« François
III » préfère refaire l’Histoire dans les Caraïbes.
…Plutôt qu’à Moscou.
Alors chez « vos patriotes », ça ne passe
pas !
« Mes-Luches » (Parti de gauche) éructe : « L'absence de Hollande est un affront diplomatique
autant qu'historique. J'appelle cela par son nom : c'est une honte. Je souffre
pour mon pays qui donne à voir un visage insupportable de sectarisme (...) Elle est d'autant plus incompréhensible que
Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70ème anniversaire
du Débarquement en Normandie en 2014, à l'invitation du même Hollande. Il a
donc la mémoire courte », écrit-il sur son blog.
Notez qu’à ce moment-là, on était encore « copain-copain »…
Ou presque.
« Jacquou Mi-Myard » (député UMP-Républicains-démocrates)
: « Ce refus de se rendre à Moscou est de
la part de François Hollande une insulte à l'Histoire ! Faire le voyage de
Moscou avant d'aller à Cuba aurait été empreint d'une certaine symbolique
historique unissant deux peuples qui se libèrent de la gangue du communisme et
n'aurait en rien été perçu comme un changement dans la position actuelle de
Paris sur la crise ukrainienne. La Russie est un partenaire incontournable pour
la France en Europe, il est inadmissible de lui faire un tel affront ! »
Et l’Anschluss sur la Crimée, à propos ?
Et l’Anschluss sur la Crimée, à propos ?
Passé par pertes-&-profits…
« Nikos Du-Pont-Gnan-Gnan » (Debout la
Gauloisie-nébuleuse): « Le refus de
François Hollande de se rendre aux cérémonies à Moscou est une honte et une
faute. Cette date est particulièrement importante pour les Russes, qui ont payé
un lourd tribut, 27 millions de morts, pendant cette guerre face aux forces
nazies. Alors que Vladimir Poutine s'était rendu sur les plages de Normandie le
6 juin 2014, François Hollande boycotte ainsi un événement rempli d'émotions
pour la population russe ».
Mais nous allons le voir : Ils n’ont pas oublié
non plus…
« Flo-flo Phi-phi-Lipp-Haut » (FN) : « L'absence de la France aux commémorations du
9 mai à Moscou sera perçue comme une offense au peuple russe, qui fut saigné à
blanc. Pas digne. »
C’est ce que nous en disions samedi
dernier, finalement. Dommage que j'alimente ainsi, bien involontairement la ligne du FN.
Alors, au cas où « les Services » ne fassent
pas leur boulot, je mets en ligne le discours de « Poux-Tine » que
j’ai pu me procurer : On ne sait jamais.
« Mes chers
concitoyens russes,
Chers
vétérans,
Honorables
invités,
Camarades
soldats de l’armée de terre et de la marine, sergents et officiers mariniers,
aspirants et adjudants,
Camarades
officiers, généraux et amiraux,
Je vous
adresse à tous mes félicitations en ce 70ème Anniversaire de la
Victoire de la Grande Guerre Patriotique !
Aujourd’hui,
alors que nous célébrons cet anniversaire sacré, nous nous rendons compte à
nouveau de l’ampleur de la Victoire sur le nazisme. Nous sommes fiers que ce
soient nos pères et grands-pères qui aient réussi à surmonter, écraser et
détruire cette force obscure.
Le
projet inconscient d’Hitler est devenu une dure leçon pour la communauté
internationale toute entière. À l’époque, dans les années 1930, l’Europe
éclairée n’a pas été capable de voir la menace mortelle qui résidait dans
l’idéologie nazie.
Aujourd’hui,
soixante-dix ans plus tard, l’histoire nous appelle encore à la sagesse et à la
vigilance. Nous ne devons pas oublier que les idées de suprématie raciale et
d’exclusivisme ont provoqué la guerre la plus sanglante de l’Histoire. Cette
guerre a affecté près de 80 % de la population mondiale. Beaucoup de pays
européens ont été réduits en esclavage et occupés.
L’Union
Soviétique a subi les attaques les plus cruelles de l’ennemi. Les forces
d’élite nazies ont été lancées sur elle. Toute leur puissance militaire a été
concentrée contre elle. Et toutes les grandes batailles décisives de la Seconde
Guerre Mondiale, en termes de troupes, de puissance militaire et d’équipements
impliqués, ont eu lieu en URSS.
Et sans
surprise, c’est l’Armée Rouge qui, en prenant Berlin dans une campagne
fulgurante, a porté le coup final à l’Allemagne d’Hitler et a mis fin à la
guerre.
Toute notre nation multi-ethnique s’est
dressée pour lutter pour la liberté de notre Patrie. Tout le monde a porté le
lourd fardeau de la guerre. Et d’un même élan, tout notre peuple a réalisé un
exploit immortel pour le Salut de la Patrie. Il a déterminé l’issue de la
Seconde Guerre Mondiale. Il a libéré les nations européennes des nazis.
Tous
les Vétérans de cette guerre, où qu’ils vivent aujourd’hui, devraient savoir
qu’ici, en Russie, nous apprécions hautement leur courage, leur force et leur
dévouement à la fraternité de la première ligne.
Chers
amis,
La
Grande Victoire restera toujours une apogée héroïque dans l’histoire de notre
pays. Mais nous rendons également hommage à nos alliés dans la coalition
antihitlérienne.
Nous sommes reconnaissants envers les peuples de la
Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis d’Amérique pour leur
contribution à la victoire. Nous sommes
reconnaissants envers les antifascistes de tous les pays qui ont généreusement
combattu l’ennemi en tant que partisans et membres de la résistance
clandestine, y compris en Allemagne
même.
Nous
nous souvenons de la rencontre historique sur l’Elbe (entre forces
soviétiques et américaines), et de la
confiance et de l’unité qui devinrent notre patrimoine commun et un exemple de
l’unification des peuples pour la paix et la stabilité.
Ce sont
précisément ces valeurs qui sont devenues le fondement de l’ordre mondial
d’après-guerre. L’Organisation des Nations Unies a été créée et le système du
droit international moderne a émergé.
Ces
institutions ont concrètement prouvé leur efficacité pour résoudre les
différends et les conflits.
Cependant,
dans les dernières décennies, les principes de base de la coopération
internationale en sont venus à être de plus en plus ignorés. Ce sont les
principes qui ont été durement gagnés par l’humanité à la suite des épreuves de
la guerre mondiale.
Nous
avons vu des tentatives visant à établir
un monde unipolaire. Nous voyons le bloc de la force brute prendre de
l’ampleur. Tout cela porte atteinte à un développement mondial durable.
La
création d’un système de sécurité égal pour tous les États devrait devenir
notre tâche commune. Un tel système constituerait une réponse adéquate aux
menaces modernes, et il devrait reposer sur une base régionale et mondiale sans
blocs opposés. C’est la seule voie qui puisse nous permettre d’être en mesure
d’assurer la paix et la tranquillité sur la planète. »
C’est la paix en Ukraine, là, qui est visée ?
« Chers
amis,
Nous
saluons aujourd’hui tous nos invités étrangers et exprimons notre gratitude aux
représentants des pays qui se sont battus contre le nazisme et le militarisme
japonais.
Outre
les militaires de Russie, des unités de parade de dix autres États vont
également défiler à travers la Place Rouge. Elles comprennent des soldats de
l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan
et du Tadjikistan. Leurs ancêtres ont combattu coude à coude, à la fois en
première ligne et à l’arrière. »
Tiens, tiens, pas les Ukrainiens qui ont pourtant « libéré »
Auschwitz, par exemple ?
« Il y a
également des soldats de la Chine, qui, tout comme l’Union Soviétique, a perdu
des millions de vies dans cette guerre. La Chine a également été le principal
front dans la lutte contre le militarisme en Asie.
Les
soldats indiens se sont eux aussi battus courageusement contre les nazis. Les
troupes serbes ont également offert une résistance forte et implacable face aux
fascistes. Tout au long de la guerre, notre pays a reçu un fort soutien de la
Mongolie. Et maintenant, dans une formation de parade unique, sont réunis les
petits-fils et arrière-petits-fils de la génération de la guerre. Le Jour de la
Victoire est notre fête commune. »
Pas un mot sur les Tartares… Il faut dire que Staline,
le grand absent de ce discours-là (quoique...), qui a pourtant été le patron de la Russie à
cette époque-là, en avait éliminé quantité…
« La Grande
Guerre Patriotique fut en fait la bataille pour l’avenir de l’humanité tout
entière.
Nos
pères et nos grands-pères ont subi des souffrances, des privations et des
pertes indescriptibles. Ils ont œuvré jusqu’à l’épuisement, jusqu’aux limites
de la capacité humaine. Ils se sont battus jusqu’à la mort. Ils ont montré un
exemple d’honneur et de véritable patriotisme.
Nous
rendons hommage à tous ceux qui ont combattu jusqu’à la mort pour chaque rue,
chaque maison et chaque frontière de notre Patrie. Nous nous inclinons devant
ceux qui ont péri dans les combats acharnés près de Moscou et à Stalingrad, à
Koursk et sur le Dniepr.
Nous
nous inclinons devant ceux qui sont morts de la famine et du froid à Leningrad
l’invaincue, à ceux qui ont été torturés à mort dans les camps de
concentration, en captivité et sous l’occupation.
Nous
nous inclinons avec affection à la mémoire des fils, filles, pères, mères,
grands-parents, maris, épouses, frères, sœurs, compagnons d’armes, parents et
amis, à la mémoire de tous ceux qui ne sont jamais revenus de la guerre, tous
ceux qui ne sont plus parmi nous.
Nous
faisons une minute de silence à leur mémoire. »
(Minute de silence)
« Nos chers
anciens combattants,
Vous
êtes les principaux protagonistes de la Grande Fête de la Victoire. Votre
exploit héroïque a permis d’instaurer une vie digne et paisible pour de
nombreuses générations. Elle leur a permis de construire leur existence et
d’avancer sans crainte.
Et
aujourd’hui, vos enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants se montrent
à la hauteur des hautes exigences que vous avez établies. Ils œuvrent pour le
bien du présent et de l’avenir de leur pays. Ils servent leur patrie avec
dévouement. Ils répondent aux défis complexes de notre temps avec honneur. Ils
garantissent le succès, la prospérité et la puissance de notre patrie, notre
Russie !
Gloire
au peuple victorieux !
Bonne
fête à tous !
Félicitations
pour le Jour de la Victoire !
Hourra
! »
Réponse des soldats : « Hourra ! Hourra ! Hourra ! »
(Hymne national de la Fédération de Russie.)
Fermez le ban !
Si Hitler et sa clique de dogmatiques-allumés avaient
été mon kons pour avoir tiré les leçons de la campagne de Russie de « mon
cousin » (celui qui dort aux Invalides entourés de ses maréchaux dans son septuple
cercueil), jamais ils n’auraient lancé l’opération « Barbarossa ».
Et nous n’aurions pas eu l’Euro, mais bien le Reichsmark
comme monnaie d’échange.
Et moi, j’aurai dû aller m’exiler jusqu’aux USA…
Notez que ça reste encore dans le domaine des
possibles.
Passons.
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