieurs délits (routiers, usage de
drogue) seront désormais forfaitisés : Des amendes ou autres sanctions
remplaceront la prison. C’est bon pour le sinistre des finances, ça : Il en
devient techniquement un recéleur !
Seront aussi créées de nouvelles peines
autonomes comme le bracelet électronique à domicile : Ah bon, ça n’avait
jamais été fait jusque-là ?
Il compte aussi développer à grande
échelle les travaux d’intérêt général, pour lesquels il veut mobiliser les
entreprises, les collectivités et l’État.
Chauffeur de bus scolaire, ça marche
pour un délit de grande-vitesse ?
Et puis pour faire « à
gôche », d’affirmer que « la filière
insertion et probation bénéficiera de la création de 1.500 postes » de
conseillers d’insertion et probation.
Effectif actuel ? 4.000 conseillers
chargés de suivre les 250.000 condamnés suivis après leur sortie de prison ou en
détention « en milieu ouvert ».
Deux par jour calendaire…
Bon, soyons sérieux : Une réforme
« transformation » qui n’est ni budgétée ni encore moins votée, de la
coupe aux lèvres, une fois de plus, il y a un gouffre, d’autant que bien de ses
« rêves-même-pas-en-marche » ressortent du fantasme pur pour relever
du domaine régalien du pouvoir législatif.
Notez que la confusion entre
« exécutif » (qui décide) et « législatif » (qui décide ce
que l’on lui dit de décider) pour forcer les juges (du pouvoir judiciaire) à
« décider » que ce qui leur est encore permis, restera une marque de
fabrique majeure de ce quinquennat-là. Alors pourquoi se gêner ?
Donc une réforme du droit pénal, mais
qui ne se saisit d’aucune des grandes questions de société sur les meurtres de
flic, de petite-fille, les doubles-peines, les réclusions très longues, la
récidive, la radicalisation, etc.…
Un blanc général : Peut-être que
« Jupiter » n’a rien dans le crâne sur tous ces sujets… mais
désormais, ce sera 90 boules si tu te fais choper à tenir des propos sexistes !
Peut-être que finalement il n’y connaît
rien (j’y reviens) : En effet, c’est une constante criminologique depuis
la nuit des temps, en tout cas à notre ère post-moderne.
Un type qui a le « vice dans la
peau » commence jeune : Petits larcins, petits-trafics, incivilités
récurrentes, violence juvénile, dès les trottoirs de l’ékole.
« Bling-Bling », ex-ministre
de l’intérieur, savait ça pour vouloir un peu prématurément « ficher »
les gamins dès avant le collège.
(Il y a renoncé quand il s’est rendu
compte que ses mômes à lui auraient fait l’objet de signalements…).
Quand il est chopé par les flics, il en
est à sa quatrième ou sixième infraction avérée. Il est présenté à un juge (pour
mineur, particulièrement dépourvu d’outil répressif) à la septième ou huitième
infraction.
Il passe deux jours en garde-à-vue dans
le cadre de la procédure de flagrant-délit.
Et ressort le lendemain (avec les
félicitations du jury).
S’il n’est pas kon – c’est l’objet de
la procédure – il va se faire oublier pendant deux ou trois ans : On aura
la paix et s’il déménage, il se refait un semblant de virginité.
Il se fera probablement choper en
qualité de récidiviste trois ou quatre ans plus tard s’il est kon (globalement,
une fois sur deux) et pour des délits plus graves…
On le colle en taule pour un moment,
mais, avec le système de remise de peines, comme la prison est une excellente
ékole du crime, on va le retrouver rapidement sur les boulevards, mieux formé pas ses pairs de cellule.
Dans ces conditions, à quoi servent les
peines de prison (qui coûtent si cher qu’on ne peut pas en faire plus de 7.000
places sur 5 ans) ?
Une question à laquelle
« Jupiter » ne répond pas… Pas de position. Le blanc…
On apprend à la fac qu’il y a trois
raisons à la prison : Ça sert à s’amender (c’est le
« truc-catho-de-gôche » bien-pensant et « humaniste ») qui
n’est pas à négliger (mon côté « papiste »), même si ça reste assez
exceptionnel (et bravo à ceeux qui s’y réussissent) ;
À protéger « les autres »,
tous les autres : C’est le côté « sécurité » de l’ordre social imposé
par la loi (et les élus des électeurs). Il semble qu’on s’en contre-cogne le
coquillard et les roubignoles depuis plusieurs décennies (et tout le monde s’en
porte bien, sauf les victimes quelle que part au nombre de plusieurs millions,
peut-être deux dizaines… énorme : Ce sont les fichiers STIC et JUDEX) ;
À « prévenir » (le côté
« éducatif », la dissuasion) en faisant des exemples : Sans peine ni de
contrainte par corps (l’amende n’en est pas une puisqu’on achète sa méconduite et que c’est même tarifé), il n’y a plus de règle qui se
respecte… tout le monde vous le dira : Et ils sont nombreux à imaginer que
de toute façon, ça fera « pschitt » entre temps judiciaire, immunité
et prescription…
4 % au total, ce qui pour 66 millions
de citoyens donne le chiffre astronomique de 2,64 millions (qui font chier
caguer tous les autres) !
Ce que j’en dis, c’est que si demain la
« case prison » devient indolore, voire un jeu, pourquoi on ne
fermerait pas définitivement toutes les prisons pour faire plus de 3,5 Md€/an
d’économie au passage… ?
À moins qu’on s’étonne du peu de
respect de quelques (nombreux) citoyens des lois du pays (et de quelques
poignées de radicalisés en liberté même pas surveillée).
Ou alors…
Mais bon, il faudrait déjà que
« Jupiter » ait au moins « une opinion », une vraie, sur le
sujet.
Ce qui n’est manifestement pas le cas,
même quand il s’agite à « transformer »…
C’est finalement bouleversant,
affligeant, même.
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