Une étude vient de le confirmer
Le sexe serait plus efficace que les médicaments pour
traiter des insomnies ! Comme quoi, tirer un petit coup avant d’aller se
coucher permet de mieux dormir.
Comme moi, vous l’aviez sans doute déjà remarqué…
Jusqu’à en faire une religion post-méridienne avec la pratique assidue de la « sieste-coquine »… quand c’est possible !
Parce que l’insomnie chronique est un trouble du
sommeil fréquent qui concerne 13 % de la population de la « Gauloisie-roupilleuse »,
nos femmes étant d’ailleurs plus concernées que les hommes (16,9 % contre 9,1 %
des hommes).
Or, les traitements de l’insomnie reposent souvent sur des changements dans l’hygiène de vie et, si cela ne fonctionne pas, sur la prise d’un sédatif léger naturel ou en dernier recours, de somnifères plus lourds à digérer.
Mais selon une étude publiée dans la revue « Sleep »
(prononcez « slip »), il y aurait mieux encore que les somnifères et
c’est une solution tout ce qu’il y a de plus naturelle : Le sexe (entre adultes
consentants).
Or, assez « peu de recherches scientifiques se sont intéressées à l'impact du sexe et de l’orgasme sur la qualité du sommeil », a déclaré le toubib spécialiste du sommeil et auteur de l’étude inédite portant sur ce sujet.
Il commence par se glorifier d’y avoir pensé…
Le « chercheur » et son équipe ont présenté
les résultats de leurs travaux lors la réunion annuelle de la très sérieuse Associated
Professional Sleep Societies.
Une étude menée sur une cohorte de 53 adultes, à qui on a demandé de répondre à un questionnaire en ligne.
La grande majorité des participants (89 %) avaient entre 25 et 49 ans, et 53 % étaient des femmes.
Personnellement, ça me paraît un peu court pour se forger une opinion éclairée et « solide » sur 7 milliards d’individus, mais je suppose que ladite équipe ne disposait pas de subventions suffisantes pour étendre son périmètre de collecte de données.
En analysant les réponses, les « chercheurs »
ont remarqué que trois adultes sur quatre déclaraient mieux dormir après le
sexe, et la majorité d’entre eux (64 %) reconnaissaient que les somnifères
avaient un effet similaire sur leur sommeil ou moins bon que celui du sexe.
« Même si nous en sommes qu’aux prémices de la recherche sur l'impact du sexe sur le sommeil, on voit bien que ces bienfaits sont observés par une majorité d’entre nous », commente le toubib.
D’autant que cette étude, qui n’est qu’observationnelle,
ne dit pas comment le sexe agit sur la qualité du sommeil. Et là les chercheurs
suggèrent que l’amélioration du sommeil serait liée aux processus
physiologiques qui se déchainent dans le corps pendant l’orgasme.
Pour rappel, l’orgasme entraîne la libération d’hormones comme l’ocytocine et les endorphines, qui favorisent le bonheur et la relaxation.
Plus exactement la détente et le bien-être.
Toutefois, l’étude reste observationnelle et ne prouve pas de lien direct.
Néanmoins, les auteurs de cette étude, toujours un peu
suspicieux, se demandent si des résultats similaires n’auraient pas été
observés en interrogeant des couples très liés sur la qualité de leur sommeil,
sans qu’ils aient eu de rapport sexuel la veille.
Mais là encore, faute de subventions en quantité suffisante, il faudra donc de plus amples recherches pour mieux comprendre les mécanismes en jeu dans ce lien de cause à effet.
Donc appel aux dons à « Trompe » (et quelques autres), mais pas trop les laboratoires vendant des pilules du sommeil.
En revanche, Durex…
Et puis il n’est rien dit du sexe hors dormition
nocturne. Qu’est-ce qui se passe quand on sexe en journée, en pleine lumière diurne ?
Le sommeil nocturne sera-t-il pour autant de meilleurs qualités ?
Ou faut-il « purger » le besoin de se requinquer avec une petite sieste matinale ou post-méridienne ?
Or, il se trouve qu’en journée, en principe on est sur son lieu de labeur et que les occasions de sexer amène toute une autre série de questions à ce propos.
Autrement dit qu’en est-il de l’amour au bureau (à l’usine ou dans le bus) ?
Bref, depuis « #Metoo » (et Balance ton porc) quelle sexualité désormais dans les entreprises ?
Sujet passionnant s’il en est…
Car il se trouve que la recherche (subventionnée) en
management a fait l’objet d’un colloque organisé à l’IAE Paris-Est sur le sujet
afin d’apporter de premiers éclairages à la question subsidiaire suivante : Comment
le mouvement #MeToo est-il vécu dans le monde professionnel ?
Question existentielle, s’il en est (surtout à vocation médicale contre les insomnies, cela va sans dire) : La performance des salariés d’entreprise (et autres administrations séculaires) aurait été t’elle dégradée ou améliorée après la vague de dénonciation qui aura provoqué bien des catastrophes ?…
Car né en 2007 mais popularisé en 2017 lors de
l’affaire Weinstein, le mouvement « #MeToo » a amplement permis de
libérer la parole des victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles.
Tout comme sa déclinaison francophone (#balancetonporc), cette déferlante de témoignages sur les réseaux sociaux présentait la caractéristique de concerner tout le monde professionnel, bien au-delà du monde du cinéma.
Décliné pour différents secteurs économiques, des médias à la santé, ce système de signalement public a entraîné des changements comportementaux aussi bien parmi les salariés que parmi leurs employeurs.
Dans le même temps, l’entreprise demeure aujourd’hui
encore un lieu au sein duquel s’épanouissent des relations sexuelles et des rencontres
amoureuses improbables, que ce soit entre collègues ou entre un subordonné et
son supérieur hiérarchique. J’en fais parfois état dans la rubrique
des arrêts juridiques intéressants du samedi.
Histoires d’un soir ou romances durables constituent donc une dimension de la vie professionnelle qui fournit également quelques excellentes occasions de coïter pour mieux dormir.
Mais leurs conséquences organisationnelles positives ou négatives sont bien réelles : Départ spontané ou provoqué, conflits interpersonnels, désengagement, productivité accrue ou altérée, entrepreneuriat en couple, etc.
Pourtant, la sexualité dans les organisations est un
thème notoirement délaissé dans la recherche universitaire.
Certes, les études critiques en management anglophone l’ont abordée, dès 1984, avec un célèbre article de Gibson Burrell. Vous vous rappelez forcément que le sociologue britannique y pointait le processus de désexualisation dans les organisations en cours depuis le XIVème siècle, en relation avec le processus de civilisation. Ce processus était engendré par l’avènement du protestantisme puritain accompagnant le développement du capitalisme : La chasse aux activités sexuelles (et à l’alcoolisme) sur les lieux de travail visait d’abord à accroître la productivité, tiens donc !
Pas à favoriser la lutte contre les insomnies…
Or, dès 1992, on se demande si le processus de «
re-sexualisation » engagé dès les années 1960-1970 dans les pays occidentaux ne
conduisait pas à des phénomènes d’oppression des femmes (discrimination,
harcèlement sexuel) ou à leur exploitation comme objets sexuels dans les
publicités ou les rapports avec la clientèle, par exemple.
Mais, ces recherches mises à part, la sexualité demeurait alors encore largement ignorée des travaux académiques.
Et juste avant la vague #MeToo, un bilan des recherches sur la sexualité dans les entreprises en prenait acte et reconnaissait que le thème restait encore, si ce n’est tabou, du moins assez peu développé dans le courant dominant en gestion alors que le contrôle, la marchandisation et la commercialisation de la sexualité n’avaient jamais été aussi importants, de même que son instrumentalisation commerciale.
Alors que n’importe quel bon DRH doit impérativement savoir qui couche avec qui dans la boutique s’il ne veut pas déclencher quelques impairs ravageurs pour les résultats à distribuer aux actionnaires ou perdre seulement bêtement des compétences chèrement chassées.
On aurait pu imaginer que le phénomène #MeToo aurait dû attiser la curiosité des chercheurs, or c’est le contraire qui semble s’être passé, malgré de rares exceptions.
Après avoir mené plus de 60 entretiens autour de ces
sujets, une « trouveuse » aura ainsi observé trois formes principales
de résistance à ces études :
La crainte de la fin de la séduction au travail, valeur pourtant au cœur d’une supposée identité « Gauloisienne-surfaite » ;
La peur d’une aseptisation des relations professionnelles, amplifiée par l’instauration de codes de conduite et la suppression des temps festifs ;
Et l’appréhension d’une éventuelle censure féministe qui limiterait la liberté créative.
Un interviewé exprime ainsi son dépit : « Donc voilà, c’est dur d’être un homme au XXIème siècle, hein. Y’a un peu d’humour, mais y’a un peu de vérité quand même. Tu sais pas trop comment te comporter. »
Passionnant, parce qu’il ne s’agit toujours pas de faire une sieste… même coquine !
Et la principale conclusion de ce travail de recherche
est qu’après #MeToo, de nombreux hommes craignent tout simplement de subir un
déclassement professionnel !
C’est ce contexte qui permet de (re)poser la question des enjeux éthiques de la sexualité sur le lieu de travail. Fondée sur une analyse des documents éthiques et une série d’entretiens exploratoires, une étude pointe ainsi le minimalisme éthique en vigueur au sein des organisations post-#MeToo en « Gauloisie-de-la-sieste-coquine ».
À l’inverse de la majorité des grandes entreprises, Cap Gemini, par exemple, ne se contente pas de rappeler que le harcèlement sexuel est illégal, mais alerte les salariés sur des comportements susceptibles d’être interprétés comme relevant d’une forme de harcèlement… comme toucher une personne sans son consentement.
Pour un « penseur » qui se prend pour un
philosophe, c’est tout simplement que l’érotisme, même au boulot, renvoie à une
conception anthropologique dans laquelle l’hominisation (le passage de l’animal
à l’homme) se traduit par l’apparition simultanée du travail et des interdits.
Donc, selon lui, la sexualité humaine s’est constituée en opposition au travail, car sa dimension violente le menace.
D’abord religieux, les interdits visaient ainsi en première intention à protéger le travail de cette violence.
(Un mek qui ne connaît manifestement pas l’art de vivre en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…)
Mais même à ces époques, ces interdits n’étaient pas absolus : Leur transgression était toujours possible et s’exprimait dans la communauté des amants !
Par ailleurs, en attaquant exclusivement la sexualité
masculine, le phénomène #MeToo ne peut pas être considéré comme un nouvel
interdit : Il s’oppose radicalement à cette « communauté des amants »
en stigmatisant uniquement l’un des deux.
Les effets observables – baisse des relations sexuelles, augmentation de l’homosexualité féminine chez les jeunes, règles de plus en plus contraignantes dans les organisations, siestes sabotées au boulot, dénatalité – expriment en fait la crainte croissante de la sexualité masculine.
En ce sens, le phénomène #MeToo serait une négation de l’érotisme.
Car en fait la violence de la croisade #MeToo, qui serait « beaucoup plus sévère que les anciens interdits d’origine religieuse » (dénonciations publiques sans preuves, injures vis-à-vis des incriminés, demandes d’annulations de manifestations artistiques et universitaires, menaces de violence physique, intimidations, actions en « meute ») on risque aussi la dissolution de #MeToo dans le cynisme managérial !
Ainsi, comme d’autres préoccupations sociétales surgies avant elle (RSE, écolologie, lutte contre les discriminations, etc.), l’action contre les violences sexistes et sexuelles au sein des entreprises est susceptible de connaître aussi bien des pratiques sincères que des détournements.
En attendant, il justifie pleinement de n’avoir pas à
faire de sieste digestive, coquine ou non, sur les lieux de travail, où on est
censé bosser pour les clients, les Urssaf, le fisc, les banquiers qui prêtent
le pognon manquant pas à eux (c’est leur métier), et tous les gratte-papiers nés pour vous enquiquiner qui tournent tout autour.
Le somnifère sexuel, c’est seulement le soir à la maison ou bien sur les temps de repos hebdomadaires et estivaux, pas mieux !
Finalement, la recherche scientifique confirme que des choses bonnes à savoir… qu’on savait déjà !
Bon début de semaine (et bonne sieste) à toutes et tous, car aujourd’hui c’est
férié carillonné pour certains !
I3
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Comme moi, vous l’aviez sans doute déjà remarqué…
Jusqu’à en faire une religion post-méridienne avec la pratique assidue de la « sieste-coquine »… quand c’est possible !
Or, les traitements de l’insomnie reposent souvent sur des changements dans l’hygiène de vie et, si cela ne fonctionne pas, sur la prise d’un sédatif léger naturel ou en dernier recours, de somnifères plus lourds à digérer.
Or, assez « peu de recherches scientifiques se sont intéressées à l'impact du sexe et de l’orgasme sur la qualité du sommeil », a déclaré le toubib spécialiste du sommeil et auteur de l’étude inédite portant sur ce sujet.
Il commence par se glorifier d’y avoir pensé…
Une étude menée sur une cohorte de 53 adultes, à qui on a demandé de répondre à un questionnaire en ligne.
La grande majorité des participants (89 %) avaient entre 25 et 49 ans, et 53 % étaient des femmes.
Personnellement, ça me paraît un peu court pour se forger une opinion éclairée et « solide » sur 7 milliards d’individus, mais je suppose que ladite équipe ne disposait pas de subventions suffisantes pour étendre son périmètre de collecte de données.
« Même si nous en sommes qu’aux prémices de la recherche sur l'impact du sexe sur le sommeil, on voit bien que ces bienfaits sont observés par une majorité d’entre nous », commente le toubib.
Pour rappel, l’orgasme entraîne la libération d’hormones comme l’ocytocine et les endorphines, qui favorisent le bonheur et la relaxation.
Plus exactement la détente et le bien-être.
Toutefois, l’étude reste observationnelle et ne prouve pas de lien direct.
Mais là encore, faute de subventions en quantité suffisante, il faudra donc de plus amples recherches pour mieux comprendre les mécanismes en jeu dans ce lien de cause à effet.
Donc appel aux dons à « Trompe » (et quelques autres), mais pas trop les laboratoires vendant des pilules du sommeil.
En revanche, Durex…
Ou faut-il « purger » le besoin de se requinquer avec une petite sieste matinale ou post-méridienne ?
Or, il se trouve qu’en journée, en principe on est sur son lieu de labeur et que les occasions de sexer amène toute une autre série de questions à ce propos.
Autrement dit qu’en est-il de l’amour au bureau (à l’usine ou dans le bus) ?
Bref, depuis « #Metoo » (et Balance ton porc) quelle sexualité désormais dans les entreprises ?
Sujet passionnant s’il en est…
Question existentielle, s’il en est (surtout à vocation médicale contre les insomnies, cela va sans dire) : La performance des salariés d’entreprise (et autres administrations séculaires) aurait été t’elle dégradée ou améliorée après la vague de dénonciation qui aura provoqué bien des catastrophes ?…
Tout comme sa déclinaison francophone (#balancetonporc), cette déferlante de témoignages sur les réseaux sociaux présentait la caractéristique de concerner tout le monde professionnel, bien au-delà du monde du cinéma.
Décliné pour différents secteurs économiques, des médias à la santé, ce système de signalement public a entraîné des changements comportementaux aussi bien parmi les salariés que parmi leurs employeurs.
Histoires d’un soir ou romances durables constituent donc une dimension de la vie professionnelle qui fournit également quelques excellentes occasions de coïter pour mieux dormir.
Mais leurs conséquences organisationnelles positives ou négatives sont bien réelles : Départ spontané ou provoqué, conflits interpersonnels, désengagement, productivité accrue ou altérée, entrepreneuriat en couple, etc.
Certes, les études critiques en management anglophone l’ont abordée, dès 1984, avec un célèbre article de Gibson Burrell. Vous vous rappelez forcément que le sociologue britannique y pointait le processus de désexualisation dans les organisations en cours depuis le XIVème siècle, en relation avec le processus de civilisation. Ce processus était engendré par l’avènement du protestantisme puritain accompagnant le développement du capitalisme : La chasse aux activités sexuelles (et à l’alcoolisme) sur les lieux de travail visait d’abord à accroître la productivité, tiens donc !
Pas à favoriser la lutte contre les insomnies…
Mais, ces recherches mises à part, la sexualité demeurait alors encore largement ignorée des travaux académiques.
Et juste avant la vague #MeToo, un bilan des recherches sur la sexualité dans les entreprises en prenait acte et reconnaissait que le thème restait encore, si ce n’est tabou, du moins assez peu développé dans le courant dominant en gestion alors que le contrôle, la marchandisation et la commercialisation de la sexualité n’avaient jamais été aussi importants, de même que son instrumentalisation commerciale.
Alors que n’importe quel bon DRH doit impérativement savoir qui couche avec qui dans la boutique s’il ne veut pas déclencher quelques impairs ravageurs pour les résultats à distribuer aux actionnaires ou perdre seulement bêtement des compétences chèrement chassées.
On aurait pu imaginer que le phénomène #MeToo aurait dû attiser la curiosité des chercheurs, or c’est le contraire qui semble s’être passé, malgré de rares exceptions.
La crainte de la fin de la séduction au travail, valeur pourtant au cœur d’une supposée identité « Gauloisienne-surfaite » ;
La peur d’une aseptisation des relations professionnelles, amplifiée par l’instauration de codes de conduite et la suppression des temps festifs ;
Et l’appréhension d’une éventuelle censure féministe qui limiterait la liberté créative.
Un interviewé exprime ainsi son dépit : « Donc voilà, c’est dur d’être un homme au XXIème siècle, hein. Y’a un peu d’humour, mais y’a un peu de vérité quand même. Tu sais pas trop comment te comporter. »
Passionnant, parce qu’il ne s’agit toujours pas de faire une sieste… même coquine !
C’est ce contexte qui permet de (re)poser la question des enjeux éthiques de la sexualité sur le lieu de travail. Fondée sur une analyse des documents éthiques et une série d’entretiens exploratoires, une étude pointe ainsi le minimalisme éthique en vigueur au sein des organisations post-#MeToo en « Gauloisie-de-la-sieste-coquine ».
À l’inverse de la majorité des grandes entreprises, Cap Gemini, par exemple, ne se contente pas de rappeler que le harcèlement sexuel est illégal, mais alerte les salariés sur des comportements susceptibles d’être interprétés comme relevant d’une forme de harcèlement… comme toucher une personne sans son consentement.
Donc, selon lui, la sexualité humaine s’est constituée en opposition au travail, car sa dimension violente le menace.
D’abord religieux, les interdits visaient ainsi en première intention à protéger le travail de cette violence.
(Un mek qui ne connaît manifestement pas l’art de vivre en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…)
Mais même à ces époques, ces interdits n’étaient pas absolus : Leur transgression était toujours possible et s’exprimait dans la communauté des amants !
Les effets observables – baisse des relations sexuelles, augmentation de l’homosexualité féminine chez les jeunes, règles de plus en plus contraignantes dans les organisations, siestes sabotées au boulot, dénatalité – expriment en fait la crainte croissante de la sexualité masculine.
En ce sens, le phénomène #MeToo serait une négation de l’érotisme.
Car en fait la violence de la croisade #MeToo, qui serait « beaucoup plus sévère que les anciens interdits d’origine religieuse » (dénonciations publiques sans preuves, injures vis-à-vis des incriminés, demandes d’annulations de manifestations artistiques et universitaires, menaces de violence physique, intimidations, actions en « meute ») on risque aussi la dissolution de #MeToo dans le cynisme managérial !
Ainsi, comme d’autres préoccupations sociétales surgies avant elle (RSE, écolologie, lutte contre les discriminations, etc.), l’action contre les violences sexistes et sexuelles au sein des entreprises est susceptible de connaître aussi bien des pratiques sincères que des détournements.
Le somnifère sexuel, c’est seulement le soir à la maison ou bien sur les temps de repos hebdomadaires et estivaux, pas mieux !
Finalement, la recherche scientifique confirme que des choses bonnes à savoir… qu’on savait déjà !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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