Ou les foutaises de l’IA
1 – Au
moment où l’usage des chatbots et des outils d’intelligence artificielle se
généralise dans les entreprises (et jusque sur les bancs de la fac, que ça
devient pénible de faire cours en présentiel…), il se trouve qu’une étude
conjointe de l’université de Chicago et de l’université de Copenhague, relayée d’ailleurs
par le magazine « ricain » Fortune le bien nommé, en dresse un
constat sévère.
Pour vous résumer la tonalité générale, cette étude constate que malgré
des investissements massifs et une adoption rapide, les effets économiques de l’IA
restent minimes : « Les entreprises sont désormais fortement investies
dans le potentiel technologique, mais les impacts économiques restent faibles
», écrivent les deux économistes à l’origine de cette étude « à
contre-courant ».
Selon le média en ligne Futurism, qui publie leurs résultats, ces deux-là
ont analysé les données de 25.000 travailleurs dans 7.000 environnements
professionnels.
Bien…
Résultat, l’IA ne permet en moyenne de gagner que 3 % de temps !
Et seulement 3 à 7 % de ces gains de productivité se traduisent par une augmentation de salaire.
Autrement dit, l’efficacité promise par l’IA reste largement théorique et livresque, voire fantasmagorique !
Ce qu’on pressentait un peu de notre côté pour en avoir vu tant et tant…
Pour l’un des coauteurs de l’étude, l’IA peut certes accélérer certaines tâches précises comme « l’écriture de codes, les tâches de marketing ou la rédaction d’offres d’emploi » et je rajouterai l’écriture d’un contrat, la mise en page de certains calculs financiers ou comptables, mais au-delà, les bénéfices réels s’estompent rapidement.
D’autant qu’on savait déjà faire des « copier/coller »…
Et puis la manière dont les salariés utilisent ce maigre gain de temps
interroge également.
Plus de 80 % des « laborieux » déclarent utiliser ce temps libéré pour travailler davantage. Non mais, laissez-moi donc en rire…
Moins de 10 % disent s’en servir pour se reposer.
Dans les deux cas, ils brassent donc du vent à ténacité…
Les résultats « suggèrent que les travailleurs ne frappent pas à la porte du patron pour demander plus de travail », souligne l’un d’entre eux deux.
Et le « temps libéré » par l’IA ne semble donc pas améliorer pour autant le bien-être au travail.
D’autant qu’aucun ne signale que ce temps est utilisé par les salariés d’entreprise pour tenter de s’améliorer, au moins en « temps masqué », entre deux tâches, deux contrôles de ce que fait leur IA en train de brouter.
Probablement qu’ils regardent Roland Garros entre deux RDV sur un écran planqué dans un tiroir ou dans une armoire… comme je l’ai vu faire !
Même « ma Nichée » sait faire ça…
Du côté des entreprises, les retours sur investissement sont également
décevants.
Une enquête d’International Business Machines Corporation, une entreprise « ricaine » spécialisée en informatique, menée auprès de 2.000 PDG, révèle que seulement 25 % des initiatives liées à l’IA s'avèrent rentables.
Ce n’est pas beaucoup, même si c’est toujours 75 % de pognon claqué pour la gloire que les Russes n’auront pas !
L’exemple cité de Klarna, une entreprise technico-financière suédoise, est frappant à ce sujet : Après avoir voulu remplacer ses agents du service client par l’IA, l’entreprise a annoncé 99 millions de dollars de pertes nettes au premier trimestre 2025, soit plus du double par rapport à l’année précédente.
Ceci dit, je connais nombre d’entreprises qui ont remplacé leur main-d’œuvre par des machines pilotés par des robots ou des progiciels (un mot de « boomer »), qui rapportait des retours sur investissement de moins de deux ans.
J’ai été moi-même surpris d’installer des robots dans les années 90 dans des entrepôts et de gagner jusqu’à 2 % sur les erreurs et inversions des préparateurs, soit le double des résultats annuels !
Ne t’en fais pas que « mon Boss » du moment était ravi de m’avoir laissé claquer son pognon dans des bouts de ferrailles et chez des « pisseurs de lignes »…
C’était tel qu’on ne savait plus où les planquer pour éviter de payer trop d’impôt…
Même dans une pharmacie, un petit transtockeur fait gagner un ou deux postes de travail selon les horaires de travail mais surtout en fluidité et rapidité…
Un « confort » inhabituelle dans les grosses officines où tout le monde se bouscule dans des locaux centre-ville forcément « alambiqués »…
Même son de cloche chez Duolingo, où le PDG est récemment revenu sur sa
promesse de remplacer tous les sous-traitants par l’intelligence artificielle,
face à une vague de critiques d’utilisateurs.
Mais pas seulement : Ces reculs traduisent d’abord une désillusion croissante.
Bien que les discours d’automatisation rapide restent omniprésents, les faits peinent finalement à les confirmer.
Du coup, l’étude met à mal l’idée reçue selon laquelle l’IA provoquerait une destruction massive d’emplois.
Ainsi le magazine britannique « The Economist » rappelle que l’emploi dans les métiers de bureau a, en réalité, augmenté durant l’année écoulée : L’intelligence artificielle ne menace pas encore l’emploi à grande échelle mais ne rend hélas pas non plus les travailleurs beaucoup plus efficaces.
Du coup, d’une façon générale, nos « économistes » semblent
vouloir prévenir : L’enthousiasme autour de l’IA générative pourrait être
prématuré.
« Nos résultats remettent en question les récits d’une transformation imminente du marché du travail », affirment-ils.
Loin de bouleverser l’emploi, l’IA semble surtout révéler les limites de la technologie face à la complexité du travail humain.
Ce qui finalement est une bonne chose mais qui reste bien dans la logique de l’hyper-fragmentation du travail qui a pour effet l’hyper-généralisation des compétences omniscientes de l’intelligence humaine…
J’adore ce monde de paradoxes où tout le monde se plante, finalement !
Mais pas seulement… Il est un autre univers qui, vous le savez déjà, me fascine :
2 – L’amour, bien évidemment…
Or, la « science-en-marche » avance encore un peu plus pour en
découvrir tous les ressorts méconnus.
Ainsi, les neurosciences et la philosophie offrent désormais des perspectives très complémentaires qui transforment notre compréhension de ce que signifie véritablement « aimer ».
L’amour nous attire et nous déconcerte depuis la nuit des temps. Si la
science moderne l’explique par des réactions neurochimiques, les philosophes
anciens et contemporains proposaient déjà une vision plus profonde : L’amour
comme pratique délibérée, comme attention particulière portée à l’autre.
Cette tension entre l’amour-sentiment et l’amour-choix révèle une vérité essentielle : Nous aurions bien plus de contrôle sur nos relations amoureuses que nous ne le pensons généralement !
Ainsi, lorsque nous rencontrons quelqu’un de spécial, notre cerveau
déclenche une véritable cascade chimique. La dopamine et la noradrénaline, ces
fameux neurotransmetteurs du plaisir, créent cette sensation de récompense qui
nous pousse à rechercher la présence de l’autre. Ces réactions provoquent l’excitation,
l’attraction et la joie caractéristiques des premiers émois.
Et, rajoute-je, une certaine addiction naissante.
Avec le temps qui passe, on sait que d’autres hormones entrent en jeu pour transformer cette attraction initiale en attachement durable.
L’ocytocine, souvent surnommée « hormone de l’amour », renforce les liens de confiance et d’intimité entre les partenaires.
Quant à l’amour parental, il active également ces circuits, créant ce mélange unique d’affection et de protection.
Tout le monde sait ça…
Mais ces perspectives neurochimiques suggèrent que l’amour serait principalement subi, tel un accident de parcours sur lequel nous n’aurions que peu d’emprise.
Eh bien, pas seulement…
Déjà, les grands penseurs de l’Antiquité proposaient de leur côté une
conception plus nuancée. Pour Platon, si l’amour provoque effectivement des
sensations involontaires, l’essentiel réside dans les liens durables que nous
choisissons de construire. Ces relations permettent aux partenaires de s’épanouir
mutuellement et d’évoluer vers une meilleure version d’eux-mêmes.
Son élève Aristote distinguait ainsi différentes formes d’amour selon leur fondement. Notamment les relations basées uniquement sur le plaisir, éphémères par nature ; les relations fondées sur l’utilité réciproque, pragmatiques mais fragiles et les amitiés vertueuses, bâties sur l’admiration mutuelle et la bienveillance.
Cette dernière forme représente pour lui l’amour le plus accompli, le « platonique », justement.
Imaginez une relation construite exclusivement autour d’un plaisir partagé, comme jouer aux jeux vidéo ensemble ou se sexer. Si l’un des partenaires perd intérêt pour cette activité, le lien s’effrite. Alors qu’à l’inverse, une relation fondée sur l’admiration réciproque et la volonté du bien de l’autre résiste mieux aux épreuves du temps.
Vous l’aviez probablement déjà remarqué.
Toutefois, apprendre à aimer requiert un entrainement particulier : Patience
face aux difficultés relationnelles, concentration pour rester présent avec l’autre,
discipline pour maintenir l’engagement dans le temps, et écoute attentive aux
besoins et désirs du partenaire choisi.
On peut compléter cette vision en distinguant la simple exécution d’activités amoureuses et la véritable participation à la pratique de l’amour.
Cette dernière implique d’incarner des valeurs essentielles comme l’empathie, le respect, la vulnérabilité et l’honnêteté : Ce n’est pas seulement un « échange de groupe sanguin ».
Imaginez donc les implications de ces perspectives lors d’une rupture ou d’un éloignement : Si l’amour n’est qu’un sentiment, il disparaît avec les émotions qui s’estompent. Mais s’il représente un lien choisi et pratiqué, il peut persister malgré les changements de circonstances ou d’intensité émotionnelle.
Dès lors, loin de la chimie des corps, cette vision se transforme en
alchimie et nous offre un pouvoir considérable.
Parce que, bien que les réactions chimiques et les sentiments qu’elles engendrent puissent échapper à notre contrôle, la façon dont nous aimons reste largement notre choix.
L’amour deviendrait alors, pour la science, un équilibre subtil entre ce que nous ressentons involontairement et ce que nous choisissons de cultiver activement.
Ainsi, l’amour authentique transcende la simple attraction pour devenir un engagement quotidien envers la célébration de l’autre dans toute son individualité.
Cette conception nous invite aussi à une responsabilité plus grande dans nos relations, mais aussi à une liberté plus profonde : Celle de choisir et de faire grandir l’amour jour après jour.
Ou de le tuer…
J’admire ces recherches, études et proliférations de productions neuronales,
mais ça ne justifie toujours pas que l’amour n’est jamais qu’une idée qu’on
partage. Sans encéphale, que pourrions-nous aimer ?
La méduse est-elle capable d’amour ?
Et qu’en est-il de « l’amour de Dieu », qui parfois engage toute une vie, qui une fois aurait créé l’univers tout entier rien que par la force de l’Esprit… divin ?
Pour le reste, ça me semble rester de la compassion ou de l’admiration, ou bien une simple attirance physique, un peu comme celle du goût inné pour le sucre ou la vanille, ou comme une certitude innée…
Mais dans tous les cas, c’est parce que nous avons un encéphale et que ça permet d’écrire les plus belles pages de la poésie et de la littérature, de fabriquer des choses ou des mélodies si belles qu’elles émeuvent aux larmes même à travers le temps et l’espace !
Mais ça, la science semble encore incapable de l’appréhender.
Ce n’est pas bien grave : À force de subventions, on trouvera bien
quelques « trouveurs » qui démystifieront la magie de l’alchimie
amoureuse, au-delà de l’échange de sécrétions hormonales…
Bon début de semaine à toutes et
tous !
I3
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Bien…
Résultat, l’IA ne permet en moyenne de gagner que 3 % de temps !
Et seulement 3 à 7 % de ces gains de productivité se traduisent par une augmentation de salaire.
Autrement dit, l’efficacité promise par l’IA reste largement théorique et livresque, voire fantasmagorique !
Ce qu’on pressentait un peu de notre côté pour en avoir vu tant et tant…
Pour l’un des coauteurs de l’étude, l’IA peut certes accélérer certaines tâches précises comme « l’écriture de codes, les tâches de marketing ou la rédaction d’offres d’emploi » et je rajouterai l’écriture d’un contrat, la mise en page de certains calculs financiers ou comptables, mais au-delà, les bénéfices réels s’estompent rapidement.
D’autant qu’on savait déjà faire des « copier/coller »…
Plus de 80 % des « laborieux » déclarent utiliser ce temps libéré pour travailler davantage. Non mais, laissez-moi donc en rire…
Moins de 10 % disent s’en servir pour se reposer.
Dans les deux cas, ils brassent donc du vent à ténacité…
Les résultats « suggèrent que les travailleurs ne frappent pas à la porte du patron pour demander plus de travail », souligne l’un d’entre eux deux.
Et le « temps libéré » par l’IA ne semble donc pas améliorer pour autant le bien-être au travail.
D’autant qu’aucun ne signale que ce temps est utilisé par les salariés d’entreprise pour tenter de s’améliorer, au moins en « temps masqué », entre deux tâches, deux contrôles de ce que fait leur IA en train de brouter.
Probablement qu’ils regardent Roland Garros entre deux RDV sur un écran planqué dans un tiroir ou dans une armoire… comme je l’ai vu faire !
Même « ma Nichée » sait faire ça…
Une enquête d’International Business Machines Corporation, une entreprise « ricaine » spécialisée en informatique, menée auprès de 2.000 PDG, révèle que seulement 25 % des initiatives liées à l’IA s'avèrent rentables.
Ce n’est pas beaucoup, même si c’est toujours 75 % de pognon claqué pour la gloire que les Russes n’auront pas !
L’exemple cité de Klarna, une entreprise technico-financière suédoise, est frappant à ce sujet : Après avoir voulu remplacer ses agents du service client par l’IA, l’entreprise a annoncé 99 millions de dollars de pertes nettes au premier trimestre 2025, soit plus du double par rapport à l’année précédente.
Ceci dit, je connais nombre d’entreprises qui ont remplacé leur main-d’œuvre par des machines pilotés par des robots ou des progiciels (un mot de « boomer »), qui rapportait des retours sur investissement de moins de deux ans.
J’ai été moi-même surpris d’installer des robots dans les années 90 dans des entrepôts et de gagner jusqu’à 2 % sur les erreurs et inversions des préparateurs, soit le double des résultats annuels !
Ne t’en fais pas que « mon Boss » du moment était ravi de m’avoir laissé claquer son pognon dans des bouts de ferrailles et chez des « pisseurs de lignes »…
C’était tel qu’on ne savait plus où les planquer pour éviter de payer trop d’impôt…
Même dans une pharmacie, un petit transtockeur fait gagner un ou deux postes de travail selon les horaires de travail mais surtout en fluidité et rapidité…
Un « confort » inhabituelle dans les grosses officines où tout le monde se bouscule dans des locaux centre-ville forcément « alambiqués »…
Mais pas seulement : Ces reculs traduisent d’abord une désillusion croissante.
Bien que les discours d’automatisation rapide restent omniprésents, les faits peinent finalement à les confirmer.
Du coup, l’étude met à mal l’idée reçue selon laquelle l’IA provoquerait une destruction massive d’emplois.
Ainsi le magazine britannique « The Economist » rappelle que l’emploi dans les métiers de bureau a, en réalité, augmenté durant l’année écoulée : L’intelligence artificielle ne menace pas encore l’emploi à grande échelle mais ne rend hélas pas non plus les travailleurs beaucoup plus efficaces.
« Nos résultats remettent en question les récits d’une transformation imminente du marché du travail », affirment-ils.
Loin de bouleverser l’emploi, l’IA semble surtout révéler les limites de la technologie face à la complexité du travail humain.
Ce qui finalement est une bonne chose mais qui reste bien dans la logique de l’hyper-fragmentation du travail qui a pour effet l’hyper-généralisation des compétences omniscientes de l’intelligence humaine…
J’adore ce monde de paradoxes où tout le monde se plante, finalement !
2 – L’amour, bien évidemment…
Ainsi, les neurosciences et la philosophie offrent désormais des perspectives très complémentaires qui transforment notre compréhension de ce que signifie véritablement « aimer ».
Cette tension entre l’amour-sentiment et l’amour-choix révèle une vérité essentielle : Nous aurions bien plus de contrôle sur nos relations amoureuses que nous ne le pensons généralement !
Et, rajoute-je, une certaine addiction naissante.
Avec le temps qui passe, on sait que d’autres hormones entrent en jeu pour transformer cette attraction initiale en attachement durable.
L’ocytocine, souvent surnommée « hormone de l’amour », renforce les liens de confiance et d’intimité entre les partenaires.
Quant à l’amour parental, il active également ces circuits, créant ce mélange unique d’affection et de protection.
Tout le monde sait ça…
Mais ces perspectives neurochimiques suggèrent que l’amour serait principalement subi, tel un accident de parcours sur lequel nous n’aurions que peu d’emprise.
Eh bien, pas seulement…
Son élève Aristote distinguait ainsi différentes formes d’amour selon leur fondement. Notamment les relations basées uniquement sur le plaisir, éphémères par nature ; les relations fondées sur l’utilité réciproque, pragmatiques mais fragiles et les amitiés vertueuses, bâties sur l’admiration mutuelle et la bienveillance.
Cette dernière forme représente pour lui l’amour le plus accompli, le « platonique », justement.
Imaginez une relation construite exclusivement autour d’un plaisir partagé, comme jouer aux jeux vidéo ensemble ou se sexer. Si l’un des partenaires perd intérêt pour cette activité, le lien s’effrite. Alors qu’à l’inverse, une relation fondée sur l’admiration réciproque et la volonté du bien de l’autre résiste mieux aux épreuves du temps.
Vous l’aviez probablement déjà remarqué.
On peut compléter cette vision en distinguant la simple exécution d’activités amoureuses et la véritable participation à la pratique de l’amour.
Cette dernière implique d’incarner des valeurs essentielles comme l’empathie, le respect, la vulnérabilité et l’honnêteté : Ce n’est pas seulement un « échange de groupe sanguin ».
Imaginez donc les implications de ces perspectives lors d’une rupture ou d’un éloignement : Si l’amour n’est qu’un sentiment, il disparaît avec les émotions qui s’estompent. Mais s’il représente un lien choisi et pratiqué, il peut persister malgré les changements de circonstances ou d’intensité émotionnelle.
Parce que, bien que les réactions chimiques et les sentiments qu’elles engendrent puissent échapper à notre contrôle, la façon dont nous aimons reste largement notre choix.
L’amour deviendrait alors, pour la science, un équilibre subtil entre ce que nous ressentons involontairement et ce que nous choisissons de cultiver activement.
Ainsi, l’amour authentique transcende la simple attraction pour devenir un engagement quotidien envers la célébration de l’autre dans toute son individualité.
Cette conception nous invite aussi à une responsabilité plus grande dans nos relations, mais aussi à une liberté plus profonde : Celle de choisir et de faire grandir l’amour jour après jour.
Ou de le tuer…
La méduse est-elle capable d’amour ?
Et qu’en est-il de « l’amour de Dieu », qui parfois engage toute une vie, qui une fois aurait créé l’univers tout entier rien que par la force de l’Esprit… divin ?
Pour le reste, ça me semble rester de la compassion ou de l’admiration, ou bien une simple attirance physique, un peu comme celle du goût inné pour le sucre ou la vanille, ou comme une certitude innée…
Mais dans tous les cas, c’est parce que nous avons un encéphale et que ça permet d’écrire les plus belles pages de la poésie et de la littérature, de fabriquer des choses ou des mélodies si belles qu’elles émeuvent aux larmes même à travers le temps et l’espace !
Mais ça, la science semble encore incapable de l’appréhender.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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