« Camé-Rhône »
veut criminaliser les opinions « non politically correctes »
Stupéfiant, n’est-ce pas, au pays de « l’Habeas corpus
act » du 27 mai … 1679 ?
Après le « patriot act » américain, la loi du 18 décembre 2013
et son
article 20 chez nous et, pire que tout, celle encore à l’état de projet
(ci-joint la
liste des « félons ») à adopter par notre Sénat, voilà que les
britanniques s’y mettent également !
C’est quand même une époque funeste pour la « liberté
d’expression », paraît-il protégée par les constitutions des démocraties
modernes z’& occidentales-avancées, comme une des libertés-fondamentales
publiques, comme un 11 janvier 2015 qui a mobilisé tant de monde de par le
monde.
Et dire qu’on veut donner des leçons de bonne conduite politique aux
peuples de ce monde… « d’avant » qui ne veut décidément pas mourir.
Passons !
Pour l’heure, j’enrage et le fais savoir tant que c’est encore possible et
officiellement « non-déviant ».
Oui, parce que pour l’heure, chez nous, enfin surtout chez vous, on se
passe de loi nouvelle pour faire taire les « non-politically corrects »
commentaires : On
interne !
C’est dire si les « lois-nouvelles » étaient finalement largement
inutiles…
Patientons, on va attendre l’avis du Conseil Constitutionnel, que ça va
leur faire drôle, espère-je bien.
Donc, pour accompagner sa décision, le premier ministre britannique vient
de se fendre d’un commentaire à glacer le sang, en expliquant que même les
personnes qui respectent la Loi ne seront plus « à l’abri des réprimandes de l’État » s’ils s’impliquent dans ce que
le gouvernement considère comme des « discours
de haine », de « fanatisme » ou
de critiques de l’homosexualité et du féminisme.
Mais si et pourquoi pas ?
Quand j’étais jeune et que je faisais des séjours linguistiques pour
draguer de la « british » aux dents qui courent après le porridge, je
ne manquais jamais d’aller jusqu’à Londres voir, dans je ne sais plus quel
« garden-square », les « prédicateurs » en uniforme de
pasteur, ou avec un turban Sikh sur le crâne, raconter des âneries juchés sur
une mini-estrade, vaguement surveillés par des « bobbies ».
Je n’ai jamais vu d’Imam en délire, ce n’était pas la mode, mais je
suppose qu’ils ont su s’adapter pour recruter des « fidèles ».
Là, ce sera fini, terminé : Vais-je y retourner pour vérifier ?
Lors de la préparation de la nouvelle loi antiterrorisme qui devrait
sortir d’ici la fin du mois, « Camé-Rhône » a jeté les bases de
telles mesures, en faisant observer que l’idée d’un État qui n’intervient pas
dans la vie des gens sous prétexte que ces derniers respectent les lois,
constituait une « approche vouée à
l’échec. »
« Trop longtemps, notre société
s’est montrée tolérante et passive, en disant au citoyen : tant que vous
respectez la loi, nous vous laissons tranquille. Cela a souvent impliqué de
notre part une attitude neutre entre des valeurs différentes. Et cela a
contribué à promouvoir une narration faite d’extrémisme et de haine. Ce gouvernement
tournera définitivement la page de cette approche perdante et vouée à l’échec !
» a-t-il déclaré, serein.
Le journal londonien « The Independent » a qualifié ces propos
de « chose la plus épouvantable jamais
prononcée (…). »
Je veux bien les croire : Même « Bling-bling » n’avait pas
osé aller aussi loin avec ses lois Hadopi !
D’après BBC News, les nouvelles lois « anti-radicalisation »
pourraient même créer des problèmes à ceux qui expriment des opinions « non
politiquement correctes ».
« Ceux qui s’opposent à
l’homosexualité, au multiculturalisme ou au féminisme pourraient-ils se voir
accusés de menacer les valeurs de tolérance et d’égalité ? » se demande
Mark Easton de la BBC.
Bon, moi, je préviens toute de suite : Je suis contre les « Femen » … tout contre si
possible, façon Sacha Guitry, si elles en sont d’accord.
« Est-ce que les thèses de Russel
Brand contre le vote seraient alors considérées comme une menace pour la
démocratie ? » en dit le journaliste de la BBC.
Et les théories « créationnistes » pourraient-elles
perdurer ?
Ou au contraire celles relatives au darwinisme ?
N’entre-t-on pas dans une période d’obscurantisme absolu, même
outre-Manche ?
Ces nouvelles mesures seront introduites sur la base de la justification
de la lutte contre l’extrémisme islamiste, un prétexte discutable étant donné que
le gouvernement vigoureusement réélu a plusieurs fois soutenu des groupes
djihadistes lors des conflits en Libye et en Syrie, semble-t-il…
Leurs organisations de défense des droits civils craignent que ces
nouvelles lois ne soient utilisées pour contraindre au silence les
protestations légitimes de certains groupes, en cataloguant
d’antigouvernementaux leurs discours, dans le même contexte que la rhétorique
djihadiste.
En « Gauloisie-prospère », je dois être le seul à le prétendre
aussi, notez bien !
Car, lors d’un discours devant l’assemblée des Nations-Unies l’an dernier,
le même « Camé-Rhône » avait expliqué que ceux qui mettaient en doute
la version officielle des événements du 11 septembre 2001 ou du 7 juillet 2005 (les
attentats au lendemain de la sélection de London pour les JO de 2012) étaient
des « extrémistes non violents »
comparables aux sympathisants de l’EIIL.
Fort le traitement des « négationnistes » déviants !
Scotland Yard a également averti les citoyens britanniques que le simple
fait de visionner une vidéo de décapitation de l’EIIL pourrait mener à leur
arrestation sur la base de ces lois antiterroristes à venir.
Ces dernières donneront en outre à l’autorité de régulation des
télécommunications, l’Ofcom local, le « pouvoir
d’agir contre les chaines qui transmettent des contenus extrémistes. »
« Ces dispositions permettraient à
la police de demander à un haut tribunal d’ordonner que les extrémistes soient
interdits de transmission, et contraints d’envoyer au préalable tout tweet,
post Facebook ou autre message Internet à la police pour approbation, »
explique le journal The Independent.
Oui, le retour de la censure, comme en temps de guerre ou sous Vichy !
« Cela inclurait les messages des
utilisateurs avertissant leurs amis ou connaissances que leurs communications
sont désormais contrôlées, ou encore les messages niant les accusations
d’extrémisme qui les ont amenés à être concernés par ce type de mesures. »
Ah oui… La liberté d’information sans censure aucune en temps de paix… ce
sera désormais finie en UK : Vous ne pourrez même plus prévenir que vous présumez
être « sous surveillance ».
Notez, nous sommes en guerre, une guerre « totale », même si on
ne le vous dit pas.
Et moi j’ai encore accès à la presse Belge, Suisse et même italienne…
Ainsi, d’un côté ou de l’autre de la Manche, vous êtes désormais suspecté
en permanence de terrorisme. Oui, même si vous êtes une mère de famille postant
les photos de votre dernier gâteau au chocolat. Votre vie privée est dorénavant
sous coupe réglée. Les sbires de l'État y accèderont quand ils le souhaiteront.
Même si les autorités vous assurent que la loi s'appliquera uniquement
dans le cadre de la lutte antiterroriste : « La surveillance sera ciblée strictement sur les comportements
menaçants. Les données tierces ne seront pas accessibles ou exploitables par
les services. »
Bien sûr, bien sûr…
Nous savons ce qu’il en devient depuis les révélations d'Edward Snowden
sur la NSA quant à l'ampleur des atteintes aux libertés.
Le programme Prism, on en a déjà parlé, permet à la NSA d'avoir un accès
privilégié aux serveurs et aux données de neuf géants de l'Internet, parmi
lesquels Google, Microsoft, Facebook et Yahoo. Conformément à l'article 207
(III) du « Patriot Act », le gouvernement fédéral peut espionner tous
les appels téléphoniques, fax et e-mail à volonté, sans mandat de perquisition
ni autorisation préalable.
Les fournisseurs de services Internet doivent retourner les dossiers de
courrier électronique et leurs informations sur la clientèle sur simple demande
du gouvernement. Les compagnies de téléphone doivent également remettre des
enregistrements téléphoniques détaillés, y compris les numéros de carte de
crédit ou de comptes bancaires utilisés pour les paiements.
Récemment, le FBI a même développé un nouveau logiciel appelé « lanterne magique » qui permet
d'enregistrer chaque frappe faite sur un ordinateur.
Et les logiciels « PROMIS » tracent par ailleurs tous mouvements
de fonds à travers la planète depuis des décennies.
On va y revenir, parce que ce n’est pas fini !
Depuis, surveillance universelle, saisies de biens arbitraires,
emprisonnements sans procès et arrestations sommaires de « suspects » sont
devenus des pratiques courantes. Des pratiques qu'on croyait pourtant révolues
depuis l'Allemagne nazie et la Russie soviétique.
De telles violations des libertés et de la vie privée ont-elles leur place
dans une société libre et civilisée et font-elles de l'Amérique un pays plus
sûr pour autant, vous demande-je ?
Les attentats de Boston n'ont pu être empêchés malgré la surveillance
généralisée par les agences gouvernementales !
Pire : Le gouvernement américain s'est octroyé le droit d'utiliser la loi
hors du cadre du terrorisme. Comme je vous le rappelais il y a peu (je ne sais
plus quand), en 2013, sur les 11.129 demandes de perquisitions sur la base du « Patriot
Act », seulement 51 visaient effectivement des suspects d'actes
terroristes : On ne vous le dira jamais assez.
Plus grave encore, la frontière qui sépare le groupe terroriste de
l'opposition politique s'estompe progressivement et jusqu’en
« Gauloisie-des-droits-de-l’homme » et demain chez les royaux sujets
de sa très « Gracieuse Majesté ».
Le pouvoir se limite rarement à un objectif déclaré et c'est ainsi que la
définition des groupes terroristes potentiels a été élargie pour inclure des
groupes comme le « Tea Party » aux USA : Par exemple, en 2011,
le vice-président « Jo-le-Bide-haine » a accusé le « Tea Party »
d'avoir « agi comme des terroristes »
dans leur combat contre le relèvement du plafond de la dette. Or, quelques mois
plus tard, l'IRS, le fisc américain (Internal Revenue Service), a pris pour
cible les membres du « Tea Party-Patriot » et eux ont des pouvoirs de
police étendus.
Déjà, chez nous, enfin vous, c’est infernal, alors chez eux, je ne vous
dis même pas.
L'affaire a été révélée au grand jour et a mis dans l'embarras le parti
démocrate et le Président : Selon Jenny Beth Martin, co-fondatrice du
mouvement « Tea Party-Patriot », environ 1 pour cent des
contribuables américains sont contrôlés chaque année par l'IRS, tandis que 10
pour cent de ceux qui ont donné de l'argent à des groupes « Tea Party »
ont été contrôlés depuis 2011.
J’adore ces athlètes fiscaux-là…
On a les mêmes, depuis sous « Giskar-A-la-Barre », et sans
demi-mesure !
En « Gauloisie-fraternelle », les terroristes « Mère-ha »
et « kaka-Koua-chie & Coulis-Bali » étaient surveillés : On
l’a su … après.
Pourtant, ils ont pu arriver à leurs fins. Curieux, non ?
Et on veut faire croire que la nouvelle loi serait la panacée qui a manqué ?
Le pire n'est pas là. En effet la sécurité totale (risque zéro) n'est ni
possible, ni souhaitable. Car protéger la liberté en supprimant la liberté est un
non-sens, une contradiction fondamentale, par essence !
La liberté est plus précieuse que la sécurité. En effet, la liberté n'est
pas définie par la sécurité. La liberté est définie par la capacité des
citoyens à vivre sans subir l'interférence du gouvernement dans leur vie
privée. Or une sécurité totale ne pourra jamais être mise en place sans un contrôle
total sur la vie des citoyens.
Seule une société totalitaire pourrait se vanter d'apporter la sécurité
totale à son peuple !
Et encore, au prix de l’instabilité juridique et de l’aléa générés par les
pouvoirs d’investigation nouveaux et despotiques…
Glenn Greenwald, le journaliste américain qui a travaillé avec Edward
Snowden écrit : « La vie privée est
essentielle à la liberté et au bonheur des hommes pour des raisons rarement
abordées, mais qui sont pourtant irréfutables.
(…)
Quand les
individus se savent observés, ils changent radicalement de comportement. Ils
s'efforcent de faire ce qu'on attend d'eux. Ils veulent s'éviter toute honte et
toute condamnation. Ils y parviennent en adhérant étroitement aux pratiques
sociales couramment admises, en se cantonnant dans des limites acceptées, en
évitant toute action susceptible de paraître déviante ou anormale. (…)
C'est dans le domaine
privé que la créativité, le dissentiment et les défis à l'orthodoxie peuvent
germer. Une société où tout le monde sait qu'il peut être observé par l'État –
où, dans les faits, le domaine privé n'existe plus – est une société où ces
attributs sont perdus, tant au niveau collectif qu'individuel. »
En octobre 2001, « Moussa-ma Ben-La-dem’ » avait fait une
prédiction : « Je vous le dis, la liberté
et les droits humains en Amérique sont condamnés. Le gouvernement américain va
conduire son peuple, et l'Occident en général, dans un enfer insupportable et
une vie étouffante. » (cité dans NewsMax.com 01/02/02).
En permettant au gouvernement de détruire les libertés au nom de la lutte
contre le terrorisme, c’est devenu sa plus grande victoire !
Post-mortem, certes, mais il a réussi là où ni les
nazillons, ni les staliniens, ni les Pol-pot et autres franquistes dictateurs n’avaient
réussi !
Je reviens sur un « détail » : L’Argent !
Sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers une
autre dictature totale, celle des banques elles-mêmes soumises à l’autorité des
flics, de l’État et du fisc.
Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait : « L’argent liquide pourrait disparaître dès
2020 en Norvège ».
La proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une
association regroupant 200 établissements financiers du pays. Mais déjà un an
auparavant, Israël avait donné le « la » : Le gouvernement de
Tel Aviv avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un
système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison invoquée ?
Lutter contre la fraude fiscale.
Et dès qu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, tout le monde
applaudit sans se poser d’autres questions.
Aujourd’hui, s’étant assuré que l’idée pourrait passer sans rencontrer
beaucoup de résistance, les banques passent à la vitesse supérieure : La
Norvège se dit prête à passer aux paiements sans espèces. Pas en 2020, mais
maintenant !
JP Morgan Chase, une des plus grosses banques du monde, a même averti ses
clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer des liquidités dans ses
coffres.
Pour leur sécurité, bien sûr !
Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement
américain à limiter l’usage du cash.
En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger
cité par Spiegel dit ceci : « Avec les
possibilités techniques, les pièces de monnaie et les billets, aujourd’hui,
sont en fait un anachronisme ».
Aujourd’hui, même notre ministre des finances envisage d’interdire le
refus d’usage d’une carte-bleue en-dessous d’un certain seuil à tous les
commerçants : Vous serez, demain, obligé de payer en chèque, prélèvement
ou en virement si votre carte-bleue est bloquée par l’Autorité, faute de pièce
de monnaie et de billet en circulation…
Ce qui semble être un « bon plan », est en fait plus que cela,
mais surtout pour les banquiers. C’est même un plan d’enfer, grâce auquel ils
pourront gérer toutes les crises. En passant au tout numérique en matière de
mode de paiement, ils pourront augmenter ou ralentir la consommation selon la
conjoncture économique.
Selon « Zero Hedge », il suffit de taxer les avoirs pour inciter
à la dépense et inversement.
Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune résistance,
et on teste actuellement, grandeur
nature à l’échelle mondiale, les taux zéro rémunérant l’épargne, l’accumulation
du capital fiduciaire des « sans-dents ».
Convergences, convergences : Tout y est !
En « Gauloisie-sécuritaire », nous n’en sommes pas encore là. Mais
les journaux habituels commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant en
avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres pays
d’Europe que l’idée soi-disant séduit.
Y aurait-il un rapport entre les menées des banques et les projets du
gouvernement au sujet des contrôles des comptes bancaires qui, pour l’instant,
ne concernent qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre
?
Et n’est-ce pas une mesure de plus que de contrôler « vos sous »,
ce que vous en faites, à quoi ils servent pour encore mieux vous fliquer ?
Internement pour délit d’opinion, lois sécuritaires d’espionnage, fichage
de vos maladies et prestations sociales, demain de vos consommations
habituelles, ces lois taxant les « mauvaises pratiques » pour
vous-mêmes, l’environnement et je ne sais quoi encore (fiscalité comportementale,
risques assurance,…) et déjà des « balances encaissements/décaissements »
fiscales précises au centime près et sur plusieurs années, il vous restera quoi
comme espace de liberté ?
Tous enfermés à ne rien en dire, de peur de « ne pas être conforme »…
L’an un de l’utopie d’Orwell : « Big Brother » s’installe
derrière chaque navigation internétique, derrière toutes ces caméras de vidéo-surveillance,
drones espions et autres systèmes de surveillance.
Et on vous en rajoute encore et encore…
Franchement, est-ce bien raisonnable ?
C’est repris sur « Alerte éthique » :
RépondreSupprimerhttp://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/05/%C3%A9pid%C3%A9mie-de-lois-liberticides.html
http://www.alerte-ethique.fr/news/epidemie-de-lois-liberticides/
Atterrant…
« Camé-Rhône », un authentique cinglé capable de se faire son « p’tit NSA », en pire ?... Malheureusement !...
Et il aura l’aval de son groupe et d’une bonne partie de l’électorat…
Le bourrage de crâne et la soumission naturelle au chef s’en chargeront.
Par contre, les Ecossais auront un prétexte supplémentaire pour quitter pour de bon le Royaume-Uni !...
Mais d’où viennent de tels comportements ?...
Car il faut bien une motivation profonde pour développer un tel système technologique totalitaire !...
N’y aurait-il pas une jouissance à dominer les autres, à les asservir, à les priver de liberté ?...
Et si, en fait, tout cela était tout simplement une question de SADISME d’un individu envers ses frères et sœurs ?...
Cette volonté de certains politiciens d’ASSERVIR les autres, de les tenir sous leur coupe, de les humilier, de les INFANTILISER, auquel s’ajoute un sentiment de toute-puissance, me semble être à la base des folles dérives totalitaires auxquelles nous assistons actuellement tant aux Etats-Unis qu’au Royaume-Uni et en France, et bientôt ailleurs…
Il faut dire que l’époque est merveilleuse pour les apprentis-dictateurs de la planète : avec le développement d’internet, des ordinateurs, des logiciels, nos dirigeants peuvent donner libre cours à leurs rêves les plus fous et créer de véritables univers carcéraux électroniques !...
Orwellien !...
Bien sûr, le sadisme naturel, hypocritement caché derrière de bonnes intentions, de certains de nos dirigeants (de gôche comme de droâte), peut sembler secondaire, mais n’explique-t-elle pas, aussi, les horreurs nazies ou de Daesh ?...
Et si c’était la même chose, dans nos démocraties, mais sous une forme « pacifiée » ?...
Et si c’était le même profil psychologique qui pousse les uns et les autres à vouloir gravir les échelons du pouvoir ?...
Est-ce que c’est un amour de son prochain ou une HAINE DES AUTRES ?...
Une telle tendance perverse, un tel fond négatif se parant des plus belles intentions, semble particulièrement développé chez nombre de nos dirigeants.
Il suffit de se pencher sur l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».
La véritable motivation de François Mitterrand, celle de détruire les Institutions, de prendre l’intégralité des citoyens pour des « Pov’Kons », de tenir un pays entre ses mains sachant que tous les contre-pouvoirs vont s’effacer, de jubiler d’un tel pouvoir – « Que dis-je ?... D’en jouir !... », ne serait-elle pas, en fait, à la base de ce crime contre nos Armées, contre les citoyens, contre la démocratie ?...
Certains de nos dirigeants ne seraient-ils pas, en fait, des monstres, des sociopathes mondains, des psychopathes cultivés, les mêmes que ceux qui sont emprisonnés pour des crimes ?...
Les dernières études sur la psychologie des financiers, des traders, émettent l’hypothèse que ceux-ci sont des psychopathes.
Je vous recommande de lire : « Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ?... »
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-monde-financier-serait-il-dirige-par-des-psychopathes?id=7340243
SUITE AU PROCHAIN COMMENTAIRE
Vous posez beaucoup de questions auxquelles je ne saurai répondre.
Supprimer(Je n'ai qu'un neurone en état de fonctionner, celui du "nerf-honteux"... et encore, pas tout le temps !)
En revanche, j'ai un peu voyagé (dans une autre vie) et me souviens très bien de mes jeunes années de faculté où l'on recevait (à la fac d'Assas-la-fachot, il fallait le faire...) quelques "minettes" ayant passé "le mur" dans les années 80...
Parfois sous les tirs des Vopos !
Elles (et ils) nous racontaient, non pas en amphi mais à la cafétéria, le régime carcéral de l'Allemagne démocratique de l'Est.
On en pensait que c'était exagéré, que ce n'était pas possible.
Et puis je suis allé casser leur mur fin décembre 1989.
Et puis j'ai vu des documentaires, des films, lu des articles de presse, des témoignages de ces "osties" découvrant la Liberté : C'était encore pire que ce qu'on avait pu nous rapporter jusque-là.
Et quand je suis allé me promener sous l'enceinte du Kremlin un peu avant, au pied du mausolée de Lénine, posé en face du Goum et de la basilique de "Basile le bienheureux", j'avais déjà ressenti cette oppression étatique de tous les instants, sur tout le monde.
Incroyable : Vous vous pincez en pensant que vous rêvez.
Dans un monde sans internet, sans caméra de surveillance, sans puce technologique espionne.
Et je me suis demandé comment on pouvait accepter tous les "Guides-Nathalie", comment ils pouvaient nous faire l'apologie d'une société "post-communiste" si dictatoriale ?
Quoique, tous ces guides agents du KGB, étaient parfois pas très "orthodoxes" quant la portée du discours officiel sur les "plans", quinquennaux et autres, dès lors qu'ils s'exprimaient en "Francilien-natif".
En anglais, en revanche, ils étaient enthousiastes à m'en faire rigoler un maximum
(Notamment sur la question des essuies-glace des voitures... Un véhicule sur deux circulait sans, la faute officiel au gel extrême... En fait à un défaut de production d'un plan quinquennal mal conçu : Ils se les volaient tous les uns les autres, alors il préféraient les démonter quand ils étaient livrés...) !
Alors pour quelle raison tout le monde, de tout temps, a pu supporter des dictateurs-asociaux, mus par le ne sais quel instinct pervers ?
Ou simplement un esprit de lucre exacerbé...?
Je n'en sais rien.
En revanche, j'ai l'intime conviction que le pouvoir sur autrui appelle au sur-pouvoir, ne serait-ce que pour se maintenir.
Et que le sur-pouvoir ne fait que retarder l'échéance d'une alternance ou d'une révolution : On l'a vu en Allemagne de l'Est, mais aussi en URSS, sans devoir aller plus loin.
Alors bientôt à notre tour et celui du monde "occidental" dans son entier.
Même si je pense que nous le verrons pas de notre vivant : Parce que ce seront nos gosses qui vont le faire.
Ce sera la "touche-finale" du "monde d'après".
Qu’en est-il de certains de nos politiciens ?...
RépondreSupprimerIl faut savoir que 4% des êtres humains sont des sociopathes : ils n’ont pas de conscience, pas de sentiment, et les épreuves passent sur eux comme les gouttes de pluie sur les plumes d’un canard, ou d’un « capitaine de pédalo »…
Il est absolument indispensable de s’en protéger car leur soif inextinguible de pouvoir peut les conduire aux pires excès.
Nous y sommes actuellement.
Il n’y a pas d’autre solution, pour se protéger de ce type de personnalité perverse, que de MODIFIER LES INSTITUTIONS afin qu’elles permettent aux citoyens de rester à la barre !...
On en revient au TIRAGE AU SORT DES SENATEURS PARMI DES CITOYENS VOLONTAIRES où les partis politiques sont éjectés du jeu démocratique.
On peut aussi ajouter la création de Régions autonomes dotées d’un Parlement capable de légiférer et dont la moitié des Conseillers sont tirés, eux aussi, au sort.
En attendant ces indispensables améliorations de nos Institutions, il y a de quoi être inquiet car nous ne savons pas jusqu’où la dérive totalitaire actuelle peut aller si les peuples ne s’y opposent pas...
De plus, une fois que TOUS seront mis sur écoute, épiés, jugés, menacés dans leur vie privée, la crainte sera de tous les jours, de tous les instants…
La presse et les médias jetteront en pâture au public en continu des « asociaux », des « révoltés », des opposants politiques, et insisteront sur le sort qui leur est réservé.
Leurs comportements se modifieront pour en faire des ESCLAVES SOUMIS, des ADULTES INFANTILISÉS par la « BONNE MAMAN ÉTATIQUE » qui veillera sur eux et les menacera immédiatement d’une réprimande, d’une sanction, comme les « PETITS » d’un à deux ans qui commencent à marcher, à attraper tout ce qu’ils peuvent, à faire toutes les konneries possibles et imaginables…
Oui, c’est cela…
Juste une régression infantilisante !...
« L’Ami-Râle »
Souvenez-vous des 10 méthodes de manipulation auxquelles faisait référence votre "général-philosophe" :
Supprimerhttp://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/lettre-ouverte-au-general-henri-poncet.html
On y est et c'est voulu par les "politiques" et ceux qu'ils arment contre les citoyens.
Que voulez-vous que je vous dise ?
Qu'il faut en faire l'expérience dans sa chair et son âme pour se convaincre de la perversité du système ?
Quant à modifier le jeu de nos institutions - vous savez que j'y suis fondamentalement attaché - c'est un pis-aller.
Je le sais d'autant mieux que c'est moi qui ai proposé le "tirage au sort" au moins des membres du Sénat dès le début des années 80.
Quand je collais les affiches du RPR... Une autre vie.
Vous rajoutez les conseils régionaux : Je ne suis pas pour, pour des raisons d'unité de la République et d'ailleurs on a vu le pourquoi avec l'affaire du référendum sur le statut de la "Corsica-Bella-Tchi-tchi" (mon autre "patrie") : C'était la porte ouverte à toutes les mafieuseries en cours auxquelles le peuple concerné a dit "non", dans un moment de sa "grande sagesse" pluri-séculaire.
En fait, j'ai découvert ensuite que le projet visait plus loin : Une "Cubanisation" de l'île de Beauté, un petit paradis fiscal et pénal entre les mains de quelques mafieux au cœur de la méditerranée, héritiers de la "french connection".
Et soutenu par les "politiques" locaux mouillés jusqu'au cou dans la manœuvre.
Pour le reste, vous avez bien fait de reprendre sur vos blogs : Plus on fera buzz, plus les sources seront "délocalisées", plus les lecteurs en seront avertis : Ils ne pourront pas dire qu'ils n'avaient pas été prévenus... après !
Bien à vous !
I-Cube
Est-ce que cela signifie que les anglais ne pourront plus se défouler sur les français ? :-)
RépondreSupprimerArf !
SupprimerSûrement pas !
Faut connaître un peu les anglais : Nous sommes leur meilleurs ennemis...
Au point d'envisager leur Brexit puisque nous y sommes !
Non, non, non : Sans nous, ils s'ennuieraient, tellement ils admirent nos paysages bucoliques et urbains et nous envient notre bouffe et nos vins.
C'est comme ça : Ils nous jalousent en fait !
Mais bon, je n'envie pas plus leur prochain corpus législatif que le nôtre, pour tout te dire, notamment quant aux "libertés publiques", finalement.
Bien à toi !
I-Cube