Trois
ans, trois femmes, quatre gosses et soixante engagements plus tard :
Certains en disent qu’il a s’agit de « 3 ans
d’ennuis ». De dégâts, plutôt…
Voire de trahisons du candidat…
Qui se souvient de ses « soixante engagements » ?
– En politique européenne : La conclusion d'un
nouveau contrat de partenariat « germano-gaulois », qu’on attend
toujours, et la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des
services publics qui n’a pas eu lieu.
– Face au système financier, la création d'une agence
de notation européenne, qui n’existe toujours pas et la séparation des
activités de crédit et d'investissement des banques qui a été abandonnée.
– En matière énergétique, la réduction de 75 à 50 % de
la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies
renouvelables d'ici 2025.
2025, on a le temps de voir, sauf que rien n’a été
engagé depuis…
– Concernant la fiscalité des particuliers, la fusion
de l'impôt sur le revenu et de la CSG encore dans les cartons.
– La création d'une tranche supplémentaire de 45 %
pour les revenus supplémentaires à 150.000 euros, le plafonnement des niches
fiscales à un maximum de 10.000 euros par an, la remise en cause de l'allégement
de l'ISF, mesures qui devaient rapporter 29 milliards d'euros de recettes
supplémentaires selon lui : Ça, on a eu et même beaucoup plus, mais les
rendements des impôts diminuent…
– La construction de 500.000 logements par an, dont 150.000
sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A. Euh… Vous aviez dit
500 ou 34.000 ?
– L’État mettra à la disposition des collectivités
territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans… euh, trois sont déjà
passé !
– L'insertion des jeunes : Le recrutement de 60.000
professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous
condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui
permettrait à un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en
contrepartie d'exonérations de cotisations sociales, création au total de 150.000
emplois aidés : Le compte n’y est pas mais pourrait aboutir, finalement,
moyennant de très lourds efforts budgétaires et pour des résultats
infimes : Passons !
– Des aides aux PME, avec la création d'une banque
publique d'investissement orientée vers les PME et la réduction du taux
d'imposition à 30 % pour les moyennes entreprises et à 15 % pour les
petites : Main-basse sur le tissu industriel des PME et ETI, rien pour les
TPE.
On avait avant et on a eu après, après l’épisode des
pigeons et autres volatiles plumés !
– Le recrutement de 5.000 magistrats, policiers et
gendarmes (en cours) et le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui
auront cotisé plus de 41 ans : Là, grosse rigolade avec le « compte
de pénibilité ».
Et encore, ce n’est qu’un début…
– Sur le plan international, le retrait de toutes les
troupes d'Afghanistan avant la fin de l'année 2012.
Ah oui, mais que les troupes combattantes : Il
n’avait pas précisé avant.
– Sur le plan des libertés, une loi assurant la
protection des sources d'information des journalistes : On n’a pas eu, en
revanche, on a droit à « Big-Brother » à tous les étages !
Rappelez-vous, le 15 mai 2012, « François III »
devient alors le 24ème président de la République Gauloise et le 7ème
président de la Vème République, ainsi que le 67ème coprince
d'Andorre (qui va introduire l'IR sous peu dans son dispositif fiscal sur son invitation expresse).
Le 17 mai 2012, tous baissent leurs salaires de 30 %,
en réponse aux promesses faites durant la campagne présidentielle. De même, ils
signent une « charte de déontologie », qui leur interdit le cumul des mandats.
Ils promettent également de « se garder
de tout conflit d'intérêts », mais quelques-uns triche pendant que d’autres
sont devenus « phobiques-administratifs ».
Il faut dire qu’il y a de quoi avec ces déferlantes de
normes et de textes nouveaux.
Le début de son mandat est notamment marqué par la
prolongation de la trêve hivernale pour l'hébergement des sans-abri, la
revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire pour la rentrée 2012
et par un retour partiel à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à
travailler à 18 ou 19 ans. Ces mesures sont populaires auprès des sondés, bien
que l'état de grâce du chef d'État soit faible dans un contexte de forte crise
économique et sociale.
Le gouvernement et des syndicats accusent pour
l’occasion l'ancienne majorité d'avoir repoussé l'annonce de plusieurs plans
sociaux à l'après-campagne présidentielle.
Le gouvernement doit également faire face à un dégel
des prix de gaz, mais aucun coup de chaud sur les vieux ; seulement sur
les « volatiles » à plumer et les associations « anti-mariage
pour tous ».
D’ailleurs, même lui ne marie toujours personne, même pas la petite-dernière…
Fin 2012, le Conseil constitutionnel censure – pour un
motif de non-respect du principe du quotient familial – la taxe à 75 % sur les
revenus dépassant un million d'euros par personne.
Cette décision remet en question une mesure fiscale
promise.
Selon certains experts fiscaux, l'exil fiscal total ne
concernerait, en 2012, qu’entre 3.500 et 4.000 contribuables, soit cinq fois
plus qu'en 2011.
Ça s’est accéléré depuis…
Le gouvernement annonce finalement la suppression au 1er
février 2015 de cette taxe, qui aurait rapporté 420 millions d’euros et réduit fortement
l'attractivité économique du pays.
Le 7 novembre 2012, le Parlement est saisi d'un projet
de loi visant à légaliser le mariage et l'adoption pour les couples de même
sexe, en vertu de l'« engagement 31 » des promesses de campagne.
Il s'écoule un peu plus de six mois entre la
présentation du projet en Conseil des ministres et la publication au Journal
officiel, faisant de ce texte de loi l'un des plus longuement débattus au
Parlement, avec cent dix heures de débat.
L'adoption de ce texte fait de mon pays le 14ème
pays à autoriser le mariage des gays et lesbiennes, et constitue, selon
l'agence de presse Reuters, l'une des réformes sociales les plus importantes
depuis l'abolition de la peine de mort en 1981.
Je demande à voir : Personnellement, j’aurai
plutôt aboli cette institution, qui nous vient des âges sombres de la
préhistoire, dans ce qu’elle a de « public ».
De quoi se mêle l’État dans la vie privée des cochons
et des cochonnes ?
Cette loi, qui connaît une opposition plus forte ici
qu’ailleurs, et fait encore l'objet d'une contestation dans les mois qui
suivent son adoption, est définitivement adoptée le 23 avril 2013, puis validée
par le Conseil constitutionnel et promulguée le 17 mai 2013.
Le 19 mars 2013, le président de la République annonce
le départ du gouvernement du ministre délégué au Budget, « Jéjé kaka-zut-Hack »
accusé de fraude fiscale.
« François III », entouré d'aigrefins, est alors accusé par
l'opposition d'avoir détenu depuis plusieurs mois des informations lui
permettant de savoir que le ministre du Budget avait un compte en Suisse :
Si même les « petits-privilèges » doivent être bêtement étalés sur la
place publique, maintenant…
En octobre 2013, alors que le PS s'inquiète de
l'élimination dès le premier tour de plusieurs de ses candidats au profit de
candidats du « FN de Marinella-tchi-tchi » lors d'élections
partielles, éclate l'affaire Leonarda, dans un contexte d'ostracisme des Roms.
L'expulsion vers le Kosovo de Leonarda Dibrani, Rom de
15 ans, attire l'attention des médias le 14 octobre 2013. Devant la forte
pression de la classe politique et de lycéens, il intervient publiquement le 19
octobre et à l'étranger, des médias tels que le Financial Times, Die Welt, La
Stampa et El País titrent sur un affaiblissement de l'autorité du chef de
l'État.
Dans le même temps, le gouvernement doit renoncer à
plusieurs mesures face à la contestation (hausse des prélèvements sur les
produits d'épargne, écotaxe, taxe sur les transactions financières, modulation
des taux de TVA, baisse du plafond du quotient familial, taxe sur l'EBE).
Depuis, on démonte les portiques de la
taxe-poids-lourds…
Faire et défaire, c’est toujours se moquer du
« kon-tribuable »…
Au début de l'année 2014, plusieurs de ses
déclarations conduisent certains commentateurs et politiques à parler de «
virage social-démocrate ». Après avoir fait voter la hausse du taux normal de
TVA de 19,6 % à 20 %, contrairement à ses engagements de campagne, « François
III » propose, lors de ses vœux du 31 décembre 2013, un allégement des
charges patronales en échange de créations d'emplois : Cette proposition
surprend au sein de la majorité et suscite les critiques des syndicats de
salariés et de la gauche radicale, qui dénoncent une nouvelle mesure en faveur
du patronat.
Le 8 janvier 2015, il décrète une journée de deuil
national à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo survenu la veille.
Mais c’est le 11 janvier que les services organisent
un « G40-surprise » qui réunit plus d’un million de badauds, parfois
« huppés » et Ultra-VIP, sur les boulevards au nom de la « Liberté
d’expression ».
Et puis cette embellie – il n’a pas plus ce jour-là
alors qu’il était de sortie – s’empale brutalement sur les
« frondeurs » qui obligent au « 49.3 » sur la mièvre loi
Macron le 17 février 2015.
Fabuleux.
Sa popularité qui sonde les profondeurs connaît un
premier fléchissement à la fin de l'été 2012, notamment à la suite de ses
vacances prises à Brégançon alors que les plans sociaux se succèdent et que les
tensions culminent sur le site industriel de Florange, dont il avait promis de
sauver les hauts fourneaux.
Sa popularité continue par la suite à décroître avec des
mesures fiscales comme la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires
et la hausse des prélèvements obligatoires.
La hausse du chômage se poursuit également. Dans le
même temps, son action et son style (qualifié par lui-même de « normal ») suscitent
des interrogations et des critiques, y compris au sein de la gauche.
L'opposition dénonce en particulier son manque de
réactivité et l'absence de « réformes structurelles » en période de crise.
Dans un entretien au Monde, il réplique en opposant son
mode de gouvernance à celui de « Bling-bling » en mettant en avant sa
« constance ».
Lui qui change de « poupée à galipettes »
presque comme de régime alimentaire…
Fort !
En mai 2013, l’Express expose cinq raisons à
l'impopularité croissante du président de la République : Absence de
gouvernance, absence d'autorité, absence de ligne directrice, opposition d'une
partie de la population au projet d'ouverture du mariage aux couples de
personnes de même sexe, promesses économiques non tenues.
Parfois, le corps électoral a des traits de génie…
On estime alors que c'est le non-respect de trois
promesses fondamentales ayant trait à l'économie du pays (celle de la
résorption du déficit public à 3 % du PIB en 2013 – s'établissant finalement alors
à 4,1 % –, celle d'inverser la courbe du chômage cette même année et
l'engagement de « stabilité fiscale ») qui explique une grande partie de la
très forte et persistante impopularité de l'exécutif.
En novembre 2013, il est considéré comme le président
le moins courageux de la Vème République et apparaît comme « incapable de trancher ».
Bien vu… « Normal », quoi !
« Trotte-Vaille-l’heure » nous le fait
découvrir, le 4 septembre 2014, comme froid, cynique et menteur.
L'expression « sans-dents » fait le tour du monde.
Justement, le jour de son investiture, il
effectue sa première visite à l'étranger en se rendant à Berlin pour rencontrer
la chancelière allemande (et se faire déjà remonter les bretelles).
Le 18 mai, il se rend à Washington pour un entretien
bilatéral avec le président des États-Unis. Il participe le lendemain au sommet
du G8 à Camp David, puis il se rend au 25ème sommet de l'Otan à
Chicago les 20 et 21 mai.
Là encore, il brille par sa « normalité »…
Sa promesse de campagne sur le retrait de tous les
militaires d'Afghanistan se limite désormais aux « troupes combattantes », soit
2.000 soldats. Il restera alors, après le 31 décembre 2012, plus de 1.400
militaires dont la mission exacte demeure « floue
».
Le 25 mai 2012, il se rend à Kaboul afin de présenter
son plan de retrait aux troupes sur place.
Dans le cadre de la guerre civile syrienne, il demande
le départ de Bachar el-Assad et la constitution d'un gouvernement de
transition, ainsi qu'une intervention du Conseil de sécurité de l'ONU (au sein
duquel la Russie et la Chine bloquent toute opération).
Dans ce cadre, il n'exclut pas une intervention armée.
Dans la continuité de « Bling-bling », il poursuit la collaboration
controversée avec le Qatar, soupçonné de favoriser la prise de pouvoir
d'organisations islamistes wahhabites et takfiristes dans les pays touchés par
le « Printemps arabe », tout en relançant les relations avec l'Arabie
saoudite.
De futurs acheteurs de Rafale…
Sur le plan européen, il se prononce pour la
ratification du pacte budgétaire européen signé par « Bling-bling »,
oubliant qu’il a été député d’opposition, et renonce à transmettre à ses
partenaires européens un mémorandum détaillé proposant un pacte de croissance
dans le but de compléter le traité de stabilité et réorienter la construction
européenne vers la croissance. Il obtient néanmoins la mise en place de
quelques mesures de croissance en Europe, même si celles-ci sont considérées
comme plutôt faiblardes.
Le 11 janvier 2013, après un appel à l'aide du
président malien par intérim, Dioncounda Traoré, et en invoquant un accord avec
les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, il annonce une intervention
militaire limitée en soutien aux Forces armées et de sécurité du Mali qui
luttent sur leur territoire contre des groupes terroristes islamistes, alors
que l'état d'urgence y est décrété : C'est le lancement de l'opération Serval.
Cette décision est saluée par une grande partie de la
classe politique.
Fin août 2013, il attribue la responsabilité de
l'utilisation d'armes chimiques dans le cadre de la guerre civile syrienne au
régime de Bachar el-Assad, qu'il menace d'une intervention militaire punitive
sans passer par un accord de l'ONU.
Mais cette option n'est plus privilégiée après le vote
négatif du Parlement britannique et la décision du président américain de
finalement solliciter le Congrès sur la question.
Il est alors critiqué pour son côté « va-t-en-guerre
», les titres de presse le présentant comme « piégé » sur la scène
internationale et « seul » sur le front interne, au vu de l'opposition des gaulois
à toute intervention militaire.
Personne n’aura vu qu’il avait besoin d’un alibi pour
relâcher la pression des états-majors malmenés sur le plan budgétaire, qui lui réclament des sous pour
la troupe.
Toujours dans la même idée, début décembre 2013, il
lance l'opération Sangaris en République centrafricaine, dont le but est de
mettre fin à la « faillite totale de
l'ordre public, l'absence de l'État de droit et les tensions
interconfessionnelles » selon le mandat de l'ONU.
Les 27 et 28 janvier 2014, il entreprend une visite
officielle en Turquie avec la volonté de relancer les relations franco-turques
et la procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. À cette
occasion, il s'engage à ce que l'adhésion de la Turquie soit soumise à un referendum
en et appelle Ankara à « faire son
travail de mémoire » sur le génocide arménien, dont il s'est engagé à
pénaliser la négation.
Eux, ne sont toujours pas prêts 100 ans plus tard…
Il a donc fait la guerre : On ne l'attendait pas
sur ce terrain !
Mon pays a une voix singulière, parce qu'il est
historiquement le porte-parole de ce qu'on appelait autrefois le tiers-monde au
sein du cercle fermé des pays riches.
En fait, en arrivant au pouvoir, on n’avait
l’impression qu’il ne savait pas ce qu'il fallait faire : Les errements du
début de mandat, ceux d'un président incapable de trancher entre deux lignes
incarnées par deux têtes à Bercy, à l'époque « Moscou-vicié » le
libéral et « Monte-et-bourre-là » l'étatiste ayant pantouflé dans le
privé, ont démontré qu’il ne savait pas ce qu'il fallait faire.
Voilà un trait essentiel de sa personnalité, qui se
traduit dans son action : La légèreté.
Le Général de Gaulle, avec le génie des grands moments
de l'histoire, reconstruisait mon pays en père de famille. « Pompon-Pie-doux »
faisait ce qu'il pouvait après pareil prédécesseur. « Giscard-A-la-Barre »
prenait tout le monde de haut. « Mythe-errant » se foutait de tout le
monde, parvenu à être « au-delà » de son vivant, sur son Olympe à lui.
« Le-Chi » ouvrait grand ses bras aux miséreux sans en réduire le
nombre. « Bling-bling » s'énervait sur tout.
Lui, glisse comme une anguille entre des problèmes et les
difficultés des « sans-dents » qu'il contemple d'un œil-morne derrière ses lunettes parfois éclaboussées de pluie,
comme désabusé.
Mon pays, celui que j’aime tant, est ravagé par de
multiples crises.
Économique bien sûr, puisque nous n'avons pas de
croissance et que le chômage fait le malheur de plus de 6,5 millions de
personnes au total, toutes catégories confondues – sans compter leurs familles.
Sociale ensuite, la pauvreté s'est généralisée où 15 %
de la population se situe sous le « seuil » fixé à un peu moins de
mille euros par mois par « Lyne-sait-tout ».
La crise sociale est visible partout, chez les
étudiants humiliés par la vie qui leur est promise, chez les jeunes exploités
pour des salaires indécemment faibles, chez les détenus parqués dans des
prisons indignes, chez les mères de famille, chez les pères de famille qui
occupent des grues de chantier, chez les retraités qu'on abandonne sous la
pluie, chez tous ces gens isolés par une époque brutale.
La crise est aussi identitaire, dans mon pays où la
population s'est séparée entre immigrés et autochtones, chrétiens, juifs,
huguenots et musulmans, citadins et banlieusards, gens des
« no-go-zones » et campagnes désertées, etc.
Elle est culturelle, les dernières polémiques sur les
programmes scolaires rendant l'enseignement de l'islam obligatoire et celui « des
Lumières » facultatif montrant bien qu'on ne sait plus, c'est le cas de le
dire, à quel « sein » se vouer.
Le résultat de cet enlisement, c'est l'émigration des
jeunes qui pourraient faire l’avenir de demain et désertent un Titanic en train
de couler…
Sans doute est-ce là la donnée la plus alarmante, car
elle montre à la fois que les jeunes ne croient plus en leur pays, mais aussi
que celui-ci, sans eux, risque bel et bien d'être foutu.
Pourtant, il avait demandé à être jugé sur deux thèmes
: La justice et la jeunesse. Sur le premier, si tout le monde est pauvre à
égalité, il aura peut-être réussi, mais sur le second il n'aura pas grand-chose
à plaider pour sa défense.
Au fond, il a décidé qu'il ne ferait pas de réformes.
Il ménage sa réélection.
Alors, il ne touche pas au droit du travail, à la
Sécu, à l'enseignement supérieur, à ces corporations inflexibles et à ces
privilèges petits et grands que notre République corrompue octroie à ses
parasites : Trop dangereux, il faudrait fâcher trop de monde !
Sur le fond, il ne touche à rien, et se contente de
faire de la diplomatie économique. Il finit par vendre des Rafale, mais ne fait
pas baisser le chômage.
Le feu couve et les Français, ramollis par les
antidépresseurs et les aides publiques, ne font plus la révolution.
Nous avons le président que nous méritons et ce
liquidateur judiciaire fait le boulot que nous lui avons inconsciemment confié.
Laisser pourrir, raboter, en attendant de donner les
clés à l'Europe.
Cela impliquerait de ne pas laisser mourir le pays, de
se laisser enterrer aussi placidement par des « soces » que
l'idéologie et l'avidité aveuglent.
Notre pays mérite mieux que des apparatchiks
hystériques qui nous gouvernent avec comme seul horizon leur propre dogmes
éculés et mortifères.
Trois années d'exercice du pouvoir pour découvrir ce
qu’on savait déjà, la vérité sur un politicien redoutable, banalement menteur,
sans coffre ni souffle.
Sa démagogie, son art de la dissimulation, sa mauvaise
foi ne répondent pas aux besoins du pays : Il faudra lui demander de partir en
retraite anticipée…
Après tout, il a eu 60 ans en août dernier.
Et je serai à sa place, j’en aurai marre d’emmener
systématiquement mes soutiens de déboires en déboires électoraux !
Et ce n’est pas fini…
De toute façon, j’aurai abandonné dès la première
pluie (et il en a eu depuis, des déluges) : Un « signe » qui ne
trompe pas depuis le Soleil d’Austerlitz.
Mais bon, je ne suis pas lui et comme disait ma
grand-mère (celle
de mon cimetière), « s’ils
y vont (et s’y maintiennent), c’est
que la soupe doit être bonne ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire