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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 mars 2018

Je me tu vous nous ne le savions pas…

Nous n’étions pas « à l’heure » !

Extraordinaire, si on ne peut plus se fier à nos horloges-causantes électriques !
Et encore plus extraordinaire, c’est que le problème « de fiabilité » est directement importé des Balkans en raison d’une petite-guerre locale – qui ne fait heureusement aucun mort – entre Kosovars et Serbes.
Des dingues…
Personnellement, j’ai des montres « automatiques », où il faut changer les piles une fis tus les deux ou trois ans, à moins qu’elles soient armées d’un « mouvement perpétuel » (tu remues le poignet ou le bras, elle se remonte le ressort du mouvement) ou mécanique (tu bouges tes doigts sur bouton pour remonter le ressort du mouvement) et je ne m’étais rendu compte de rien.
Quoique…

J’ai aussi une flopée d’ordinateurs qui affichent tous l’heure « internet » et comme je ne passe ma vie à comparer l’affichage des uns et des autres à chaque instant, j’ai des alarmes (de celles qui rythment ma vie trépidante-londonienne) qui sonnent parfois en avance (ou en retard) avec les « bips-horaires » de « Air-Tchi-Tchi » (Radio-Calvi-Citadelle, ex-Radio-Tao, RCC).
Mais ça ne m’avait pas affolé pour autant…
En réalité, il y aurait un retard cumulé d’environ 6 minutes par rapport à l’heure exacte, consultable sur le site de l’horloge parlante.
Notez que pour ma part, j’ai trois secondes d’écart avec ma « machine-à-post »… Les trains et avions peuvent donc décaler sans que j’aie à angoisser.
Oui mais quid que ce « truc » aberrant ?

Est-ce donc un « coup-tordu » de « Poux-tine » pour dérégler les transactions financières sur les marchés financiers (qui se font au milliardième de seconde) ?
Pas du tout !
La raison de ce décalage est à rechercher dans une légère baisse de la fréquence du réseau électrique. Habituellement, elle est calibrée sur une fréquence de 50 Hertz. Mais depuis mi-janvier 2018, cette fréquence est légèrement inférieure : 49,996 Hertz, expliquait un communiqué de l’Entsoe, association regroupant les principaux gestionnaires de réseau de transport électrique en Europe.
On expliquait d’ailleurs chez RTE (Réseau de Transport d’Électricité qui aurait changé de nom récemment) chargée d’assurer le transport du courant sur le territoire « Gauloisien » que cette baisse de fréquence « oscille (d’habitude) légèrement au-dessus, légèrement dessous, mais là, cela fait plusieurs semaines que la fréquence demeure sous les 50 Hertz, d’où ce décalage des horloges ».
Fou ça… On ne peut plus se fier à rien !

Effectivement, la plupart des appareils électriques équipés d’un affichage de l’heure (four, micro-onde, lecteur DVD, platine radio, ou encore radioréveil) utilisent cette fréquence précise de 50 Hz (en Europe) pour synchroniser leur horloge.
Dans d’autres pays (du continent américain par exemple), ces appareils utilisent eux une fréquence de 60 Hz.
En effet, la plupart de ces appareils sont équipés d’un oscillateur à quartz qui vibre à une fréquence précise lorsqu’il est stimulé électriquement. Dans des conditions normales de fonctionnement, ces horloges sont donc calibrées pour recevoir 50 ou 60 impulsions par seconde (correspondant à la fréquence du courant dans le pays où ils sont utilisés).
Notez que ma « Simca-1000-Pigeot », elle n’a pas ce problème, même si sa pendule reste « à quartz »…

Mais si la fréquence du réseau baisse, les secondes perçues par l’horloge s’allongent et celle-ci se met peu à peu à retarder (ou avancer). Certes, dans notre cas la baisse est infime (0,004 Hertz), mais puisqu’elle dure depuis mi-janvier, les retards infimes se cumulent ce qui conduit au final à un décalage de plus de 5 à 6 minutes.
Rappelons que ces oscillations correspondent à l’inversion des polarités du réseau électrique. 50 Hertz, c’est 50 fois par seconde que l’électron va dans un sens puis dans l’autre d’un bout à l’autre du fil électrique : Ça évite qu’il chauffe trop comme pour le fil d’un courant continu (un seul sens).
Notez que l’explication n’est pas tout-à-fait celle-là : L’électron, s’il est « excité » par les différences de potentiel à la vitesse de la lumière, en revanche, en continu, il ne parcoure qu’un petit mètre par seconde dans le fil…
50 aller-et-retour par seconde, c’est à peine 2 centimètres.
Et puis, si vous vous disposez de 220 volts au bout de votre prise de courant électrique (voire moins) en fait le courant « basse-tension » est délivré au poste de distribution en triphasé à 360 volts de potentiel…
Une façon comme une autre de faire passer 63 % de plus de puissance dans le même tuyau que du 220.
Et que je ne vous raconte pas l’effet-Joule dans les lignes à très haute tension en sortie de centrale… puisque la puissance est le facteur du voltage et de l’ampérage.
Or, dans une section de cuivre, on ne passe qu’un certain ampérage : Au-delà, au mieux, ça chauffe et finit par fondre sous son propre poids, au pire, ça fait de la lumière (comme dans vos vieilles ampoules à filament… fabriqué extrêmement fin justement à cet effet).

« Cette baisse de fréquence n’a toutefois pas eu d'impact sur les industries ou sur la production. Et elle ne risque pas non plus de dégrader les appareils électriques qui sont conçus pour supporter ces variations de fréquence » aura a précisé les expert de RTE (devenue Engie ou un truc-comme ça entre-temps).
Et cette baisse de fréquence dans le réseau ne concerne pas que la « Gauloisie-électrique » : Elle touche en réalité toute l’Europe.
La raison ? Il y a eu beaucoup moins d’énergie électrique injectée dans le réseau européen. Cette quantité moindre a eu pour conséquence de faire baisser la fréquence générale sur le réseau.
La cause ? Bé justement « une guerre énergétique lancée par le Kosovo au sein du réseau européen d’électricité » vous aura-t-on affirmé.
Comprenez que « le Kosovo, mais aussi la Serbie, ont lancé une véritable guerre diplomatique pour faire pression et rejoindre, de façon plus officielle, le club des pays formant ce ‘‘réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité’’, très influent à Bruxelles sur les directives et décisions européennes ».
Et en effet, dans son communiqué, l’Entsoe confirme que ce décalage de fréquence a pour origine la région des Balkans où se trouvent la Serbie, la Macédoine, le Monténégro et le Kosovo. « Et c’est effectivement ce dernier qui est pointé du doigt. »
D’ici qu’on ait une nouvelle guerre des Balkans à gérer…

« Le Kosovo a réduit sa production tout en continuant à ponctionner de l’électricité sur l’ensemble du réseau pour ses propres besoins » précise la porte-la-parole de l’Entsoe, « Il a manqué 113 GWh au réseau pour assurer la continuité de la fréquence » chiffre-t-on.
Mais s’agit-il d’une véritable volonté politique de la part du Kosovo ou d’une simple incapacité technique ? En effet le Kosovo, petit pays de moins de 11.000 km² (c’est-à-dire à peine plus grand que la Gironde), peine de manière chronique à approvisionner ses propres habitants en électricité.
Sa principale centrale électrique, fonctionnant au charbon, date de 1962 et son réseau manque de fiabilité. Et les habitants sont régulièrement confrontés à des coupures de courant, qu’ils pallient à l’aide de générateurs thermiques : « Cela joue aussi ! Le Kosovo est aussi le pays le plus pauvre d’Europe. Mais c’est bel et bien un problème politique qui est à l’origine de la situation actuelle. En effet, lors de sa déclaration d’indépendance en 2008, le Kosovo a été reconnu par 115 états mais pas par certains, et notamment la Serbie qui considère que cette zone fait partie de son territoire. Du fait de ce conflit, la Serbie refuse de compenser la moindre production électrique du Kosovo ».
Les kons !

Ce qui a conduit à cette crise : « Une situation inédite par sa durée et par son ampleur en Europe. La bonne nouvelle est toutefois que le Kosovo semble avoir repris une production normale d’électricité ».
Espérons que cela dure…
En attendant, ne touchez à rien : Ils vont accélérer légèrement la cadence des Hertz fournis dès qu’ils auront la puissance nécessaire disponible (courant du printemps, s’il ne fait pas trop froid…)Si par hasard vous remettez vos horloges à l’heure, il faudra les retarder cet été.
J’enrage : On est passé à l’heure d’été cette nuit et là, à part Microsoft (merci infiniment à Bill Gates) aucun « automatisme » ne remplacera vos « petits-doigts » pour remettre tout le bastringue à la bonne-heure légale, puisque tous les ans, il s’agit d’une « date-flottante ».
Encore que… il vous faudra retrouver le mode d’emploi du bidule à régler.

Bonne journée à toutes et à tous tout de même…

I3

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