La section 899 de la « big beautifull bill »
Vous je ne sais pas, mais moâ, le duo pour ne pas dire
le couple « Must/Trompe », les deux erreurs de casting que les « Nationaux-populistes »
ont réussi placer à la tête des USA pour engendrer un bordel sans nom chez les « globalistes »
et leur piquer les leviers de commande du monde, m’amusent finalement au plus
haut point.
Entre le fou-du-roi dopé à la kétanine et le roi lui-même dopé au carotène, finalement il y a de quoi rire.
Le premier ne tient pas 120 jours sans se fâcher avec celui qu’il aura fait roi à coup de « mignards », et de se lâcher qu’il s’en pète le neurone : Dur pour un asperger revendiqué, quand il n’a plus sa dose !
Quant à l’autre, il se prend pour le roi du monde alors qu’il n’est jamais qu’un bouffon hilarant suspecté d’irresponsabilité native !
Franchement, je plains mes amis « ricains » : Ils n’ont décidément pas mérité tout ça.
Pas plus que mes amis russes avec leur « Poux-tine » reconduit encore et encore dans sa croisade d’un autre millénaire dépassé.
Ni mes kons-citoyens avec « Jupiter » qui brille par son impuissance.
Et je ne plains pas ni les Ukrainiens, je n’ai pas d’ami ukrainien… pas plus que les Palestiniens : Mes amis qui en sont originaires ont depuis longtemps migré en « Douce-Gauloisie-authentique », tout comme mes potes Libanais, Iraniens, « ritaux », « Ibériques », chinois et « Brexiters » exilés eux aussi.
La dernière trouvaille de « Carotène », c’est
son programme de dépenses de plusieurs milliards de dollars déjà voté avec
enthousiasme par les Républicains de la Chambre qui comprend ce que les
analystes appellent une « taxe de vengeance ».
Telle qu’elle est rédigée, la disposition permettrait aux États-Unis d’augmenter les prélèvements pour les pays ayant des « impôts étrangers injustes » de 5 % par an, plafonnés à 20 %.
Mais ça, on avait vu que ça mettait le boxon dans les marchés mondiaux et même sur les marchés financiers…
Sauf que vous n’avez pas encore vu les effets de la mesure qui élargirait également la taxe dite contre « l’érosion de la base d’imposition et la lutte contre les abus », ou BEAT, qui vise à empêcher les entreprises de transférer leurs bénéfices à l’étranger pour éviter les impôts.
Les stratégies de réplique se mettent d’ailleurs en place et des plans sur la comète s’élaborent pour délocaliser la plupart des « usines à bénéf’ » sur des plateformes « off-shores ».
Un truc qui va créer des emplois, mais pas aux USA…
Pendant ce temps-là, alors que le Sénat « ricain »
examine le plan de dépenses de plusieurs milliards de dollars du président « McDo-Trompe »,
une disposition moins connue incluse dans le projet de loi approuvé par la
Chambre des représentants a enflammé Wall Street.
La mesure de la Chambre, connue sous le nom de section 899, permettrait aux États-Unis d’ajouter un nouvel impôt pouvant donc aller jusqu’à 20 % sur les étrangers ayant des investissements américains, y compris les multinationales opérant aux États-Unis. Hein la belle astuce que voilà !
Je taxe ce qui rentre sur le territoire, mais je taxe aussi ce qui en sort quand il s’agit de pognon…
Certains analystes qualifient donc cette disposition
de « taxe de vengeance » en raison de sa formulation. Il s’appliquerait aux
entités étrangères si leur pays d’origine impose des « impôts étrangers
injustes » aux entreprises « ricaines », selon le projet de loi.
« Les investisseurs de Wall Street sont choqués par la section 899 et ne l’ont apparemment pas vu venir », a écrit le directeur général de Capital Alpha Partners, dans une analyse du 5 juin.
Si elle est promulguée telle quelle, la disposition pourrait avoir des « implications importantes pour le secteur de la gestion d’actifs », y compris les revenus transfrontaliers gagnés par les fonds spéculatifs, les fonds de capital-investissement et d’autres entités, a écrit Ernst & Young le 2 juin.
Les revenus d’investissement passifs pourraient alors être
soumis à une retenue d’impôt « ricaine » plus élevée, pouvant
atteindre jusqu’à 50 % dans certains cas. Et forcément, certains analystes
craignent que cela n’ait un impact sur les investissements futurs. Je peux même
dire qu’ils ont absolument raison de « craindre » : Qui irait
investir dans un pays où les taxes sur les dividendes augmente à hauteur de 50
%, divisant par deux la rentabilité d’un investissement au motif que c’est le « bouffon-carotiné »,
conseillé jusque-là par son asperger-à-la-kétamine personnel qui en décide un
matin en se levant ?
L’Investment Company Institute, qui représente
l’industrie de la gestion d’actifs au service des investisseurs individuels, a
averti dans un communiqué du 30 mai que la disposition est « rédigée d’une
manière qui pourrait limiter les investissements étrangers aux États-Unis
».
Mais avec les détails en attente alors que le Sénat évalue le projet de loi, de nombreux experts cotent toujours l’impact potentiel – y compris sur tout ce qui pourrait être touché.
Pour l’heure, on sait que plusieurs types d’impôts
relèvent des « impôts étrangers injustes », selon la disposition. Il s’agit
notamment de la règle des bénéfices sous-imposés, qui est associée à une partie
de l’impôt minimum mondial négocié par l’administration « Bail-dan ».
Le terme s’appliquerait également aux taxes sur les services numériques et aux impôts sur les bénéfices détournés, ainsi qu’aux nouveaux prélèvements qui pourraient survenir, selon le projet de loi.
La deuxième partie de la mesure élargirait quant à
elle la taxe dite contre « l’érosion de la base d’imposition et la lutte
contre les abus », ou BEAT, qui vise à empêcher les entreprises de
transférer leurs bénéfices à l’étranger pour éviter les impôts.
« Fondamentalement, toutes les entreprises qui opèrent aux États-Unis à partir d’un siège social à l’étranger seront confrontées à cela », a déclaré le président et chef de la direction de la Tax Foundation. « C’est assez vaste. »
Les mesures de rétorsion s’appliqueraient à la plupart des pays riches dont les États-Unis reçoivent des investissements étrangers directs, ce qui pourrait menacer ou nuire à l’économie « ricaine », selon son analyse.
Mais les taxes proposées ne s’appliqueraient pas aux bons du Trésor « ricain » et aux intérêts de portefeuille, selon ce projet de loi.
Et la mesure bénéficie d’un « fort soutien » de la
part d’autres membres du monde des affaires fait-on savoir dans les sphères du
pouvoir, et c’est une « priorité forte » pour les membres Républicains de la
commission des voies et moyens de la Chambre des représentants.
Son président avait même, pour la première fois, lancé l’idée dans un projet de loi de mai 2023 et s’est prononcé depuis, avec d’autres Républicains, contre l’impôt minimum mondial !
Qui était pourtant une belle astuce anti-dumping fiscal.
S’il est promulgué tel quel, l’article 899 pourrait lever environ 116 milliards de dollars sur 10 ans, selon le Comité mixte sur la fiscalité.
À condition que les profits restent aux USA.
Et cela pourrait aider à financer d’autres priorités du méga-projet de loi de « Trompe ».
S’il est retiré, les législateurs pourraient avoir besoin de trouver les revenus ailleurs.
Donc, tout est en place pour que la mesure passe.
Cependant, les Républicains de la Chambre des
représentants pourraient finalement vouloir que les pays étrangers ajustent
leurs politiques fiscales avant que la nouvelle taxe ne soit imposée. « Si
ces pays retirent ces taxes et décident de (bien) se comporter, nous
aurons atteint notre objectif ». Certes : Mais comme dans les pays de
l’Est en 1989, ils pourraient aussi « voter avec les pieds »… C’est
plus facile.
D’autant que si les marchés financiers se sont remis du « choc des droits de douane » imposés par « Trompe », les investisseurs ne sont donc pas encore sortis d’affaire pour autant.
Au mois d’avril, les valorisations boursières se sont effondrées lorsque « McDo-Trompe » a dévoilé ses droits de douane à l’importation. Cet épisode de « politique spectacle » a obligé les investisseurs à prendre en compte le risque législatif que fait peser la nouvelle administration sur les marchés.
La baisse était alors parfaitement justifiée : Non
seulement les « droits réciproques » tels que présentés atteignaient un niveau
si élevé qu’ils menaçaient de faire plonger l’économie « ricaine » en
récession, mais cette entorse à l’habituel libéralisme « ricain »
laissait présager de futures mesures nuisant « aux affaires ».
Si les marchés sont progressivement revenus à leur niveau du mois de mars à la faveur de l’assouplissement des règles décidé au hasard et sous la pression, Washington préparait en catimini la nouvelle disposition qui risque de faire l’effet d’une bombe atomique sur les marchés.
Si cette taxe confiscatoire de la section 899 sur les capitaux sortants passe, elle bouleverserait la rentabilité de toutes les valeurs « ricaines » cotées, faisant fuir les capitaux étrangers qui iraient probablement en Europe ou à Londres.
Actions, quelle que soit la taille de la capitalisation, dette d’entreprise et obligations d’État verraient leur rentabilité amputée du jour au lendemain au profit de l’Oncle Sam pour les opérateurs étrangers.
Si donc la Section 899 passe l’étape du vote par le
Sénat sans modification, le risque d’un krach majeur sur les grands indices
boursiers, lorsque la finance internationale réévaluera le retour sur
investissement des valeurs « ricaines », reste majeur.
Alors même que les marchés étatsuniens sont revenus sur leurs plus-hauts (exprimés en dollars), la plus extrême prudence est de nouveau de mise !
La situation est d’autant plus inquiétante que l’administration « Trompe » fait preuve d’une rare discrétion au sujet de la Section 899. Contrairement aux droits de douane à l’importation, ces droits sur la sortie de capitaux ne sont absolument pas mis en avant dans la sphère médiatique.
Or là, tous les actifs sont concernés.
L’objectif de la Section 899 est de limiter la fuite
des capitaux vers l’étranger.
À l’instar des économies administrées à la manière de l’URSS, Washington espère ainsi ériger une muraille entre son marché intérieur et le reste du monde. La nouvelle administration tourne le dos à un demi-siècle de laisser-faire au sein de la zone dollar, durant lequel les États-Unis encourageaient les pays étrangers à investir et échanger le billet vert sans entraves, renforçant ainsi leur dépendance.
Une façon d’être les « maîtres du monde »… d’autant que ce sont eux qui impriment le billet vert.
La doctrine actuelle est désormais de découpler les USA de l’ensemble de la planète.
Après la limitation des flux entrants (droits de douane punitifs), Washington espèrerait ainsi assécher les flux sortants avec une taxation forfaitaire sur toutes les rémunérations versées aux investisseurs provenant de pays s’adonnant à des « pratiques fiscales injustes envers les États-Unis ».
Injuste de son point de vue…
Cette formulation large permet une application arbitraire,
et il ne fait nul doute que l’Europe fera partie du lot, à l’instar de la
Chine, du Canada, et de toutes les puissances économiques de taille
significative.
La taxation des dividendes détachés par les entreprises « ricaines » augmenterait, pour un contribuable tricolore. Elle passerait de 15 % du montant détaché à 35 %. Sur le détachement d’intérêts, aujourd’hui épargné par la taxation à la source, le prélèvement passerait de 0 % à 20 %.
La nouvelle taxe touchera également les foncières cotées (REIT), les acteurs du financement non-bancaire (BDC), les fonds cotés (ETF), et même les obligations « ricaines » (T-bonds).
Preuve que la Section 899 n’est pas une arme de politique internationale mais un dispositif conçu pour faire cesser la fuite des capitaux à l’échelle du pays, il est même prévu que ses dispositions s’appliquent à quasiment tous les acteurs économiques amenés à investir aux États-Unis…
Seront concernés les gouvernements, les entreprises
dont le siège social n’est pas basé aux États-Unis, les fondations à but non
lucratif, les entreprises non cotées dont plus de la moitié du capital est
détenu par des étrangers, et les résidents fiscaux des pays visés… autant dire
toutes les personnes morales et physiques pouvant acheter des actifs outre-Atlantique.
Conséquence prévisible ? Lorsque le marché fonctionne correctement, les investisseurs réagissent en rendement net de fiscalité. Aussi, toutes choses égales par ailleurs, une entreprise qui sert un rendement de 7 % voit son cours évoluer au même niveau qu’une concurrente qui offre 10 % dans un pays où les dividendes sont taxés à 30 % (la distribution finale étant la même pour les actionnaires).
Aujourd’hui, les actions « ricaines » sont valorisées sur la base d’un rendement net de prélèvement de 1,09 % par an. Pour atteindre ce même niveau de rémunération après la mise en place de la Section 899, il faudra donc que le S&P 500 s’effondre de — 24 % !
Il en sera de même pour les foncières cotées et les ETF en notant que même les fonds censés être diversifiés sur des indices mondiaux font la part belle aux actions « ricaines » et ne seront donc pas immunisés.
Vous êtes prévenus : — 24 %, c’est un krach !
Le salut viendra peut-être et paradoxalement du marché
de la dette « ricaine ». Aujourd’hui, les prêteurs internationaux
exigent un rendement de 4,5 % pour prêter à 10 ans à l’Oncle Sam.
Pour obtenir une rémunération équivalente selon les dispositions de la Section 899, le rendement du 10 ans « ricain » devrait s’ajuster à 5,65 %. Et là encore, un véritable krach obligataire pousserait les États-Unis vers le défaut de paiement.
Mais jusqu’ici, le marché de la dette d’État a été le garde-fou ultime aux mesures autodestructrices de l’administration « Trompiste ». Et depuis le printemps, ce n’est que quand le rendement du T-bond s’envole que Washington fait marche arrière…
Pour les investisseurs du monde entier, il n’y a plus
qu’à espérer que la perspective d’une envolée du coût de la dette incite le
Sénat à adapter la Section 899. À défaut de quoi, l’été sera brûlant sur les
marchés financiers.
Et curieusement, si j’anticipe bien un krach « ricain » en cas de passage en force de la mesure, si les algorithmes font bien leur boulot – mais les opérateurs ont juste deux ou trois semaines pour anticiper leurs réactions et les programmer – et que les « doublons » (les « secondes mains » et autres punis de l’été qui sont consignés pendant que les cadors claquent leur bonus au soleil) ne sont pas trop kons en gardant des nerfs solides (ce qui fait beaucoup de conditions tout de même), ce sont les bourses européennes qui vont s’envoler…
On se donne RDV au retour d’estive, pour faire le bilan des dégâts ?
Bonnes estives, moâ, je vous laisse encore quelques
posts avant de vous mettre en ligne le roman d’été, en principe dès le 1er
juillet.
Mais je suis déjà en déplacement… En Ibérie, cette fois-ci, avant de rejoindre la Balagne par le vol direct du moment (ou pas…)
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Entre le fou-du-roi dopé à la kétanine et le roi lui-même dopé au carotène, finalement il y a de quoi rire.
Le premier ne tient pas 120 jours sans se fâcher avec celui qu’il aura fait roi à coup de « mignards », et de se lâcher qu’il s’en pète le neurone : Dur pour un asperger revendiqué, quand il n’a plus sa dose !
Quant à l’autre, il se prend pour le roi du monde alors qu’il n’est jamais qu’un bouffon hilarant suspecté d’irresponsabilité native !
Franchement, je plains mes amis « ricains » : Ils n’ont décidément pas mérité tout ça.
Pas plus que mes amis russes avec leur « Poux-tine » reconduit encore et encore dans sa croisade d’un autre millénaire dépassé.
Ni mes kons-citoyens avec « Jupiter » qui brille par son impuissance.
Et je ne plains pas ni les Ukrainiens, je n’ai pas d’ami ukrainien… pas plus que les Palestiniens : Mes amis qui en sont originaires ont depuis longtemps migré en « Douce-Gauloisie-authentique », tout comme mes potes Libanais, Iraniens, « ritaux », « Ibériques », chinois et « Brexiters » exilés eux aussi.
Telle qu’elle est rédigée, la disposition permettrait aux États-Unis d’augmenter les prélèvements pour les pays ayant des « impôts étrangers injustes » de 5 % par an, plafonnés à 20 %.
Mais ça, on avait vu que ça mettait le boxon dans les marchés mondiaux et même sur les marchés financiers…
Sauf que vous n’avez pas encore vu les effets de la mesure qui élargirait également la taxe dite contre « l’érosion de la base d’imposition et la lutte contre les abus », ou BEAT, qui vise à empêcher les entreprises de transférer leurs bénéfices à l’étranger pour éviter les impôts.
Les stratégies de réplique se mettent d’ailleurs en place et des plans sur la comète s’élaborent pour délocaliser la plupart des « usines à bénéf’ » sur des plateformes « off-shores ».
Un truc qui va créer des emplois, mais pas aux USA…
La mesure de la Chambre, connue sous le nom de section 899, permettrait aux États-Unis d’ajouter un nouvel impôt pouvant donc aller jusqu’à 20 % sur les étrangers ayant des investissements américains, y compris les multinationales opérant aux États-Unis. Hein la belle astuce que voilà !
Je taxe ce qui rentre sur le territoire, mais je taxe aussi ce qui en sort quand il s’agit de pognon…
« Les investisseurs de Wall Street sont choqués par la section 899 et ne l’ont apparemment pas vu venir », a écrit le directeur général de Capital Alpha Partners, dans une analyse du 5 juin.
Si elle est promulguée telle quelle, la disposition pourrait avoir des « implications importantes pour le secteur de la gestion d’actifs », y compris les revenus transfrontaliers gagnés par les fonds spéculatifs, les fonds de capital-investissement et d’autres entités, a écrit Ernst & Young le 2 juin.
Mais avec les détails en attente alors que le Sénat évalue le projet de loi, de nombreux experts cotent toujours l’impact potentiel – y compris sur tout ce qui pourrait être touché.
Le terme s’appliquerait également aux taxes sur les services numériques et aux impôts sur les bénéfices détournés, ainsi qu’aux nouveaux prélèvements qui pourraient survenir, selon le projet de loi.
« Fondamentalement, toutes les entreprises qui opèrent aux États-Unis à partir d’un siège social à l’étranger seront confrontées à cela », a déclaré le président et chef de la direction de la Tax Foundation. « C’est assez vaste. »
Les mesures de rétorsion s’appliqueraient à la plupart des pays riches dont les États-Unis reçoivent des investissements étrangers directs, ce qui pourrait menacer ou nuire à l’économie « ricaine », selon son analyse.
Mais les taxes proposées ne s’appliqueraient pas aux bons du Trésor « ricain » et aux intérêts de portefeuille, selon ce projet de loi.
Son président avait même, pour la première fois, lancé l’idée dans un projet de loi de mai 2023 et s’est prononcé depuis, avec d’autres Républicains, contre l’impôt minimum mondial !
Qui était pourtant une belle astuce anti-dumping fiscal.
S’il est promulgué tel quel, l’article 899 pourrait lever environ 116 milliards de dollars sur 10 ans, selon le Comité mixte sur la fiscalité.
À condition que les profits restent aux USA.
Et cela pourrait aider à financer d’autres priorités du méga-projet de loi de « Trompe ».
S’il est retiré, les législateurs pourraient avoir besoin de trouver les revenus ailleurs.
Donc, tout est en place pour que la mesure passe.
D’autant que si les marchés financiers se sont remis du « choc des droits de douane » imposés par « Trompe », les investisseurs ne sont donc pas encore sortis d’affaire pour autant.
Au mois d’avril, les valorisations boursières se sont effondrées lorsque « McDo-Trompe » a dévoilé ses droits de douane à l’importation. Cet épisode de « politique spectacle » a obligé les investisseurs à prendre en compte le risque législatif que fait peser la nouvelle administration sur les marchés.
Si les marchés sont progressivement revenus à leur niveau du mois de mars à la faveur de l’assouplissement des règles décidé au hasard et sous la pression, Washington préparait en catimini la nouvelle disposition qui risque de faire l’effet d’une bombe atomique sur les marchés.
Si cette taxe confiscatoire de la section 899 sur les capitaux sortants passe, elle bouleverserait la rentabilité de toutes les valeurs « ricaines » cotées, faisant fuir les capitaux étrangers qui iraient probablement en Europe ou à Londres.
Actions, quelle que soit la taille de la capitalisation, dette d’entreprise et obligations d’État verraient leur rentabilité amputée du jour au lendemain au profit de l’Oncle Sam pour les opérateurs étrangers.
Alors même que les marchés étatsuniens sont revenus sur leurs plus-hauts (exprimés en dollars), la plus extrême prudence est de nouveau de mise !
La situation est d’autant plus inquiétante que l’administration « Trompe » fait preuve d’une rare discrétion au sujet de la Section 899. Contrairement aux droits de douane à l’importation, ces droits sur la sortie de capitaux ne sont absolument pas mis en avant dans la sphère médiatique.
Or là, tous les actifs sont concernés.
À l’instar des économies administrées à la manière de l’URSS, Washington espère ainsi ériger une muraille entre son marché intérieur et le reste du monde. La nouvelle administration tourne le dos à un demi-siècle de laisser-faire au sein de la zone dollar, durant lequel les États-Unis encourageaient les pays étrangers à investir et échanger le billet vert sans entraves, renforçant ainsi leur dépendance.
Une façon d’être les « maîtres du monde »… d’autant que ce sont eux qui impriment le billet vert.
La doctrine actuelle est désormais de découpler les USA de l’ensemble de la planète.
Après la limitation des flux entrants (droits de douane punitifs), Washington espèrerait ainsi assécher les flux sortants avec une taxation forfaitaire sur toutes les rémunérations versées aux investisseurs provenant de pays s’adonnant à des « pratiques fiscales injustes envers les États-Unis ».
Injuste de son point de vue…
La taxation des dividendes détachés par les entreprises « ricaines » augmenterait, pour un contribuable tricolore. Elle passerait de 15 % du montant détaché à 35 %. Sur le détachement d’intérêts, aujourd’hui épargné par la taxation à la source, le prélèvement passerait de 0 % à 20 %.
La nouvelle taxe touchera également les foncières cotées (REIT), les acteurs du financement non-bancaire (BDC), les fonds cotés (ETF), et même les obligations « ricaines » (T-bonds).
Preuve que la Section 899 n’est pas une arme de politique internationale mais un dispositif conçu pour faire cesser la fuite des capitaux à l’échelle du pays, il est même prévu que ses dispositions s’appliquent à quasiment tous les acteurs économiques amenés à investir aux États-Unis…
Conséquence prévisible ? Lorsque le marché fonctionne correctement, les investisseurs réagissent en rendement net de fiscalité. Aussi, toutes choses égales par ailleurs, une entreprise qui sert un rendement de 7 % voit son cours évoluer au même niveau qu’une concurrente qui offre 10 % dans un pays où les dividendes sont taxés à 30 % (la distribution finale étant la même pour les actionnaires).
Aujourd’hui, les actions « ricaines » sont valorisées sur la base d’un rendement net de prélèvement de 1,09 % par an. Pour atteindre ce même niveau de rémunération après la mise en place de la Section 899, il faudra donc que le S&P 500 s’effondre de — 24 % !
Il en sera de même pour les foncières cotées et les ETF en notant que même les fonds censés être diversifiés sur des indices mondiaux font la part belle aux actions « ricaines » et ne seront donc pas immunisés.
Vous êtes prévenus : — 24 %, c’est un krach !
Pour obtenir une rémunération équivalente selon les dispositions de la Section 899, le rendement du 10 ans « ricain » devrait s’ajuster à 5,65 %. Et là encore, un véritable krach obligataire pousserait les États-Unis vers le défaut de paiement.
Mais jusqu’ici, le marché de la dette d’État a été le garde-fou ultime aux mesures autodestructrices de l’administration « Trompiste ». Et depuis le printemps, ce n’est que quand le rendement du T-bond s’envole que Washington fait marche arrière…
Et curieusement, si j’anticipe bien un krach « ricain » en cas de passage en force de la mesure, si les algorithmes font bien leur boulot – mais les opérateurs ont juste deux ou trois semaines pour anticiper leurs réactions et les programmer – et que les « doublons » (les « secondes mains » et autres punis de l’été qui sont consignés pendant que les cadors claquent leur bonus au soleil) ne sont pas trop kons en gardant des nerfs solides (ce qui fait beaucoup de conditions tout de même), ce sont les bourses européennes qui vont s’envoler…
On se donne RDV au retour d’estive, pour faire le bilan des dégâts ?
Mais je suis déjà en déplacement… En Ibérie, cette fois-ci, avant de rejoindre la Balagne par le vol direct du moment (ou pas…)
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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