Il
va falloir faire avec…
Je reprends, sans votre permission, ce post
publié une première fois le 17 mai 2012, tout de suite après l’élection de
« François III » à la magistrature suprême de mon pays.
La « série »,
un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il
convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter,
d’aller au bout…
«
C’est en tout cas mon opinion, après avoir vu et écouté la vidéo de «
La-roue-tout-roux » postée vendredi 11 mai dans l’après-midi sur (l’ancien blog).
Parce que le bonhomme, même si je l’exècre en raison des dogmes qu’il
porte depuis tant d’années, je partage son analyse et son diagnostic quant à
l’état actuel de la planète.
Il faut lui rendre cet hommage…
Depuis le début des années 90 (de l’autre millénaire), je reste « scotché
» par l’emballement des endettements.
Publics, entrepreneurials et des ménages : À terme, il est une catastrophe
pour le genre humain !
Qu’est-ce qu’un endettement sinon deux aspects d’une même « anticipation »
?
Quand je m’endette, j’anticipe des gains futurs dont j’estime que je
pourrais « épargner » le résultat final… pour rembourser.
Ni plus ni moins.
Autrement dit, « la dette » c’est de l’épargne anticipée : Les deux faces
d’une même pièce.
D’ailleurs et en principe – en principe seulement, hélas – le prêt,
contrepartie naturelle d’une dette, c’est de l’épargne préalable et compacte en
divagation, en attente d’investissement profitable…
Sauf quand on « invente » ladite épargne : Mais c’est un autre sujet.
Quel que soit l’acteur « endetté », s’il emprunte pour faire les fins de
mois des dépenses courantes, à terme il est définitivement insolvable.
200.000 ménages par an (j’exagère peut-être) en « Gauloisie éternelle »
tombent dans cette trappe d’insolvabilité à coup de « crédit à la consommation
».
Aux USA, la crise des « subprimes » y a précipité des millions de foyers
américains : Tout cela est connu désormais.
En fait, c’est plutôt l’inverse : Dès les premiers signes de «
ralentissement » de l’économie américaine, les créances sont devenues «
pourries », d’où la crise commencée en 2007 et ses effets dévastateurs en 2008
et 2009.
Et chacun de constater que sans croissance, même à crédit, point de salut
!
Puis le relais a été pris par les « dettes publiques » : Dès qu’il y a eu
des doutes sur les capacités de remboursement (donc d’épargne d’une partie des
recettes fiscales espérées) des États, notamment ceux convaincus de tricherie,
la crise a fait tache d’huile.
Vue la quantité phénoménale de dettes concernées, nous sommes encore au
bord de l’explosion… et ça fait des mois que ça dure !
Et quand ça « va péter » et que s’évaporeront 64.000 milliards de dollars (en 2012 : Depuis ça nettement augmenté)
de valeurs-fictives « épargnées » que personne ne pourra jamais rembourser,
plus que le PIB annuel mondial, même si ce n’est que seulement un « petit-bout
» de cet Himalaya qui va disparaître, forcément, nécessairement il va y avoir
des pleurs et du sang jusque sur mon trottoir.
C’est déjà écrit comme ça…
Quant à savoir si la « bulle immobilière chinoise » en rajoutera (un jour) ou non,
je n’en sais rien : Je ne vois pas tout-à-fait les choses comme ça, parce que
l’économie chinoise n’est pas transposable à celle de l’Espagne et réciproquement.
C’est bien plus complexe que ça, tant il s’agit d’abord d’une économie en
devenir, avec sa propre monnaie ne fluctuant pas au fil des besoins du monde
mais au seul bon vouloir d’un pouvoir-central qui n’a rien à voir avec nos
modes de gouvernance soumis plus ou moins directement à des « marchés ».
Et puis je rappelle que quand le milliard de chinois se mettra à consommer
et produire à 30 euros de l’heure comme nous, il va se passer des choses.
D’autant pire pour eux qu’il est probable qu’avec leur politique familiale
qui va commencer à produire ses effets, ce sera bientôt le seul pays au monde
qui va « se rétrécir », régresser durablement…
Là encore, on n’en connaît pas les effets possibles : La seule «
civilisation » qui a pu disparaître ainsi, ça reste celle de l’Île-de-Pâques.
On parle moins des entreprises, parce que la sanction est immédiate : En
cas de « défaut », de cessation des paiements, elles meurent immédiatement, une
à une.
Chez nous, le phénomène oscille entre 50 et 80.000 entreprises par an qui
tombent dans la trappe de la faillite commerciale.
On n’en parle moins aussi, parce que depuis des siècles, les « commerçants
» ont compris que pour éviter les contagions (et le risque « systémique » entre
eux), les effets de domino, ils ont organisé leurs propres règles de « sortie »
en en appelant au législateur.
Bref, c’est devenu un « risque » qu’on apprend à « gérer » quand on est «
patron », et on vit tous les jours avec lui, anticipant le « risque-client »
avec les moyens du bord, qui peut vous faire mettre la clé sous la porte du
jour au lendemain : On cotise même pour assurer les payes dans ces
conditions-là…
Du coup, en entreprise, on n’emprunte plus du tout pour assurer les fins
de mois, ou alors de façon exceptionnelle et pour des périodes très courtes
(par l’affacturage notamment), mais juste pour anticiper une « production »
nouvelle qu’on espère « vendre » en quantité suffisante (pour rembourser) :
C’est un calcul, souvent résultat d’une étude de marché préalable (plus ou
moins bien faite, puisqu’elle consiste aussi à convaincre un « apporteur de
fonds », actionnaire, banquier, fournisseur : Un jeu subtile du « vrai et du
faux » !).
Donc : « Alerte ! » quand tout un pays, quand plusieurs pays dans leur
entier, empruntent durablement et systématiquement pour faire les payes !
« Alerte » quand l’ensemble représente des années et des années de
recettes fiscales (c’est la seule « vrai ressource » des États), qu’on rapporte
ou non au PIB de la machine !
Je l’ai dit l’autre jour, 12 % du CA, ça reste confortable, au-delà, c’est
« tendu ».
Pour le « diag », pas de doute, je suis d’accord avec « La-roue-tout-roux
» : On est entré dans la « zone rouge » depuis au moins 30 ans et avec
constance !
Une génération, celle de « mai 68 » qui vit à crédit depuis l’adolescence…
Et n’a jamais remboursé un seul kopek !
Le pire, c’est que personne parmi nos « technos » ou nos « politiques » ne
sait comment s’en sortir : Ils ont besoin de moins emprunter au jour-le-jour,
mais ne savent pas comment réduire la voilure sans provoquer de récession, ne
savent pas comment prêter de l’argent aux prêteurs, l’inventer, sans risque
majeur pour leur pays, comment ne « pas faire peur » à leurs créanciers pour
poursuivre sans casse leur marché de la dette !
Bref, une escalade sans fin.
Ce n’est pas nouveau, mais l’intérêt du dire de « La-roue-tout-roux »,
c’est de le constater.
On pensait « qu’ils » étaient intelligents, on découvre dans son dire
qu’ils sont sourds, aveugles et paralytiques, incapables de sortir de leurs
propres paradigmes, de leurs propres « modèles de pensée » : Le drame à venir
n’en est que plus certain, plus terrifiant, plus tragique.
L’exemple grec est aussi là pour nous le rappeler, tout comme par le
passé, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique…
Je suis aussi assez d’accord sur les raisons de cet engouement pour la
dette : Elle a payé le consumérisme généralisé dans les pays occidentaux.
Provoquant de la « croissance », comme d’un nuage de fumée destiné à
enfumer.
C’était ainsi bien vu de la part d’un Nixon de mettre fin à la
convertibilité-or du dollar.
Jamais personne n’aurait pu financer la croissance par la dette avec les
stocks d’or d’alors ou même d’aujourd’hui : C’est une évidence.
D’où une dérégulation totale de la création monétaire qui nous met tous au
bord du gouffre d’une crise systémique généralisée qui approche à très grand
pas.
En revanche, là où « La-roue-tout-roux » a tort, c’est qu’il met ce
comportement, que les néo-classiques appelleraient « suicidaire », sur le
compte des « libéraux » !
Ce gars-là a de la semoule dans les yeux : Il n’a rien appris dans les
grandes-ékoles de la République, notamment à « science-Pô » (où les filles sont
si moches qu’il faut aller draguer ailleurs pour soulager le nerf-honteux avec
un minimum de décence).
Et derrière lui, tous ceux qu’ils citent en appuie de ses dires (y compris
Jorion) !
Car c’est nettement plus dans les canons des keynésiens de « relancer sans
relâche par la dette » !
D’ailleurs, on en a vu les effets pendant 30 ans : La croissance, même
molle, a finalement été financée à crédit par autant de politiques de relance
keynésienne que possible !
Toutes « par la demande » avec de la monnaie créée ex-nihilo en quantité
abondante.
Ce qui est assez fastueux, c’est que les monétaristes avaient prévenus
depuis un peu plus d’un demi-siècle que c’est un pari stupide et qu’il vaut
mieux contrôler la création monétaire si l’on veut que la croissance soit
pérenne, « durable » pour employer un mot qui se veut « moderne » et actuel.
Contrôler, chez eux, c’est être capable de contracter ou d’enfler à la
demande, la masse monétaire en circulation, pour assurer « croissance &
lutte contre l’inflation » (cette dernière étant une forme de vol des
épargnants que nous sommes tous peu ou prou en empruntant via nos États : Mais
elle va nécessairement revenir).
Enfin, c’est un des aspects d’une doctrine beaucoup plus riche et
complexe, mais qui reste « incomplète » parce que pas suffisamment « prédictive
».
Alors que chez les keynésiens, tout ce qui compte « c’est que ça tourne »
et le plus vite possible avec les fameux « effets de levier keynésien ».
Dois-je vous rappeler que cet effet est nul ?
« La-roue-tout-roux » en donne pourtant l’exemple lui-même en citant l’emballement
des 350 % de PIB américain comme repère de la croissance de la dette de ce
pays, générant à peine 50 % de mieux dans la croissance dudit PIB.
Effet de levier ex-post : 1 pour 7 et non pas 3 pour 1 comme il est écrit
partout dans les meilleurs bouquins d’économie.
Dois-je vous rappeler qu’il est même peut-être négatif…
Vous l’avez pourtant tant de fois lu sur ce blog.
Regardez donc notre « Bling-bling » national qui aura claqué plus de 500
milliards de déficit en 5 ans, en « Grand emprunt » et en « plan de relance »,
à des taux pourtant « historiquement bas », qui n’aura fait gagner finalement
qu’à peine moins de 200 milliards de PIB en plus sur la même période (et
encore, je suis optimiste et généreux…), à peine plus que l’inflation pourtant
fort contenue !
Le reste s’est envolé, disparu, annihilé…
Ça n’a servi à rien qu’à plomber la situation.
Donc exit « La-roue-tout-roux » : Lui et ses petits camarades «
alter-quelque-chose » se plantent lamentablement !
Ce n’est même pas moi qui l’affirme, mais lui-même, et avec brio et
talent, que j’en reste scié : Comment peut-on apparaître, au moins un peu,
intelligent quand après nous avoir raconté que « la relance » a échoué il veut
nous démontrer que de tout façon, elle n’aurait pas pour autant créé d’emploi ?
Parce que oui, il a encore raison quand il compare les modes de production
actuel des modes de production d’il y a trente ans : Dans l’intervalle, il a
parfaitement raison d’expliquer que la « mécanisation », on parle aujourd’hui
et désormais de « robotisation », a bouffé de l’emploi plus qu’elle n’en a
créés.
Parfaitement logique avec lui-même, il constate que la machine qui devait
libérer l’homme de ses tâches épuisantes, l’a bien fait … en lui retirant son
travail.
Lui le regrette, moi je le constate.
D’autres aussi qui ont montré chiffres à l’appui que la somme des
destructions d’emplois coïncide avec le « progrès » technique et la «
performance » des process de production : Mais on en a jusqu’à oublié les
auteurs (même moi : Je n’ai plus le graphique de référence à vous proposer…).
Je n’ai pas fait le calcul précisément, mais on sait qu’aujourd’hui
l’heure de création de valeur-ajoutée tourne autour de 30 euros de l’heure dans
les pays occidentaux.
Ce coût devait tourner, « au doigt-mouillé », autour de 10 francs il y a
30 ans…
Résultat, on produit plus, beaucoup plus, on travaille moins (et sa
démonstration est implacable que ce soit pour l’Allemagne ou les USA), beaucoup
moins.
Mais ce faisant, on a du mal à écouler dans de bonnes conditions
l’accumulation de richesses, faute de clients solvables qu’on paupérise à tour
de bras.
Lui s’en désole : Il n’y a qu’à l’écouter gloser sur le partage de la
valeur ajoutée dont la part « salariale » (tout compris avec les charges
sociales, comme autant de « rémunération-différée ») se réduit inéluctablement
au fil du temps.
Je vous préviens tout de suite : Ce n’est pas fini.
Il a pourtant fait les « ékoles », mais reste incapable, semble-t-il, de
comprendre que cette « part volée » jusque dans la bouche du « prolo », elle
l’est par la machine elle-même toujours plus coûtative, et qu’il faut bien
financer par des « profits » !
Je rappelle à l’occasion que du point de vue comptable, un remboursement
d’emprunt à assumer, n’est pas déductible de la « création de valeur » créée…
Alors forcément il n’apparaît pas dans un compte d’exploitation, donc dans
les courbes de répartition de ladite « création de valeur ».
Et là, il y a les « kons », qui estiment que le « grand-kapital » s’en
fout plein les poches (« La-roue-tout-roux » estime qu’il s’agit de 150 % du
PIB qui ont disparu), et les gens qui font les chèques et qui savent bien qu’il
s’agit d’une dépense-décaissée réellement, à peine compensée par le niveau des
amortissements (5 ans pour une machine, minimum 25 ans pour un bâtiment), là où
l’emprunt n’est que de 3 à 5 ans dans un cas et au maximum de 15 à 18 ans dans
l’autre cas.
L’écart, c’est la part de profit soi-disant « volé » sur lequel on paye
aussi de l’impôt sur les résultats … sur de l’argent que l’on n’a plus !
Ignorer ces détails, c’est se foutre du monde…
Et la très nette supériorité de la machine reste quand même qu’elle ne se
trompe jamais, qu’elle n’a pas d’horaire, et si elle tombe en panne, elle ne se
met jamais en grève.
Elle en a une autre qui justifie de son acquisition : On sait combien elle
coûte avant même de l’acquérir, combien elle peut produire et dans quels délais
avant même la première utilisation, ce qui n’est jamais sûr même d’un TGV où il
n’y a qu’un bonhomme pour contrôler la machine, quand ses horaires restent
aléatoires…
Un ingénieur, s’il peut te calculer n’importe quoi avec une machine, à la
déca-minute près, il se plante régulièrement quand on le largue sur un chantier
où il y a « des aléas »… et des bonshommes : Il y a toujours des «
impondérables » qui aggravent la facture finale !
Bref, « La-roue-tout-roux » se désole et imagine d’y répondre par un «
pacte social » où chacun travaillera moins, partagera la pénurie avec autrui,
pour que le plus grand nombre gagne et consomme assez pour « faire tourner la
boutique ».
On en passera peut-être par-là.
Mais il ne voit pas qu’il conforte mon pronostic : Un gros paquet
d’entreprises (machine à créer de la valeur et à la vendre) survivant sur leurs
marchés étriqués de proximité, qui payent l’essentiel d’un gros paquet de «
services publics », toujours plus gros pour deux raisons : Parce qu’il est
d’abord « service à la personne », donc de proximité ; parce que s’il ne
grossit pas, il faiblirait (l’organe crée la fonction, en l’occurrence).
Et un « tout-petit tiers » d’entreprises d’élite, à haute valeur ajoutée,
qui avec peu font beaucoup (il cite Steve Jobs et il n’a pas tort) qui profite
de tout et paye un minimum.
Autrement dit : « Entreprises optimisées » !
C’est notre avenir commun dans le « meilleur des mondes », versus Gramsci
et Althusser, qui pensaient pour nous la « société des loisirs »…
Mais là encore, il passe à côté, parfois sans avoir tort : Il n’y aura pas
de loisir pour tous, et il s’en désole, parce qu’il y aura « pénurie » !
Dans le mot « pénurie » qu’il ne prononce pas, il s’agit de « déficits » :
Déficits d’emploi, déficits de services, déficits de croissance, déficits de
compétitivité.
Au mieux pour lui, on peut envisager de « gérer les déficits » en en
reportant l’affront sur un peu tout le monde, en répartissant avec plus de «
justice sociale » les inconvénients.
Encore un « modèle » qui ne tient pas et il le dit lui-même, parce qu’en
même temps, ou en tout cas prochainement, il y aura aussi pénurie de matière
première et pénurie d’énergie (pour ne pas saloper la planète).
On va y revenir dans un second post (pour ne pas faire trop lourd : Ce
n’est pas un mémoire ou une « thèse » à développer jusqu’ici en une seule
fois).
Bref, je ne change pas mon opinion sur le bonhomme, ni encore moins sur
ses « dogmes » préétablis : Il surfe sur ses démonstrations et postulats avec
brio, c’est le seul talent que je lui concède.
En revanche, j’admets volontiers que son diagnostic confirme le mien, même
si nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.
Lui accepte et anticipe le « déclinisme », voulant le gérer au mieux.
Moi, je n’y crois pas une seule seconde !
Même si…
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Entraide,_un_facteur_de_l%27%C3%A9volution
RépondreSupprimerAvec 7M d'individus, que fait-on des personnes remplacées par la machine/robotisation (la "classe moyenne" sera elle remplacée par les algorithme)? il doit bien y avoir un un petit "réajustement" de prévu dans les cartons non ? du style, réduire cette population d'1/3 avec une bonne guerre ?
"Le meilleur des mondes" on y est, il est juste en train de finaliser sa fusion avec "1984" pour que BigB nous protèges de nous-même en nous surveillant.
Oui sans doute.
SupprimerMais pour l'heure, il se dessine assez mal.
Et c'est aussi ce que j'appelle "le monde d'après" qu'il va nous falloir construire au fil du temps et dans l'urgence...
On va y revenir (pour ma part cet été pour la rentrée, si je survis à tous les délires qui me gâchent le quotidien).
Mais avant, il nous faut reprendre ces posts d'il y a 3 ans (Il y en a 7, qui font diagnostic plus un ou deux jamais mis en ligne faute de temps).
Merci à toi, anonyme, d'être passé et de nous avoir laissé ton lien.
A suivre donc.
I-Cube
A ce propos (du lien), j'ai une "histoire d'en rire" sous le coude que je te ressert en réponse, "anonyme" :
SupprimerCe sont deux paysans dont l'un est un socialiste notoire.
L'autre lui pose la question suivante :
" - C'est quoi pour toi, être socialiste ?
- C'est le principe de la redistribution. Par exemple, tu as deux ânes et je n'en ai aucun.
Être socialiste, c'est de m'en donner un, comme ça nous nous serons partager les ressources d'un âne chacun. C'est de la redistribution équitable, tu comprends.
- Oui, oui, je commence à comprendre...
A ce propos, tu as deux vaches et je n'en ai aucune. Si je devenais socialiste, je pourrai en avoir une aussi ?
- Ah non ! Le socialisme, ça ne marche que pour les ânes !"
Vu ?
I-Cube
Oui...vu... mais pas en réel rapport avec le lien... (PS : l'ouvrage est ici http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Entraide,_un_facteur_de_l%E2%80%99%C3%A9volution)
RépondreSupprimerSi ce lien vous renvoi uniquement cette image, c'est bien dommage et ce n'est pas ce à quoi je pensais.
Je me demande donc bien à quoi ressemblera ce monde d'après...
Et j'attends avec impatience le second post.
Bien cordialement.
Samedi matin (en principe) : Il faut aussi commenter les délires de la semaine, qui ne sont pas piqués des hannetons !
SupprimerEt 5 jours par semaine, ça suffit à peine.
Le lien entre l'histoire d'en rire et ton lien sur "l'utopie re-distributive", c'est du second degré, voire du troisième.
La notion est bien plus complexe qu'elle n'en a l'air de premier abord.
Ca fait des siècles qu'on tourne autour sans jamais avoir vraiment trouver de solution satisfaisante.
Et je ne nous vois pas parvenir à démêler le bon grain de l'ivraie en une génération, ou alors il faudrait en revenir aux impôts de la Grèce antiques : Impensable aujourd'hui où on ne corrige les effets indésirables des "redistributions via les prélèvements obligatoires" que par des rajouts qui viennent encore complexifier la situation.
C'est un peu la situation ou pour boucher les nids de poules d'une route, au lieu de refaire une sous-couche de bitume, on fait des tas sur les trous, qui font des bosses qui rendent le cheminement inconfortable et fragilise le chemin....
Je veux dire, des "pansements", c'est bien mais ça ne soigne pas vraiment le mal...
On va y venir petit-à-petit dans ce blog et par "touches", même s'il y a plus urgent comme l'exil des cerveaux et la fuite de nos jeunes qui me font frémir d'effroi...
On est assez mal-barré, finalement, dans cette tempête mondiale !
Bien à toi !
I-Cube
C’est repris sur les sites « Alerte éthique » :
RépondreSupprimerTYPEPAD :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/06/entre-d%C3%A9clin-et-lib%C3%A9ralisme-i.html
ALERTE-ETHIQUE.FR :
http://www.alerte-ethique.fr/news/entre-declin-et-liberalisme-i/
Comment faire pour créer un système économique « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables qui seront des adultes fortement attachés à leur liberté, une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...
Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :
http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/
Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite » !…
Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX.
Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’homme et du citoyen.
En fait, je suis très axé sur la LIBERTÉ et la RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique, qui n’a qu’un seul membre (…), est « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».
Un projet qui est largement développé sur le web sur le site Euroclippers.
Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner une élection et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...
Si vous m’en laissez un peu !...
« L’Ami-Râle »
Admettez qu'entre LIBERTE et RESPONSABILITE, on ne cesse de leur tourner le dos depuis quelques décennies !!!
SupprimerQuant à "fabriquer" une économie saine et dynamique, sans chômage, c'est une autre paire de manches.
Pour tout vous dire, je crois qu'actuellement c'est totalement impossible sans drames !
Et ils vont être nombreux quand le "système" va s'effondrer sur lui-même.
On n'attend plus que l'élément déclencheur, car tout le reste est en place : Pensez donc au nouveau record de chômage battu le mois dernier...
Bientôt largement plus de 6 millions de "chômistes" toute catégories confondues ! Et avec quoi on veut "fabriquer" de la "croâssance", dites moi un peu, si en plus de ceux-là, il faut aussi nourrir plus de 5 millions de fonctionnaires qui "fonctionnent", même dans le vide ?
Enfin, passons !
Très bien vos reprises : C'est fait pour ça !
I-Cube