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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 24 juin 2025

Quid de l’efficacité de la fiscalité dite « comportementale » (6)…

Les taxes nippones sur les graisses…
 
Vous vous souvenez probablement de cette série de posts intercalés dans le courant habituel (et hebdomadaire) des billets « quotidiens » autour de la fiscalité comportementale contemporaine ?
Ils viennent épuiser « mes archives » sur le sujet quand je sais que je serai « un peu loin de mes bases » pour commenter utilement avec vous l’actualité du moment.
 
Eh bien, justement, cette semaine, je suis entre deux points de chute, voire beaucoup plus, pour être parti de « Paris-l’encombrée », avoir fait un tour à Perpignan, mangé un excellent calamar à Collioure, avoir traversé les Pyrénées, être revenu participer à une « expertise d’experts » vers la « Capitale-Gauloisienne-historique », reparti ensuite en pays Beauceron signer quelques actes authentiques, pour finalement échouer sur les rives de la « Grande-bleue » afin de rentrer chez moi, en Balagne, pour mes estives annuelles bien méritées.
J’avais bien envisagé de ne faire ces étapes obligées qu’en une seule traite, mais finalement, ça n’a pas été possible, puisqu’on m’attendait aussi au Crotoy et dans le fin fond de l’Yonne… mais là, juste pour des séjours d’une seule journée.
Quant à promener Mistigri le greffier à chacune de ses étapes, lui il aime bien, les lieux de couchage un peu moins…  
Naturellement, tout ça n’était pas vraiment possible depuis la Balagne…
 
Donc je divague et vous laisse quelques posts pré-enregistrés avant de démarrer la mise en ligne du roman d’été qui, vous allez rire, n’est pas encore terminé tellement j’ai eu peu de temps à y consacrer.
Il faut dire que l’année qu’il recouvre – 2024 – aura été longue et dense…
Donc je fais suite au post du mois d’avril pour aborder quelques points particuliers, durant trois jours, de la fiscalité comportementaliste, avec l’exemple des taxes nippones (ni mauvaises) sur les graisses.
 
Car effectivement, le Japon sanctionne les entreprises dont les collaborateurs sont trop gros ! C’est comme ça.
Ils n’aiment pas les gros, sauf quand ce sont des sumos, qu’ils adulent comme des demi-dieux…
Ils se veulent et sont un peuple parmi les plus sveltes de la planète, donc le gouvernement nippon entend, lui aussi, lutter contre l’obésité.
Le régime alimentaire des Japonais explique en grande partie que ceux-ci ne soient seulement que 3 % à 4 % à être en surpoids.
Or, bien que le pays soit relativement hermétique aux influences étrangères, il n’en subit pas moins la pénétration, chez les jeunes générations, du mode de vie « à l’américaine » et de ce que l’on appelle communément la « malbouffe ».
Les autorités se sont ainsi inquiétées, ces dernières années, de l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) des Nippions (ni mauvais), de la progression du nombre de diabétiques (en dix ans, ils seraient passés de 6,9 millions à 8,9 millions selon le ministère de la santé) et de personnes souffrant de maladies cardio-vasculaires.
 
Donc, depuis 1972, les entreprises de 50 salariés et plus sont obligées de réaliser annuellement un examen de santé pour chacun de leur collaborateur. En 2005, tous les Japonais de 40 à 74 ans ont été poussés à se soumettre à un examen médical comprenant une mesure de leur tour de taille.
Et en 2008, une loi nommée « metabo » pour syndrome métabolique rend cet examen obligatoire tous les ans.
L’objectif de la loi « metabo » est de réduire de 10 % en quatre ans, et de 25 % en sept ans, la part de la population de l’archipel en surpoids.
Ce qui n’est toujours pas le cas : Ils meurent probablement de dénutrition avant.
La loi fixe ainsi un tour de taille « normal » à 85 cm pour les hommes et 90 cm pour les femmes et inclut la mesure de celui-ci dans tous les examens de santé.
Je vous le dis tout de suite, je n’entre pas dans les canons de la beauté nippone avec mon 110 bonnet A, sauf à faire carrière justement comme sumo !
 
Les personnes ainsi évaluées sont classées en trois catégories, et celles chez qui on a diagnostiqué un trouble métabolique sont invitées à suivre l’un des deux programmes – programme de motivation ou programme intensif – comprenant une série de séances de conseil pendant une période pouvant aller jusqu’à six mois afin de modifier leurs habitudes alimentaires.
Surtout, les employeurs, chargés du dépistage, sont aussi contraints d’organiser ces séances de conseil. Car ils peuvent être pénalisés si les objectifs d’amaigrissement des employés n’ont pas été atteints !
La loi prévoit, en effet, qu’à compter de l’année 2013, les cotisations à l’assurance-maladie seront fonction du nombre de salariés répondant, ou non, aux critères de la loi « metabo ».
On n’est pas dans la fiscalité stricto sensu, mais dans la cotisation sociale comprise comme d’un prélèvement obligatoire, là, à vocation punitive !
 
Ainsi, l’entreprise NEC, par exemple, a estimé qu’elle pourrait se voir infliger des amendes allant jusqu’à 19 millions de dollars (« ricains ») si sa main-d’œuvre ne perdait pas de poids.
C’est pourquoi des entreprises proposent des abonnements à des clubs de sport à prix réduits, et suggèrent à leurs salariés des régimes personnalisés. D’autres se demandent s’il ne faudrait pas rendre obligatoire le suivi d’un régime amaigrissant par leurs salariés désormais désignés comme « metabo ».
 
Mais, dans un pays où l’on est en général très respectueux de la loi (sauf à être un yakuza revendiqué), il est remarquable de noter que la législation « metabo » est relativement mal appliquée.
En effet, une étude de 2017 révèle que « malgré les efforts importants déployés pour promouvoir des bilans de santé réguliers, il subsiste un écart entre les objectifs fixés par le gouvernement et la participation effective.
Par exemple, environ 19 % des employés n’ont pas passé les examens de santé annuels que leur a fournis leur employeur en 2012, soit presque autant qu’en 2007.
Quant au SHC (specific health checkup), seulement 46,2 % des personnes cibles ont bénéficié de ces bilans en 2014, loin de l’objectif de 70 % fixé par le gouvernement ».
Et parmi les sujets à risque, seuls 16,4 % étaient ensuite suivis, alors que l’objectif gouvernemental pour 2017 était de 45 %.
On a les priorités qu’on se donne, n’est-ce pas : Chez nous, c’est plutôt la lutte contre le tabagisme avec le même succès (en laissant de côté l’ensauvagement d’une partie de la population cantonnée dans nos « no-go-zones » : C’est plus facile…)
 
La loi « metabo » a été très critiquée au pays du Soleil levant, pour plusieurs de ses aspects. Tout d’abord, il a été suggéré que la mesure allait engendrer une discrimination des personnes en surpoids. En effet, plutôt que de payer une amende à travers l’augmentation des cotisations d’assurance-maladie, les employeurs ne seraient-ils pas tentés par un licenciement des salariés à risque ?
De même, les personnes obèses ne vont-elles pas être discriminées à l’embauche ?
Des salariés se sont aussi sentis humiliés quand il a fallu se déshabiller pour prendre leur tour de taille lors de la visite médicale annuelle. Des plaintes ont été déposées, et le ministère de la santé a concédé le port des vêtements pour ceux qui ne souhaitent pas se mettre tout nu. Dans ce cas, il faut être précis et non-discriminatoire, 1,5 cm est déduit de la mesure !
 
Par ailleurs, il semble que la loi « metabo » fasse surtout le bonheur de l’industrie de la minceur, des produits diététiques aux substituts de repas et aux médicaments et laxatifs, en passant par les cliniques d’amaigrissement. Certaines d’entre elles proposeraient des programmes sur-mesure, facturés 500 euros par kilo perdu !
Or, les régimes amaigrissants sont de plus en plus critiqués, pour leurs effets néfastes sur la santé et leur manque d’efficacité sur le long terme.
Quant aux jeunes Japonaises, elles deviennent obsédées par leur ligne : Plus de 50 % des lycéennes se sentent mal dans leur peau et se pensent grosses, alors qu’objectivement, la surcharge pondérale sévère ne touche que 2,7 % d’entre elles.
Une nouvelle épidémie a d’ailleurs fait son apparition, sans alarmer les autorités pour l’instant, celle de l’anorexie.
Je vous le dis, on n’a jamais que les priorités qu’on se donne…
 
Enfin, les résultats de la loi « metabo » ne semblent pas significatifs.
L’étude du RIETI met en avant de grandes disparités régionales, même après avoir tenu compte des différences de revenus et de niveaux d’éducation.
Les auteurs suggèrent donc une enquête plus approfondie pour mieux comprendre ces disparités régionales !
On conclut en général que les effets majeurs de « metabo » ont été une plus grande visibilité du syndrome métabolique au sein de la population japonaise, et une orientation des mesures de prévention vers le syndrome métabolique. Quant aux effets du programme sur la réduction de l’obésité, ils semblent minimes. C’est du moins ce que conclut un rapport de 2018 : Les liens entre le programme « metabo » et « une réduction globale apparente de la surcharge pondérale et de l’obésité dans la population adulte depuis 2011 ne sont pas prouvés. »
 
Mais il n’y a pas que les graisses qui abîment la santé, le foie et les tissus adipeux, jusque dans vos artères.
Le sucre est l’ennemi mortel des dents et du pancréas !
Et le trop plein de sucre, pourtant indispensable à la vie (tout comme les graisses) est transformé en graisse par vos propres organes.
Vous êtes cernés, et heureusement que vos gouvernants auront inventé la taxation comportementale : Vous voulez vous empoisonner, mourir avant l’heure, d’accord, mais il vous faut payer plus cher votre fantasme de martyre !
Passons donc à autre chose… : Le sucre !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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