Les
chercheurs britanniques m’étonneront toujours !
Non pas parce que quand ils cherchent, ils trouvent (pas plus, pas mieux
que d’autres), mais parce qu’ils ont des sujets et thèmes de recherche
étonnants. Comme par exemple : Que se passe-t-il dans le cerveau quand on « tombe
amoureux » ?
Déjà, tomber… moi ça aurait tendance à me relever pour me mettre en
érection, mais passons…
Pas besoin de chercher en ce qui me concerne : J’ai toujours prétendu
que ça part du bout du nerf-honteux pour aller jusqu’au fond du cerveau
primaire, ou inversement.
Je n’ai jamais bien su quant au sens du parcours.
Mais dans tous les cas, tu n’es plus toi-même…
Sueurs froides, chaudes, trémolos, tremblements, gorge nouée, nœud dans les tripes, corps qui se
dérobe, cerveau aux abonnés absents, membres tétanisés, tu ne vois plus rien,
tu n’entends plus rien, tu en oublies de respirer et en plus tu en restes figé
comme un kon.
D’autant – en ce qui me concerne en tout cas – qu’il m’est alors très
difficile de me déplacer, un double décimètre rigide engoncé dans des vêtements
qui empêchent de marcher normalement…
Là, j’envie mes potes mahométans et leurs amples djellabas.
Par malchance – et convenance – je suis né « papiste »…
Bref, phénomène irraisonné par excellence, le sentiment amoureux semble à
la fois universel et insaisissable.
Mais pas aussi insaisissable que cela pour la science britannique.
Yves Agid, professeur de neurologie, chercheur en neurosciences et
directeur scientifique de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM),
expliquait il y a encore peu dans une revue de vulgarisation scientifique ce
que l’on sait du cerveau amoureux. Et notamment de ces déflagrations internes
qui nous échappent totalement quand nous sommes « touchés en plein cœur »
(ou en plein cerveau, en l’occurrence), que la science s’emploie à identifier
et à qualifier.
Personnellement, je ne situais pas le cerveau à cet endroit-là, mais peu
importe.
« Tomber amoureux », c’est d’abord éprouver de fortes émotions,
d’un coup et de façon parfaitement incontrôlable. Forte accélération du cœur,
pâleur, coup de chaud… en dit « le scientifique ».
Autant de symptômes physiques qui manifestent cet afflux d’émotions que
provoque la présence de « l’autre », de « l’objet »
amoureux.
Là encore, ou je traduis mal, ou je n’aurai pas employé ce mot-là, mais
plutôt celui de « sujet » des « émois ».
Passons…
Ce qui reste important, c’est que c’est un phénomène subit et transitoire.
Mais à ce moment-là, si l’on fait un arrêt sur images, que se passe-t-il dans
le cerveau, telle était jusque-là la question ?
Et il découvre qu’en admettant que vous voyez soudainement quelqu’un pour
qui vous avez une soudaine empathie et qui vous plaît beaucoup, ces
informations sont véhiculées dans votre cerveau par le biais des perceptions,
qu’elles soient visuelles, sonores, tactiles, olfactives, etc. Ces perceptions
sont traitées dans des régions du cerveau qui gèrent plus spécifiquement les
émotions.
Dans votre cerveau, il y a en effet des circuits spécifiques : Les uns
sont en charge de la motricité, les autres de l’intellect… et il y a aussi les
circuits affectés aux émotions.
Ce qui est intéressant avec le sentiment amoureux, c’est qu’il survient
d’un coup. Vous ne vous dites pas « cet
homme ou cette femme a un beau blazer, son visage me plaît… » (comme
cette personne est « attractive » avec [son kul de rêve qui
attirent les doigts], ses ridelles discrètes autour des yeux qu’elle a
clairs et qui sont mis en valeur par un maquillage juste ce qu’il faut de « charbonneux »
tels qu’ils étincellent, sa silhouette-magique, son déhanché provocateur, ses
fossettes diaboliques qui encadrent des commissures de lèvres de rêve, ses « masses
molles-&-rondes » au galbe parfait, ses seins qui virevoltent si
harmonieusement, etc.). En fait, vous ne décidez de rien, l’analyse rationnelle
n’a rien à voir avec votre réaction : Cela relève d’un comportement
automatique.
Pour les neuroscientifiques, il convient de comprendre précisément quelles
zones du cerveau sont activées, chez les humains, lorsqu’ils tombent amoureux.
Pour schématiser, le cerveau, cette masse de gélatine (qui pèse un peu
moins de 1,5 kg… un peu plus chez moâ pour baigner en permanence dans un
liquide céphalorachidien à haute densité d’alcool éthylique) est composée d’une
énorme couche périphérique : C’est le cortex cérébral, qui gère nos
comportements non-automatiques.
Mais il y a aussi, et surtout, des comportements automatiques comme
marcher, faire du vélo, conduire une voiture, boire un coup, toutes ces choses
que nous faisons sans y penser, qui elles, sont essentiellement gérées par de
toutes petites structures à la base du cerveau, les noyaux gris centraux (qui
représentent seulement 1/50ème de la masse cérébrale).
Ce qui est étonnant, c’est que le sentiment amoureux semble justement géré
par de si petites, si anciennes, si archaïques, structures cérébrales. De façon
intuitive, on pourrait se dire : Le sentiment amoureux est si complexe et
subtil, qu’il sollicite essentiellement le cortex cérébral – un territoire plus
récent qui contrôle les activités mentales les plus subtiles de l’homme – soit
les comportements non-automatiques, comme la conscience.
En réalité, pas du tout : Tomber amoureux relève plutôt de la
subconscience (domaine qui fait la fortune des psychanalystes), c’est-à-dire de
la faculté cérébrale qui nous permet d’agir, de penser et de ressentir des
émotions de façon non-consciente, donc automatique.
On a déjà tous observé des pigeons amoureux qui se bécotent. Comme nous !
Or et justement, les pigeons n’ont pratiquement pas de cortex, mais des
noyaux gris centraux proportionnellement très développés. Tout se passe donc
chez ces animaux comme chez les êtres humains : On « tombe amoureux »
de manière brutale et inattendue, automatiquement, de manière subconsciente…
probablement avec la contribution des structures cérébrales les plus primitives
du cerveau.
Là-dessus, pas de doute : Les neurobiologistes confirment mon vécu
personnel !
Et réciproquement : D’une certaine façon, nous nous comportons donc
comme des animaux… que nous sommes tous.
Chez les humains, il convient cependant de nuancer : On peut opposer
l’amour-passion, qui se déclare sans crier gare, et l’amour qui s’installe avec
le temps, quand les partenaires ont appris à se (mé)connaître et s’apprécier…
Mais quoi qu’il en soit, vous ne décidez pas de tomber amoureux, c’est la
clé d’ogive de cette étude.
Toutefois, dans tous les cas, il faut rester prudents et ne pas en tirer
de conclusions hâtives : On a d’un côté l’amour, qui se traduit par les
comportements les plus complexes qui soient d’un point de vue émotionnel, et de
l’autre ce qui relève du fonctionnement du cerveau, qui est extrêmement
compliqué aussi. Établir des relations entre les deux, forcément, n’est pas une
chose aisée, et il y a encore énormément à découvrir sur ces interactions.
Mais la recherche scientifique fournit plusieurs preuves expérimentales du
rôle des noyaux gris centraux dans le sentiment amoureux : Andreas Bartels et
Semir Zeki, de Londres, ont ainsi reçu un certain nombre de couples
profondément amoureux. Ils ont demandé à l’un des deux partenaires de rentrer
dans un IRM.
Supposons que ce soit un homme : On observe alors ce qui se passe dans son
cerveau quand on lui montre une série de photos de femmes. Pour la plupart, ce
sont des inconnues, et de temps en temps, il y a un cliché de sa bien-aimée.
Et ce qui s’allume dans son cerveau, à la vue de celle qu’il aime, ce sont
les noyaux gris centraux !
Fabuleuse révélation…
Ces noyaux gris centraux, liés aux régions correspondantes dans le cortex
cérébral, constituent donc une sorte de « nœud » ferroviaire qui
jouent un rôle préférentiel dans les actions automatiques, tandis que le cortex
joue un rôle essentiel dans la conscience des actions non-automatiques :
Quand tu mets une main-aux-fesses, en principe, tout harcèlement et
comportement provocateur bu, tu sais ce que tu fais, même si l’origine de l’acte
pourrait n’être qu’instinctif…
Ainsi, avant l’intellectualisation, et parfois les regrets associés au
sentiment amoureux ou à la passion, il y a l’arrivée brutale et incontrôlable
de l’amour, sous forme d’émotions fortes.
À ne pas en douter, comme on vient de le dire.
Dans le premier cas, c’est le cortex cérébral qui contribue essentiellement,
dans le deuxième, ce sont les noyaux gris centraux.
Dans tous les cas, c’est le cerveau qui déclenche l’amour…
Effectivement : Je serai curieux de savoir si un acéphale pourrait
tomber amoureux, mais l’étude ne le précise pas.
Pas plus d’ailleurs que pour les autistes…
En revanche, pour ce qui est des trisomiques, là je peux vous dire qu’ils
en sont capables, la preuve, cette « cousine » (corsa), trisomique avérée et de naissance, qui
« tombait amoureuse » du premier pantalon venu.
Il suffisait de sortir de son champ de vision pour ne plus être poursuivi
de ses assiduités baveuses…
Bref, les britishs, même quand ils « cherchent », ils
n’éclairent pas vraiment ma lanterne : Je ne sais toujours pas d’où part
le sentiment « amoureux ».
Du bout du sexe ou du tréfonds du cerveau primaire ?
Les deux sont liés par le nerf-honteux, pas de doute là-dessus, mais
l’origine de l’influx nerveux qui va vous mettre en transe le reste de
l’encéphale jusqu’à transformer votre « vous-même », quelle origine
a-t-il ?
J’aurai bien une explication : Le cheminement part en fait des yeux
(ou d’un autre sens « excité » de façon impromptue) qui
« surprend » le reste de « l’animal-bestial ». Il chemine
vers le cortex et est dérivé, via le « nœud » primaire et viscéral
vers le bout du sexe (gland ou clitoris, cet organe uniquement dédié aux
orgasmes des femmes, alors que chez les meks, ça sert aussi à pisser…).
Là, c’est comme une loterie : Ça réagit ou non.
Si la réaction reste unilatérale (un seul des sujets), on parle de
« harcèlement » (même si je n’ai toujours pas compris qui est le
« harceleur », celle qui se fait un profil « avantageux »
sinon « ravageur » devant son miroir pendant des plombes, ou le
« pigeon » qui tombe dans ses filets…)
Et alors quand les deux êtres fonctionnent à ce moment-là en
« résonance », c’est le « coup de foudre » et on en perd
toute raison…
Facétieux Cupidon !
Mais bon admettons que du pigeon aux homo-sapiens-sapiens, s’il n’était
pas actif, les espèces seraient depuis longtemps plus qu’« en voie de
disparition » accélérée.
Hommage donc aux chercheurs britanniques pour leur éclairage (à compléter)
sur cette « maladie » qui unit dans son lit les cheveux blonds et les
cheveux gris (et bien d’autres encore)…
Je vous souhaite à toutes et tous une excellente fin de journée et, pourquoi
pas, une bonne soirée après mures réflexions sur leurs dires…
I3
Très intéressant.
RépondreSupprimerL'objectif c'est sûrement ça :
https://www.juliedesk.com/fr/blog/tomber-amoureux-intelligence-artificielle/
ComtesseÔPiedNu
Aaaaah, Chère Comtesse au pied dénudé !
SupprimerVous aviez disparu et j'étais "mal"...
Ceci dit, le sujet que vous abordez par la bande est nettement plus vaste.
Deux choses : J'étudie le phénomène que vous évoquez depuis l'été dernier pour le prochain opus des "Enquêtes de Charlotte"... (Ultime récit - Suite, pour être la suite du précédent opus... http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ultime-recit-chapitre-zero.html)
D'autant que j'ai un "pote" Barcelonais-Catalan-pure-souche qui m'avait déjà signalé les "immenses" progrès en matière d'IA appliquée aux sexdolls.
Deux, je vais vous avouer que j'ai été consulté par la bande par un ersatz qui s'abrite derrière un "d'jeun" comme d'un "fau-nez" qui a ouvert une "boutique spécialisée" à Paris-sur-la-plage tout récemment : https://xdolls.fr/
La question juridique tournait autour de la qualification de ladite activité de location de robots (sexuels en l'occurrence) : Est-ce interdit pour tomber dans une activité répréhensible par le Code pénal, voire seulement pour "trouble à l'ordre public et aux bonnes mœurs" ?
Le droit pénal s'interprétant "restrictivement" et comme rien n'interdit ce type de "service à la personne humaine", j'en ai conclu qu'elle pouvait même peut-être prétendre à quelques subventions publiques, soit de la CNAM (pour soins intensifs aux troubles de l'érection ou encore lutter contre la dépression), soit de la CAF (pour limitation des naissances) voire même du "planning-familial" à la seule condition de s'adresser à des adultes et de ne pas présenter de modèle "favorisant la pédophilie".
Mais bon, ils n'en sont pas encore là...
Pour l'heure, c'est un "ballon d'essai".
On attend naturellement le même projet "industriel" à l'adresse des femmes : Egalité et parité oblige...
Comme quoi, votre "causeuse" est "un peu" en retard. D'autant qu'il n'est pas encore question de "tomber amoureux" d'un robot : Ne pas confondre attirance sexuelle avec sentiment de "fusion-affective" : Ce relèverait de la psychiatrie...
Bien à vous, charmante "Comtesse au pied dénudé" !
I-Cube
Ah mais non, je ne disparais pas, je viens chaque jour vous lire.
SupprimerC'est une parenthèse enrichissante; en plus votre vie est passionnante mais ça vous ne pouvez pas le savoir puisque c'est la vôtre...
ComtesseÔPiedNU
Passionnante, passionnante, je ne sais pas.
SupprimerPour l'heure je m'em... plutôt trop souvent et je broie du noir (pas du black, naturellement, ni aucun "pak-pak", vous l'avez compris).
Je me demande bien ce que je fous sur cette foutue planète.
J'ai fait "mon temps" après tout.
Bonne soirée tout de même à vous, charmante Comtesse-au-pied-dénudé.
I-Cube
Je ne veux pas être indiscrète alors que je ne suis même pas qualifiée, mais il me semble qu'il vous faut Une "Ignoble", infreequentable de surcroît.
SupprimerLa question du sens perdra et prendra tout son sens "en même temps®".
Bonne soirée.
ComtesseÔPiedNu
Bonjour, Ô vous !
SupprimerVous vous proposez pour l'exercice, si je comprends bien ?
C'est gentil, ça...
Au fait, pourquoi seulement "Une" ?
Y'a-t-il un droit de préemption attaché à l'épisode proposé ?
D'autant que des "ignobl.e.s", j'en connais pas mal déjà...
Bonne journée à vous !
I-Cube