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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 juillet 2025

Préparation de mise en orbite (1/3)

Pendant ce temps-là, aux Chagos…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul prépare la première mise en orbite de son démonstrateur. Elle aura lieu au mois d’août, après les JO, Paul faisant partie des personæ gratæ dont la présence est requise sous la place du Trocadéro. Alors que Gustave, sur les dents pour contrer avec les autorités nombres d’attentats en préparation – il s’agit pour les personnels de la Cisa de « lever le doute » – est rassuré de savoir « l’actionnaire » directement impliqué à ses côtés.
La mise en orbite prévue, c’est surtout un gros travail de de préparation, de mise au point qui ne porte plus, courant juillet et pour l’essentiel, que sur les programmations informatiques des pilotes de la machine.
En effet, si le matériel est et a été vérifié et revérifié à plusieurs reprises, démonté et remonté par petits-bouts et par organes, vitaux ou non et un à un, ce qui inquiète le plus les ingénieurs qui tournent autour de ce prototype du démonstrateur du Nivelle 3.0, ce sont les automatismes de sécurité qui pilotent les différents organes et fonctions de l’appareil.
 
Non seulement, absolument tout est pilotable directement depuis le cockpit par l’équipage, mais des systèmes de poulies, de câbles, de vis sans fin et de tringles permettent de suppléer depuis la cabine à une panne de sortie du train, des foils, des volets et on peut y actionner les démarreurs des différents moteurs à la main, ouvrir et fermer les buses d’admission des injecteurs desdits moteurs, contrôler la section de sortie des tuyères, une à une, l’angle de flèche des ailes à géométrie variable, contrôler le pilotage des aérofreins, le remplissage des ballasts, l’orientation des foils, le transfert de carburant d’un réservoir à un autre, toutes les vannes des fluides, liquides ou gazeux, les pompes et les échangeurs, jusqu’à la rotation de la cabine sur son axe quand l’appareil rentre dans l’atmosphère sur son extrados, l’allumage de tous les appareils électriques, jusqu’à la cafetière et la bouilloire de la théière, le compresseur du frigo et de la climatisation de la cabine, la luminosité des écrans et de l’espace de vie à l’arrière du poste de pilotage, etc. tout peut être fait « à la main » pour prévenir les cas de pannes électriques générales…
Ce qui veut dire que tout ce qui se commande par interrupteur électrique possède ainsi sa manivelle, son loquet, son clapet manuel, son boutoir-poussoir et le TGE (Tableau Électrique Général) est devenu un « cauchemar de plombier » redondant…
D’autant que l’ensemble peut également être télécommandé depuis la terre !
À la condition d’avoir branché « le bidule » de transmission.
 
L’excellence va donc jusqu’à ce que si tous les organes de la machine peuvent se piloter « à la main » et au pied, via des câbles et des tringleries, ils se commandent également électriquement depuis le poste de pilotage et, summum comme il vient d’être dit, peut également se piloter du sol ou automatiquement par ordinateurs embarqués ou non… ordinateurs au pluriel puisqu’ils agissent de concert et de façon synchronisée, tel que si l’un défaille, l’autre prend immédiatement le relais, le tout à partir d’un même ensemble de sondes et d’appareils de mesure dont les signaux sont rapportés dans le cockpit et synthétisés sur 5 écrans posés devant le pilote, dédoublés devant le siège du copilote qui dispose des mêmes informations.
L’objectif de ces redondances est d’assurer le maximum de sécurité à l’appareil en vol, même sans pilote : il n’y a pas de place pour la moindre erreur !
Un degré de trop ou manquant ici ou là, et c’est le possible échec de la mission, du vol et la mise en danger du matériel, de son équipage et de ses passagers.
 
Et là, les problèmes surviennent du fait qu’en multipliant les capteurs et les mesures, on multiplie les calculs de tolérance admissible pour un profil de vol donné…
Or, comme il y a une quantité invraisemblable de « profils de vol » possibles, ça prend du temps de vérifier que l’ensemble peut, peut seulement, fonctionner de façon correcte.
Le souci reste la panne d’un des organes et la procédure pour la prévenir, la détecter et y remédier.
D’ailleurs, à force de démultiplier la puissance de calcul embarqué, est apparu un second problème inattendu au premier abord, c’est la cohésion, la synchronisation, des paramètres en temps réel… pour éviter les dysfonctionnements résultants d’une décorrélation, d’un décalage même minime, des ordinateurs.
Et pour éviter d’avoir à en rajouter, les « doublons » restés au sol ne sont là que pour contrôler les procédures des ordinateurs en vol : la cohésion se fait « ex-post » notamment parce qu’en très haute altitude, et à haute vélocité le temps ne s’écoule pas tout-à-fait à la même allure en orbite qu’au niveau du sol. Par conséquent les cadences des puces ne sont pas les mêmes. D’où des décalages dans l’analyses en direct des données reçues des sondes.
Car plus on est haut dans le champ gravitationnel terrestre, plus le temps s’écoule vite. À 300 km d’altitude, la gravité est légèrement plus faible qu’au niveau du sol, donc les horloges vont un peu plus vite que sur Terre. Toutefois, un objet en orbite à 300 km d’altitude, comme le réservoir mis à disposition par SpaceX pour Paul ou même l’ISS, les puces des ordinateurs embarqués se déplacent à environ 28.000 km/h soir 7,66 km/s. Or, à cette vitesse, la relativité restreinte ralentit le temps : les horloges vont plus lentement que celles sur Terre !
 
Par conséquent, les deux effets s’opposent : la relativité générale accélère le temps et la relativité restreinte ralentit le temps. Mais à 300 km d’altitude, l’effet de la vitesse domine, donc le temps passe légèrement plus lentement pour les astronautes dans l’ISS que pour les gens sur Terre.
L’écart est imperceptible pour l’homme : on calcule que sur une période de 6 mois passés en orbite, un astronaute vieillira d’environ un deux-centième de seconde de moins qu’une personne restée sur Terre !
En revanche, pour une puce d’ordinateur qui est cadencée ne serait-ce qu’à un seul gigahertz, soit un milliard de fois par seconde, les écarts peuvent apparaître insurmontables sans corrections permanentes pour un facteur d’écart de 1 sur 3 rapportés à toutes les secondes qui passent…
Ce que doivent prévoir de faire les machines restées au sol pour contrôler celles qui pilotent le démonstrateur de Paul… ou aident à pilotage de la machine pour être plus correct.
En gros, le temps en orbite s’écoule à 99,999999975 % de la vitesse du temps sur Terre.
Autrement dit, 1 seconde sur Terre égale 0,99999999975 seconde en orbite.
Mais Paul est confiant dans ses machines, alors que ses ingénieurs multiplient les contrôles, parfois inquiets pour certains.
 
C’est qu’une fois lancé en orbite, le pilote et ses passagers sont un peu comme dans un sous-marin pris au piège des grandes profondeurs abyssales, style le Titan qui emmenait des touristes sur l’épave du Titanic : totalement isolés à plusieurs heures de la moindre assistance, même en cas d’urgence ou seulement pour se procurer un peu de sel pour les œufs durs ou un pansement pour un furoncle !
4.000 mètres de profondeur dans un univers définitivement mortel et dépourvu d’oxygène à des pressions invraisemblables, comparables à celle existant à la surface de la planète Vénus, ou à 300 kilomètres d’altitude et plusieurs heures de descente pour retrouver une atmosphère respirable à des températures compatibles pour des tissus de chair et de sang à pression admissible (qui empêche d’être portés à ébullition), ou un voyage vers l’infini spatial, c’est du pareil au même !
Et ces ingénieurs-là veulent récupérer leur patron : c’est lui qui les a débauchés et c’est lui qui les paye en fin de mois !
Donc ils ne prennent aucun risque de le perdre.
 
Quant à Paul, il reste serein. S’il ne sait pas comment, mais il sait que de toute façon, il reviendra en un seul morceau pour raconter son vol en orbite à tenter de faire un troisième gosse à Florence… la promesse faite jadis, il ne sait même plus dans quelle circonstance !
Aventure qui, elle, ne la tente pas trop, finalement, vu les risques encourus… Elle a déjà deux poussins à élever et à faire grandir, et elle ignore savoir ce qu’ils pourraient devenir si elle disparaît : une perspective qui la rend passablement mal-à-l’aise…
Mais ce sera elle qui racontera à Alexis, la biographe, cette aventure hors normes, d’après ce que Paul sait d’avoir déjà dit à cette dernière qui l’aura rapporté dans un de ses ouvrages pour lesquels elle est payée pour écrire la biographie de « Charlotte ».
Ça paraît aberrant au béotien, mais c’est ça que d’avoir fait un voyage dans le futur[1] !
Et si Paul n’avait pas été victime d’un accident qui l’a rendu amnésique[2], peut-être même qu’il se souviendrait par avance ce qu’il aurait fallu faire pour éviter un éventuel incident dans l’exécution de son premier vol en orbite… et les suivants.
Quoique pour les suivants, il sait déjà en bon ingénieur, comment il va les régler pour être à l’abri des imprévus.
En revanche, il est certain d’en revenir, ce qui lui donne des ailes pour rassurer l’équipe des ingénieurs et techniciens vraiment anxieux et qui redoublent de précautions.
 
Ce premier vol a un double objectif, sinon un triple.
Le premier est d’atteindre le réservoir de combustibles, carburant et comburant, kérosène et oxygène liquide, mis en orbite en mars dernier par la Starship de Musk depuis le Texas.
Pas de ravitaillement orbital du démonstrateur Nivelle 03, pas de retour contrôlé sur terre dans un délai raisonnable assurant la survie de l’équipage embarqué !
C’est la logique, le design, la configuration originelle du Nivelle.
Or, le problème de l’étage de la Starship resté en orbite comme prévu pour assurer un ravitaillement sur place, s’il s’inscrit bien dans la stratégie de Musk alors que cet étage-là de sa super-fusée aurait dû être de revenir sur sa plateforme de tir pour être réutilisé, c’est que pour une raison inconnue et inattendue, il a été laissé sur une orbite assez elliptique, un peu déporté hors de son axe normal Ouest/Est, et qu’avant de devenir opérationnel, il est nécessaire « d’arrondir » et d’en redresser son orbite après s’y être arrimé pour rendre ainsi sa trajectoire plus « circulaire ».
Il faut donc se caler sur cette orbite à rejoindre en usant des fonds de réservoirs de combustible.
De plus, l’arrimage va être nettement plus compliqué que les suivants, parce que l’objet tourne sur lui-même de façon désordonnée et sur ses trois axes.
Et les ingénieurs de SpaceX ne savent pas pourquoi leur ogive se comporte de la sorte…
Mais ils savent comment corriger ce problème, à condition d’être sur place à proximité pour évaluer les actions correctrices.
 
D’autant qu’ils pensent que, compte tenu de la capacité limité des réservoirs de combustible des blocs-moteur d’attitude, il est indispensable de prendre la mesure des manœuvres à réaliser justement sur place, quitte à pomper, à transférer un peu de combustible des bidons principaux pour venir compléter ceux des blocs d’attitude, même si ce n’est pas le même carburant : la simple pression d’une fuite contrôlée des soupapes devrait suffire à maîtriser la bête.
En effet, sur place, la vision de ce qui se passe à quelques mètres est plus mesurable précisément que depuis le sol pour apprécier les corrections apportées par un pilote qui télécommandera les micros-moteurs d’attitude dont est heureusement doté ce second étage de la StarShip pour les vols hors atmosphère, initialement afin de se positionner correctement sur sa trajectoire de retour sur le plancher des vaches et son pas de tir.
Un astronaute, Bill T. Carrigeens, un descendant d’Irlandais, un rouquin à taches de rousseur, désigné volontaire d’office par Musk, se sera formé en urgence au Texas pour accompagner Paul en détachement à l’occasion de ce premier vol pour se faire.
Lui est ravi de voler avec la légende vivante qu’est devenu Paul au fil du temps et au moins depuis son premier tour du monde, rétrograde, en moins de 12 heures[3].
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)


[1] Cf. l’épisode « Ultime récit », des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[2] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles », des « Enquêtes de Charlotte, à publier aux éditions I3.
[3] Cf. l’épisode « Au nom du Père – Tome II », des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.

mercredi 30 juillet 2025

Un second trimestre de rotation (5/5)

 Campagne électorale des législatives (3/3)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
À la sortie des urnes début juillet, 423 sortants (c’est-à-dire des élus de juin 2022 ou issus d’une élection partielle entre juin 2022 et juillet 2024) sont réélus (soit 73 %). Sur les 154 nouveaux députés, 141 n’ont jamais siégé à l’Assemblée nationale. Sur les 409 duels du second tour, 60 % (242) ont été remportés par le candidat arrivé en première position. Sur les 89 triangulaires, 92 % (82) ont été remportées par le candidat arrivé en première position au premier tour, et les deux quadrangulaires ont été remportées par le candidat arrivé en tête.
L’élection législative de juillet 2024 a donc vu le pourcentage de députés sortants réélus le plus important de la Vème République et parmi les plus élevés des trois dernières Républiques. La fameuse prime au sortant n’a jamais aussi bien porté son nom !
Jamais durant la Vème République l’expérience moyenne n’avait pourtant été aussi faible. Et si l’on regarde sur le temps long, on se retrouve dans des situations équivalentes à celles rencontrées lors de changements de régime ou après-guerre.
En 2024, pour la nouvelle législature de la Vème République, on est dans une fourchette basse d’expérience moyenne.
 
Dix-septièmes dans la chronologie de la Vème République, ces élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 sont les plus renversantes de toute cette série. Le phénomène était perceptible dès le premier tour avec, première nouveauté, un système de forces organisé en trois grands blocs antagonistes et puissants : la gauche, la majorité présidentielle et l’extrême droite du Rassemblement national.
La famille LR-Divers droite était trop faible pour figurer au même rang : la fin d’une époque.
Jusque-là, on avait connu, depuis la mutation majoritaire de 1962, des partis dominants (gaulliste, socialiste ou makaroniste en 2017). Également des affrontements gauche-droite avec des compétitions internes et des désistements parfaits visant la conquête du pouvoir ou son maintien.
Ce schéma a même longtemps perduré, malgré l’émergence du Front national.
Pour la première fois sous la Vème, l’extrême droite avec le RN et ses ralliés est sorti nettement en tête du premier tour avec 33,2 % des suffrages exprimés.
Les quatre partis de gauche ont dû impérativement s’unir pour accéder à la deuxième place et exister encore, et la majorité présidentielle a été reléguée à la troisième, loin derrière.
Ce jeu à trois, combiné à une forte participation, a abouti sur le papier à une multitude de triangulaires possibles pour le second tour : 306 exactement très au-dessus du record de 1962 : 129 triangulaires effectives en un temps où les conditions de qualification pour le second tour étaient beaucoup moins strictes puisque la loi de 1976 a mis comme condition d’accès d’être dans les deux premiers ou d’obtenir au moins 12,5 % des inscrits.
Un choc…
 
Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que le premier tour s’était organisé contre Manuel Makarond et ses candidats. Les deux autres blocs avaient tiré à boulets rouges dans cette même direction. Rien de tout cela n’a valu pour le second tour.
Et c’est là que se situe l’événement sans doute le plus extraordinaire de l’histoire des législatives sous la Vème République : l’adversaire principal a changé entre les deux tours de scrutin, analysent les spécialistes !
C’étaient les makaronistes au premier tour, c’est devenu le RN au second, malgré les manipulations de puissances étrangères s’immisçant dans les débats qui n’ont pas su capitaliser sur leurs efforts récents.
Mieux, les partis de gauche – y compris LFI – et la majorité présidentielle ont procédé massivement à des retraits ou des désistements pour installer un candidat unique de second tour anti-RN.
Le nombre des 306 triangulaires théoriques s’est ainsi trouvé réduit à 89 !
Le cocasse de l’affaire est qu’après avoir combattu avec tant d’ardeur les makaronnistes, la gauche a porté ses efforts et ses voix au second tour pour leur permettre de sauver de nombreux sièges et de transformer ainsi une débâcle annoncée en un simple recul plus honorable.
 
Si le jeu des forces politiques change entre les deux tours de scrutin, les électeurs ne sont pas en reste. Le vote du 30 juin avait été marqué par le score record du RN et le maintien de la domination des Insoumis dans le Nouveau Front Populaire (NFP).
Le vote du 7 juillet indique un retournement d’une partie du corps électoral : avec 143 sièges ralliés compris, le Rassemblement national enregistre un gain qui eût été considéré comme remarquable (et le reste d’ailleurs) s’il n’avait annoncé à cors et à cris qu’il allait conquérir la majorité absolue.
Un sacrée dégelée !
À gauche, LFI qui représentait en 2022 50 % des sièges de la NUPES, ne compte plus que pour 42 % du total du NFP !
 
Il n’en demeure pas moins que le RN, premier parti en voix au premier comme au second tour, va constituer le groupe parlementaire le plus nombreux à l’Assemblée nationale.
Mais, grande surprise du 7 juillet, la coalition du Nouveau Front populaire est arrivée en tête en nombre de sièges et se considère comme le vainqueur du scrutin.
Et jamais depuis 1958 la coalition gagnante n’a été à ce point éloignée de la majorité absolue.
Le NFP ne compte que pour 31 % des sièges, très loin des 50 %. Dans les trois cas connus de majorité relative sous la Vème, la force arrivée en tête en était beaucoup plus proche : 41 % des sièges pour les gaullistes en 1958, 48 % pour le PS et les radicaux de gauche en 1988 et 43 % malgré tout pour la majorité relative makaroniste en 2022.
 
Depuis 2017, la disruption politique makaroniste qui est venue profondément troubler le jeu et les équilibres partisans au cœur du système bipolaire de la Vème République a aussi entraîné de profonds changements dans les habitudes de vote des Français. Si une force centrale, certes affaiblie, s’est bien installée, une polarisation aux deux extrêmes de l’échiquier partisan s’est dans le même temps cristallisée, imposant des enjeux de positionnement réclamant de nouveaux types d’arbitrage pour les électeurs.
Depuis longtemps, les ressorts du vote contre ou du vote utile sont venus concurrencer les ressorts du vote d’adhésion.
Mais cela prend une dimension nouvelle dans un contexte où les votes marqués par une radicalité politique, à gauche comme à droite, ont mis à mal les partis traditionnels de gouvernement. Le camp présidentiel ayant pu dans un premier temps profiter de cette donne, s’est retrouvé finalement dans la situation de l’arroseur arrosé.
 
Le vote de barrage s’est présenté comme un ressort essentiel des arbitrages qui pouvaient être rendus dans un contexte aussi inattendu qu’imprévisible, ayant pour seule boussole la limitation des dangers ou des dégâts encourus pour le pays, et plus largement pour la démocratie.
Le « front républicain », dont on avait pu mettre en doute l’efficacité, s’est avéré décisif pour contenir la vague du Rassemblement national et le ramener en troisième position à l’issue du second tour des législatives.
Les deux tiers des Français (65 %) ont pu justifier leur vote au premier tour des législatives par leur volonté de faire gagner un candidat, mais un tiers d’entre eux (35 %) s’est rendu aux urnes avant tout pour faire barrage à un candidat.
Ces votes de barrage se comptent en plus grand nombre dans la région Île-de-France (40 % contre 31 % en PACA et Corse ou 34 % dans les Hauts de France), et dans les grandes agglomérations (39 % contre 32 % en zone rurale).
Cette volonté de faire barrage est plus prononcée dans les électorats makaronistes (44 % des électeurs d’Ensemble) et de la droite de gouvernement (45 % des électeurs LR), d’où l’erreur stratégique de son président du moment, chez les gaullistes.
Elle concerne aussi les électeurs du NFP (38 %), mais avec des variations notables selon les formations. C’est parmi les sympathisants de LFI et du PCF qu’elle apparaît la moins prononcée (respectivement 26 % et 32 %), tandis qu’elle est nettement plus affirmée parmi les électeurs de EELV (42 %) et surtout du PS (46 %).
Les sympathisants du Rassemblement national sont quant à eux peu concernés (16 %).
 
Au second tour, la volonté de faire barrage s’est distribuée de la façon suivante : 43 % des électeurs Républicains, 38 % de ceux d’Ensemble, 35 % de ceux du NFP et seulement 20 % des électeurs du Front national.
Le vote de barrage a donc concerné au premier chef les électeurs des forces centristes et de la droite de gouvernement. Plus de la moitié d’entre eux (52 %) ont d’abord voulu faire obstacle au candidat du RN dans leur circonscription, un gros tiers (36 %) ont voté contre un candidat du NFP, enfin 12 % ont voulu contrer un candidat d’Ensemble.
Beaucoup d’électeurs ont donc voté pour un candidat pourtant très opposé à leur camp. Ainsi ce sont 43 % des électeurs d’Ensemble et 26 % des électeurs Républicains qui dans un duel entre un candidat LFI et un candidat du RN ont choisi de voter pour le premier (respectivement 38 % et 36 % se sont abstenus). Dans le cas des duels Ensemble/RN, 72 % des électeurs du NFP au premier tour se sont reportés sur le candidat d’Ensemble.
 
À l’issue de cette période électorale hors norme, enchaînant trois tours de scrutins depuis les Européennes jusqu’au second tour des législatives, les rapports de force ont pu s’inverser, « une chose est sûre » avancera Paul à l’occasion de la réunion de rentrée du mois de septembre : « les Français se sont particulièrement mobilisés. Les niveaux de participation inégalés depuis longtemps ont eu une forte incidence sur la composition de la nouvelle Assemblée, et le vote de barrage y a joué une place décisive particulièrement dans le relatif échec du RN et la performance inattendue du NFP ainsi que dans la résilience de la majorité sortante. »
Question de Julie, qui intéresse également Gustave : « Le logiciel prédictif, BBR 3.0 l’avait-il anticipé… »
« Je vous rappelle qu’il fonctionne mal et en mode dégradé. Mais je peux vous rassurer : toutes ces données vont l’alimenter, le nourrir… Et il apprend vite ! »
 
Paul récupérait-il sa mémoire plus vite qu’il ne le pensait jusque-là, se demande alors Alexis, la narratrice de ce récit ?
D’autant que d’autres éléments seront venus entre-temps conforter cette espérance.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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mardi 29 juillet 2025

Un second trimestre de rotation (4/5)

 Campagne électorale des législatives (2/3)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le RN qui fêtait déjà sa victoire et une marche triomphale sur Matignon et les ministères, doit rabattre son caquet et ses prétentions.
Le NFP, réunissant plusieurs partis de gauche, de LFI aux socialistes en passant par les écologistes, remporte une majorité relative de sièges, devançant EPR puis le RN, ce dernier obtenant ainsi un chiffre bien plus faible que celui attendu par les sondeurs en raison du front républicain appliqué dans l’entre-deux-tours.
La droite républicaine arrive quant à elle en quatrième position.
Et dire que les barons du RN se partageaient déjà les portefeuilles et annonçaient encore leurs premières décisions et mesures sur tous les plateaux de télévision dans la semaine qui précédait, comme si le second tour n’était plus qu’une formalité : le peuple avait parlé, une fois de plus !
 
Il faut dire que ces élections ont lieu un an après le mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023, mené par les huit principaux syndicats français de salariés réunis en intersyndicale nationale, avec treize journées d’action dans quelque 300 villes, et un nombre total de manifestants dépassant plusieurs fois les précédents records de 1995 et 2010.
Ce mouvement social soutenu par trois-quarts des Français a aussi dénoncé un débat raccourci et sans vote du Parlement, via un recours inattendu à l’article 49.3 de la Constitution, jusque-là limité aux questions budgétaires, qui a relancé le débat sur une crise démocratique, plus de deux ans après l’abandon d’un premier projet de réforme pour cause de crise sanitaire.
Par conséquent, les résultats de ces élections n’auraient pas dû surprendre la classe politique.
Et puis, cela faisait plusieurs semaines que cette dissolution était réclamée avant d’exiger la démission du Président.
 
Ont suivis plusieurs mois de gestion des affaires courantes par le gouvernement sortant, dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre par le Président.
Ce dernier, qui temporise dans un premier temps cette nomination à la fin des Jeux olympiques organisés à Paris, puis refuse fin août de nommer la candidate avancée par le NFP, Lucie Castets, une fonctionnaire de la ville de Paris, chargée de la gestion catastrophique des finances de la ville, dont on dit pourtant le plus grand bien : aucun des « barons » de la gauche ne veut se mouiller et elle part déjà en campagne à ses frais et son staff de bénévoles mis en disponibilité.
 
À la suite de nombreuses consultations des différents partis, ce sera finalement Michel Barnier, l’homme fort et négociateur du Brexit, l’ex-champion de ski isérois, l’ex-commissaire européen du marché intérieur et des services financiers, le gaulliste pure-souche seconde génération de l’UDR, l’ancien ministre de pas mal de chose, celui qui aura organisé les JO d’hiver de 1992, qui sera nommé Premier ministre le 5 septembre 2024.
Pour anticiper sur la chronologie de ce récit, son gouvernement tombe cependant le 4 décembre 2024 à la suite du vote d’une motion de censure dans le cadre d’une utilisation de trop de l’article 49.3 de la constitution lors du vote du budget.
C’est la première fois depuis 1962 qu’un gouvernement français est censuré, accentuant ainsi la crise politique en cours jusqu’au 13 décembre 2024, date à laquelle Francky Bay-Roux deviendra Premier ministre alors même que le budget n’est pas encore voté.
 
On aura essayé d’imposer l’idée que c’était le seul poste auquel il pensait tous les matins en se rasant depuis 2002.
En fait Bay-Roux est certain d’avoir un avenir présidentiel au point de devoir maîtriser son bégaiement naturel en quelques années d’effort acharnés, persuadé d’être le recours de la République face à tous les dangers qui la menace.
Professeur agrégé de lettres classiques, il s’engage en politique aux côtés de Jean Lecanuet, l’agrégé de philosophie qui aura mis en ballotage de Gaulle en 1965 pour être financé par la CIA (pour être chrétien-démocrate atlantiste), et obtient son premier mandat électif en 1982 en devenant conseiller général.
Par la suite, il est élu député des Pyrénées-Atlantiques (1986), président du Conseil général (1992), député européen (1999) puis maire de Pau (2014).
 
Et il a une conviction ferme de son rôle futur en étant persuadé que le pays se gouverne au centre et que son heure viendra comme l’homme providentiel qui, tel « le Général », sort le pays des heures sombres du chaos dans lequel il est plongé par un classe politique indécente et irresponsable.
Alors il se positionne au centre-droit pour participer et devenir incontournable sur l’échiquier politique, tel qu’entre 1993 et 1997, sous trois gouvernements de droite (Bas-La-dur, Jupé I et Jupé II), il est ministre de l’Éducation nationale pour assurer l’indépendance des écoles privées sous contrat.
Il préside aussi le Centre des démocrates sociaux (CDS) de 1994 à 1995, Force démocrate (FD) de 1995 à 1998, l’Union pour la démocratie française (UDF), le parti du Président Giclard-des-Stains de 1998 à 2007 et le Mouvement démocrate (MoDem) – dont il est le fondateur – depuis 2007.
Il s’ancre tout aussi régulièrement au centre-droit attendant sagement son heure.
 
À trois reprises, il se présente également à une élection présidentielle. Il arrive en quatrième position en 2002 avec 6,8 % des suffrages exprimés, troisième en 2007 avec 18,6 % et cinquième en 2012 avec 9,1 % des voix.
En 2017, il renonce à se présenter au profit d’un soutien à Makarond dont il espère le meilleur pour sa carrière au-delà de la mairie de Pau.
Et effectivement, devenu président de la République, ce dernier le nomme d’abord ministre de la Justice dans le premier gouvernement d’Édouard Philippe.
Mais, cité dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, dont il ressortira blanchi, alors que dans une affaire similaire, le FN devenu RN sera décapité, il n’est pas reconduit un mois plus tard.
Manuel Makarond le nomme alors haut-commissaire au plan en 2020 histoire qu’il suive les dossiers, même de loin et ne rende pas la tâche de Philippe, puis de Babeth Brown et d’Attal plus difficile qu’elle n’est à entrer dans l’opposition. Avant de devenir Premier ministre quatre ans plus tard dans un contexte de crise politique où, comme son prédécesseur, il forme un gouvernement minoritaire (EPR-LR).
 
Mais ce n’est pas le destin dont il rêvait et il aura longtemps résisté aux pressions car s’il sait qu’un passage par Matignon est un boulevard quasi-incontournable pour franchir la Seine jusqu’au Palais de l’Élysée, mais c’est toujours après une traversée du désert préalable…
Et là, les délais sont trop courts pour 2027.
Aussi, il aura souvent refusé cette fonction malgré les pressions du Président et de ses équipes, jusqu’au perchoir du Sénat, après cette « dissolution ratée » et qui aura déjà usé deux premiers ministres…
 
On analyse également et en général que l’élection européenne a donné lieu à une intense propagande prorusse, deux ans après l’invasion de l’Ukraine, sur les réseaux sociaux du groupe Meta (WhatsApp, Instagram, Facebook), TikTok et autre.
Comme il est dit ci-avant, les faux contenus de « l’opération Matriochka », active en France aussi depuis au moins septembre 2023, avec notamment des slogans antisémites tagués sur les murs de la capitale, puis des cercueils déposés à proximité de la tour Eiffel, continuent pendant la campagne des législatives.
 
Mais la courte allocution du Président en pleine soirée électorale annonçant la dissolution prend de court la plupart des médias, partis et personnalités politiques, ainsi que les trolls russes.
Le soir du vote, dans un tweet et à la télévision, LFI lance un appel aux dirigeants des quatre partis de gauche à s’unir dans un Nouveau Front populaire.
Le lendemain matin est lancé un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l’union des formations de gauche.
Dans la soirée débutent des discussions entre les numéros un des principaux partis de gauche afin de former une coalition qui s’appellerait le Front populaire et proposerait un programme de gouvernement jusqu’à l’élection présidentielle de 2027.
Réunis au siège du parti Les Écologistes, les quatre partis précisent la création d’une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).
 
Tout va très vite puisqu’il s’agit de prendre de court les trolls étrangers : le surlendemain du vote, le président du parti Les Républicains, dévoile au journal télévisé son projet d’alliance avec le Rassemblement national (RN), en promettant que plusieurs dizaines de députés LR la rejoindront, ce qui déclenche immédiatement une crise interne, la quasi-totalité de la soixantaine de députés LR refusant cette alliance.
Au cours de la même semaine, l’ex-président de la République Nicolas Krasosky, pas encore définitivement condamné pour malversations diverses, voit dans la dissolution « un risque majeur pour le pays ».
Parmi les réactions, deux pétitions de personnalités appellent à voter et s’unir pour empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir, l’une de 60 sportifs incluant les médaillés olympiques et l’autre de 350 personnalités du monde intellectuel ou artistique, parmi lesquelles le prix Nobel d’économie, et celui de littérature (« à qui on ne demandait pourtant rien »… soulignera Gustave Morthe de l’Argentière).
 
Aux États-Unis, le Washington Post s’étonne d’« un champ de bataille épique entre le centre et l’extrême droite », à l’approche des Jeux olympiques et sous la menace d’attaques terroristes, dans un contexte de tensions avec la Russie, un « duel capital pour la France et pour l’Europe », selon le quotidien conservateur espagnol ABC.
En majorité, les médias internationaux voient la dissolution comme un pari très risqué, en évoquant pour la plupart « l’hypothèse d’une cohabitation », qui pourrait aider Gabriel Attal pour la présidentielle 2027, selon le quotidien turinois libéral La Stampa, quitte à se retrouver trois ans « les mains liées », pointe le quotidien britannique conservateur, The Times.
Analyse partagée par le quotidien libéral suisse Le Temps, pour qui ce « stratagème cynique » est « extrêmement dommageable » car la pratique du pouvoir par l’extrême droite ne garantit en rien de futurs échecs électoraux.
L’espagnol El País et l’anglais The Guardian, deux quotidiens de référence de centre gauche, décrivent tous deux une humiliation électorale du président qui « joue avec le feu politique », selon le second.
Makarond, un « animal politique blessé », titre même La Libre Belgique.
L’hebdomadaire centriste allemand de référence Die Zeit s’inquiète aussi du « jeu dangereux », d’un président français pouvant avoir « perdu son sang-froid » jusqu’à livrer « désormais son pays » à Marina Lapeine.
Politico Europe, média en ligne positionné à droite, estime au contraire qu’il espère couper court à la montée du RN en ne lui donnant que peu de temps pour s’organiser et juge « presque certain que (la future répartition des sièges à l’Assemblée) » y « marquera un coup d’arrêt ». Mais il « mise aussi sur les divisions de la gauche », selon le quotidien belge de centre droit Le Soir, qui rappelle que Makarond avait « assuré avant le scrutin, qu’il ne tirerait aucune leçon nationale ».
« Il ne pouvait pas faire autrement… » lâchera un soir Paul de Bréveuil.
 
Autre conséquence, du 9 juin au 7 juillet 2024, tous les travaux parlementaires en cours sont donc suspendus. Les textes en cours d’examen sont abandonnés avec le terme anticipé de la XVIème législature.
Les commissions d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma français, sur la protection de l’enfance et l’autoroute A69 prennent fin ainsi que la discussion du projet de loi sur la fin de vie, ce qui provoque bien des mécontentements : selon la présidente sortante de l’Assemblée nationale (qui sera renouvelée après quelques manœuvres douteuses à l’occasion de sa réélection « au perchoir ») « tout ce que l’on avait jusqu’à présent comme chemin parlementaire est anéanti, tous les débats qui ont eu lieu en commission spéciale et dans l’hémicycle n’existent plus ».
Ils sont à reprendre avec de nouveaux membres de commissions de travail.
Gustave Morthe de l’Argentière, le CEO de la CISA peste également de son côté.
« Et que prédit votre BBR 3.0 ? »
Il ne prédit rien, parce qu’il n’est pas encore au point...
« En revanche, les sondages vous avaient bien prévu un raz-de-marée du RN aux européennes… »
Espérons qu’ils se trompent pour les législatives…
« Et pour quelles raisons se tromperaient-ils ? »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

lundi 28 juillet 2025

Un second trimestre de rotation (3/5)

Campagne électorale des législatives (1/3)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
À la mi-mai, la campagne numérique s’intensifie également, avec une multiplication des vidéos et des messages sur les réseaux sociaux. Des accusations de désinformation et de manipulation de l’information sont lancées de part et d’autre. Les questions liées à la guerre en Ukraine, qui fait rage aux frontières de l’Europe, et aux soutiens à celle-ci, sont un point de discorde important entre les partis et candidats.
C’est même une ligne de césure supplémentaire, de partage, de clivage du paysage politique du pays alors que si on se bat toujours en Ukraine, le soutien des européens et des États-Unis devient un problème d’intendance qui pollue le discours politique : s’il y a des élections en Europe, il y en a aussi en Russie et demain aux USA.
Et tout peut alors arriver dans les revirements d’alliances, sauf en Russie où même les opposants au régime soutiennent finalement la candidature du maître du Kremlin…
C’est dire le niveau de la dictature qui pèse sur ce pays-là !
D’autant qu’il est prévu qu’il y ait également des élections au Royaume-Uni qui avance ses propres échéances…
 
Les derniers meetings et événements de campagne sont organisés, avec une forte mobilisation des militants. Et les débats finaux sont particulièrement agressifs, avec des attaques personnelles et des accusations mutuelles. Notamment parce que les derniers sondages confirment la victoire annoncée du RN ce qui exacerbe les tensions.
Et c’est ainsi que le 9 juin 2024, le RN remporte les élections avec un score élevé (environ 31,4 %) et revendique la victoire, déclarant : « Le peuple a parlé » provoquant un choc politique.
Le soir même, Manuel Makarond annonce la dissolution de l’Assemblée nationale en déclarant : « J’ai entendu votre message ».
Les autres partis analysent les résultats et préparent déjà les élections législatives anticipées auxquelles ils ne s’attendaient pas vraiment.
Et des manifestations spontanées éclatent dans plusieurs villes de France pour protester bien inutilement contre la victoire du RN : Les ingénieurs du chaos auront gagné cette première manche avec leurs mensonges et manipulations médiatiques !  
 
Si l’utilisation des réseaux sociaux aura été déterminante, avec des campagnes ciblées et des tentatives de viralité. Et la couverture médiatique aura d’ailleurs été intense, avec des débats et des interviews qui ont façonné l’opinion publique.
Mais l’abstention, en particulier chez les jeunes, sera un enjeu majeur pour les législatives à suivre.
Les crises agricoles, et les manifestations qui y sont liées, ont aussi beaucoup influencées le déroulement de la campagne.
Dans la foulée, la coalition présidentielle Ensemble menée par la tête de liste à la députation européenne ayant été devancée de près de 17 points par le Rassemblement national (RN) lors du scrutin à un seul tour du 9 juin 2024, le Président Makarond surprend donc tout le monde le soir même en annonçant la sixième dissolution de la Vème République via l’article 12 de la Constitution et la première au cours d’un quinquennat, son second quinquennat, quelques deux ans après renouvellement de la chambre des députés, dites « Assemblée nationale ».
La plupart des ministres en exercice apprennent la dissolution en direct, en même temps que le reste des Français.
Seuls quelques employés du groupe de médias de Vincent Bol-doré l’ont apprise avant eux, à peine trois heures avant son annonce !
C’est également le cas des techniciens qui « mettent en boîte » le message télévisuel[1]. Un discours sans relief mais sur un ton grave qui aura mis en scène l’avatar Présidentiel fourni par Paul de Bréveuil : c’est flagrant quand on examine les images présentées.
Makarond n’aura peut-être pas eu le cran d’assumer une élocution naturelle sans trémolos dans la voix, alors que le moment pouvait être tragique pour son avenir politique, même s’il affirme d’emblée assumer ses fonctions, quelles qu’en soient les circonstances à venir, jusqu’à la fin de son mandat !
 
Et le président justifie la dissolution par « la montée des nationalistes et des démagogues », qu’il considère comme « un danger pour notre nation ».
Un discours « classique » formaté par une IA générative, celle livrée avec l’avatar : Paul aura reconnu « son invention »…
Il faut aussi savoir que l’élection européenne aura donné lieu à une intense propagande prorusse, deux ans après l’invasion de l’Ukraine, notamment sur tous les réseaux sociaux du groupe Meta (WhatsApp, Instagram, Facebook), mais également sur ceux établis en Chine.
Les « fakes » contenus de l’opération « Matriochka », active en France aussi depuis au moins septembre 2023, continueront d’ailleurs à polluer les débats durant les législatives.
 
Cette convocation des électeurs en cours de mandat présidentiel l’amène notamment à être comparée aux législatives anticipées de 1997 qui ont marqué une déroute pour le camp présidentiel et ont contraint Jacques Rackchi à la troisième cohabitation.
À l’orée de l’été en 2024, alors que les réservations estivales sont pour la plupart déjà faites et payées laissant penser que la mobilisation sera faible, on peut s’attendre à des résultats catastrophiques pour l’équipe au pouvoir : on n’est très loin du climat de juin 1968… Et les JO d’été s’ouvrent seulement quelques semaines plus tard, mobilisant l’essentiel des effectifs gouvernementaux.
Très rapidement, les chefs de partis se ressaisissent.
Et l’abstentionnisme sera finalement limité.
Ainsi, une très large union de la gauche voit le jour sous le nom de Nouveau Front populaire (NFP), initiée par un député sortant, tandis que le président Les Républicains (LR) annonce une alliance avec le RN, à laquelle refusent de participer la quasi-unanimité des députés LR sortants !
Le fou cinglé qui se voit déjà ministre d’une transition que chacun croit encore irréversible, au moins jusqu’au soir du second tour…
Le parti gaulliste sera donc une nouvelle fois scindé, morcelé, quelques temps plus tard, après une crise interne comme il sait en réserver à ses « compagnons ».
Quant aux forces centristes, elles se regroupent autour du parti présidentiel Renaissance sous le nom d’Ensemble pour la République (EPR).
 
Rappelons que l’article 12 de la Constitution permet au président de la République française d’appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution. Cependant, il ne peut y avoir d’autre dissolution dans l’année suivant ces élections.
La dissolution doit être précédée de la consultation du Premier Ministre, de la présidente de l’Assemblée nationale et du président du Sénat.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2000, instituant un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives et présidentielles coïncidaient, les secondes suivant systématiquement la première, permettant aux présidents nouvellement élus de n’avoir plus besoin de dissoudre pour conforter leur majorité du côté du parlement, comme en 1981 et 1988.
 
C’est la quatrième dissolution non consécutive à une élection présidentielle, après celle de 1962 décidée par le général de Gaulle à la fin de la guerre d’Algérie, celle causée par le mouvement social de Mai 68 et celle de 1997 qui aura été réalisée « à froid », sans crise politique véritable préalable.
Cette dernière avait conduit à la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre, son parti obtenant à lui seul 250 des 312 sièges de la gauche. Un désaveu sévère de la politique menée par son prédécesseur, Alain Jupé.
Deux autres cohabitations avaient suivi les législatives de 1986 et celles de 1993, toutes les deux gagnées par une coalition à deux partis menée par Rackchi, le RPR obtenant 155 sièges contre 131 à l’UDF en 1986 et 257 contre 215 pour l’UDF en 1993.
Toutefois, la dissolution opérée de 1997, voulant « redonner la parole au peuple » pour se renforcer sur la droite en vue de réformes budgétaires, après les grandes manifestations du mouvement social de 1995, alors les plus importantes depuis Mai 68, aura été totalement ratée.
Malgré des sondages lui donnant une majorité en sièges jusqu’au jour du 1er tour, sur fond de coude-à-coude avec la gauche en nombre de voix, Rackchi perd le second tour des élections législatives de 1997 après avoir été devancé au premier : la gauche crée la plus grosse surprise de la Cinquième République avec 7 points d’avance sur la droite, tandis que le Front national (FN) réussit à obtenir 76 triangulaires grâce au meilleur score depuis sa création.
 
La troisième cohabitation, avec un Premier ministre socialiste qu’il avait battu deux ans avant en finale de la présidentielle façonne un nouveau partage des rôles. La gauche bénéficie notamment au second tour des législatives d’un bond de 4 points de la participation entre les deux tours et des 76 triangulaires imposées par le FN, qui se maintient le plus souvent, divisant encore les voix de droite : le FN allié objectif des socialistes honnis (et réciproquement), ça ne manquait pas de sel !
D’autant que ce dernier parti, à la flamme tricolore, n’obtient qu’un seul siège à ce jeu-là, malgré près de 15 % au premier tour et 5,59 % au second tour…
 
Les résultats de la consultation européenne de 2024, conjugués à une victoire peu probable de la coalition d’Ensemble, amène la dissolution décidée par Manuel Makarond à être comparée à celle décidée en 1997 par les éditorialistes et analystes.
Et pourtant…
Depuis les élections législatives de 2022, lors de la XVIème législature, la coalition Ensemble, dont le parti présidentiel Renaissance fait partie, gouverne grâce à une majorité relative à l’Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et l’extrême droite.
Situation « impossible » qui se traduit, sur différents projets de lois et votes de budgets, par de nombreux recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution (dit « 49.3 ») par le gouvernement de Babeth Brown.
S’y ajoute le sentiment d’entraves liées à l’absence de majorité parlementaire absolue soutenant Manuel Makarond.
Or, ce dernier aurait envisagé, en privé avec des proches au moment du remaniement du gouvernement au mois de janvier 2024, la possibilité d’une dissolution, possiblement à l’échéance de septembre 2024.
Il n’a fait qu’anticiper à juin…
 
Consulté par le premier ministre du moment qui redoute d’être privé de JO à peine après avoir été nommé, via les service et Julie qui s’en ouvre à Gustave, Paul de Bréveuil assure que son logiciel ne fonctionne toujours pas : « Je travaille sur le démonstrateur du Nivelle 003 ! » s’insurge-t-il même, parfois excédé de ne pas pouvoir répondre pour n’avoir pas encore pu récupérer tous ses moyens. Ce qui rajoute au suspens des « milieux bien informés » !
« Tenez-vous en aux sondages ! De toute façon, c’est en politique la meilleure source de mon logiciel ! »
Alexis ira plusieurs fois vérifier sur place qu’il finalise bien son vol inaugural en orbite programmé pour avoir lieu en juillet.
Elle qui reste dans « le secret » de l’amnésie de Paul remarque pourtant quelques progrès.
« Ils vont tous se prendre une veste ! Mais vous me direz qu’ils l’ont bien cherché ! »
Réminiscence de « souvenirs anticipés » ou résultat d’une analyse prospective ?
Elle ne saura pas sur le moment…
 
Et pour la première fois de son histoire, le RN arrive en tête d’un premier tour d’élections législatives, cumulant avec ses alliés un résultat inédit de 33 % des suffrages exprimés !
Ce résultat leur assure la victoire dans 38 circonscriptions dès le premier tour et la qualification dans 451 autres.
Avec 28 %, le NFP remporte 32 circonscriptions et se qualifie dans 400 autres, devant la coalition présidentielle, en fort recul de cinq points par rapport à 2022, et LR, à nouveau quatrième, et un nouvelle fois en baisse.
L’important bond de la participation génère toutefois plus de trois cents triangulaires et cinq quadrangulaires, quatre fois plus que le précédent record historique des élections de 1997.
Le front républicain amène dans l’entre-deux-tours à un nombre record de désistements, ramenant le nombre de triangulaires à 89, et au maintien de deux quadrangulaires.
 
L’Assemblée élue au soir du second tour est tout de même très divisée avec pour résultat un parlement minoritaire, les trois principaux blocs étant chacun très loin de la majorité absolue laissant présager des journées « difficiles » sinon un blocage politique qui aura des répercussions sur l’économie, malgré l’embellie amorcée par les JO.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=1nCv_QMV5rY ou https://www.youtube.com/watch?v=LLY1AZ7H4gM