Aujourd’hui,
c’est au tour des Russes (et quelques autres)…
…de commémorer la victoire sur les nazis d’il y a 70
ans, alors que de notre côté, nous célébrons le 65ème anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, considérée comme fondatrice de l'Europe !
Eh oui, en 1945 minuit était dépassé quand le document de la
reddition sans condition a été signé : Décalage horaire oblige.
Et encore, il convient de se rappeler la reddition a
été actée le 7 mai 1945, à 2 h 41, à Reims dans une salle du Collège technique
et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le « Supreme Headquarters
Allied Expeditionary Force » par le maréchal allemand Alfred Jodl, les généraux
américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et
du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le 8 mai à 23 h 01.
Alors, pour l’occasion, j’ai demandé à ma « pote »
ukrainienne de commenter l’événement pour vous.
Elle a des tas de choses à dire sur les événements et
la guerre qui déchirent son pays, les fanges fascistes armées par l’OTAN, son
gouvernement de ploutocrates qui en impose à sa guise et les séparatistes du
Donbass russophones.
Elle est elle-même russe de naissance, née à Kiev et
ukrainienne de citoyenneté.
Et elle m’a envoyé plusieurs articles de presse en
réponse que je vous synthétise ci-après.
Physiquement, elle ressemble un peu à « Irina
Dichnikov », un gros bonbon rose aux yeux bleus-ciel tel que décrit dans
le dernier chapitre de « Mains
invisibles » : Je vous l’ai déjà dit, j’ai une « faiblesse » ;
je n’ai absolument aucune imagination, il faut que je me raccroche à quelques
réalités pour faire vivre mes personnages, sans ça, je n’y arrive pas.
C’est simple, le « tome 2 » arrive, mais je
n’ai toujours pas terminé les premiers chapitres, où je fais causer « Florence »
à la première personne du singulier.
Un défi pas facile que de se mettre dans la peau d’une
dame quand on est soi-même un « kouillu », et depuis octobre, j’y
viens et j’y reviens sans cesse…
Pour elle, que j’ai rencontrée en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
dans « une autre vie », avec un mari et des adolescents à traîner
dans les concerts polyphoniques de Balagne auxquels ils participaient, quelle
que part, la victoire d’il y a 70 ans est, en occident, volée par les anglo-saxons…
Je cite : « Les
nombreuses tentatives de réécriture de l’histoire commencent à porter leurs
fruits. (…). Il s’agit en fait d’un
long travail de sape qui veut faire, dans l’idée des habitants en Europe, des États-Unis
l’armée qui a permis de faire tomber le IIIème Reich tout en
accusant la Russie de vouloir « privatiser la victoire ». »
Et elle continue à travers les documents et
coupures d’article arrivés par Internet : « Selon un
sondage récent fait par l’institut britannique ICM Research dans trois pays, la
France, l’Allemagne et l’Angleterre, la majorité de la population pense que ce
sont les américains qui ont gagné la guerre.
Pour
être plus exacte, 61 % des français et
52 % des allemands interrogés. 46 % des anglais pensent que c’est l’Angleterre
qui a joué un rôle déterminant et 16 % pensent à l’armée américaine. En
général, 43 % des personnes interrogées dans ces trois pays pensent que c’est
l’armée américaine qui a joué un rôle décisif dans la guerre, 13 % le
reconnaisse à l’armée soviétique. Plus précisément, 8 % des français, 13 % des
anglais et 17 % des allemands considèrent que l’armée rouge a joué un rôle
décisif.
Ce qui
est effarant est que, en moyenne, 20 % des personnes interrogées n’ont pas pu
répondre à la question. »
Si on m’avait sondé, j’aurai affirmé que c’était les
armées des alliés, sans distinguer.
Quoique la libération de la « Corisca-Bella-Tchi-tchi »
le 4 octobre 1943 doit si peu aux forces anglo-saxonnes, hors l’aviation de
soutien, bien plus aux italiens, sans compter le 1er de choc, les
Goumiers et Tirailleurs marocains et nettement moins aux russes…
Peu de monde connaît cet épisode héroïque :
Rappelons que la zone libre est envahie le 11 novembre
1942 (opération Attila) par les Allemands et les Italiens à la suite du
débarquement allié en Afrique du Nord le 8. Les Italiens occupent la Corse,
violant l'accord passé avec le maréchal Pétain lors de l'armistice du 24 juin
1940.
Près de 85.000 soldats des forces armées italiennes
occupent toutes les villes de l'île.
Les résistants corses mènent alors une insurrection
contre les Italiens en juin et juillet 1943 mais celle-ci est durement réprimée
par l'OVRA, la police politique fasciste italienne, et par les chemises noires
qui n’ont pas laissé un bon souvenir sur place.
860 Corses sont arrêtés et déportés en Italie et 3
autres partisans du Front national sont exécutés le 30 août à Bastia par un
tribunal de guerre fasciste.
Après le débarquement allié en Italie, l'Italie
fasciste signe un armistice le 8 septembre 1943 alors que Benito Mussolini est
arrêté et que le roi Victor-Emmanuel III reprend le pouvoir.
L'Italie passe dès lors dans le camp des Alliés.
Après l'armistice du 8 septembre, le général Magli
reçoit le commandant français libre Colonna d'Istria pour se mettre d'accord
sur des plans opérationnels communs.
Le Comité de libération occupe la préfecture d'Ajaccio
et contraint le préfet de Vichy à signer le ralliement de la Corse au Comité
Français de la Libération Nationale, le CFLN.
Le général Magli, commandant les 80.000 hommes des
troupes d'occupation italiennes en Corse, ordonne alors à celles-ci de
considérer les Allemands comme des ennemis.
Les Allemands occupent principalement le sud de l'île
et tentent de désarmer les unités italiennes. La Corse relevait d'une
importance stratégique, servant de bases aériennes et maritimes pour les
opérations de l'Axe en Méditerranée, notamment pour évacuer leurs troupes
d'Europe du Sud.
La Sardaigne est évacuée à l'été 1943 par les
Allemands en raison des bombardements alliés incessants sur l'île.
Dès lors, les Français libres peuvent concentrer leurs
efforts sur la libération de la Corse.
À Bastia, les Italiens ouvrent le feu contre des
avions et des navires allemands.
Le 9 septembre 1943, dans le port de Bastia, le
destroyer Aliseo, sous le commandement du capitaine Carlo Fecia di Cossato,
avec la corvette Cormorano, réussit dans une action héroïque à couler sept
navires allemands, en endommageant trois autres.
Le village de Levie Alta Rocca se lève face aux
soldats de la division SS Reichsführer. Dès le 9 septembre 1943, les résistants
corses et les soldats italiens attaquent les troupes allemandes qui avaient
commencé leur mouvement en direction du sud.
Pendant plus de dix jours, ces derniers mènent une
lutte sans merci.
Malgré les contre-attaques, l'exécution de deux
patriotes et l'ultimatum allemand menaçant de raser le village, les patriotes
se sont maintenus sur place au prix de dix morts et plus de dix blessés avant
l'arrivée des Forces Françaises Libres.
Grâce aux habiles dispositions prises, au calme de ses
chefs et au courage de tous, les Allemands rebroussent chemin, laissant plus de
200 morts, environ 400 blessés, 20 prisonniers, plus de 30 véhicules blindés,
des armes, des munitions et des vivres.
À partir du 11, le général Giraud envoie de son propre
chef 109 hommes du 1er bataillon parachutiste de choc sous les ordres
de Gambiez à bord du sous-marin Casabianca commandé par le capitaine de frégate
Jean L'Herminier.
Ils débarquent dans le port d'Ajaccio dans la nuit du
12 au 13.
Dès le lendemain, dans la nuit du 13 au 14, et jusqu'à
la fin septembre, l'acheminement massif de matériels et de troupes entre Alger
et Ajaccio, reposant sur plusieurs milliers de goumiers et tirailleurs
marocains, est effectué par la 10ème division de croiseurs légers,
avec Le Fantasque et Le Terrible, commandée par le capitaine de vaisseau Perzo,
avec la contribution occasionnelle des croiseurs Jeanne d'Arc et Montcalm et
des torpilleurs Alcyon et Tempête.
Le général Giraud en informe le CFLN qui lui reproche
le noyautage de l'île par les communistes du mouvement « Front National »
(mais oui !).
L'offensive de l'armée française de la libération
débute le 14, lorsque 6.600 soldats de la 4ème division marocaine de
montagne sont débarqués sur Ajaccio depuis Alger, soutenus par la Royal Air
Force et l'United States Army Air Forces afin d'intercepter les unités
allemandes en pleine débâcle.
Le 17, le général Henry Martin rencontre le général
italien Magli à Corte afin de coordonner les mouvements des troupes alliées et
italiennes.
Le 21, Giraud arrive en Corse.
Sartène est définitivement libérée le 22.
Un bataillon de choc américain de 400 hommes rejoint alors
les forces françaises.
Le 23, les troupes de choc et les patriotes corses
atteignent Porto-Vecchio.
Les troupes italiennes de la Division d'infanterie
Frioul joueront un rôle déterminant, avec la participation des troupes
coloniales marocaines, en prenant le col de San Stefano le 30 septembre puis le
col de Teghime le 3 octobre.
Ils rejoignent ensuite les résistants corses pour
harceler les 10.000 hommes des troupes allemandes le long de la plaine
orientale.
Ces dernières détruisent ponts routiers et chemin de
fer pour protéger leur retraite et, dans la nuit du 3 au 4 octobre, évacuent
Bastia.
À 5 heures du matin, le capitaine Then entre dans Bastia
déjà libre, à la tête du 73ème goum du 6ème tabor.
La résistance intérieure (maquis) a ainsi joué un rôle
important, avec des figures comme François Vittori, chef d'État-Major des FTP
de « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».
Mais il y aurait encore bien plus à en dire…
Revenons à ma « pote »…
« Qu’est-ce
que cela signifie ?
Tout
d’abord, pour une grande partie de la population, il est évident que la Seconde
guerre mondiale est dans un passé très lointain qui ne les concerne pas », analyse-t-elle.
« Ce qui
peut aussi expliquer la remontée de l’extrémisme en Europe et notamment en
Ukraine dans l’indifférence la plus totale : Les gens ne faisant plus attention
à l’Histoire, on peut la réécrire pour eux et, par exemple, présenter les
soldats ukrainiens de l’UPA, des nazis sanguinaires, comme de gentils
combattants pour l’indépendance contre le grand monstre moscovite. »
Et de poursuivre : « Il est
également évident qu’Hollywood a bien fait son travail. L’armée américaine y
gagne toutes les batailles qu’elle perd sur le terrain, comme ce fut le cas
aussi pour la guerre du Vietnam, mais peu importe, l’image s’incruste dans les
têtes modernes qui préfèrent regarder un film et internet plutôt que d’ouvrir
un ouvrage historique, trop compliqué. Et si l’URSS, et ensuite la Russie, ont
fait d’excellents films sur la guerre, ils ne peuvent pas accéder aux salles de
cinéma de l’Europe libre. »
Et elle se met à compter : « D’une
manière générale, on compte pour l’Union Soviétique la perte de 26.600.000
hommes, soldats et civils confondus. 34.476.700 hommes ont participé aux
combats. 1.710 villes ont été détruites, plus de 70.000 villages, plus de 32.000
usines, etc.
En ce
qui concerne l’Allemagne, de juin 1941 à juillet 1945, 6,5 millions d’hommes
ont été soit tués, soit blessés, soit ont disparu. Rien qu’en été 1941, quand
l’Union Soviétique est entrée en guerre, l’Allemagne a perdu 742.000 soldats,
alors que depuis 1939, lors des combats contre la Pologne, la France,
l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, le Danemark, les pays baltes, elle
n’avait perdu que 418.805 soldats.
Pour
leur part, les États-Unis ont mobilisé
16.112.566 soldats, il y eut 405.399 morts, 652.000 blessés et 140.000
disparus.
Sur
2.000 milliards de dollars de pertes financières, l’URSS émarge pour un total
de 610, les USA pour 341, l’Angleterre pour 150, l’Allemagne pour 230, l’Italie
pour 50, le Japon pour 100 et les autres pays pris dans leur ensemble pour 350.
(…)
Et pour
en finir avec le rôle décisif de l’armée américaine dans la victoire contre
l’Allemagne nazie, rappelons que si les États-Unis sont entrés en guerre, dans
le Pacifique, en décembre 1941, ils ne sont intervenus sur le front européen
qu’en juin 1944 quand l’armée soviétique reprenait le contrôle. »
Elle oublie au passage le débarquement en Sicile et de
rappeler que Staline et son pacte félon germano-soviétique, signé le 23 août
1939 au Kremlin entre le ministre des Affaires étrangères de l'URSS, Viatcheslav
Molotov et Joachim Von Ribbentrop, en présence de Staline, s’est épargné 2 ans
de guerre, jusqu’au 22 juin 1941 avec le déclenchement de l'Opération
Barbarossa…
« À aucun
prix, les États-Unis ne pouvaient, pour des raisons politiques évidentes,
laisser l’armée rouge libérer l’Europe seule, sinon ils la perdaient et
perdaient par là même tous les gains financiers et politiques qu’ils pouvaient
retirer de cette guerre.
Sur le
territoire européen, l’armée américaine est intervenue en France (surtout en
Normandie), Italie, Allemagne, Hollande, Belgique et Luxembourg. »
Qu’elle en oublie la campagne d’Italie, les combats
acharnés contre les allemands tout au long de la péninsule, les quatre
batailles de Monte-Cassino, de janvier à mai 1944, le plan ultime du futur
Maréchal Juin, ouvrant la route de Rome et tant d’autres…
« Rappelons
également que l’armée soviétique, seule, a libéré plus de 50 % du territoire
des pays européens, sans compter évidemment la partie européenne de son propre
territoire, ce qui correspond à la libération de plus de 120 millions de
personnes sur 16 pays aujourd’hui indépendants.
Pour la
libération de 6 autres pays, l’armée rouge est intervenue en coopération avec
les alliés.
Dans ce
contexte, la démarche des États-Unis faisant pression sur les dirigeants
européens, notamment, pour ne pas assister à la grande parade à Moscou en
l’honneur de la date anniversaire des 70 ans de la victoire sur le nazisme
sonne le glas de l’entente d’après-guerre visant à ne pas privatiser la
victoire.
Il
s’agit d’une tentative éhontée de finir la réécriture de l’Histoire, de
l’officialiser en quelque sorte.
S’ils
assistent à Moscou à la Parade (du 9 mai),
dans ce cas ils reconnaissent le rôle décisif de l’Union Soviétique, ce qui fut
toujours le cas jusqu’à aujourd’hui.
Or,
maintenant, le nouvel ordre du monde ne peut le tolérer. Et les pays,
notamment, européens doivent s’aligner. »
Si ce n’est de l’amertume, d’après elle, on entre dans
un monde étrange, à la fois virtuel et réel, où les États-Unis auraient gagné
la guerre.
Non pas seuls, enfin pas tout à fait, avec l’aide des
européens, même des soldats de l’UPA s’il le faut, peu importe car c’est
essentiellement grâce à l’effort de guerre américain.
« Point, la
discussion est close si tant est qu’elle ait eu lieu. Et donc il ne faut pas
assister à la Parade à Moscou, car finalement c’est tout juste si la Russie
était un allié. Et ça marche, car l’Europe se plie encore une fois devant
l’agresseur, encore une fois elle rend les armes au lieu de se battre. »
Et puis encore un dernier détail : « En Russie la Seconde Guerre Mondiale
s’appelle la « Grande Guerre Patriotique » car c’est tout le peuple
qui s’est levé contre l’agresseur nazi, tant il était inacceptable de perdre sa
terre, sa patrie.
Car ils
n’attendaient pas que d’autres viennent les libérer, ils ne négociaient pas la
survie des monuments historiques de la ville au prix du renoncement des
habitants à eux-mêmes.
Ils ont
souffert, mais debout.
Et
aujourd’hui aussi ils sont encore debout. »
Rappelons aussi que les alliés, et principalement les
anglo-saxons, ont assumé seuls la guerre du pacifique, hors l’offensive du 9 août
1945 (Opération « Tempête d'Août ») pour une capitulation du Japon le
2 septembre 1945, et que Joukov n’a rapatrié son armée d’Extrême-Orient, partie
mettre en déroute les japonais en Mandchourie en 1939, qu’en octobre 1941, avec
4 mois de retard sur l’offensive allemande.
Retour Ô combien décisif.
Mais c’était pour sauver Moscou alors que les
Allemands n’étaient qu'à trente kilomètres de la ville…
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
Merci pour ce rappel sur la Libération de la Corse !...
RépondreSupprimerIl faut être sur place, du pays, pour savoir, parce que les "Pinzuti"…
J’ai honte de nos dirigeants.
Pas un seul n’est allé à Moscou aux cérémonies de célébration de la fin de la « Grande guerre patriotique » comme les Russes appellent la Seconde guerre mondiale.
Et même s’il peut y avoir des tensions politiques, la Russie a payé au prix fort la libération de son territoire. Faut-il ignorer le sacrifice de tant de ses jeunes soldats et de tant de ses citoyens ?...
Où est passée la diplomatie ?...
Nos dirigeants sont-ils devenus incapables de réaliser la souffrance et les sacrifices d’un peuple ?...
Faut-il s’en étonner alors que l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet » empoisonne chaque jour un peu plus la vie politique de notre pays ?...
Malheureusement non !...
On ne peut rien attendre de dirigeants corrompus jusqu’à la moelle, ou lâches…
« L’Ami-râle »
C’est repris sur Alerte éthique :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/05/le-9-mai-1945.html
Eh oui : Pas un seul n'y est allé, crise Ukrainienne oblige, paraît-il.
SupprimerCe en quoi, "Poux-Tine" a eu l'opportunité de les remercier... tous !
Fabuleux ce type-là !
Pour ce qui est de la Libération Corsa, j'avais entamé une "longue" histoire de l'île à partir de "mes" archives familiales.
Je crois que je m'en suis arrêté au Xème ou XIème siècle, je ne sais plus.
Il faudrait que je retrouve ce texte pour le mettre en ligne jusqu'au bout. En tout cas les années 2000.
Bien à vous !
I-Cube
Je serais curieux d'avoir la version des polonais! L'URSS était aux côtés des allemands en 1939. Et les pays de l'Est ne se sont pas tellement sentis libérés par l'URSS.
RépondreSupprimerVlad.
@ Anonyme : C'est une bonne idée.
SupprimerFaudrait que je renoue quelques liens enfoui dans mon passé d'étudiant : On avait quelques "réfugié(e)s" à la fac...
Même des chinois de Pékin.
Je vais essayé mais rien n'est gagné.
D'autant que ce blog n'est pas lu par les polonais : Un des rares pays à le "bouder".
Merci pour l'idée !
I-Cube