Il s’y passe des choses absolument étonnantes…
Le sosie de « Poux-tine » a failli être descendu en hélicoptère
dans la région de Koursk par une nuée de drones ukrainiens. Les jours suivants,
les Russes se sont déchainés sur les civils des Ukrainiens…
Une délégation de Kiev part pour Ankara sans savoir le contenu des propositions de discussion du Kremlin…
« McDo-Trompe » court toujours après un succès avec « son grand ami » « Poux-tine » qui se traduirait par un cessez-le-feu, au moins provisoire, mais tout le monde lui mentirait… et il est le seul à ne pas s’en rendre compte !
Et les Ukrainiens vont jusqu’à plus de 4.000 kilomètres de leurs frontières pour « casser du bois » sur les aérodromes militaires russes sans difficultés insurmontables…
Mais nous avons toujours autant de mal à démêler le vrai du faux, des réalités électorales et des manipulations dont l’opinion publique des peuples peut être victime, notamment en « Polaski » qui vient d’élire un « Trompe-bis » à Varsovie.
J’adore la perspective…
Vous me direz, celui-là, il a peu de pouvoir de nuisance et d’effarement…
Toutefois, c’est bien la signature d’un travail de fond « contre-nature » d’un géant de la désinformation qui aura pris ses voisins pour cible !
Et c’est modestement qu’on va rappeler quelques vérités noyées dans le flot de fakes quotidiennes.
On peut même dire que dans une volonté d’affaiblir les principaux soutiens
de Kiev, le Kremlin a en effet entrepris une guerre hybride visant à saper leur
capacité et leur volonté, politique et sociale, de porter assistance aux forces
de « Zèle-en-ski ».
Le pov’, lui il n’y est pour rien : Il aura fait campagne électorale pour promettre la paix dans le Donbass, et des planches de théâtre, il se retrouve en chef de guerre à organiser la défense de son pays…
C’est qu’il y a forcément du monde qui le pousse dans ce sens : Je vous l’ai déjà affirmé, la haine du Russe en Ukraine mettra plusieurs générations à s’éteindre.
Et je trouve ça très préjudiciable, mais ce sont des « Popovs-orthodoxes », que voulez-vous y faire ?
C’est un peu l’occasion de se pencher tout de même sur la longue liste des
méthodes utilisées par les services russes en la matière de manipulation qui est
connue : Ingérences, désinformations, révisionnisme historique et géographique…
tout y passe et plus c’est énorme, plus ça « imprime » les esprits,
anesthésie tout sens critique… C’est un peu comme si on vous montrait tous les
jours que la mer Noire est noire parce qu’elle aura englouti les envahisseurs
sahéliens repoussés là par Gengis-Kahn… À force l’entendre dire sur tous les tons,
on ne réfute même plus l’assertion : Perte de temps…
Et de plus, chacun de ces moyens repose sur un principe de discrétion qui en rend les effets difficilement décelables.
Cependant, force est de constater que ces techniques de déstabilisation indirectes ont des résultats concrets qui, même s’ils s’avèrent parfois marginaux, ont une valeur symbolique à ne pas négliger.
Ainsi, en exploitant les errements culturels de l’Occident et les
divisions politiques nationales qui en sont souvent le corollaire, le Kremlin
entend jouer de ces faiblesses pour amoindrir la capacité des Occidentaux à
soutenir la cause ukrainienne.
Or, la Russie se pose finalement en dernier bastion européen du conservatisme. Et ça permet de séduire bien des personnes perdues dans un monde devenu incompréhensible pour la plupart.
Effectivement et contrairement à ses homologues occidentales, la société russe est imperméable au courant « LGBTQ+++HPI ». Ses habitants refusent tout ce qui est en germe en son sein des mouvances « alternatives », telles que le wokisme ou la « cancel culture ».
Des prises de position idéologiques et sociétales qui sont le reflet du discours du président russe, qui ne cesse de présenter son pays comme garant des traditions familiales et religieuses !
Dès lors, un certain nombre de ressortissants étrangers qui voient dans le wokisme une menace pesant sur l’essence même des sociétés du monde « occidental avancé » dont ils sont issus, alors que ce n’est jamais qu’un épiphénomène, une mode passagère, sont sensibles à la doctrine du maître du Kremlin.
S’ils sont encore relativement peu nombreux à rejoindre la Russie pour des raisons idéologiques, on comptait tout de même 3.500 personnes « exilées » en « Sainte Russie » entre 2021 et novembre 2024, et leurs motivations ont plus un poids symbolique qu’un mouvement de fond, mais qu’il convient probablement de ne pas négliger.
De nombreuses démocraties occidentales sont en effet le théâtre d’un recul
de l’héritage chrétien dans la vie publique comme dans la vie privée.
Il faut dire que les ténors de cette culture religieuse ont été bien incapables de lui garder ses lettres de noblesse à force d’avoir usé et abusé de la crédulité des populaces (ils appellent d’ailleurs ça « la foi »), il n’y a donc pas à s’étonner.
Cette situation est illustrée par la laïcité « Gauloisienne-authentique » qui, lorsqu’elle est conçue de manière extensive, laisse craindre à une partie de la communauté chrétienne la disparition des racines religieuses de leur pays.
Alors qu’elle peut se vivre en harmonie avec toutes les croyances et que les « mahométans » estiment de leur côté que cette même laïcité – qu’ils ne comprennent pas – est une « arme de croisés » contre leur propre religion : C’est dire le niveau d’ignorance, d’acculturation des uns et des autres…
Et le contraste est saisissant avec la Russie, dont le leader s’érige
fréquemment en défenseur de la chrétienté.
On observe par ailleurs, outre-Atlantique, un phénomène de conversion de catholiques et de protestants à l’orthodoxie.
Alors que l’orthodoxie russe, différente à bien des égards de l’authentique, la grecque de Byzance, c’est Lénine qui en a fait le meilleur résumé : L’opium des peuples !
Au moins, elle permet toujours de supporter le poids de la condition humaine enchainée sans rémission ni espoir au fin fond de la grotte de Platon…
Un autre élément est révélateur de cette attraction idéologique quand on
note la présence de citoyens de pays occidentaux combattant aux côtés des
soldats russes.
Il faut dire que de mourir pour l’Ukraine-Libre, ce n’est pas tant que ça reste aussi glamour que de se sacrifier pour le Québec-Libre, mais les ukrainiens ne sont pas des anges (même s’ils font d’excellents vins et ont des polyphonies qui ressemblent à celle de « Corsica-Bella-Tchi-tchi »).
À la fin du mois d’avril dernier, « Poux-tine » déclarait ainsi que « certains citoyens français combattent sur le front aux côtés de la Russie » mettant en avant un partage des valeurs de la Russie-éternelle, quitte à ressusciter la légendaire escadrille « Normandie-Niemen ».
Les « idiots utiles » de Lénine…
Il y en a, c’était Daech et l’EI en Syrie… il y a encore peu. J’espère seulement qu’à leur retour, ils subiront le même châtiment prévu par les lois de la République… plus que bicentenaire !
Sauf que, adepte du révisionnisme historique (« Poux-tine »
en fait la démonstration régulièrement) et soucieux de raviver le tsarisme
russe, le patron du Kremlin présente ces soldats « Gauloisiens-perdus »
comme un écho de la coopération franco-russe destinée à combattre le fascisme
lors de la Seconde Guerre mondiale.
À ceci près que « Poux-tine » considère aujourd’hui que le fascisme est incarné par l’Ukraine qui aura pourtant payé un lourd tribut aux barbares nazis…
Le pays en est ressorti brisé, cassé en deux, massacré d’abord par Staline, puis par les blindés de la Wehrmacht, les deux cancers de l’époque où il fallait choisir entre la peste et le choléra, entre Nazis et communistes, pour survivre.
Puis de nouveau par Staline qui aura voulu faire payer aux survivants le fait d’exister encore…
Un reportage publié dans la presse écrite (qui ne dit pas toujours que des
konneries) explore en détail les motivations de ces combattants « Gauloisiens-tricolores »
pour arriver à la conclusion que celles-ci sont d’ordre idéologique : Ces
soldats affichent des convictions similaires à celles des Occidentaux partant
s’y installer. Un des soldats interrogés expliquait ainsi : « La guerre en
cours se joue entre deux blocs et deux idéologies, le mondialisme d’un côté et
la Russie, qui défend les valeurs traditionnelles, de l’autre ».
La portée de cet engagement doit être mesurée à l’aune de la cause défendue qui n’est ni territoriale, ni nationale, mais purement idéologique.
Sauf que, de mon point de vue, il se trompe : Si guerre il y a, c’est entre « National-populisme » (Na-Pop) qui vise à abêtir les populations pour mieux les asservir, les exploiter, en tirer les plus grands profits, les ruiner et « Patriotisme libéral ».
Encore que tout cela ressemble à une vaste fumisterie pour justifier l’injustifiable : Accepter de se faire trouer le cuir pour avoir une bonne paye valorisante en fin de mois…
Car vous le savez bien : Les premiers ne supportent pas qu’on puisse aimer son pays alors qu’ils détestent eux-mêmes les pays de tous les autres !
Alors que les seconds, les patriotes, en revanche respectent tout le monde, tous ceux qui aiment leur pays, même les plus radicaux… même si ça peut paraître finalement comme suicidaire.
Mais pour un « libéral », l’important c’est de respecter la diversité des formes de pensée et de vie.
L’argument des « nationaux-pop », qui prennent alors les habits
du conservatisme – alors que paradoxalement, ce sont des réactionnaires qui
rêvent au retour des empires romains par la force et la violence avec leurs
armées d’esclaves, de soumis, au profit d’une petite élite qui « cultive
ses gens » comme leur jardin – est ainsi utilisé par le Kremlin comme une
arme de séduction destinée à s’attirer la sympathie des Occidentaux, qui se
voient comme les grands oubliés du libéralisme (alors qu’ils sont son cœur mais
l’ont oublié).
En jouant sur un sentiment patriotique que les démocraties occidentales ont parfois du mal à saisir et enseigner et en s’adressant à la frange la plus réactionnaire de leurs opinions publiques, le pouvoir russe entend accentuer les divisions sociales de ces dernières dans une volonté d’affaiblir le soutien populaire quant à l’assistance apportée à l’Ukraine.
Une stratégie qui trouve d’ailleurs son prolongement dans les ingérences politiques russes.
Des soupçons d’ingérence russe dans les processus électoraux qui ne sont finalement
pas nouveaux, mais ils semblent se démultiplier et avoir des conséquences plus
concrètes que par le passé.
À l’occasion des élections présidentielles américaines de 2024, Washington avait ainsi accusé certains médias d’État russes de chercher à en influencer le résultat.
La chaîne de télévision publique RT était notamment accusée d’avoir versé 10 millions de dollars à une entreprise américaine dans le but de « créer et distribuer du contenu au public américain contenant des messages cachés du gouvernement russe ».
La réaction de la chaîne illustre parfaitement le ton généralement employé par Moscou face à ces griefs : « Trois choses sont sûres dans la vie : la mort, les impôts et l’ingérence de RT dans les élections américaines » en plaisantait la BBC !
Loin d’être anodine, cette déclaration teintée d’ironie vise à faire peser
sur les élections occidentales un sentiment de méfiance afin d’instaurer le
doute quant à leur tenue et leurs résultats.
Bien loin de démentir systématiquement et avec force toute accusation d’ingérence ou d’influence, le Kremlin semble désireux de laisser ces dernières prospérer, gênant d’autant le bon déroulement de la vie politique des pays concernés.
On l’a encore vu avec l’épisode de la fameuse baffe de « Bibi » à « Jupiter »…
Ce qui aura frappé, ce n’est pas tant une scène de ménage (j’ai les mêmes dans mon voisinages…) mais le cafouillage qui s’en est suivi d’avoir été pris la main dans le pot de confiture !
Du pain béni pour tous les « complotistes » de la planète et tous les manipulateurs des « réseaux-socio-pathes »…
De nombreuses illustrations ont de toute façon jalonné la vie récente des
démocraties européennes, avec parfois des conséquences substantielles : Ce
fut notamment le cas de l’élection présidentielle roumaine initialement tenue
en novembre 2024. À l’issue du premier tour, Calin Georgescu, candidat se
voyant reprocher des positions pro-russes, était arrivé en tête avant de voir
sa candidature écartée par la Cour constitutionnelle roumaine, qui invoquait de
multiples irrégularités en raison de soupçons d’ingérence russe dans une
campagne menée quasi exclusivement via les réseaux sociaux.
Il faut dire qu’il était à peine connu dans le pays avant ce scrutin…
Et là, il faut noter que quels que soient les soupçons, fondés ou non, une telle décision est de nature à conforter la partie de l’opinion publique qui doute de la neutralité des institutions !
Méfiance accentuée par des déclarations comme celles « d’Élan-Must » ou encore du vice-président américain, « J’y-Vais-Dance », qui reproche notamment aux dirigeants européens d’annuler les élections dont les résultats leur déplaisent.
L’UE n’y est strictement pour rien… ou ils le savent et mentent, ou, plus grave, ce sont des ignorants qui ont volé la vedette à des gens un peu plus compétents…
Tout cela conduit à un ralentissement du système démocratique visé ainsi
qu’à l’émergence de doutes quant à sa légitimité, un peu comme s’il se
flageolait en permanence au lieu de soutenir et faire la promotion de son
immense supériorité sur tout autre système… puisque même ceux qui veulent
l’abolir s’en servent et en prennent au moins les habits !
Ces entraves ponctuelles sont prolongées par une méthode subtile visant à accentuer la polarisation du paysage politique, rendant ainsi la coopération trans-partisane quasiment impossible.
Il est ainsi devenu courant pour les partis politiques de se reprocher
mutuellement une prétendue sympathie pour le régime russe dans le but
d’ostraciser son adversaire.
L’argument a pris une dimension corrosive rendant celui qui en est soupçonné quasiment infréquentable sur la scène politique.
Il faut dire que… c’est bien ce qu’on aura pu reprocher durant des décennies au PCF des staliniens !
Un parti accusé de sentiments pro-russes sera systématiquement exclu de tout projet de coalition : C’est comme ça. Il a fallu un « Mythe-errant » pour prendre 4 « sinistres-cocos », mais en échange de sa taupe Farewell, vendue aux « ricains » !
Les électeurs du parti en question seront également stigmatisés et leur vote sera réduit à une supposée affinité russe.
Dans ces conditions, les différents clivages qui affectent la vie politique sont renforcés, compliquant encore davantage le fonctionnement des institutions parlementaires.
Une société qui doit composer avec un système à la légitimité contestée et
des clivages politiques et sociaux rendant tout compromis difficile à atteindre
perd en réactivité et en liberté d’action. À ce titre, la prise de décisions
sensibles, comme les initiatives de soutien à l’Ukraine ainsi que leur
popularité et leur pérennité sont impactées.
Et c’est justement le but recherché par les ennemis actuels de l’Ukraine, ceux qui foulent aux pieds les principes de droit international (public) qu’ils se proposent d’imposer… à leur façon !
C’est comme ça… Et il y a lieu d’être pessimiste tant que les réalités n’auront pas explosé à la tronche des messagers du désordre que sont les « nationaux-populistes », le sida politique de notre époque !
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Une délégation de Kiev part pour Ankara sans savoir le contenu des propositions de discussion du Kremlin…
« McDo-Trompe » court toujours après un succès avec « son grand ami » « Poux-tine » qui se traduirait par un cessez-le-feu, au moins provisoire, mais tout le monde lui mentirait… et il est le seul à ne pas s’en rendre compte !
Et les Ukrainiens vont jusqu’à plus de 4.000 kilomètres de leurs frontières pour « casser du bois » sur les aérodromes militaires russes sans difficultés insurmontables…
Mais nous avons toujours autant de mal à démêler le vrai du faux, des réalités électorales et des manipulations dont l’opinion publique des peuples peut être victime, notamment en « Polaski » qui vient d’élire un « Trompe-bis » à Varsovie.
J’adore la perspective…
Vous me direz, celui-là, il a peu de pouvoir de nuisance et d’effarement…
Toutefois, c’est bien la signature d’un travail de fond « contre-nature » d’un géant de la désinformation qui aura pris ses voisins pour cible !
Et c’est modestement qu’on va rappeler quelques vérités noyées dans le flot de fakes quotidiennes.
Le pov’, lui il n’y est pour rien : Il aura fait campagne électorale pour promettre la paix dans le Donbass, et des planches de théâtre, il se retrouve en chef de guerre à organiser la défense de son pays…
C’est qu’il y a forcément du monde qui le pousse dans ce sens : Je vous l’ai déjà affirmé, la haine du Russe en Ukraine mettra plusieurs générations à s’éteindre.
Et je trouve ça très préjudiciable, mais ce sont des « Popovs-orthodoxes », que voulez-vous y faire ?
Et de plus, chacun de ces moyens repose sur un principe de discrétion qui en rend les effets difficilement décelables.
Cependant, force est de constater que ces techniques de déstabilisation indirectes ont des résultats concrets qui, même s’ils s’avèrent parfois marginaux, ont une valeur symbolique à ne pas négliger.
Or, la Russie se pose finalement en dernier bastion européen du conservatisme. Et ça permet de séduire bien des personnes perdues dans un monde devenu incompréhensible pour la plupart.
Effectivement et contrairement à ses homologues occidentales, la société russe est imperméable au courant « LGBTQ+++HPI ». Ses habitants refusent tout ce qui est en germe en son sein des mouvances « alternatives », telles que le wokisme ou la « cancel culture ».
Des prises de position idéologiques et sociétales qui sont le reflet du discours du président russe, qui ne cesse de présenter son pays comme garant des traditions familiales et religieuses !
Dès lors, un certain nombre de ressortissants étrangers qui voient dans le wokisme une menace pesant sur l’essence même des sociétés du monde « occidental avancé » dont ils sont issus, alors que ce n’est jamais qu’un épiphénomène, une mode passagère, sont sensibles à la doctrine du maître du Kremlin.
S’ils sont encore relativement peu nombreux à rejoindre la Russie pour des raisons idéologiques, on comptait tout de même 3.500 personnes « exilées » en « Sainte Russie » entre 2021 et novembre 2024, et leurs motivations ont plus un poids symbolique qu’un mouvement de fond, mais qu’il convient probablement de ne pas négliger.
Il faut dire que les ténors de cette culture religieuse ont été bien incapables de lui garder ses lettres de noblesse à force d’avoir usé et abusé de la crédulité des populaces (ils appellent d’ailleurs ça « la foi »), il n’y a donc pas à s’étonner.
Cette situation est illustrée par la laïcité « Gauloisienne-authentique » qui, lorsqu’elle est conçue de manière extensive, laisse craindre à une partie de la communauté chrétienne la disparition des racines religieuses de leur pays.
Alors qu’elle peut se vivre en harmonie avec toutes les croyances et que les « mahométans » estiment de leur côté que cette même laïcité – qu’ils ne comprennent pas – est une « arme de croisés » contre leur propre religion : C’est dire le niveau d’ignorance, d’acculturation des uns et des autres…
On observe par ailleurs, outre-Atlantique, un phénomène de conversion de catholiques et de protestants à l’orthodoxie.
Alors que l’orthodoxie russe, différente à bien des égards de l’authentique, la grecque de Byzance, c’est Lénine qui en a fait le meilleur résumé : L’opium des peuples !
Au moins, elle permet toujours de supporter le poids de la condition humaine enchainée sans rémission ni espoir au fin fond de la grotte de Platon…
Il faut dire que de mourir pour l’Ukraine-Libre, ce n’est pas tant que ça reste aussi glamour que de se sacrifier pour le Québec-Libre, mais les ukrainiens ne sont pas des anges (même s’ils font d’excellents vins et ont des polyphonies qui ressemblent à celle de « Corsica-Bella-Tchi-tchi »).
À la fin du mois d’avril dernier, « Poux-tine » déclarait ainsi que « certains citoyens français combattent sur le front aux côtés de la Russie » mettant en avant un partage des valeurs de la Russie-éternelle, quitte à ressusciter la légendaire escadrille « Normandie-Niemen ».
Les « idiots utiles » de Lénine…
Il y en a, c’était Daech et l’EI en Syrie… il y a encore peu. J’espère seulement qu’à leur retour, ils subiront le même châtiment prévu par les lois de la République… plus que bicentenaire !
À ceci près que « Poux-tine » considère aujourd’hui que le fascisme est incarné par l’Ukraine qui aura pourtant payé un lourd tribut aux barbares nazis…
Le pays en est ressorti brisé, cassé en deux, massacré d’abord par Staline, puis par les blindés de la Wehrmacht, les deux cancers de l’époque où il fallait choisir entre la peste et le choléra, entre Nazis et communistes, pour survivre.
Puis de nouveau par Staline qui aura voulu faire payer aux survivants le fait d’exister encore…
La portée de cet engagement doit être mesurée à l’aune de la cause défendue qui n’est ni territoriale, ni nationale, mais purement idéologique.
Sauf que, de mon point de vue, il se trompe : Si guerre il y a, c’est entre « National-populisme » (Na-Pop) qui vise à abêtir les populations pour mieux les asservir, les exploiter, en tirer les plus grands profits, les ruiner et « Patriotisme libéral ».
Encore que tout cela ressemble à une vaste fumisterie pour justifier l’injustifiable : Accepter de se faire trouer le cuir pour avoir une bonne paye valorisante en fin de mois…
Car vous le savez bien : Les premiers ne supportent pas qu’on puisse aimer son pays alors qu’ils détestent eux-mêmes les pays de tous les autres !
Alors que les seconds, les patriotes, en revanche respectent tout le monde, tous ceux qui aiment leur pays, même les plus radicaux… même si ça peut paraître finalement comme suicidaire.
Mais pour un « libéral », l’important c’est de respecter la diversité des formes de pensée et de vie.
En jouant sur un sentiment patriotique que les démocraties occidentales ont parfois du mal à saisir et enseigner et en s’adressant à la frange la plus réactionnaire de leurs opinions publiques, le pouvoir russe entend accentuer les divisions sociales de ces dernières dans une volonté d’affaiblir le soutien populaire quant à l’assistance apportée à l’Ukraine.
Une stratégie qui trouve d’ailleurs son prolongement dans les ingérences politiques russes.
À l’occasion des élections présidentielles américaines de 2024, Washington avait ainsi accusé certains médias d’État russes de chercher à en influencer le résultat.
La chaîne de télévision publique RT était notamment accusée d’avoir versé 10 millions de dollars à une entreprise américaine dans le but de « créer et distribuer du contenu au public américain contenant des messages cachés du gouvernement russe ».
La réaction de la chaîne illustre parfaitement le ton généralement employé par Moscou face à ces griefs : « Trois choses sont sûres dans la vie : la mort, les impôts et l’ingérence de RT dans les élections américaines » en plaisantait la BBC !
Bien loin de démentir systématiquement et avec force toute accusation d’ingérence ou d’influence, le Kremlin semble désireux de laisser ces dernières prospérer, gênant d’autant le bon déroulement de la vie politique des pays concernés.
On l’a encore vu avec l’épisode de la fameuse baffe de « Bibi » à « Jupiter »…
Ce qui aura frappé, ce n’est pas tant une scène de ménage (j’ai les mêmes dans mon voisinages…) mais le cafouillage qui s’en est suivi d’avoir été pris la main dans le pot de confiture !
Du pain béni pour tous les « complotistes » de la planète et tous les manipulateurs des « réseaux-socio-pathes »…
Il faut dire qu’il était à peine connu dans le pays avant ce scrutin…
Et là, il faut noter que quels que soient les soupçons, fondés ou non, une telle décision est de nature à conforter la partie de l’opinion publique qui doute de la neutralité des institutions !
Méfiance accentuée par des déclarations comme celles « d’Élan-Must » ou encore du vice-président américain, « J’y-Vais-Dance », qui reproche notamment aux dirigeants européens d’annuler les élections dont les résultats leur déplaisent.
L’UE n’y est strictement pour rien… ou ils le savent et mentent, ou, plus grave, ce sont des ignorants qui ont volé la vedette à des gens un peu plus compétents…
Ces entraves ponctuelles sont prolongées par une méthode subtile visant à accentuer la polarisation du paysage politique, rendant ainsi la coopération trans-partisane quasiment impossible.
L’argument a pris une dimension corrosive rendant celui qui en est soupçonné quasiment infréquentable sur la scène politique.
Il faut dire que… c’est bien ce qu’on aura pu reprocher durant des décennies au PCF des staliniens !
Un parti accusé de sentiments pro-russes sera systématiquement exclu de tout projet de coalition : C’est comme ça. Il a fallu un « Mythe-errant » pour prendre 4 « sinistres-cocos », mais en échange de sa taupe Farewell, vendue aux « ricains » !
Les électeurs du parti en question seront également stigmatisés et leur vote sera réduit à une supposée affinité russe.
Dans ces conditions, les différents clivages qui affectent la vie politique sont renforcés, compliquant encore davantage le fonctionnement des institutions parlementaires.
Et c’est justement le but recherché par les ennemis actuels de l’Ukraine, ceux qui foulent aux pieds les principes de droit international (public) qu’ils se proposent d’imposer… à leur façon !
C’est comme ça… Et il y a lieu d’être pessimiste tant que les réalités n’auront pas explosé à la tronche des messagers du désordre que sont les « nationaux-populistes », le sida politique de notre époque !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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