Nouvelle cible du
« Menhir » : « Phi-phi-lit-pot » !
Je ne sais même plus ce qu’il faut en penser…
On aurait pu croire à une stratégie du « confortement » :
Depuis le temps qu’ils nous racontent que le « Front » a changé,
qu’il en devient « fréquentable » et grimpe dans les sondages
jusqu’au sommet du pouvoir de la république, les crachats de venin de son
« chef-historique » troublent les esprits sains.
Soit c’est de la carabistouille-pure, le front reste ce qu’il est, une
sorte de Sida politique et il devrait mourir à la dernière marche, épuisé par
lui-même ;
Soit ils se foutent vraiment sur la gueule en vue de clore l’épisode du
putsch de la fille sur l’héritage paternel.
Et, là, j’y reviens, parce qu’après le « malaise cardiaque » du
père, on aurait pu affirmer qu’il acceptait, au moins inconsciemment sa
défaite.
Ce que le bon sens lui commanderait de faire : « Place aux
jeunes » et chez lui, il y a deux générations qui le poussent.
Vers quoi ?
La sortie ou un renouveau ?
En créant une association, le borgne de « San-Cloud » veut
attiser la rébellion « anti-Phi-phi-lit-pot » pour mieux déstabiliser sa fille.
Épargner la fille pour mieux accabler son inspirateur, dénoncer
l’évolution programmatique du parti pour prôner un retour aux sources du
frontisme, la stratégie s’éclaire de jour en jour.
Et pourrait commencer à inquiéter durablement
« Marinella-tchi-tchi ».
La patronne du FN mesure actuellement les dégâts que la contre-offensive de
son père produit en interne, tout en faisant face aux procédures judiciaires
sur ses rapines, à son tour : Qu’elle s’en réjouit, même !
Mais l’ambiance se fait plus pesante au sein « du Carré », le nouveau
siège du parti à Nanterre, car en vieux roublard, son père a choisi de cibler
la principale faille de sa fille : « Flo-flo Phi-phi-lit-pot ».
Et de quelle façon !
Qui devrait d’ailleurs plaire à la vieille-garde des aigris…
L’influence croissante et l’omniprésence médiatique du jeune
vice-président du FN agacent de longue date au sein du parti. Au congrès de
Lyon, en novembre dernier, il n’était d’ailleurs arrivé qu’en quatrième
position lors de l’élection des membres du comité central, loin derrière « La
Petite-Marion », le concubin de « Marinella-tchi-tchi » en la
personne de « Luis-Aïe-Lio » (non je ne ferai pas le « Hiel-l’eau »
attendu) et le maire d’Hénin-Beaumont, « Stive-Brille-au-bois ».
Un score décevant qui avait été un premier signal d’alarme pour l’impétrant.
Depuis, l’échec relatif du Front national au second tour des élections
départementales a grossi les rangs de ses détracteurs.
Beaucoup le rendent responsable de l’incapacité du parti à conquérir la
présidence du département de l’Aisne et, surtout, celle du Vaucluse.
C’est vécu ainsi en « interne », ce n’est pas forcément vrai vu
d’Italie, quand on connaît un peu le système électoral de
« mon-Pays » (celui que j’aime tant…) et qui vient d’être adopté chez
mes « hébergeurs » de la péninsule !
Au deuxième tour, les reports des électeurs de droite sur les candidats FN
ont en effet été « calamiteux » selon l’expression d‘un dirigeant FN.
Il en impute la faute à un programme économique et social étatiste « dépensier
et délirant » (sortie de l’euro, retour à la retraite à 60 ans, hausse des
pensions et des salaires des fonctionnaires, etc., comme quoi, y’en a aussi qui
sont lucides en interne…) qui aurait inquiété l’électorat de droite, notamment celui
« âgé ».
Mais, aurait dû encourager les électeurs du « Front de Gôche »,
les « Frondeurs », et même quelques autres qui ne le disent pas (et
qui pourtant restent constants pour une alternance qu’ils ont logiquement renoncé
à conduire pour s’effacer devant le front « anti-UMPS »).
La tragédie du FN, finalement, c’est qu’il est à des années-lumière de la
« droâte-Républicaine » et qu’ils ne veulent pas le reconnaître…
Alors, c’est le concepteur et principal porte-voix de ce programme, qui
était allé jusqu’à applaudir la victoire de « Sissi-riz-ha » en Grèce
(pas vraiment des meks de « l’ultra-droâte » locale qui s’est plantée
à cette époque-là), qui est donc devenu une cible en interne. Il réplique en
exhibant à profusion ces courbes de sondage qui illustrent la « dynamique
positive » du FN depuis 2011.
J’ai fait la même analyse pour décider de mon exil anticipé.
Surtout, protégé par « Marinella-tchi-tchi » il demeurait
jusqu'ici inatteignable.
C’est à cette muraille que le « paternel » s’attaque finalement.
En lançant l’offensive contre le vice-président du parti, qu’il juge
responsable de son éviction, le fondateur du FN espère que d’autres bouches
s’ouvriront au sein du parti pour s’inquiéter du poids grandissant du jeune
énarque.
Et contester sa légitimité et sa stratégie.
Il fait même d’une pierre deux coups, ce qui est malin de sa part : Il
cible celui qu’il considère comme le mauvais génie de sa fille… pour mieux
réduire cette dernière à l’état de marionnette. « Marine n’arrivera jamais au pouvoir, elle n’a aucune chance, elle n’est pas compétente… », a-t-il
glissé à l’un de ses récents visiteurs.
Ce qui reste à voir !
Enfin, parce que ce n’est pas à bientôt 87 ans qu’il va abandonner ses
éternelles phobies, il s’attaque de façon particulièrement violente à «
Phi-phi-lit-pot » en multipliant les saillies homophobes.
Grotesque, même s’il peut faire mouche !
Il cible ainsi les « mignons »
qui le secondent et fustige « les homosexuels
qui chassent en meute » en espérant attiser parmi les militants cette
homophobie qui continue de ronger le parti d’extrême droite comme l’avaient,
par exemple, illustré les pages Facebook de plusieurs dizaines de candidats
frontistes dévoilées par l’Obs à la veille des élections départementales.
Me fait rire, « pépère » : Comme si les hétéros ne
chassaient pas non plus en meute… jusqu’au meurtre du père, d’ailleurs.
Dans le même temps, il joue sur un autre ressort qui parle, d’ordinaire,
aux cadres de l’extrême droite : Le « complotisme ».
Il pointe le pedigree « chevènementiste » (un gôchiste) de « Phi-phi-lit-pot »
et accuse « l'énarque » de
s’appuyer sur un clan, et même sur une communauté, pour prendre le contrôle du
parti et en changer la nature.
« Phi-phi-lit-pot », ni plus ni moins qu’un « agent du système », introduit au sein du FN pour le pervertir
de l’intérieur ?
C’est en substance le même procès qu’il avait fait, avec succès, à « Maigre-est »
lors de la scission du FN en 1998.
Comme quoi, les réflexes pavloviens ont la vie dure !
Sa vie durant, le vieux leader d’extrême droite n’a rien apprécié autant
que de jouer le rôle de force de nuisance, de « grand perturbateur » de la classe politique, comme il disait
jadis. Il l’endosse de nouveau avec une évidente jouissance.
Ira-t-il jusqu’au bout et l’autodafé de sa propre créature ?
Tel Chronos dévorant ses enfants…
En annonçant la création d'une « association des amis de Jean-Marie
Le Pen », le fondateur du FN entend d’abord et manifestement tester ce qui
lui reste de popularité en interne avant le congrès programmé d’ici trois mois
pour le déposséder de son titre de président d’honneur.
Et il ne se fait guère d’illusion : « Pour l’instant, je n’ai pas vu grand monde, ça ne se bouscule pas »,
soupire-t-il, lassé, auprès d’un de ses amis venu dîner avec lui la semaine dépassée
en rapporte la « presse aux ordres ».
Il a vu revenir vers lui quelques-uns de ses vieux fidèles, comme l’ancien
para « Ro-Jet Hollande-geindre » ou l’ex-député européen « Martine-aise »
qui avaient été écartés ces dernières années pour faire place nette à sa fille.
Mais il a résisté à ceux qui l’incitaient à se porter de nouveau candidat
aux régionales en Paca maintenant que sa petite-fille, « La petite-Marion »,
hésite à son tour à se lancer.
C’est qu’il est aussi fatigué et n’a pas l’intention de mener une nouvelle
campagne électorale.
Quarante-trois ans après avoir inauguré une PME familiale devenue
prospère, il entend bien rassembler ses dernières forces pour régler ses comptes
une fois pour toutes.
Et vider l’héritage plutôt que de le laisser en de mauvaises mains.
Là, j'aime bien la perspective, figurez-vous : Je pourrais enfin rentrer au pays qui est le mien.
Là, j'aime bien la perspective, figurez-vous : Je pourrais enfin rentrer au pays qui est le mien.
Pour « Marinella-tchi-tchi », « cette tentative de division n’a aucune chance de prospérer »,
réagit-elle, qui moque un nouveau « fan-club
regroupant tous les ramassis, les parias et les infréquentables qui ont été
exclus du Front ».
C’est vrai que paradoxalement, s’ils ceux-là y vont tous, ça éclaircira le
reste des rangs des militants dans ce qu'ils restent de « présentable ».
Elle assure qu’elle est assez forte pour supporter le « dilemme ».
« Pourquoi devrais-je me comporter
en fille, quand il ne se comporte plus en père ? », interroge-t-elle. « A ce stade, c'était lui ou moi »,
lâche-t-elle plus loin.
« La violence, les coups durs et
l'exposition j'y étais préparée. Tout simplement parce que j'ai eu une
formation continue à ses côtés pendant des années », explique la présidente
du FN.
Et de première classe, il faut rajouter : De quoi former le
caractère, justement.
Elle en dit aujourd’hui être soulagée de l’exclusion de son père. « Avant, j'avais physiquement la boule au
ventre, surtout quand j'apprenais que Jean-Marie Le Pen allait faire une
interview, » raconte-t-elle.
« Et bien sûr chaque vendredi avec
la parution de son blog vidéo. Ces derniers temps, voyant la dérive radicale
qu'il était en train de prendre, c'était même devenu une angoisse. »
Comme quoi, elle reste humaine, avec même un cœur, veut-on nous faire croire !
D’où la convocation d’un congrès extraordinaire du FN début juillet afin
de remettre un peu d'ordre dans les rangs du FN. Dans ce congrès, le père
devrait perdre son titre de président d’honneur du parti.
Le Front national a le « devoir »
d'écarter « l'obstacle considérable »
qu’est devenu son fondateur estime de son côté « Val-les-rangs-de-Saint-Juste »,
le trésorier du FN et tête de liste pour les régionales en Ile-de-France.
« M. Le Pen, en tout cas son
expression publique, représente un obstacle considérable quant à la bonne
marche du Front national. Mme Le Pen est donnée par différents sondages actuels
comme en tête dans tous cas de figure au premier tour de la présidentielle et
comme pouvant éventuellement battre François Hollande au deuxième tour. Dans
une telle configuration, nous avons le devoir d'écarter les obstacles, si nous
pouvons le faire, qui pourraient surgir sur cette route ».
« Il est certain que, humainement,
c'est extrêmement difficile », a-t-il ajouté.
Les propos réitérés de Président d’honneur sur les chambres à gaz, « détail
de l'histoire » de la Seconde Guerre mondiale, peuvent « parfaitement être ressentis comme
antisémites », a-t-il dit.
« Je ne vais pas me réfugier
derrière mon petit doigt, mais j'ai toujours été l'avocat de Jean-Marie Le Pen.
Dans ces conditions, j'étais tenu à un certain devoir de réserve. J'ai pris ma
retraite d'avocat. (…) Les juifs ont
des martyrs. Nous, les catholiques, avons eu des martyrs aussi et nous savons
qu'il ne faut pas y toucher. Les martyrs des juifs, il ne faut pas y toucher.
Ce n'est même pas une question politique, c'est une simple question humaine »,
a-t-il dit.
Les nôtres, on les sanctifie.
Ceux de Daesh filent directement dans les bras de 70 , jeunes ou vieilles pucelles…
Pour autant, « je sais que
Jean-Marie Le Pen n'est pas antisémite », a-t-il assuré.
Ce qui de mon point de vue personnel reste à voir : Mais je suis
assez mal placé pour en juger et être totalement goy et suspecté de parti-pris.
Je ne vois pas tous les antisémitismes qui s’afficheraient sur ma macula…
« Comme nous tous presque au
Front national, l'origine des gens, la couleur de peau, leur religion, leur
orientation sexuelle aussi, il s'en fiche complètement. Il faut s'en ficher
complètement, nous nous en fichons complètement. »
Il n’a pas tort s’il veut « rassembler largement ».
« C'est ce qui rend d'autant
plus pénible cette affaire, et d'autant plus paradoxale. »
Que le paradoxe, ai-je fais remarquer à mon contradicteur du week-end
dernier, ça reste quand même de vouloir mener, et de l’annoncer, une politique « au
faciès » particulièrement brutale avec des contours pour l’heure encore totalement
flous.
On renvoie les « étrangers » chez eux ?
Ok ! Mais lesquels ? Les Irlandais, les polonais, les américains,
les ukrainiens, les grecs, ou seulement les maghrébins ?
Et pourquoi seulement ceux-là, s’il vous plaît ?
Pourquoi pas nos chinois, nos allemands, nos belges et les Rom tant qu’on y est, ou seulement les pôvres et les « sans-dents » ?
Et on fait quoi de leurs gosses nés « Gaulois » ?
Et on se refait une « affaire Léonarda » tous les jours
ouvrables devant chaque école ?
Des paradoxes qui plaisent à leurs électeurs acéphales, qui ont du mal à
dépasser le bout de leur nez, il faut dire : Ils aiment les solutions
simples et radicales, tant qu’à faire.
D’où d’ailleurs les derniers succès électoraux du front.
Notez qu’ils n’avaient aussi qu’à aller à l’ékole quand ils ont été jeunes
et choisir des enseignants à la hauteur de la tâche en apprenant un peu des « Valeurs
de la République » que nous ont léguées « les anciens ».
Alors, effectivement, soit « Marinella-tchi-tchi » parvient à « tuer
le père » et on entre dans une nouvelle ère : Je confirme, le « timing »
est presque parfait pour 2017.
En plus, elle en a les moyens : Son père semble au moins aussi mouillé
que le reste de la classe politique dans « les affaires » de l’époque
de « Mythe-errant » dont on parlait encore hier comme d’un vieux
souvenir qui ne veut pas mourir…
Et pour l’heure, je rappelle que tout indique que ce sont quelques
officiers supérieurs, un ou deux « quarterons » qui ont ces atouts-là en
main et en jouent déjà parfaitement pour obtenir des budgets et autres petits-avantages liés à leur fonction.
Soit elle échoue et ne résiste pas au putsch des équipes de son père, et
là, « Bling-bling » aura le chemin ouvert pour aller bouter « François
III », sa Majesté « fraise des bois » hors du pédalo.
Je ne vous raconte même pas les conséquences : Je suis pratiquement
sûr d’être le seul à me rappeler encore où il nous a menés.
En bref, dans les deux cas, c’est l’entrée de plain-pied dans l’aventure…
C’est vous dire s’il y a de quoi en frémir, finalement !
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