Les
poupées sexuelles débarquent à Paris…
… Après un court séjour à Barcelone et ça les tous met en transe !
Vous vous rendez-compte, le tout-Paris « coquin » en ébullition pour
des bouts de silicone ! Et qui mettent en émoi et pamoison différentes
associations puritaines ainsi que quelques bourgeois effarouchés siégeant au
Conseil de la municipalité parigote.
Laissez-moi rire : Ils n’ont décidément rien vu de la vie !
L’affaire est maintenant connue de tous tant elle a été relatée par maints
articles de presse : Depuis le premier février dernier, l’entreprise Xdolls, propose
trois chambres à ses clients afin d’avoir des relations sexuelles avec… des poupées
en silicone haut de gamme !
Autrement dit, les clients peuvent louer des jouets sexuels pendant une ou
deux heures dans un cadre discret…
Ils n’ont donc jamais été dans le moindre sex-shop « avec ou non
cabine » ?
Volée de bois vert sous la colère des élus communistes et Front de gôche
au Conseil de Paris-sur-le-Seine, dont la morale si puritaine semble toute
tourneboulée pour l’occasion en oubliant les dizaines de millions de morts des « dogmes-du-progrès » !
Et en plus, ils sont même rejoints par des associations-féministes, de
celles qui accompagnent quelques toutes les victimes d’exploitation
sexuelle, qui souhaitent comme nos cocos pudibonds et amnésiques faire fermer
le lieu au prétexte que « Xdolls (…) est un endroit qui génère de l’argent et où
on simule le viol d’une femme. »
Je veux : Des fleuves de pognons soumis à TVA et impôt sur les
sociétés, plus un chouia de cotisation sociale sur les salaires du gérant et de
la femme de ménage-lingère…
Ah oui… de la « simulation de viol », voilà donc le crime…
Notez que dans leur esprit, si le « choix du crime » est le même
que pour de « vrais-viols » (celui qui fait de vraies-victimes),
c’est aussi un « pousse-au-crime » que de vouloir interdire de violer
des « choses inanimées ».
Les vraies victimes, en « chair et en os » vont pouvoir vivre
tranquille avec ça…
La préfecture a donc été prévenue, la police alertée, les instances
judiciaires sont toutes au taquet… Mais comme ici, on parle bien d’objets
inanimés, et que toute la démarche commerciale du gérant est déjà entièrement
encadrée, tout ceci apparaît parfaitement légal.
Mais pour tous ceux-là, peu importe ici que nous soyons en présence d’objet
et que ceci soit légal : Elles vous disent qu’il s’agit « d’une dégradation de l’image de la femme »,
voire (et c’est encore pire) que certaines de ces femmes auraient des
caractéristiques si proches des enfants que les actes seraient alors
assimilables à des actes pédophiles…
Franchement : Si tel était le cas, au moins ça ferait autant de « vrais-enfants »
mis indirectement à l’abri de « vrai-prédateur ».
On devrait s’en féliciter.
Mais justement non : J’avais indiqué à notre « Comtesse au
pied-dénudé » à l’occasion d’un commentaire avoir été consulté
indirectement et par la bande, il y a longtemps de ça, sur la validité
juridique du procédé et bien évidemment, c’est un écueil à éviter
impérativement. J’espère que j’ai été entendu…
Vues les photos qu’on m’a montré, on est heureusement et effectivement
assez loin des profils d’enfant imberbe… Et alors, très loin, jusqu’à la
caricature.
Mais ne sait-on jamais…
Après quelques pétitions visant à faire fermer l’établissement, on
s’imagine donc que la démarche de nos schizophrènes vise tout simplement à
relancer la concurrence faite à leurs vénérées prostituées
« travailleuses du sexe ». Imaginez donc qu’elles soient remplacées
par un commerce de poupées ou que des détraqués assouvissent leurs pulsions sur
des objets plutôt que sur de « vraies-femmes » comprenez-vous…
Car comme chacun le sait la prostitution légale diminue les délits ainsi
que les crimes sexuels et les MST, bien naturellement…
Vives les putes !
Ou alors (débat éthique insurmontable) si cet établissement n’est qu’une
maison-close, même déguisée, ne faudra-t-il pas, au passage, requalifier de la
même façon toutes les boutiques qui vendent des godemichets et des poupées
gonflables en succursales de l’esclavagisme sexuel, et leurs patrons en
proxénètes ?
C’est absolument limpide et juridiquement solide : Si je vends des kleenex
et du lubrifiant, comme Amazon, suis-je un odieux complice de diverses
saloperies prohibées ?
Je connais quelques pharmaciens et gérants de supermarchés qui vont avoir
du souci à se faire…
Sans compter qu’en toute logique féministe, les vibromasseurs de formes
suggestives à vocation du « plaisir de nos dames » reviennent à
instrumentaliser « l’image de l’homme », ce qui est très, très mâle
mal, vous en conviendrez aisément, et il doit donc forcément être interdit.
Bon Dieu de misère : Nos pôvres dames qui n’ont pas de partenaire à
la hauteur sous la main pour assouvir pleinement leurs fantasmes…
Le drame !
À mon sens, mais je peux me tromper, la justice n’aura pas son mot à dire.
Ici, des adultes s’amusent avec des objets et il n’y a aucune victime notamment
parce que techniquement l’image de la femme n’en est pas vraiment une et les « poupées »
n’ont jamais pu ester en justice.
En revanche, ce faisant, les élus communistes puritains et ces féministes
auto-proclamées autosaisis ne renvoient-ils pas par la même occasion la femme à
son image si « machiste » « d’être si faible » qu’il faut
absolument les protéger à coup de lois et d’interdictions morales (ou légale)
?
Laissez-moi en rire : On a vu plus porteur et plus juste, comme
combat politique (et moral).
Justement, la morale, qu’il sera difficile de défendre ici puisqu’en
contrepartie des associations féministes qui évoquent « l’image de la
femme dégradée », d’autres pourront arguer à bon droit que cela retire
autant de prostituées du trottoir.
Et pour cause : Chaque nouvelle poupée introduite sur le marché entraîne
l’élimination d’un nombre d’actes pour lesquels les clients se satisferont très
bien de la substitution synthétique, sans plus avoir recours à la prostitution.
Autrement dit, il devient de plus en plus évident que des associations qui
luttent contre la prostitution devraient plutôt y trouver leur compte !
Et on peut aussi parler du soutien des professions de santé et ce d’autant
plus qu’actuellement le port du préservatif est en chute libre chez les
professionnelles suite à la pénalisation des clients demandée à grands cris par…
les mêmes associations féministes !
Au-delà de ces aspects, cette affaire permet d’aborder une autre
réflexion : À l’évidence, il existe probablement bien un marché pour ces
poupées, et ce quand bien même cet ersatz reste très éloigné d’une vraie
relation charnelle, puisque quelques-uns s’en contentent.
Or, sur le plan technologique, il n’y a guère d’effort d’imagination pour
comprendre que ces poupées s’amélioreront et que l’écart sera progressivement
comblé avec des « vraies-femmes ».
D’une façon ou d’une autre, dans ce pays ou ailleurs et dans le cadre
légal ou sur le marché noir, tout indique que ces robots sexuels seront amenés
à se développer…
J’en reste persuadé pour l’avoir déjà anticipé dans le prochain
« roman d’été »… (pas encore achevé).
Et à mon sens, l’extension de ces pratiques (sex-toys pour dames, poupées
pour kouillus) promet d’avoir des effets profonds sur la société : La
prostitution traditionnelle perd du terrain tous les jours sur le terrain (et
c’est tant mieux) face à la pornographie accessible de plus en plus facilement
sur internet, et qu’elle perd aussi face au développement du « casual sex » (les coups sans
lendemain, les rencontres d’un soir) rendu très aisé grâce aux applications web
dédiées (les sites de rencontres).
Le « sexe récréatif » perdra lui-même du terrain dès lors que
l’investissement en temps et en argent est bien mieux rentabilisé avec des
robots qui ne présentent déjà plus aucun risque de MST, ni bien sûr le risque
de s’incruster, de s’attacher, ou d’imposer un engagement plus profond (avec l’apparition
d’un polichinelle né d’ébats-féconds, non protégés, par exemple).
En outre, l’arrivée de ces robots coïncide avec l’actuelle criminalisation,
plus ou moins larvée, de l’acte sexuel lui-même et de tout ce qui l’entoure,
depuis « la drague » jusqu’à l’acte final, pour lequel ne pas obtenir
un consentement préalable signé, rédigé en trois exemplaires constituera un risque juridique
incontournable.
D’autant mieux que le délai de la prescription va être rallongée subrepticement
au profit des victimes (tant mieux encore) : Quelle épée de Damoclès démoniaque
sur la tête de tout à chacun !
Même le passage par la prostitution constitue maintenant un risque, tant
pour le client que pour son entourage qui se verra de plus en plus accusé de
laisser faire un « esclavagiste sexuel ».
Enfin, à cette criminalisation de l’acte, on doit ajouter l’asymétrie de
traitement judiciaire et financier fort défavorable aux hommes (qui feraient
mieux de se castrer directement), depuis les gardes d’enfants jusqu’aux
pensions alimentaires en passant par de lourdes peines de prison promises par
les « autorités » : Même un mot « graveleux » vous
coûtera jusqu’à 3.000 euros en cas de récidive, peine forfaitaire et
automatique…
Par conséquent, cette tendance lourde du « sens de l’Histoire »
(dans nos frontières, parce qu’ailleurs, l’esclavage et pas seulement le
« sexuel », résiste à toutes les incantations internationales et au
bruit des armes) et tous ces éléments déjà en place incitent à penser que l’utilisation
de robots de plus en plus sophistiqués destinés à des pratiques
sexuelles va bien prospérer dans les années à venir !
Un véritable appel du pied.
Il n’est pas non plus interdit de penser que, les technologies aidant, la
robotisation et l’IA progressant également tous les jours à pas de géant, à un
moment donné, l’homme « moderne » aura un intérêt (économique, judiciaire,
moral) bien compris à choisir ce genre de récréation sexuelle plutôt que prendre
le risque d’une relation (tarifée ou non) avec une dame. Et une des conséquences
logiques, outre un délitement du concept de famille que les kouillus ne seront
plus du tout enclins à fonder, sera une baisse marquée de la natalité (au moins
par moyens naturels) et une faillite (future) du régime de retraite de nos
gamins.
Déjà que le nôtre n’est pas très brillant…
Mais bon, ce sera l’occasion de développer aussi les PMA, soyons clairs.
Et devant l’attrition du stock d’hommes disponibles et volontaires pour
l’expérience de couple (avec les risques attachés), nos « dames »
vont devoir faire assaut de compétition entre elles.
Ou se convertir à l’homosexualité…
Le véritable avenir de l’humanité, en réalité (car il règle tous les
problèmes de pollution et de surpopulation).
Des perspectives étonnantes sinon inquiétantes, finalement. Dans ce
contexte, on ne peut s’empêcher de noter que certains des combats féministes
par ailleurs parfaitement justifiés de mon point de vue (on se demande encore
pourquoi ils n’ont pas été enclenchés plus tôt…) risquent d’être
particulièrement contre-productifs voire dangereux en cherchant, plutôt que
comprendre et s’adapter, à stigmatiser et punir, comme le démontre les phalanges
activiste d’élus parigots.
L’interdiction, ils n’ont que ça en besace depuis Staline…
Dommage.
Ceci dit, c’est l’occasion de vous livrer un 6ème EXTRAIT du
prochain « Roman d’été » (Ultime récit – suite) toujours en
préparation, tout-à-fait rigolo et pas du tout prémédité, au moment où Paul revenant
d’Islande pour aller à Londres, débarque chez sa vieille copine « Lady
Margareth » en Ecosse.
Celle qui n’a plus de jambe depuis une mauvaise chute de cheval et qui
désormais marche avec un exosquelette de sa conception d’informaticienne de
génie :
N’importe quoi ! Quel intérêt ? « Et puis un cyborg complet et autonome, c’est plus de 570 muscles à
caser… » Soit deux fois plus de moteurs électriques si on veut se
passer de ressorts.
Mais comme c’est creux à l’intérieur, « ça doit être faisable » insiste Paul.
« Non mais, hors la
programmation de l’IA elle-même, tu n’imagines même pas la complexité du
bidule ! »
C’est pour ça qu’il s’adresse à la spécialiste-méconnue…
« Tu exagères Paul. Je ne suis
pas « spécialiste ». Entre un membre ou deux et un corps complet,
c’est le jour et la nuit. »
D’autant que pour compliquer le problème, Paul a des exigences :
« D’abord la taille. Trois
ajustables à plus ou moins 10 % chacun. Pareil pour les poitrines, les yeux,
les lèvres. Trois types de peau : indo-européen, métis-black, type
hispanique et jaune-pâle aux yeux bridés avec quatre types de cheveux. Brun,
blond, roux, noir et châtain. »
Oh, ça, avec des perruques naturelles, on peut même varier la longueur,
les faire friser ou les rendre raides. « Tu peux même imaginer des cheveux rouges, bleus, mauves ou verts ! »
fait-elle en rigolant.
Mais déjà, rien qu’avec des ossatures qui varient d’un prototype à un
autre, même à seulement plus ou moins 10 %, sans même parler des masses et
rondeurs, c’est déjà kafkaïen !
Et pour en faire quoi ? Un bordel flottant ? « Ce n’est pas un peu dégradant pour les
femmes, tout ça, réduites à l’état d’objet-sexuel ? »
« Euh… that nay, of course. C’est même tout le contraire. Si
j’embarquais de vraies prostituées en chair et en os, je deviendrai un
proxénète. Là, c’est l’inverse, le contraire. J’embarque des machines. Des
poupées pas vraiment gonflables, ni même en latex mais plutôt en silicone qui
n’auront pas à se déguiser comme toutes les femmes !
Non mais regarde un peu autour de
toi : elles passent combien de temps par jour à s’épiler, se maquiller, se
grimer, se décorer, se coiffer, se brosser, se laquer, gommer leurs
« imperfections » qu’elles ont du mal à supporter, trouver la tenue
qui les mettront en valeur, les sous-vêtements irrésistibles qu’elles ne
montreront qu’à quelques happy-few pour les rendre encore plus dingues d’elles,
pour finir par quoi au juste ?
Toujours la même chose et rien
d’autre !
Alors, hein, à mon bord, ce sera autant
de moins d’esclaves sexuelles. En revanche, ce sera autant de pervers qui
débourseront quelques dollars pour donner libre court à leur perversion en
toute tranquillité ! »
Justement, c’est faire beau jeu des instincts les plus vils de l’espèce
humaine : odieux !
« Peut-être, mais je n’en suis
pas responsable. D’abord, ce n’est pas moi qui irais payer une femme pour
obtenir ses faveurs et avoir l’autorisation de la faire jouir : je trouve
ça déplorable !
(…)
Avec ce « business », je
m’adresse aux 10 % de détraqués (…), soit parce que ce sont de vrais
pervers qu’il serait dangereux de mettre entre les pattes d’une femme et tout
autant dangereux de les laisser se guider par leurs pulsions inassouvies. Ils
finissent par s’attaquer à plus faible, voire à des gamines même pas pubères,
alors, hein, c’est de l’ouvrage de salubrité publique ! »
Comme quoi, non seulement la femme, la vraie, l’authentique, celle qui sent
bon, ne peut décidément pas être réduite à un objet. C’est un sujet à part
entière, moitié de l’humanité, avec ses propres pulsions, envies, désastres et
fantasmes.
Mais surtout, la réalité rattrape même mes fictions plus vite que je n’ai
le temps de les mettre en ligne : Pour une surprise, c’en est une,
figurez-vous !
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