Point d’orgue de 3 ans de recul des libertés
individuelles !
Il voulait devenir le président du rassemblement. Mais
si !
Il s’est donc attelé à lutter contre le racisme,
l’antisémitisme, l’homophobie (jusqu’à marier les gays et les lesbiens, les
transgenres et les autres, et leur permettre même d’adopter comme « papa/maman »),
toutes les discriminations et à promouvoir les valeurs de la République.
Le pays, n’est-ce pas, son intérêt général et
supérieur étant emporté par « qui peut le plus peut le moins »…
Pour cela, il a notamment déployé une certaine vision
de la laïcité qui réduit l’espace public à la neutralité, et oblige tous ceux
qui passent par lui à se défaire de tout signe religieux.
Très bien.
Sauf que désormais, ce n’est pas le voile intégral,
caractérisé par une dissimulation du visage, mais tout signes vaguement
religieux qui sont visés : Une jupe trop longue devient aussitôt un symbole
religieux et si elle s’inscrit dans une démarche de prosélytisme, elle devient
dès lors interdite au lycée.
Un pape, lui, n’a même plus sa place dans l’espace
public : Une statue en bronze de « J.P. II », ornée d’une grande
croix, devra être déplacée à Ploërmel (56) en a décidé le tribunal administratif
de Rennes… Trop ostentatoire pour l’époque !
Après que les apôtres de la « Libre-pensée »
aient déjà obtenu en 2010 l'annulation de la subvention de 4.500 € qui avait
été octroyée démocratiquement par le conseil général du Morbihan à ladite commune pour la
construction de son socle.
La religion, pour les ayatollahs du « tous laïcs,
tous égaux », ce n’est décidément pas assez …laïc.
Pourquoi pas, du moment qu’on ne retire pas un jour les
monuments aux morts où sont tracés pour les générations à venir les noms de mes
ancêtres « Morts pour la France » parce qu’on aura révisé le contenu
des livres d’Histoire une énième fois et « gommé » ces
boucheries indécentes qui pourraient « heurter la sensibilité des
plus jeunes » ?
Suite aux attentats de janvier, « François
III » réaffirmait lourdement la liberté d’expression. Un « G40 »
a même été organisé à l’arraché le 11 sur le pavé parigot pour venir soutenir
cette vision « démocratique » occidentale de la bien-pensance.
Mais, dans les faits, il n’a rien fait pour la renforcer
ou la protéger.
Il a fait bien pire, d’ailleurs.
Parce qu’on balance sur d’anciens présidents, qu’on
caricature des prophètes, passe encore. Mais qu’on tienne des propos racistes,
dont il voulait supprimer le mot jusque dans le dictionnaire, ou qu’on remette en question un génocide, et rien ne va plus.
Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le
négationnisme n’étaient plus une opinion mais déjà un délit.
Les deux vocables ne sont pourtant pas
irréconciliables : Pourtant, il suffit de réunir les deux mots dans une
expression, un « délit-d’opinion », et il devient une notion autonome à part
entière.
Cela revient à dire qu’il existe des délits d’opinion,
et que le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme en tant
qu’opinion, peut tomber sous le coup de la « liberté d’expression ».
Il suffit donc de lui enlever le statut d’opinion pour
le faire cesser.
On le voit bien, interdire le racisme, l’antisémitisme,
l’homophobie, le négationnisme ça marche. C’est pour ça que la mesure vaut
aussi pour la remise en question de certains génocides, notamment la Shoah et
le génocide arménien.
Il y a des mémoires et des choses sacrées que l’on
peut salir, et d’autres non.
C’est comme ça.
Et on voit bien comment, en affirmant la « liberté
d’expression » dans certains cas et pas dans d’autres, votre président du
rassemblement entre sûrement dans le déni de Liberté.
Car, par ailleurs, si la laïcité devient de plus en
plus restrictive et invasive, si la liberté d’expression est d’autant moins
protégée qu’elle est à géométrie variable, la surveillance vit un réel et très fort
essor.
Désormais, les données personnelles de tous les
citoyens seront systématiquement analysées, passées au crible d’algorithmes
conçus par vos services de renseignement.
On s’inspire trop rarement des bonnes pratiques
internationales, mais force est de constater que votre gouvernement se dote des
meilleurs moyens de contrôler et de surveiller sa population.
Toutes les composantes de sa population, pour être
certain de n’oublier personne, et justement ceux qui pourraient devenir
nuisibles…
Souvenez-vous, « Bling-bling » voulait déjà
ficher vos gamins dans les ékoles primaires…
Personne ne saura de quelle façon ces données seront
traitées, aujourd’hui, demain et après-demain, ni par qui, ni ce qu’il en est
fait, comment elles sont et seront interprétées. Personne ne saura quels
critères feront entrer quels citoyens dans la catégorie « à surveiller ». Un
prénom, un patronyme suffirait-il ?
Et c’est sans doute de ce point de vue que les
libertés ont le plus reculé.
La loi sur le renseignement ne fait qu’entériner et
légaliser des pratiques existantes.
« Charlie » n’était pas tant un moyen de
regagner en popularité qu’une justification à la surveillance
généralisée : En seulement trois ans, « François III » a su
utiliser la surveillance d’adversaires politiques à son profit et la
généraliser à l’ensemble de la population.
Il a renforcé le caractère clivant des religions en
leur imposant un repli qui rend tout dialogue impossible.
Et il a défendu la « liberté d’expression »
uniquement comme liberté d’être en accord avec des valeurs de la République
dont il se veut le garant.
Donc d’accord avec la « pensée unique » … du
moment !
Même les journalistes, pourtant protégés, en sont à
s’autocensurer : Il y a des sujets, des informations, dont il ne faut pas
faire le relais, surtout pas les divulguer, les diffuser, les faire connaître.
De toute façon, même si c’est interdit, la peine de
mort s’applique sans procès dès que ça sent le roussi : On se souvient de
Jean-Édern Hallier, journaliste, écrivain et polémiste, fils d’un héros de la
première guerre mondiale, général de surcroît, en janvier 1997, de Benoît
Duquesne en juillet 2014…
Même dans les presses locales ! Tel que si vous
voulez savoir quoique ce soit d’utile, il vous faudra lire la Tribune de
Genève, The Herald-Tribune, Le Soir, El Tempo…
Et dire que la loi vient d’inventer un nouveau
crédit-impôt pour soutenir la presse d’opinion, quotidienne, pas l’hebdomadaire
dont le « Canard-Déchaîné », tellement vous avez raison de ne plus
acheter votre quotidien, puisqu’à part les résultats du PMU, il n’y a plus
rien…
Quelle que soit la liberté individuelle à laquelle on
s’intéresse (liberté de culte, d’opinion et d’expression, vie privée), elle
aura en seulement trois ans été piétinée avec la légèreté et la grâce qui
caractérisent « François III » télécommandé par des chars d’assaut.
– Parce que la loi nouvelle procède à un changement de
logique : On n'espionne plus un individu suspect, mais on espionne tout le
monde (écoutes et « scannage » des communications électroniques
indifférenciés) pour identifier des suspects.
L'abolition de l'intimité devient la règle a priori.
Il y a comme ça des « nuances » qui
devraient au moins vous faire frémir avant de vous révolter…
Tous suspects jusqu’à preuve du contraire !
Demain, on va vous expliquer que tout ça, c’est
justement pour vous disculper : Vous n’avez donc que le meilleur à en
attendre…
Ah oui ?
Bé oui, vous serez disculpé si on aura pu vérifier que
vous n’aviez rien à vous reprocher, entend-on déjà dire.
– Parce que le seul garde-fou de ce système ce n'est
pas le juge, mais une commission administrative – la Commission nationale de
contrôle des techniques de renseignement – et que :
a) En matière d'indépendance des commissions
administratives par rapport au pouvoir, on sait déjà à quoi s'attendre ;
b) Le Premier ministre pourra toujours invoquer
l'urgence pour se passer de l'avis de ladite Commission.
– Parce que les raisons des mises sur écoute sont
hyper vagues (soupçon de terrorisme, certes, mais aussi « prévention de la criminalité » ou
défense des « intérêts économiques »
du pays…) et qu'à cet égard l'expérience américaine nous indique parfaitement
là où tout ça mène : Aux USA, pays de la statue de la Liberté, en 2013
seulement, sur 11.129 demandes de perquisition au titre du « Patriot-Act »,
seules 51 (eh oui : 0,45 % !) visaient des suspects du terrorisme…
Le reste : Des affaires de drogue, de fraude ou
d'évasion fiscale !
Bref, demain les histoires de vos « petites-culottes »
et de vos « comportements à risque » pour votre si précieuse santé…
Puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien, enfin
voyons !
– Les services pourront en effet recourir aux
techniques pour le recueil des renseignements dans le cadre de missions de
défense des intérêts publics : La « prévention
du terrorisme », donc, mais aussi la « défense
des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France
» (majeurs, c’est quoi ? Et les « mineurs », on en fait quoi ?
On laisse courir ?), la « prévention
des atteintes à la forme républicaine des institutions des violences
collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale », la « lutte contre la reconstitution ou d'actions
tendant au maintien de groupements dissous », « la défense des
intérêts majeurs de la politique étrangère » et la « prévention de toute forme d'ingérence étrangère ».
Déjà, mettre en ligne sur ce blog n’importe quel dire,
même une recette de cuisine, justifié ou non par des faits, même seulement mes
« opinions-personnelles » qui relève de ma « Liberté
d’expression », parce qu’il est ouvert aux internautes de « puissances étrangères » (un bon
tiers de mes lecteurs ne sont pas installés en « Gauloisie des
lumières » mais « hors ses frontières politiques » du pays) me
fait rentrer dans le périmètre de cette dernière « mission », puisque
ces anonymes « ingèrent » de l’étranger…
Me reste à ne pas vous divulguer le premier, les dires
couverts par le « droit au respect de sa vie privée » de celui qui
n’aime pas les « sans dents »…
Ou de celle qui aime celui qui « n’aime pas les
riches ».
D’ailleurs, par précaution, je ne cite jamais les noms
directement, sauf exception, et de toute façon, je cause de choses qui
n’existent même pas dans la galaxie : C’est marqué comme ça dans le
chapeau d’accueil !
Rien que le « pur
produit de mon imagination » (que je n’ai pas… mais comme je serai « détecté »,
classé, dans la case « grand malade », j’aurai droit à des soins de
rééducation !)
Et dire qu’on a fermé les Goulags et hôpitaux
psychiatriques de l’ex-URSS…
Passons !
– Un statut de lanceur d'alerte a aussi été créé par
les députés. Des professions protégées (magistrats, avocats, journalistes,
parlementaires bien sûr) n'échapperont pas à la surveillance, mais disposeront
de quelques conditions particulières : Le gouvernement ne pourra pas
décréter de procédure d'urgence pour lancer des écoutes.
Attendez, c'est quoi, là, cette discrimination dans ce pays de « l'égalité » de tous devant la loi ?
Ne serait-ce pas l'aveu aveuglant que la loi peut « dériver » pour tous les autres ?
De qui se moque-t-on si elle est réputée si « bonne » que ça ?
Attendez, c'est quoi, là, cette discrimination dans ce pays de « l'égalité » de tous devant la loi ?
Ne serait-ce pas l'aveu aveuglant que la loi peut « dériver » pour tous les autres ?
De qui se moque-t-on si elle est réputée si « bonne » que ça ?
Et leur compte-rendu devra être automatiquement communiqué
à la future Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement
(CNCTR) sans qu'elle ait à le demander.
Bon, si elle ignore jusqu’à leur existence, elle n’aura
peut-être rien à lire non plus : Quand les choses n’existent pas, n’allez
pas enquiquiner ces braves-citoyens-là !
– La surveillance des données de connexion des « Gaulois »
par des algorithmes ne pourra porter que sur la mission de protection contre le
terrorisme, nous assure-t-on, main sur le cœur.
Même si ce n’est pas marqué comme ça dans le texte de
la loi.
Comme on vient de le voir, il n’y a pas que la lutte
contre le terrorisme et les adversaires de la future loi soulignent l'ambiguïté
d'une telle disposition, puisque de toute façon les services de renseignement
devront forcément brasser un nombre très important de données pour parvenir à
en extraire des suspectes.
Quant à la carte des opposants politiques, le
gouvernement met en avant l'indépendance de la future CNCTR qui sera composée
de treize membres, parmi lesquels six parlementaires (trois députés et trois
sénateurs), trois membres du Conseil d'État, trois magistrats de la Cour de
cassation et un spécialiste des questions électroniques…
Je viens de vous suggérer mon « opinion »,
le fond de ma pensée sur le sujet.
– Le « spécialiste », il va vite être
débordé. « Cette loi n'aura aucun effet
sur le terrorisme. Actuellement, il n'existe absolument aucun moyen de casser
une communication chiffrée par RSA 2048, justement utilisée par les terroristes
» en disent quelques-uns.
De nombreux services, grand public ou spécialisés,
utilisent au quotidien le chiffrement. Le nombre qui suit le sigle « RSA »
désigne la longueur de la clé utilisée pour le chiffrement. Si l'on ne sait pas
tout de l'état de l'art de la recherche militaire, une clé d'une longueur de
2048 signes est à ce jour incassable, selon les dernières connaissances en la
matière.
Alors, un amendement bienvenu adopté par l'Assemblée
nationale modifie une disposition légale touchant les fournisseurs de services
de cryptographie : Ces derniers étaient déjà censés fournir le procédé de
déchiffrement à l'État, lorsque le premier ministre en faisait la demande.
L'amendement prévoit que cela se fasse « sans délai » !
Quant aux services de renseignement, ils pourront
conserver des données interceptées tant qu'elles n'auront pas été déchiffrées.
Toutefois, l'entreprise concernée peut toujours affirmer qu'elle n'est pas en
mesure de fournir ce procédé.
En outre, il est un peu abusif d'affirmer que
l'intégralité des personnes susceptibles de commettre des actes terroristes
utilise de façon sûre des méthodes de cryptographie, même lorsqu'elles sont
devenues simples d'accès.
Ainsi, au début de l'année, un djihadiste
néo-zélandais a tweeté sans avoir masqué sa géolocalisation en Syrie.
Une mesure inutile, alors ?
– Le Syndicat de la magistrature s'oppose à ce texte et
dénonce « des risques de débordement vers
une police politique ».
J’adore la perspective…
Le juge antiterroriste « Marque Très-vindicte »
craint lui aussi les « dérives » de
ces « pouvoirs exorbitants sans contrôle
judiciaire ».
Le bâtonnier du barreau des Parigots, « Pietra-Oliver
Sûr-de-lui », estime de son côté que le texte est un « mensonge d'État » et une menace grave
sur les libertés publiques.
Déjà, les Services écoutaient les conversations d’un
avocat avec son client, ex-pédégé de la République… Mais sur réquisition d’un
juge…
Justement, on en reparlait en fin de semaine dernière
pour voir validé le procédé.
Le pouvoir politique prend de son côté des engagements
divers pour rassurer le chaland-électeur, notamment l’assurance qu’il utilisera
un algorithme qui trierait, a priori,
le bon grain de l'ivraie.
En l'absence de précisions techniques, on a de bonnes raisons
d'être sceptiques.
Et « Menuet-Valse », il peut prendre tous
les engagements qu’il veut… peut-être même de bonne foi, mais aucun de ses
potentiels successeurs n’y seront tenus pour eux-mêmes…
– La loi ne se limite pas à Internet. Elle prévoit
l'extension de la surveillance à l'entourage des suspects, « lorsqu'il existe des raisons sérieuses de
croire (qu'elles) sont susceptibles
de jouer un rôle d'intermédiaire, volontaire ou non, pour le compte de cette
dernière ».
Il s'agit d'une demande récurrente des services de
renseignement, qui ont accusé la Commission nationale de contrôle des
interceptions de sécurité (CNCIS) d'avoir perturbé la surveillance des frères « Kaka-ouachi ».
Ce scénario est toutefois mis en cause : Les
fiches de renseignement sur Saïd et Chérif « Kaka-ouachi » ne
mentionnaient pas, selon Le Monde, leur lien avec « la mouvance islamiste radicale internationale ».
C’est dire si on se moque du monde et des députés chez
« les grands-oreilles »…
– La loi institue aussi un « statut du lanceur d’alerte » (éthique). Il s’agit
seulement d’un régime de protection à l'égard des agents qui devront suivre uniquement
la procédure créée, en prévoyant alors et dans ces conditions, qu'aucun agent
ne pourra être « sanctionné ou faire
l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte », dans le
cours de sa carrière, du fait de son témoignage à la CNCTR.
Mais le texte précise aussitôt que « tout agent qui relate ou témoigne des faits
(…) de mauvaise foi ou avec l’intention
de nuire ou avec la connaissance au moins partielle de l’inexactitude des faits
rendus publics ou diffusés » encourt jusqu'à 5 ans de prison et 45.000
euros d'amende, en vertu de l'article 226-10 du code pénal sur les
dénonciations calomnieuses…
Le culte du silence, si vous saviez !
Les autres, les citoyens « normaux »,
n’est-ce pas, restent encadrés par le droit commun.
Autrement dit, si « l’expression de leurs libres-opinions » devient, pour une
raison ou une autre, jugée de mauvaise foi par l’Autorité du pays (genre, dans
mes recettes de cuisine : « Le
sucre, c’est bon pour la santé » et le goût, surtout dans les pâtisseries,
les crèmes et les crêpes), ils passeront par la case prison et seront rackettés
d’un maximum de 45 K€.
Merci pour l’éthique des « lanceurs
d’alerte » !
– Pour faire un point sur le commencement des
difficultés à venir, signalons qu’il restera, encore un peu, le recours aux
ONG, mais pas bien longtemps.
On vient ainsi d’apprendre que deux organisations des
droits de l’Homme, la LDH et la FIDH, qui avaient lancé une action en justice
contre la DGSE suite à un article du Monde, ont décidé de lancer un recours
contre le ministère public : Celui-ci a en effet pris la décision, il y a
quelques semaines, de classer sans suite leurs plaintes, après deux ans
d’inaction contre le « Big-Brother Gaulois ».
Il y a deux ans déjà le Monde pointait du doigt les
capacités exceptionnelles de la DGSE pour collecter massivement les signaux
électromagnétiques, en particulier en « Gauloisie du respect » de la
vie privée des citoyens, de leurs opinions et de leur « Liberté
d’expression », entre les « résidents-autochtones » et
l’étranger, jusque-là sans aucun cadre légal.
Vous aurez noté que ça n'a servi à rien contre les attentats de janvier, pas plus que contre l'attaque de TV5 qui a présenté un « écran noir » pendant plusieurs jours.
Vous aurez noté que ça n'a servi à rien contre les attentats de janvier, pas plus que contre l'attaque de TV5 qui a présenté un « écran noir » pendant plusieurs jours.
Les deux organisations avaient déposé plainte en
décembre, en s’appuyant sur quatre articles du Code pénal punissant l’accès et
le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, la
collecte illicite de données à caractère personnel, l’atteinte à l’intimité de
la vie privée et la violation du secret des correspondances, rien que ça.
Et le parquet de s'en tamponner durant deux ans, n'est-ce pas !
Outre l’action contre les services secrets gaulois, la LDH et la FIDH rappellent qu’une autre plainte est en cours contre la NSA et le FBI, avec dans le collimateur le programme PRISM, qui permet aux services américains de collecter des informations sur Internet directement depuis certains fournisseurs de services (Google, Apple, Microsoft, Yahoo, Facebook, Skype, YouTube, Apple…).
Et le parquet de s'en tamponner durant deux ans, n'est-ce pas !
Outre l’action contre les services secrets gaulois, la LDH et la FIDH rappellent qu’une autre plainte est en cours contre la NSA et le FBI, avec dans le collimateur le programme PRISM, qui permet aux services américains de collecter des informations sur Internet directement depuis certains fournisseurs de services (Google, Apple, Microsoft, Yahoo, Facebook, Skype, YouTube, Apple…).
C’est dire si le sujet est déjà « chaud »
jusqu’à, un jour, devenir brûlant, puisqu'on a appris que le juge américain a fait droit à cette voie de recours, lui.
Parce que ça, « c’était avant » … la loi.
Et justement, la réponse législative ne s’est pas fait
attendre : Demain, ces actes des Services seront légaux, à l’encontre de
tout le monde.
Après-demain, avec d’autres gouvernants, ce sera même
« sans limite », puisqu’à part « Menuet-Valse », personne
n’a pris l’engagement de « maîtriser » l’usage et l’étendue à la
stricte finalité première de ladite loi…
Nous entrons bien dans une nouvelle ère : On
avait eu HADOPI, I & II, divers textes successifs dont l’article
20 LMP de 2013 pour mieux vous espionner, tout cela était
finalement jugé très insuffisant… Ils ont été 488 félons à pousser l'indignité (contre les « valeurs de la République ») jusqu'à voter le texte à présenter dans l’urgence au
Sénat.
Du PS, de l’UMP-Les Républicains-Démocrates
associés, et même d’ailleurs.
C’est vous dire si « François III » restera
finalement LE Président qui aura su faire reculer la démocratie dans mon pays
(qui est le mien et que j’aime tant…) plus qu’aucun autre en même pas trois
ans !
Car on se rappelle aussi du « Patriot-act »,
voté dans l’urgence aux USA à la demande d’un Républicain, auquel a succédé un
opposant Démocrate, qui avait juré de fermer Guantanamo… centre de détention arbitraire qui fonctionne
encore après tant d'années !
Alors pensez bien qu’une
« Marinella-tchi-tchi » s’en servira plus qu’aucun autre.
Sans limite vous dis-je.
Et elle arrive, comme
on l’a vu jeudi dernier, avec ou sans son paternel.
Bienvenue en « despotisme-démocratique-totalitaire »,
finalement !
Vous n’avez que ce que vous méritez… Pas mieux.
Qui a d’ailleurs dit : « Si un peuple sacrifie un peu de sa liberté
pour un peu plus de sécurité, il n’aura ni l’un ni l’autre » et
perdra les deux ?
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerDésolé, "Ami-Râle" En voulant vous répondre, j'ai malencontreusement supprimé votre long commentaire.
SupprimerEt impossible à rétablir.
Heureusement, par le courriel de notification, j'ai pu reprendre votre texte intégral ...
Ci-après :
Tout dit !....
Comme les citoyens sont submergés par les informations, les distractions de la "boîte à image", et que, de plus, celles qui sont essentielles sont passées sous silence par une presse et des médias aux ordres, les « Gaulois » sont, dans leur grande majorité, incapables de réagir.
Et puis, il ne faut pas sous-estimer la tendance à la soumission au pouvoir de 60% des individus qui sont prêts, dans une démocratie, à devenir les agents sanguinaires et cruels d’un pouvoir totalitaire si celui-ci est présenté comme prestigieux (voir les Etudes de Stanley Milgram) !...
D’un côté, nous trouvons les tendances fortes d’une majorité de la population qui est prête à être aux ordres d’un totalitarisme et, de l’autre, nous avons 488 députés félons jouissant de leur pouvoir et foulant aux pieds les bases de notre démocratie !...
Triste…
Et puis, chez nos « députakrouilles » n’y aurait-il pas une jouissance à asservir, à dominer, leurs frères et sœurs ?...
En fait, c’est là le fond du problème.
Ceux qui nous dirigent jouissent de leur pouvoir qui permet de dominer, d’humilier l’autre, et ils ne s’en sont pas privé !...
Le plus amusant sera de voir ceux-là même qui ont voté cette loi scélérate être victimes de leur propre félonie lorsque « Marina-la-Peine » fera fliquer tous les opposants et les musèlera en leur coupant leurs moyens de communication et en allant même jusqu’à les mettre en prison, ou en hôpital psychiatrique, pour atteinte à la sécurité de l’Etat !...
Il faut se rappeler comment les Nazis ont interdit en 1934 le parti communiste, puis le parti socialiste, et ont envoyé leurs dirigeants, cadres et militants, en camp de concentration.
Car « Marina-la-Peine » et ses primitifs ne nous promettent rien moins qu’un « national-socialisme » qui sera plus sournois, plus discret, mais tout aussi abrutissant, implacable, que celui des années 1930.
Les rassemblements guerriers en moins, mais avec un abrutissement médiatique, des moyens de surveillance globaux, des techniques de rétorsion modernes, en plus…
La porte lui a été grande ouverte par « François III » !...
A moyen terme, il y aura aussi la solution de la camisole chimique avec une puce RFID sous la peau et même une capsule régulant l’humeur des « dangereux opposants » !...
On n’arrête pas le progrès !...
J’ai vraiment envie de foutre le camp !...
C’est pas mal l’Ecosse !...
D’ailleurs, ils se seront bientôt libérés du joug britannique…
Enfin, ne voyons pas tout en noir !...
Il faut se pencher sur le « sondage liberté contre sécurité » !...
Et là c’est assez cocasse :
« Pensez-vous que la Loi Renseignement est utile ? »
Réponse OUI à 69 %...
« Faites-vous confiance au gouvernement pour protéger la vie privée et les libertés des individus ? »
Réponse NON à 65 % !...
En fait, les Gaulois nagent en plein paradoxe.
Leur approche est lucide, mais les réponses sont contradictoires !...
La loi Renseignement est nécessaire, bien sûr, mais pour surveiller les 5.000 fanatiques islamiques dangereux qui vivent dans le pays, pas pour surveiller les 31 millions de citoyens dont la grande majorité est honnête !...
Aussi, cette contradiction va provoquer des tensions.
Des tensions qui vont aggraver celles qui existent déjà…
Et cela va durer jusqu’au point de rupture, jusqu’au moment où le peuple descendra dans la rue pour donner un gigantesque « coup de pied au kul » aux mafieux qui nous gouvernent !...
Mais on revient à « Marina-la-Peine », à moins que…
« L’Ami-râle »
Retrouvé ici aussi : http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/05/durcissement-de-notre-totalitarisme-mafieux-iv.html
Je voulais juste rajouter que tout n'était pas dit...
SupprimerMais déjà assez de choses pour en faire un post complet et qui se voulait clair !
Merci à vous d'être passé !
I-Cube