Info ou intox ?
Le « captagon » a été inventée par l'entreprise
Degussa AG en 1961, pour le commercialiser en 1963 et il est depuis consommé sous forme
de drogue.
C’est même une drogue populaire dans certains pays
arabes, qui aurait été utilisée par des groupes anti-gouvernementaux durant la
Guerre civile syrienne.
D’autant que sa fabrication est d’un processus relativement
simple.
Selon Khabib Ammar, un activiste médiatique local, les
groupes anti-gouvernementaux l'exportaient en échange d'armes.
On vient d’ailleurs d’arrêter un véhicule transportait
95.000 munitions à la frontière turque.
Le 24 juin 2009, le ministère de l'Intérieur du Qatar
annonçait de son côté la saisie de ces stupéfiants – plus de 4 millions de
capsules de captagon – pour une valeur marchande de 30,7 millions de dollars,
et l'arrestation de trafiquants membres d'un réseau international.
C’est en réalité la « potion magique » des
djihadistes.
Une information qui m’est tombée dans la trompe auriculaire
le week-end dernier, celui où j’attendais que l’Esprit-Saint vienne à ma
rescousse dans mes « turbinations-neuronales », mais sans succès.
Et que mes « recherches » m’ont confirmé
depuis…
On comprend dès lors un peu mieux ce qui se passe en Syrie
et en Irak. Daesh continue de s’étendre : Les djihadistes ont pris ce dimanche
un poste-frontière irakien avec la Syrie après le retrait des forces
gouvernementales.
« Daesh a pris
ce matin le contrôle d'al-Walid, un point de passage entre l'Irak et la Syrie
après le retrait de l'armée et des gardes-frontières », a déclaré un
colonel de la police.
Les forces gouvernementales irakiennes stationnées à
al-Walid se sont repliées temporairement vers Trebil, le poste-frontière avec
la Jordanie, selon l'officier de police.
« Il n'y a plus
de militaires pour assurer la sécurité du poste-frontière », a précisé Saad
Jassem, en ajoutant que Daesh contrôlait à présent les deux côtés de la
frontière.
Daesh avait déjà capturé vendredi celui de Tanaf, le
poste-frontière côté syrien, privant ainsi le régime de Bachar al-Assad de tout
point de contrôle le long de ses frontières terrestres à l'exception de ceux
avec le Liban.
D’un autre côté, le groupe État islamique (EI) a
exécuté au moins 217 personnes, dont des civils, depuis qu'il s'est emparé il y
a neuf jours d'une partie de la province syrienne de Homs, qui inclut Palmyre,
a affirmé une ONG dimanche.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a
déclaré qu'il avait des preuves de l'exécution de 67 civils, dont 14 enfants et
12 femmes, et de 150 membres des forces syriennes par des djihadistes de l'EI
dans plusieurs endroits de la province de Homs depuis le 16 mai, accusés d'être
des informateurs loyaux au régime, selon l’ONG.
« La
plupart des exécutions ont eu lieu à Palmyre. Certaines victimes ont été tuées
par balle, d'autres ont été décapitées ou tuées avec des couteaux ».
L'Observatoire a fourni ce bilan quelques heures après
que les médias officiels syriens eurent affirmé que l'EI avait commis un « massacre »
à Palmyre, tuant quelque 400 civils, la plupart des femmes et des enfants.
Pourquoi et comment tant d’horreur ?
Selon l'ONG, 600 personnes, dont des membres des
forces armées, des militants pro-gouvernementaux et des civils accusés de liens
avec le régime, ont été en outre capturées par l'EI au cours de son avancée.
La prise de cette cité antique de Palmyre, située à
210 kilomètres au nord-est de Damas, pourrait permettre aux djihadistes de
lancer des attaques contre Damas et Homs, troisième ville du pays, estiment des
experts.
Outre cette région, l'EI contrôle la majeure partie
des provinces de Deir Ezzor et Raqa (nord), et a une forte présence dans les
provinces de Hassaké (nord-est), d'Alep (nord), de Homs et de Hama (centre). Il
est aussi maître de la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers de
Syrie, qui lui assurent une importante source de revenus.
Rien ne les arrête plus, désormais !
Et s’ils prennent les postes frontières, plus personne
ne peut les « isoler ».
La Syrie est aussi devenue la plaque tournante de
production et de consommation du Captagon. C’est une petite pilule blanche qui
permet d’oublier la douleur et la peur, très prisée en Syrie : Le Captagon est
le meilleur allié des djihadistes de l’État islamique (EI).
Mais Daesh n’est pas le seul à avoir recours à cette
drogue : Sur le front militaire syrien, les membres d'Al-Nosra et les soldats
de l’Armée syrienne libre (ASL) l’utilisent également pour se donner du
courage.
Les effets du Captagon sont multiples, à en croire un
trafiquant interviewé par Arte : « Ça
donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer, tu marches droit
devant toi, tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour
veiller, pour contrôler leurs nerfs et augmenter leurs performances sexuelles. »
Et peu importe que son utilisation soit interdite par
l’islam, puisqu’« aujourd’hui tout
le monde s’en fiche de la religion. »
Interrogé par Reuters, un officier de la brigade des
stupéfiants de Homs se rappelle l'attitude surprenante des prisonniers sous
l'emprise de Captagon : « On les
frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d'entre eux
rigolaient alors qu'on les bourrait de coups. »
Ce médicament était initialement prescrit pour soigner
les troubles de la concentration et la narcolepsie, avant que d’être placé sur
la liste des substances psychotropes de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) en 1986.
Le Captagon est depuis interdit dans la plupart des
pays, y compris en « Gauloisie-des-morts-vivants », où il est classé
comme « produit stupéfiant » par l’AFSSAPS.
Aujourd’hui, la Syrie est devenue la plaque tournante
de la production et de l’exportation du Captagon, très facile à contrefaire.
Jusqu’en 2011, le centre névralgique de fabrication de ce psychostimulant se
situait au Liban.
Mais, depuis le début du conflit syrien, la production
locale de Captagon aurait chuté de 90 %, selon un trafiquant interrogé par
Reuters.
Les usines ont déménagé en Syrie, où le chaos ambiant
constitue une couverture idéale.
Le trafic du Captagon a entraîné la naissance d’une
véritable économie de guerre, selon Radwan Mortada, spécialiste des mouvements
djihadistes : « Les milices en Syrie
en consomment une partie mais elles l’exportent aussi vers l’étranger,
notamment vers les pays du Golfe. Les gains leur permettent de financer l’achat
de leurs armes et leurs opérations militaires. »
Ainsi, « un
sac qui contient 200.000 pilules rapporte 1,2 million de dollars une fois
arrivé à destination ». Des bénéfices d’autant plus importants qu’il
suffit seulement « de quelques
milliers de dollars » pour produire une telle quantité de Captagon.
L’Arabie saoudite est particulièrement friande de
cette amphétamine : 55 millions de pilules y sont saisies chaque année. Et ces
chiffres ne font qu’effleurer la réalité, puisqu’ils ne représentent que 10 %
des pilules en circulation dans le royaume, selon le rapport de l’Office des
Nations unies contre la drogue (UNODC) publié en 2013.
Sur le marché syrien, un seul comprimé coûte entre 5
et 20 dollars. Selon George, un psychiatre syrien qui a traité de nombreux cas
dans sa clinique de Lattaquié, « la
consommation de Captagon s'est accrue après la révolution, y compris chez les
civils, en raison des pressions psychologiques et économiques qu'ils endurent ».
L’essor du Captagon n’est pas étranger à l’explosion
des saisies d’amphétamines dans le monde, qui ont quadruplé en l’espace de cinq
ans.
Sur la seule année 2013, la police libanaise a
intercepté plus de 12 millions de pilules de Captagon.
Plus récemment, à la mi-mai, le Liban s’est félicité
de l’arrestation d’un baron de la drogue spécialisé dans le trafic de Captagon.
Quatre ans après le début du conflit syrien, la drogue
qui stimule les combattants djihadistes et finance leur armement pourrait bien
devenir le nerf de la guerre.
Pour ma part, j’en dis que si l’accès au paradis d’Allah
et ses 70 vierges à déniaiser ne vaut que 20 dollars et un pain d’explosif, il
y a de quoi en frémir d’aise.
S’ils sont tous « camés », il va falloir
passer à la vitesse supérieure, parce que plus rien ne les arrêtera.
D’ailleurs, « ils » ne s’arrêtent pas !
Toute la zone sous l’emprise d’amphétamines ? C’est
vraiment trop drôle, finalement, si ce n’était pas terrifiant…
Le « fond barbare » de l’être humain ne demande qu’à resurgir, à transformer l’individu en « bête sanguinaire », si les « garde-fous » que constituent l’éducation, les lois morales et éthiques sautent les unes après les autres.
RépondreSupprimerOn l’a vu tant de fois dans l’Histoire ; récemment chez les Nazis.
Les « Fous d’Allah » ne sont qu’une nouvelle apparition de la bestialité la plus sauvage qui sommeille chez tant d’êtres humains.
Comment s’en prémunir ?...
Pour Daech, mis à part la force, il n’y a vraiment pas grand-chose à faire sachant, qu’en plus, les combattants perdent la raison, la mesure d’eux-mêmes et de leurs actions en se gavant d’amphétamines.
Les Américains sont franchement réticents à intervenir en envoyant des troupes au sol. Il faut dire que cela a déjà été fait en 2003 !... Avec quels résultats ?... Ils ont oublié le principal : former les jeunes sur des bases laïques !... J’en reviens à mon projet de grands voiliers-écoles, encore et toujours…
L’échec de la politique américaine est flagrant et on comprend les réticences de « Baraque » : « Il y a une leçon qu'il est important de tirer de ce qui est arrivé, c'est que si les Irakiens eux-mêmes ne sont pas disposés ou capables d'arriver à des compromis politiques nécessaires pour gouverner, si ils ne sont pas prêts à se battre pour la sécurité de leur pays, nous ne pouvons pas le faire pour eux ».
Alors, passer à la vitesse supérieure ?...
Oui, mais comment ?...
Mis à part envoyer une coalition internationale composée d’Occidentaux, de Russes et de Chinois, je ne vois pas… Et à la condition impérative de créer d’importants programmes de formation des jeunes !...
Mais quand je vois que mon projet Euroclippers n’a jamais été retenu par le Gouvernement (pour manque d’argent ?...) alors qu’une partie de nos banlieues sont des « zones de non-droit » et que les dirigeants tolèrent très bien que « Mythe-Errant » ait pu dérober les « Milliards de la Division Daguet » (Tiens ?... Déjà l’Irak ?...), on peut se demander si une solution humaine et acceptable pourra être trouvée pour l’Irak et La Syrie.
Parce qu’en plus c’est une époque où les GUERRES DE RELIGION embrasent le Proche et le Moyen-Orient.
Alors, les grands voiliers et la formation humaine…
La Captagon n’est qu’un des éléments de la situation catastrophique au Proche-Orient.
Comment tenir ces pays ?...
Pour occuper une zone de guerre il faut UN SOLDAT POUR QUINZE HABITANTS !...
Les populations concernées sont de : 62 millions de personnes réparties comme suit :
Syrie : 23 millions
Irak : 33 millions
Jordanie : 6 millions
Il faudrait QUATRE MILLIONS DE SOLDATS pour tenir ces trois pays !...
L’effort serait considérable et demanderait une coalition planétaire.
Y sommes-nous prêts ?...
« L’Ami-Râle »
Les israéliens ont peut-être une solution qu'ils semblent expérimenter au Yémen : La bombe à neutrons !
SupprimerAu moins une a été larguée sur des installations militaires avec des F16 repeints aux couleurs de l'Arabie Saoudite !
Par ailleurs, 2 F16 pilotés par des "arabophones" des forces spéciales, peut-on supposer, ont été abattus au-dessus du même pays.
La guerre avance et redouble de cruauté dans cette région du monde.
Et il est certain qu'à part l'Etat Hébreu, personne n'a envie d'aller occuper des territoires aux mains de cinglés bourrés d'amphétamines à qui rien ne fait peur quand ils sont "chargés".
C'est pas humain.
Alors, ils en viennent à utiliser des munitions "pas humaines".
Dramatique !
Que vont en dire nos gamins ?
Et qu'en disent vos "(f)Ummistes" ?
Rien et ils n'ont même pas vu venir le problème jusqu'à ce niveau-là.
Quant à nous, n'est-ce pas, on est consciencieusement prié de rester dans l'ignorance et de rester "moutons bêlants" ou de prier de se taire...
Affligeant !
Tout ça pour quelques (milliards) de dollar de plus ?
Un vrai crime contre l'humanité que je vous en dis...
Bonne journée !
I-Cube