Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 6 mai 2015

Trois ans déjà !

Trois ans, trois femmes, quatre gosses et soixante engagements plus tard : 

Certains en disent qu’il a s’agit de « 3 ans d’ennuis ». De dégâts, plutôt…
Voire de trahisons du candidat…
 
Qui se souvient de ses « soixante engagements » ?
– En politique européenne : La conclusion d'un nouveau contrat de partenariat « germano-gaulois », qu’on attend toujours, et la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des services publics qui n’a pas eu lieu.
– Face au système financier, la création d'une agence de notation européenne, qui n’existe toujours pas et la séparation des activités de crédit et d'investissement des banques qui a été abandonnée.
– En matière énergétique, la réduction de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d'ici 2025.
2025, on a le temps de voir, sauf que rien n’a été engagé depuis…
– Concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG encore dans les cartons.
– La création d'une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires à 150.000 euros, le plafonnement des niches fiscales à un maximum de 10.000 euros par an, la remise en cause de l'allégement de l'ISF, mesures qui devaient rapporter 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon lui : Ça, on a eu et même beaucoup plus, mais les rendements des impôts diminuent…
– La construction de 500.000 logements par an, dont 150.000 sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A. Euh… Vous aviez dit 500 ou 34.000 ?
– L’État mettra à la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans… euh, trois sont déjà passé !
– L'insertion des jeunes : Le recrutement de 60.000 professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui permettrait à un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en contrepartie d'exonérations de cotisations sociales, création au total de 150.000 emplois aidés : Le compte n’y est pas mais pourrait aboutir, finalement, moyennant de très lourds efforts budgétaires et pour des résultats infimes : Passons !
– Des aides aux PME, avec la création d'une banque publique d'investissement orientée vers les PME et la réduction du taux d'imposition à 30 % pour les moyennes entreprises et à 15 % pour les petites : Main-basse sur le tissu industriel des PME et ETI, rien pour les TPE.
On avait avant et on a eu après, après l’épisode des pigeons et autres volatiles plumés !
– Le recrutement de 5.000 magistrats, policiers et gendarmes (en cours) et le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans : Là, grosse rigolade avec le « compte de pénibilité ».
Et encore, ce n’est qu’un début…
– Sur le plan international, le retrait de toutes les troupes d'Afghanistan avant la fin de l'année 2012.
Ah oui, mais que les troupes combattantes : Il n’avait pas précisé avant.
– Sur le plan des libertés, une loi assurant la protection des sources d'information des journalistes : On n’a pas eu, en revanche, on a droit à « Big-Brother » à tous les étages !
 
Rappelez-vous, le 15 mai 2012, « François III » devient alors le 24ème président de la République Gauloise et le 7ème président de la Vème République, ainsi que le 67ème coprince d'Andorre (qui va introduire l'IR sous peu dans son dispositif fiscal sur son invitation expresse).
Le 17 mai 2012, tous baissent leurs salaires de 30 %, en réponse aux promesses faites durant la campagne présidentielle. De même, ils signent une « charte de déontologie », qui leur interdit le cumul des mandats. Ils promettent également de « se garder de tout conflit d'intérêts », mais quelques-uns triche pendant que d’autres sont devenus « phobiques-administratifs ».
Il faut dire qu’il y a de quoi avec ces déferlantes de normes et de textes nouveaux.
 
Le début de son mandat est notamment marqué par la prolongation de la trêve hivernale pour l'hébergement des sans-abri, la revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire pour la rentrée 2012 et par un retour partiel à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ou 19 ans. Ces mesures sont populaires auprès des sondés, bien que l'état de grâce du chef d'État soit faible dans un contexte de forte crise économique et sociale. 
Le gouvernement et des syndicats accusent pour l’occasion l'ancienne majorité d'avoir repoussé l'annonce de plusieurs plans sociaux à l'après-campagne présidentielle.
Le gouvernement doit également faire face à un dégel des prix de gaz, mais aucun coup de chaud sur les vieux ; seulement sur les « volatiles » à plumer et les associations « anti-mariage pour tous ».
D’ailleurs, même lui ne marie toujours personne, même pas la petite-dernière…
 
Fin 2012, le Conseil constitutionnel censure – pour un motif de non-respect du principe du quotient familial – la taxe à 75 % sur les revenus dépassant un million d'euros par personne.
Cette décision remet en question une mesure fiscale promise.
Selon certains experts fiscaux, l'exil fiscal total ne concernerait, en 2012, qu’entre 3.500 et 4.000 contribuables, soit cinq fois plus qu'en 2011.
Ça s’est accéléré depuis…
Le gouvernement annonce finalement la suppression au 1er février 2015 de cette taxe, qui aurait rapporté 420 millions d’euros et réduit fortement l'attractivité économique du pays.
 
Le 7 novembre 2012, le Parlement est saisi d'un projet de loi visant à légaliser le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, en vertu de l'« engagement 31 » des promesses de campagne.
Il s'écoule un peu plus de six mois entre la présentation du projet en Conseil des ministres et la publication au Journal officiel, faisant de ce texte de loi l'un des plus longuement débattus au Parlement, avec cent dix heures de débat.
L'adoption de ce texte fait de mon pays le 14ème pays à autoriser le mariage des gays et lesbiennes, et constitue, selon l'agence de presse Reuters, l'une des réformes sociales les plus importantes depuis l'abolition de la peine de mort en 1981.
Je demande à voir : Personnellement, j’aurai plutôt aboli cette institution, qui nous vient des âges sombres de la préhistoire, dans ce qu’elle a de « public ».
De quoi se mêle l’État dans la vie privée des cochons et des cochonnes ?
Cette loi, qui connaît une opposition plus forte ici qu’ailleurs, et fait encore l'objet d'une contestation dans les mois qui suivent son adoption, est définitivement adoptée le 23 avril 2013, puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le 17 mai 2013. 
 
Le 19 mars 2013, le président de la République annonce le départ du gouvernement du ministre délégué au Budget, « Jéjé kaka-zut-Hack » accusé de fraude fiscale.
« François III », entouré d'aigrefins, est alors accusé par l'opposition d'avoir détenu depuis plusieurs mois des informations lui permettant de savoir que le ministre du Budget avait un compte en Suisse : Si même les « petits-privilèges » doivent être bêtement étalés sur la place publique, maintenant…
 
En octobre 2013, alors que le PS s'inquiète de l'élimination dès le premier tour de plusieurs de ses candidats au profit de candidats du « FN de Marinella-tchi-tchi » lors d'élections partielles, éclate l'affaire Leonarda, dans un contexte d'ostracisme des Roms.
L'expulsion vers le Kosovo de Leonarda Dibrani, Rom de 15 ans, attire l'attention des médias le 14 octobre 2013. Devant la forte pression de la classe politique et de lycéens, il intervient publiquement le 19 octobre et à l'étranger, des médias tels que le Financial Times, Die Welt, La Stampa et El País titrent sur un affaiblissement de l'autorité du chef de l'État.
Dans le même temps, le gouvernement doit renoncer à plusieurs mesures face à la contestation (hausse des prélèvements sur les produits d'épargne, écotaxe, taxe sur les transactions financières, modulation des taux de TVA, baisse du plafond du quotient familial, taxe sur l'EBE).
Depuis, on démonte les portiques de la taxe-poids-lourds…
Faire et défaire, c’est toujours se moquer du « kon-tribuable »…
 
Au début de l'année 2014, plusieurs de ses déclarations conduisent certains commentateurs et politiques à parler de « virage social-démocrate ». Après avoir fait voter la hausse du taux normal de TVA de 19,6 % à 20 %, contrairement à ses engagements de campagne, « François III » propose, lors de ses vœux du 31 décembre 2013, un allégement des charges patronales en échange de créations d'emplois : Cette proposition surprend au sein de la majorité et suscite les critiques des syndicats de salariés et de la gauche radicale, qui dénoncent une nouvelle mesure en faveur du patronat.
Le 8 janvier 2015, il décrète une journée de deuil national à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo survenu la veille.
Mais c’est le 11 janvier que les services organisent un « G40-surprise » qui réunit plus d’un million de badauds, parfois « huppés » et Ultra-VIP, sur les boulevards au nom de la « Liberté d’expression ».
Et puis cette embellie – il n’a pas plus ce jour-là alors qu’il était de sortie – s’empale brutalement sur les « frondeurs » qui obligent au « 49.3 » sur la mièvre loi Macron le 17 février 2015.
Fabuleux.
 
Sa popularité qui sonde les profondeurs connaît un premier fléchissement à la fin de l'été 2012, notamment à la suite de ses vacances prises à Brégançon alors que les plans sociaux se succèdent et que les tensions culminent sur le site industriel de Florange, dont il avait promis de sauver les hauts fourneaux.
Sa popularité continue par la suite à décroître avec des mesures fiscales comme la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la hausse des prélèvements obligatoires.
La hausse du chômage se poursuit également. Dans le même temps, son action et son style (qualifié par lui-même de « normal ») suscitent des interrogations et des critiques, y compris au sein de la gauche.
L'opposition dénonce en particulier son manque de réactivité et l'absence de « réformes structurelles » en période de crise.
Dans un entretien au Monde, il réplique en opposant son mode de gouvernance à celui de « Bling-bling » en mettant en avant sa « constance ».
Lui qui change de « poupée à galipettes » presque comme de régime alimentaire…
Fort !
 
En mai 2013, l’Express expose cinq raisons à l'impopularité croissante du président de la République : Absence de gouvernance, absence d'autorité, absence de ligne directrice, opposition d'une partie de la population au projet d'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, promesses économiques non tenues.
Parfois, le corps électoral a des traits de génie…
 
On estime alors que c'est le non-respect de trois promesses fondamentales ayant trait à l'économie du pays (celle de la résorption du déficit public à 3 % du PIB en 2013 – s'établissant finalement alors à 4,1 % –, celle d'inverser la courbe du chômage cette même année et l'engagement de « stabilité fiscale ») qui explique une grande partie de la très forte et persistante impopularité de l'exécutif.
En novembre 2013, il est considéré comme le président le moins courageux de la Vème République et apparaît comme « incapable de trancher ».
Bien vu… « Normal », quoi !
 
« Trotte-Vaille-l’heure » nous le fait découvrir, le 4 septembre 2014, comme froid, cynique et menteur.
L'expression « sans-dents » fait le tour du monde.
Justement, le jour de son investiture, il effectue sa première visite à l'étranger en se rendant à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande (et se faire déjà remonter les bretelles).
Le 18 mai, il se rend à Washington pour un entretien bilatéral avec le président des États-Unis. Il participe le lendemain au sommet du G8 à Camp David, puis il se rend au 25ème sommet de l'Otan à Chicago les 20 et 21 mai.
Là encore, il brille par sa « normalité »…
Sa promesse de campagne sur le retrait de tous les militaires d'Afghanistan se limite désormais aux « troupes combattantes », soit 2.000 soldats. Il restera alors, après le 31 décembre 2012, plus de 1.400 militaires dont la mission exacte demeure « floue ».
Le 25 mai 2012, il se rend à Kaboul afin de présenter son plan de retrait aux troupes sur place.
 
Dans le cadre de la guerre civile syrienne, il demande le départ de Bachar el-Assad et la constitution d'un gouvernement de transition, ainsi qu'une intervention du Conseil de sécurité de l'ONU (au sein duquel la Russie et la Chine bloquent toute opération).
Dans ce cadre, il n'exclut pas une intervention armée. Dans la continuité de « Bling-bling », il poursuit la collaboration controversée avec le Qatar, soupçonné de favoriser la prise de pouvoir d'organisations islamistes wahhabites et takfiristes dans les pays touchés par le « Printemps arabe », tout en relançant les relations avec l'Arabie saoudite.
De futurs acheteurs de Rafale…
 
Sur le plan européen, il se prononce pour la ratification du pacte budgétaire européen signé par « Bling-bling », oubliant qu’il a été député d’opposition, et renonce à transmettre à ses partenaires européens un mémorandum détaillé proposant un pacte de croissance dans le but de compléter le traité de stabilité et réorienter la construction européenne vers la croissance. Il obtient néanmoins la mise en place de quelques mesures de croissance en Europe, même si celles-ci sont considérées comme plutôt faiblardes. 
 
Le 11 janvier 2013, après un appel à l'aide du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, et en invoquant un accord avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, il annonce une intervention militaire limitée en soutien aux Forces armées et de sécurité du Mali qui luttent sur leur territoire contre des groupes terroristes islamistes, alors que l'état d'urgence y est décrété : C'est le lancement de l'opération Serval.
Cette décision est saluée par une grande partie de la classe politique.
Fin août 2013, il attribue la responsabilité de l'utilisation d'armes chimiques dans le cadre de la guerre civile syrienne au régime de Bachar el-Assad, qu'il menace d'une intervention militaire punitive sans passer par un accord de l'ONU.
Mais cette option n'est plus privilégiée après le vote négatif du Parlement britannique et la décision du président américain de finalement solliciter le Congrès sur la question.
Il est alors critiqué pour son côté « va-t-en-guerre », les titres de presse le présentant comme « piégé » sur la scène internationale et « seul » sur le front interne, au vu de l'opposition des gaulois à toute intervention militaire.
Personne n’aura vu qu’il avait besoin d’un alibi pour relâcher la pression des états-majors malmenés sur le plan budgétaire, qui lui réclament des sous pour la troupe.
Toujours dans la même idée, début décembre 2013, il lance l'opération Sangaris en République centrafricaine, dont le but est de mettre fin à la « faillite totale de l'ordre public, l'absence de l'État de droit et les tensions interconfessionnelles » selon le mandat de l'ONU.
 
Les 27 et 28 janvier 2014, il entreprend une visite officielle en Turquie avec la volonté de relancer les relations franco-turques et la procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. À cette occasion, il s'engage à ce que l'adhésion de la Turquie soit soumise à un referendum en et appelle Ankara à « faire son travail de mémoire » sur le génocide arménien, dont il s'est engagé à pénaliser la négation.
Eux, ne sont toujours pas prêts 100 ans plus tard…
 
Il a donc fait la guerre : On ne l'attendait pas sur ce terrain !
Mon pays a une voix singulière, parce qu'il est historiquement le porte-parole de ce qu'on appelait autrefois le tiers-monde au sein du cercle fermé des pays riches. 
 
En fait, en arrivant au pouvoir, on n’avait l’impression qu’il ne savait pas ce qu'il fallait faire : Les errements du début de mandat, ceux d'un président incapable de trancher entre deux lignes incarnées par deux têtes à Bercy, à l'époque « Moscou-vicié » le libéral et « Monte-et-bourre-là » l'étatiste ayant pantouflé dans le privé, ont démontré qu’il ne savait pas ce qu'il fallait faire.
Voilà un trait essentiel de sa personnalité, qui se traduit dans son action : La légèreté.
Le Général de Gaulle, avec le génie des grands moments de l'histoire, reconstruisait mon pays en père de famille. « Pompon-Pie-doux » faisait ce qu'il pouvait après pareil prédécesseur. « Giscard-A-la-Barre » prenait tout le monde de haut. « Mythe-errant » se foutait de tout le monde, parvenu à être « au-delà » de son vivant, sur son Olympe à lui. « Le-Chi » ouvrait grand ses bras aux miséreux sans en réduire le nombre. « Bling-bling » s'énervait sur tout.
Lui, glisse comme une anguille entre des problèmes et les difficultés des « sans-dents » qu'il contemple d'un œil-morne derrière ses lunettes parfois éclaboussées de pluie, comme désabusé. 
 
Mon pays, celui que j’aime tant, est ravagé par de multiples crises.
Économique bien sûr, puisque nous n'avons pas de croissance et que le chômage fait le malheur de plus de 6,5 millions de personnes au total, toutes catégories confondues – sans compter leurs familles.
Sociale ensuite, la pauvreté s'est généralisée où 15 % de la population se situe sous le « seuil » fixé à un peu moins de mille euros par mois par « Lyne-sait-tout ».
La crise sociale est visible partout, chez les étudiants humiliés par la vie qui leur est promise, chez les jeunes exploités pour des salaires indécemment faibles, chez les détenus parqués dans des prisons indignes, chez les mères de famille, chez les pères de famille qui occupent des grues de chantier, chez les retraités qu'on abandonne sous la pluie, chez tous ces gens isolés par une époque brutale.
 
La crise est aussi identitaire, dans mon pays où la population s'est séparée entre immigrés et autochtones, chrétiens, juifs, huguenots et musulmans, citadins et banlieusards, gens des « no-go-zones » et campagnes désertées, etc.
Elle est culturelle, les dernières polémiques sur les programmes scolaires rendant l'enseignement de l'islam obligatoire et celui « des Lumières » facultatif montrant bien qu'on ne sait plus, c'est le cas de le dire, à quel « sein » se vouer.
Le résultat de cet enlisement, c'est l'émigration des jeunes qui pourraient faire l’avenir de demain et désertent un Titanic en train de couler…
Sans doute est-ce là la donnée la plus alarmante, car elle montre à la fois que les jeunes ne croient plus en leur pays, mais aussi que celui-ci, sans eux, risque bel et bien d'être foutu.
Pourtant, il avait demandé à être jugé sur deux thèmes : La justice et la jeunesse. Sur le premier, si tout le monde est pauvre à égalité, il aura peut-être réussi, mais sur le second il n'aura pas grand-chose à plaider pour sa défense.
 
Au fond, il a décidé qu'il ne ferait pas de réformes. Il ménage sa réélection.
Alors, il ne touche pas au droit du travail, à la Sécu, à l'enseignement supérieur, à ces corporations inflexibles et à ces privilèges petits et grands que notre République corrompue octroie à ses parasites : Trop dangereux, il faudrait fâcher trop de monde !
Sur le fond, il ne touche à rien, et se contente de faire de la diplomatie économique. Il finit par vendre des Rafale, mais ne fait pas baisser le chômage.
Le feu couve et les Français, ramollis par les antidépresseurs et les aides publiques, ne font plus la révolution.
 
Nous avons le président que nous méritons et ce liquidateur judiciaire fait le boulot que nous lui avons inconsciemment confié.
Laisser pourrir, raboter, en attendant de donner les clés à l'Europe.
Cela impliquerait de ne pas laisser mourir le pays, de se laisser enterrer aussi placidement par des « soces » que l'idéologie et l'avidité aveuglent.
Notre pays mérite mieux que des apparatchiks hystériques qui nous gouvernent avec comme seul horizon leur propre dogmes éculés et mortifères.
Trois années d'exercice du pouvoir pour découvrir ce qu’on savait déjà, la vérité sur un politicien redoutable, banalement menteur, sans coffre ni souffle.
Sa démagogie, son art de la dissimulation, sa mauvaise foi ne répondent pas aux besoins du pays : Il faudra lui demander de partir en retraite anticipée…
Après tout, il a eu 60 ans en août dernier.
 
Et je serai à sa place, j’en aurai marre d’emmener systématiquement mes soutiens de déboires en déboires électoraux !
Et ce n’est pas fini…
De toute façon, j’aurai abandonné dès la première pluie (et il en a eu depuis, des déluges) : Un « signe » qui ne trompe pas depuis le Soleil d’Austerlitz.
Mais bon, je ne suis pas lui et comme disait ma grand-mère (celle de mon cimetière), « s’ils y vont (et s’y maintiennent), c’est que la soupe doit être bonne ! »

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