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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 19 mai 2015

Les « Jambars » se rebiffent…

Participation sénégalaise à la 1ère guerre du Golfe.

J’ai des informateurs zélés !
« Vincent » en est un parmi d’autres, pour être particulièrement actif au sein de son association de vétérans envoyés respirer les poussières d’uranium appauvri des munitions américaines dans les sables du désert koweïtien en 1991.
On en a déjà parlé jusqu’ici et à plusieurs reprises.
 
Comme « l’Ami-Râle », il écrit aux ministres qui se succèdent, quand ils ne sont pas « neutralisés » comme « Bérêt-Go-Voit » il y a quelques années de ça, pour avoir promis des « primes exceptionnelles » aux participants de la « Division Daguet », voire « Grosse-Ouvre » qui découvrait l’escroquerie et son ampleur…
Primes préfinancées par l’Arabie Saoudite, actuellement en remboursement par la CINU de Genève sur le dos des irakiens.
 
Pour l’heure, avec assez peu de succès : Les mensonges couvrants les détournements opérés par « Mythe-errant » et ses complices d’alors, deviennent tellement énormes, qu’après avoir pourri la vie politique de « MON » pays, s’ils sont révélés au public, ils pourraient ébranler nos institutions à tel point qu’elles s’écrouleraient toutes seules à la moindre « pichenette ».
Vous pensez bien que sachant tout cela (que je vous ai même « romancé » à deux reprises : « Opération Juliette-Siéra » et « Mains invisibles »), je suis, de loin, presque « amusé » des délires des uns et des autres qui tentent, dans la perspective de 2017, d’en tirer avantage.
On l’a déjà vu faire en 2011 quand « Bling-bling » menaçait « Déesse-Khâ » d’un tir de barrage atomique dans la perspective de 2012, souvenez-vous en donc.
C’est donc qu’ils se tiennent tous par leurs propres mensonges, tous azimuts.
Pour preuve, regardez encore avec un « œil-neuf » comment la « grande-muette » obtient tout ce qu’elle veut de « François III », alors que franchement, il avait commencé son mandat en lui retirant jusqu’aux « rations de survie » du « paquetage ».
Passons : C’est rigolo tout plein, finalement…
 
Pour en revenir à « Vincent », il a eu la gentillesse, pendant que je me la coulais douce sur la côte italienne de l’Adriatique (et que quelques « voyous » ont profité de mon absence de la ville-lacustre pour visiter mes locaux, tous mes locaux, et  véroler quelques ordinateurs : M’en contre-cogne le coquillard, je m’en suis fait livrer des « tout-neuf » hier matin, et il faut seulement que je m’habitue aux nouveaux claviers avec mes « gros-doigts » surdimensionnés !), de me fournir le texte qui suit.
Et que je reprends intégralement :
 
«
Le grand traumatisme de 1991
 
L’envoi des troupes sénégalaises est encore au cœur de l’actualité.
(Il s’agit des troupes actuellement engagées par le Sénégal au Yémen, mais tout autant des « contrats par milliards » que viennent de signer les autorités des deux pays pour financer de nouvelles infrastructure, un peu comme la Chine s’est engagée à financer des logements en Ukraine ce week-end…)
Des « Jambars », qui ont participé à la « tempête du désert » durant la guerre du golfe, en 1990–91, demandent au Chef de l’Etat Macky Sall de s’inspirer du vécu des premières troupes envoyées en Arabie Saoudite avant d’en envoyer d’autres. Les frustrations sont réelles.
 
« Nous allons progressivement déployer 2.100 soldats, le Sénégal ne paiera aucun franc pour cet engagement. Ce que je peux dire avec certitude, c’est que nous allons en Arabie Saoudite sur la base de règles bien définies. »
Ces propos du ministre des Affaires étrangères, M Mankeur Ndiaye, ont bourdonné dans les oreilles des « Jambars » qui ont participé à la guerre du Golfe 90-91 de même que dans celles des familles des victimes du tragique crash de l’avion saoudien sur la base aéronavale de Raz Meeschab. Cela rappelle bien les gages qui ont été donnés par le gouvernement de l’époque au moment de déployer 496 soldats pour libérer le Koweït sous l’invasion irakienne. Le premier avion a quitté le Sénégal le 17 septembre 1990, le 2e avion a décollé deux jours après.
 
« On nous avait tenu le même discours, le gouvernement d’Abdou Diouf nous avait assuré que l’on serait entièrement pris en charge par le gouvernement saoudien. Nous avions combattu en tenue saoudienne et avions des cartes d’identité saoudienne. Nous bénéficiions d’une indemnité journalière d’opération (Ijo), mais nous avons vécu le martyre avant d’entrer dans nos fonds. Il nous fallait taper dur pour percevoir cet argent ».
 
Le soldat de 1ère classe Ibrahima Guèye, qui a combattu sous la bannière saoudienne pour la libération du Koweït en 1990-1991, a tenu à plonger dans ce passé pas du tout enchanteur afin d’aider, dit-il, le gouvernement de Macky Sall à prendre beaucoup plus au sérieux ce dossier. Il est convaincu comme d’autres, que les soldats sénégalais ont été « vendus », « sacrifiés » sur l’autel d’enjeux géostratégiques. « D’ailleurs les Saoudiens nous ont signifié clairement que si jamais on mourrait sur place, nos corps n’allaient jamais être rapatriés, que c’en était fini pour nous. Après le crash, l’état sénégalais a usé de diplomatie, soulignant que les corps des victimes étaient dans un état tel qu’on ne pouvait les rapatrier. Jusqu’à présent, personne ne sait où ces soldats ont été enterrés ».
 
D’ailleurs, selon le caporal M Fallou Niang, secrétaire général de l’association des « Jambars », « les soldats sont rentrés le cœur lourd de chagrin et de regret. Beaucoup ont regretté d’avoir participé à cette opération, car leurs espoirs ont été anéantis. Ils ont préféré démissionner. Le bataillon a été vite dispersé, des soldats ont été affectés dans différentes régions sans un mot ou un geste de reconnaissance de la nation. Même pour percevoir notre Ijo, c’était la croix et la bannière. »
 
En fait, ces hommes de tenue rappellent aussi que les engagements ont bel et bien été établis entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite.
« Au moment d’embarquer, l’Etat nous a bien précisé que c’est l’Arabie Saoudite qui nous prenait entièrement en charge. Le royaume saoudien a bien joué sa partition mais nous avons souffert d’un mercenariat camouflé. Des officiers sénégalais tenaient à bénéficier d’un traitement de faveur, nous mettant de côté… ».
Une parenthèse parmi de longs chapitres qui marquent encore au fer rouge ces « Jambars » qui tiennent à sensibiliser le chef de l’Etat Macky Sall sur les réalités du terrain et lui demander également de corriger des injustices qu’ils ont vécues tout le long de la guerre du golfe. Tous demandent au chef de l’Etat de prendre le soin de s’imprégner des réalités auxquelles vont être confrontés ces fils de la nation sur les champs de bataille.
 
« Le président de la République n’a pas toujours la bonne information. Ses conseillers et les officiers ont tendance à travestir la réalité ». Ils l’exhortent à prendre la mesure des risques et de prendre en compte le respect de la vie humaine qui ne vaut pas à leurs yeux des pétrodollars. Pour ces « Jambars », le Chef de l’Etat risque d’assumer des conséquences lourdes s’il s’aventurait à sacrifier des soldats sénégalais.
 
Aujourd’hui, des parents des « Jambars » morts sur le champ de l’honneur, père, mère, enfants et épouses ne peuvent se départir des souvenirs noirs de la guerre du Golfe. Ils ont perdu des fils et proches parents lors du crash du C130 469, qui avait à son bord 102 personnes. 93 « Jambars » y ont perdu la vie. Il y a eu quatre rescapés mais leur chagrin est accentué par l’indifférence factice des autorités étatiques qui ont vite fait d’enterrer leur dossier. Ils n’ont reçu aucune indemnisation de la part de l’Etat encore moins un système de reconnaissance. Or des informations ont fait état d’une somme de 101 millions de F cfa que l’Arabie Saoudite aurait attribué à chaque élément du contingent. Sur cet argent, mystère et boule de gomme. Par ailleurs, sur le centre d’actualités de l’Onu, il est mentionné que la commission d’indemnisation de la guerre du golfe a débloqué 650 millions de dollars...
 
Depuis des années, des séries de correspondances sont envoyées aux autorités étatiques pour élucider cette affaire. Le ministre des Forces Armées les avait reçus dans ce sens le 31 janvier 2001 sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Une demande d’audience adressée à l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite le 22 juillet 2011 est restée sans suite. Mais l’association, qui envisage d’alerter l’opinion publique, n’entend pas lâcher du lest.
 
M. Maguette Sall, le président du regroupement des familles des « Jambars » disparus en Arabie Saoudite a toujours le cœur lourd. « Après le crash, chaque famille des 93 « diambars » décédés du crash d’avion a reçu 1.042.000 F Cfa au moment où les 403 « Jambars » restants ont reçu chacun 1.000.000 F Cfa. On nous a dit que l’Arabie Saoudite avait dégagé un budget de 500 millions de F cfa dans ce sens. Nous étions surpris car aucune autre somme ne nous a été remise. Nous avons appris par voie de presse que ce sont 85 milliards de F cfa qui ont décaissés. Notre souffrance a été exacerbée quand nous avons appris que les victimes du naufrage du « Joola » ont  reçu chacune 10 millions de F Cfa ; ceux qui ont été à 9.000 km du Sénégal, pour servir la nation, n’ont bénéficié que d’un million de F cfa partagé entre tous les membres de la famille ».
 
Mais autre clarification que les soldats ont tenu à apporter, « ce million de francs nous a été offert par l’Arabie Saoudite avant que le crash ne survienne. Le royaume saoudien avait tenu à dégager une somme assez importante pour nous aider à préparer notre retour. Nos supérieurs avaient donné l’information. On était si content de disposer de ce qu’on appelait « l’affaire » qu’on se tuait à la tâche. Grande a été notre surprise d’apprendre que le gouvernement sénégalais avait vite fait d’envoyer une délégation récupérer cet argent qui nous était destiné. Nous étions en colère surtout qu’on nous faisait valser pour nous payer notre Ijo », raconte le soldat Ibrahima Guèye.
 
Il poursuit : « Nous étions disposés à nous révolter, car c’était trop injuste ; ils ont confisqué toutes nos munitions, nous signifiant que l’argent était à Dakar. Et une fois sur place, il a fallu l’intervention du chef de l’Etat M. Abdou Diouf, pour que justice soit rétablie car l’argent allait être réparti de façon injuste ; ils voulaient nous donner 600.000 F, privilégiant les officiers. Abdou Diouf a dit niet. Il s’y ajoute qu’on est rentré les mains vides, heureusement qu’en partant j’avais, par devers moi, 1.000 Fcfa. Cet argent m’a permis de rentrer en taxi ».
 
Les soldats qui étaient mus par l’intention de servir la nation, n’ont pas eu droit à la reconnaissance qui sied. Outre les nombreuses tracasseries qu’ils ont subies, leur espoir s’est volatilisé au moment de percevoir des médailles. « Il y avait deux médailles qui nous ont été attribuées, c’était pour la libération du Koweït mais aussi pour notre participation à l’opération « Tempête du désert », mais nos supérieurs ont jugé utile en dernier lieu de les remettre aux officiers qui, disent–ils, ont participé à la guerre à distance. Ils ont souligné qu’ils étaient aussi méritants que les « Jambars » qui ont parcouru 9.000 km et bravé chaleur et froid. Nous avions tenu à interpeller sur ce point le Général Mouhamadou Mansour Seck qui avait fait la promesse de tirer cette affaire au clair, mais c’est le statu quo. La plupart des soldats ont regretté leur participation à cette opération. »
 
Les parents des victimes entendent profiter de la conférence de presse qui sera animée par leur avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, dans les jours à venir, pour faire des révélations fracassantes. Ils se souviennent qu’une forte délégation conduite par le ministre des Forces Armées s’était rendue en Arabie Saoudite pour assister à l’inhumation des 93 Jambars. Entre autres personnalités, le député Mamadou Wade, président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, les généraux Mamadou Mansour Seck, chef d’état-major de l’armée et Doudou Diop chef d’Etat-major particulier du président de la République, le colonel Gomis commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire.
 
Tout ce beau monde qui s’est incliné à la mémoire des soldats a fini par se terrer dans le mutisme. « Nos parents ont souffert, mais l’après-guerre a été plus traumatisant pour nous. Nous n’avons eu aucune marque de soutien de l’Etat. Personne n’a plus fait allusion à nos parents. Aucun mémorial, aucune journée, rien ! On a été laissé à notre propre sort. En dehors de ce million de F Cfa, partagé entre tous les membres de la famille, nous n’avons remarqué aucun signe de reconnaissance de la nation. Cela fait trop mal. Pire encore, on ne nous accorde même pas le droit de manifester notre déception. Combien de familles se sont retrouvées dans le dénuement total ? Nous osons croire que nos pères ont été vendus par l’Etat du Sénégal, nous espérons que Macky Sall saura rectifier le tir vu qu’il se dit prêt à corriger des injustices »,  témoigne Fatou Diaw, une des orphelines qui tient aujourd’hui sur ses 35 ans. Elle peine à trouver du boulot dans la mesure où elle n’a pas eu les moyens de poursuivre ses études. 
 
Matel BOCOUM »
 
Pour ma part, je ne suis qu’à demi-surpris, pour tout vous dire.
Je sais que quand il s’agit de « gros-sous », n’importe qui peut devenir malhonnête : Il n’y a que moi qui reçois 29 millions par hasard et d’un seul trait, que personne ne réclame mais que je restitue quand même, et toujours « d’un seul trait », à son véritable propriétaire « économique ».
Même que ça en a surpris plus d’un…
Au passage, il a fallu que j’explique au fisc-national, en long, en large, en travers, en diagonale et jusque dans les grandes profondeurs que je n’avais pas à être imposé sur ces montants : Et puis quoi encore ?
C’était dans une autre vie, c’était des francs-Pinay et je me rends compte aujourd’hui que je fais vivre la même aventure à « Charlotte » …
Il faut dire que ce post-là et le suivant, sont directement inspirés par « du vécu » : Un vrai condensé !
Marrant comme tout, tous ces « actes-manqués » pour l’avoir fait sans y penser vraiment, finalement…
 
Passons, je voulais juste vous informer de ces « nouveaux détails » jusque-là ignorés.
Merci à « Vincent », finalement : Il peut ne pas être désespéré à parvenir à faire prendre en charge les soins nécessaires à quelques vétérans encore en vie et peut-être, peut-être seulement, à recevoir les indemnités promises en 1991.
Je ne sais pas encore, mais il faut l’encourager.
Bien à lui.
 
I3

2 commentaires:

  1. La France et le Sénégal, les deux seules Nations! Ou les vétérans sont obligés d'entamer une procédure en justice pour réclamer leurs propres indemnités de la guerre du Golfe en 1991. C'est vraiment honteux!!!

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    1. C'est surtout "contagieux" en pense-je !

      Tu vois, je parlais de toi dès la mi mai dernier...

      Bonne journée à toi !

      I-Cube

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