Attentat
à la barbe de la police.
Avertissement : Vous
l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction
intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée
(et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement,
totalement et parfaitement fortuite !
Quand le « mage » est soudainement pris d’une espèce de transe de démence
en prononçant invariablement le nombre « 666 » par marmonnements sifflant entre
ses dents, ses gardiens croient d’abord que c’est l’effet de la fièvre, du
manque de soleil, d’eau ou d’une attaque microbienne.
À bout de nerf et de souffle, ils font passer le toubib de la maison,
celui qui soigne les « bobos » arrivés jusque dans les cours de la rue
Cambacérès quand l’infirmière n’est pas là.
Lui, inquiet, prescrit une petite visite au soleil dans les jardins du
ministère, situés derrière la cour d’honneur du bâtiment.
Mais les choses ne s’arrangeant pas, on finit par décider d’évacuer le
pensionnaire « un peu spécial », vers les urgences de l’Hôtel-Dieu, en face de
la préfecture et du marché aux fleurs.
Ce n’est qu’en fin d’après-midi que Scorff est tenu au courant et qu’il
hésite à déranger la juge Trois-Dom : Le nombre « 666 », dans la mythologie
judéo-chrétienne, c’est le chiffre du Diable.
Et comme le « pensionnaire amical » est en contact direct avec Satan via
internet, tout cela est stupide.
« Et pourquoi donc ? Qui est-ce
notre numéro 666 à nous, sur la liste ? »
Un type fiché dans les registres de la police lilloise pour détention
d’images pédophiles.
« Excusez-moi, Monsieur le
Directeur. A-t-il des ennemis à nous servir sur un plateau comme les trois
autres ? »
Trois, ça reste à vérifier. Pour la victime de l’avenue Montaigne, on
hésite encore entre le mari cocufié, qui ne semble pas très attristé par la
disparition de son épouse, d’après les gendarmes locaux de province, ni très
motivé pour récupérer sa fille nouvellement née, et l’amant qui dénonce
justement et véhémentement le mari qui ne supporterait pas de ne pas être le
père biologique de sa gamine. Pas très clair, tout ça.
« Je vois où vous voulez en venir. À
part votre collègue lillois qui instruit contre lui une plainte de son associé
et la brigade de répression des réseaux de prostitution de la gendarmerie, on
n’est pas dans les mêmes circonstances, je crois ! »
Si : son associé ! « Sa plainte date
de quand ? »
Scorff consulte le dossier sur son écran avant de répondre dans le combiné
téléphonique : « Vous avez peut-être
raison, Madame la juge. Deux ans pour la première et une succession de rafales
d’actes de procédure depuis. Il peut être un peu dans un état d’exacerbation
compréhensible dû aux lenteurs proverbiales de la justice de notre pays, Madame
la juge » fait-il savoir d’un ton calme.
Déglutition n’annonçant rien de bon : il prend les devants.
« Je prends les mesures qui
s’imposent et décommande le bœuf-mironton de mon épouse pour filer à Lille par
le dernier TGV. »
Il ne fait pas encore nuit quand enfin le dispositif se met en place au
tour de la maison de la rue Édouard Vaillant.
Scorff stoppe devant la petite porte et entend une violente dispute entre
deux hommes quand, juste avant de sonner, les trois policiers et lui-même
entendent une violente déflagration dans l’appartement et un cri de panique, de
l’une des deux voix.
« Défoncez cette porte et sortez vos
armes de leurs étuis ! » fait-il en s’écartant, n’envisageant pas une seule
seconde d’user de son arme de service lui-même dont il s'est exceptionnellement équipé.
Une alarme incendie se déclenche et ils entrent dans « un désastre » où
gît un cadavre « fumant » dans la pièce donnant sur le petit jardin situé derrière la batisse, tel que
tout est sans-dessus-dessous.
Un homme ahuri, encore sous le choc, fini de se vider les poumons de
terreur, à en rechercher son souffle, les yeux exorbités, qui n’essaye même pas
d’étouffer un début d’incendie qui se propage depuis les coussins du canapé
jusqu’à la bibliothèque renversée sur du matériel informatique éparpillé dans
la pièce et sur la table.
« Vite le jardin ! Vous, appelez les
secours ! »
Du jardin rien…
Si, là derrière un muret donnant, mais il le saura plus tard, sur le
parking du 144 de la rue Faidherbe, un éclat fugace du reflet de la lumière
solaire finissante sur une « chose » métallique.
Mais c’est tellement rapide…
Scorff, pris d’une pulsion-réflexe ressort par la porte sur rue où se
bouscule les renforts de la police stationnée depuis tout-à-l’heure et entraine
avec lui deux gendarmes dans son sillage.
Les pauvres remontent la rue en piquant un sprint d’enfer et laissent
échapper un véhicule qui sort du parking, plus loin, hors de portée de semelle.
« Tirez deux coups de semonce ! Vite
! » Et comme ce n’est pas assez rapide pour Scorff, il arrache l’arme des
mains du brigadier et exécute son ordre lui-même.
Pendant que l’autre collègue ajuste les pneus.
« Non, trop tard. Vous ne l’aurez
pas et vous risquez de blesser quelqu’un ! » fait-il en rabattant le bras
du brigadier vers le sol.
« Merdre ! Putain de chiotte ! »
se laisse-t-il emporter.
« À la radio, vite ! Organisez-moi
le bouclage du quartier. On cherche une 607 Peugeot grise immatriculée dans le
59. Peut-être à moteur diesel, je ne suis pas sûr. »
Le 59, ce n’est pas ce qui manque dans le pays…
Elle sera retrouvée le lendemain finissant de calciner dans une décharge
de la région.
Bernés. Et à moins d’une minute près !
Les pompiers finissent de noyer le début d’incendie. L’homme hurlant est
entravé : il a un 6,35 dans la poche de sa veste.
Pas l’arme qui peut faire de pareils dégâts sur la victime, un trou
sanguinolent gros comme un poing au niveau du sternum, qui lui a arraché les
poumons et sans doute une partie du cœur. Il ne s’est même pas vu mourir.
Scorff fait son rapport à son collègue local, un ancien de sa promotion,
indisponible pour l’opération qui lui a délégué ses pouvoirs.
« Je t’envoie les équipes de la
scientifique. Tu es sûr qu’on cherche de l’uranium appauvri ? »
Oui.
« Fait aussi passer la brigade des
mœurs : il me semble que tes gars vont y découvrir du matériel à exploiter.
Es-tu d’accord pour mettre au frais le témoin ? Il a une arme de petit calibre
sur lui qui ne semble pas avoir été utilisée ! »
Bien sûr.
« À toi l’enquête, mais si tu peux
me tenir au courant de son évolution, ou à ma juge, je t’en remercie d’avance. »
Hélène Trois-Dom est atterrée : on avait une demi-journée d’avance et
parce que quelques fonctionnaires de police n’ont pas été assez réactifs, un
homme est mort.
« Il ne faut pas leur en vouloir.
Ils ne pouvaient pas savoir. Même le médecin nous a fait perdre du temps,
Madame la juge.
Et puis voyez le bon côté des choses :
nous savons désormais qu’il n’y a plus rien de divin dans ce « doigt de Dieu »
là.
C’est bien une équipe tout ce qu'il y a bien d’humains, bien
entraînés, parce que pour tirer un coup pareil à plusieurs centaines de mètres,
ce ne sont pas des amateurs… bien équipés, et pas seulement en munitions, mais
aussi en intendance pour avoir volé au moins un véhicule, peut-être deux pour
couvrir leur fuite. »
Pas assez pour la calmer.
Elle a très envie de raccrocher au nez du flic. Puis très envie de joindre
Paul au téléphone : peut-être est-il à Paris, et qu’une seconde soirée
intimiste saurait lui remonter le moral…
Et puis non.
Très vite le colonel Frank appelle Priscilla pour lui annoncer que les
flics étaient sur place.
« Comment ça se fait ? »
Il ne sait pas, bien sûr. Mais c’est très inquiétant, parce que ni l’un ni
l’autre ne voit comment ils ont pu faire : l’équipe n’était pas visée, c’est
sur la cible qu’ils sont intervenus et il s’en est fallu d’un cheveu.
Tous les effectifs sont au complet et le Colonel Frank répond de ses
hommes : aucun n’a de relation avec des tiers en opération. Ils sont toujours
au moins deux quand ils sortent, voire trois pendant les opérations.
Ça a toujours fonctionné comme ça depuis si longtemps, tel que chacun
contrôle l’autre et qu’il n’y a jamais eu de problème, que s’en est vraiment
incompréhensible.
Jusque-là, jamais aucune trace n’a été laissée même par inadvertance : et
ils en ont exécuté, des contrats sous ses ordres depuis plus de 20 ans.
Incompréhensible.
« Je crois qu’il vaut mieux
suspendre nos opérations pour un temps… »
On laisse tomber le toubib et l’agriculteur ? « Mademoiselle, si je peux me permettre, ils sont « chauds » tous les
deux. Nos « plastrons » pourraient même passer aux actes sans que nous soyons
sur place pour en récolter les fruits et veiller à ce que tout se passe bien.
»
Elle imagine.
Mais si demain une des équipes de Frank tombe dans un traquenard tendu par
la police, c’est toute l’opération qui échoue.
Tant qu’elle ne sait pas comment ils ont fait, il vaut mieux prendre le
large : tant pis pour les futurs receveurs. On pratiquera comme d’habitude,
avec des « accidents simulés ». Pas avec cette arme si voyante, comme d’une
signature, justement l’effet recherché pour créer la panique chez les personnes
visées.
« Notre plan nous échappe,
reconnaissez-le ! Il y a un bug qu’il nous faut identifier. Je crois que le
mieux c’est de disperser toute le monde jusqu’à la rentrée. Disons fin octobre,
pour une reprise le 2 novembre, une date symbolique intéressante, n’est-il pas
? Le jour des morts, si on en fait 3 le même jour, vos gars ne seront pas
perdants en plus que de marquer les esprits de notre capacité de frappe. Non ?
»
Le colonel Frank pèse le pour et le contre. Une action redondante pour
début novembre, ça veut dire qu’on doit réunir les équipes à la mi-octobre,
donc deux mois et quelques de vacances forcées. Pourquoi pas ?
Entre-temps, les flics n’ayant rien de nouveau à se mettre sous la dent,
ils finiront par baisser la garde et l’effet de surprise les affolera encore
mieux.
C’est une bonne idée.
« Ah, colonel ! Si on disperse et
suspend, en revanche, mon père n’allant pas mieux, on met la pression sur mon
beau-frère et ses neveu et nièce. Je ne suis pas vraiment sûre qu’on ne soit
pas dans l’obligation de se passer d’organe tant que le foie destiné à
l’autogreffe de mon père n’est pas près. Et il ne sera pas prêt avant Noël.
Je crains qu’il ne puisse attendre
jusque-là. »
Quel délai ?
Quinze jours pas plus.
Elle voit ça comment ?
« Je ne sais pas encore. Mais nous
avons un Conseil technique à Montréal les 10 et 11 juillet prochain. Si j’y
invite mon beauf’ tout-neuf, il sera toujours temps de lui faire les
prélèvements nécessaires au « crossmatching » sur place. S’il se révèle
négatif, serez-vous capable de vous en emparer sans dégât ? »
Quelle question.
« Au cas improbable où il soit
positif, on n’inquiète pas le bonhomme, il peut servir à autre chose. En
revanche, il faudra alors envisager de kidnapper les deux gamins rapidement
pour leur faire subir le test en vue d’une greffe dans la semaine du 14 juillet.
»
Les « gamins », Frank n’aime pas : elle doit pourtant le savoir !
La greffe devra avoir lieu où ?
Loin de toute autorité policière ! « On
est complètement dans l’illégalité. La plateforme au large de Terre-Neuve
pourra-t-elle être opérationnelle dans ce délai ? »
Elle l’est déjà, mais pas encore pour une intervention chirurgicale sur
place. Il peut s’en occuper.
« Ne vous inquiétez de rien
Mademoiselle : ce sera fait ! Je m’en charge. »
Et si les tests sont positifs aussi sur les gamins ?
« On tentera l’autogreffe dès que
possible, mais ça va dépendre de l’état de santé de mon père et de l’avancée
des travaux du laboratoire de Montréal. Pour plus de sûreté, ce serait bien de
convaincre l’équipe qui se charge de la culture des organes, de déménager sur
la plateforme. » On évitera ainsi toute espèce de tentative de fuite.
« Naturellement » entend-elle
répondre.
Le lendemain, les résultats tombent : trace d’uranium dans « le désastre »
lillois que Scorff se doit d’une explication à son collègue : « Comment tu savais qu’il y en avait ? »
C’est en rapport avec la « liste des mille ». Il y en a sur l’avenue
Montaigne, dans la voiture du breton, dans la chambre niçoise. « C’était juste pour confirmation qu’on est
sur le dos de la même équipe. »
« Et alors, le prochain, c’est qui ?
»
Ça, s’il savait…
Et comment avait-il su alors, pour le lillois ?
« Un hasard. Disons que c’était «
probable » tout en étant aléatoire. Mais ça s’arrête là pour le moment. On a
épuisé notre source de renseignements. »
Pour l’heure… Sous tranquillisants.
Un quart d’heure plus tard, le téléphone sonne de nouveau depuis la
Direction de Lille.
La voiture retrouvée calcinée porte une emprunte au fichier.
Celle de « Jo » Liamone, fiché au sommier pour recel de voitures, qui
tient une casse sur la nationale 20, après Arpajon, en direction de d’Orléans.
« Les autres, on exploite, mais ça
ne donne rien avec le fichier, pour le moment ! Liamone, tu te souviens des
deux compères qui avaient mis à feu et à sang la région de Grenoble ? »
Des fameux gaillards : l’un, Ange, un maquisard décoré à la libération,
l’autre, son frère, Pasqual, un collabo dans la même région, condamné à la
guillotine, puis gracié par le Général De Gaulle et libéré dans les années 60…
Les deux s’étaient recasés en rachetant la casse de la nationale 20 et
avaient refaits l’un et l’autre de la prison pour complicité dans les hold-up
autour de Grenoble dans les années 70 : ils fournissaient les véhicules et
jamais on avait pu les prendre en flagrant-délit pour les coffrer pour de bon.
Ils n’avaient donc écopé que de courtes peines fermes.
« Jo, c’est le fils de qui ? »
De l’aîné, Ange. « Il a eu deux
garçons, Jo et… Dominique, je crois. Pasqual a eu une fille, Palomba et un fils…
je ne me souviens plus de son prénom… Michel ? Non… Christo ou Michel-Christo,
je ne sais plus. Les trois gars doivent être fichés. Il faut vérifier ! »
« Ok ! Je m’en charge ! Merci chef » fait le directeur Scorff.
Et celui-ci de faire fonctionner l’ordinateur aidé par un subordonné : lui
et l’informatique…
Qui crache ce qu’il sait.
Pour résumer, les quatre enfants « Liamone » sont tous associés de la
casse de la nationale 20, avec leurs parents.
Affaire saine, semble-t-il d’après le subordonné, même si les fonds
d’origine ont pu paraître « suspects » à l’époque.
En tout cas, il ne s’agit pas des rapines grenobloises : les numéros de
billets avaient été relevés.
Mais peut-être d’argent « blanchi »…
Les quatre gamins n’ont rien à se reprocher dans l’immédiat, sauf cette
emprunte nette qui désigne « Jo », l’aîné du clan.
Il affirmera sans doute avoir régulièrement vendue la voiture volée quatre
jours avant l’attentat de la rue Édouard Vaillant et depuis calcinée ?
Il faudra qu’il explique alors comment ce véhicule lui parvient, et de
qui, à 300 kilomètres de là pour refaire le chemin en sens inverse : de quoi
lui faire passer un moment à l’ombre.
Avant d’appeler la juge Trois-Dom, il consulte quand même les dossiers des
deux frères.
L’un est à l’hôpital à Bordeaux en phase terminale d’un cancer, l’autre
vit dans un hospice à Montpelier…
Hors service ? La « relève » formée à la meilleure école, peut-être,
aurait-elle pris le relais ?
Caisse de retraite des vieux commerçants consultée par acquis de
conscience, histoire de vérifier que leurs ressources financières correspondent
bien au train-de-vie finissant des deux retraités.
Et le jeune collègue de noter des pensions du régime général des salariés.
« Tiens, ils ont aussi bossé comme
chauffeur ! Et bien payé, semble-t-il pour une toute partie de leur retraite,
vues les pensions de caisses complémentaires… »
Où ça ?
« Je ne sais pas, mais je me
renseigne ! »
Vingt minutes plus tard, le collègue entre dans le bureau de Scorff : « Chauffeur-ambulancier ! »
Pas possible ?
« Vous savez chez qui ? »
« Ne me dites surtout pas qu’il
s’agit de la clinique chirurgicale du professeur Edmond Risle, par hasard !
»
« Comment vous saviez ? »
Alors, là… très fort le capitaine de frégate !
Il ne prend même pas le temps de téléphoner à sa juge préférée, chargée de
l’enquête, mais file par les quais jusqu’à ses bureaux dont il force une
nouvelle fois la porte malgré les efforts de la greffière croisée dans le
couloir pour l’en empêcher.
« Vous savez, votre petit commandant
de bateau, il a le nez fin, finalement. »
Qu’il s’explique.
Et de lui raconter que la 607 calcinée, elle avait rendu une seule
emprunte fichée. Celle de Jo Liamone.
« Oui, mais encore ? Vous n’êtes pas
parti l’interpeler ? »
Une équipe s’en charge.
« Et savez-vous qui sont les Liamone
? »
Comment peut-elle savoir : elle suçait encore son pouce, à l’époque de
leurs équipées.
« Tenez-vous bien, Madame la juge ;
le père et l’oncle du « Jo », avant de se reconvertir dans la casse de voiture
d’occasion, étaient les ambulanciers de la clinique normande de Risle, vous
savez, le type dont votre capitaine nous a parlé encore avant-hier. »
Il y a donc un lien ?
« Ténu, ténu le lien, Madame la
juge, mais il y en a un ! »
Il lui faut tout de suite, c’est-à-dire hier, les dossiers de ces gens-là
et le fameux « Jo » dans son bureau demain matin aux aurores.
« Si nous devons interroger son
père, il s’agirait de se dépêcher à filer à Montpelier en passant par Bordeaux
où celui-là se meurt d’un cancer. »
« Greffière : Tout de suite deux
billets de TGV à la première heure demain et retour avec une correspondance par
Montpelier en fin de matinée. Vous venez
avec moi, Scorff ! »
Et l’audition matinale de « Jo » ?
« Vos hommes le cuisineront pendant
notre escapade. On verra à notre retour s’il y a lieu ou non de prolonger sa
garde-à-vue ! »
Scorff n’échappera donc pas à la blanquette de veau prévue ce soir chez
lui…
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