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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 26 juin 2023

Menaces de chaos (3/54)

2 – Présentations
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul de Breveuil n’y est pas car il arrive des Chagos, archipel situé au milieu de l’Océan Indien, où il persiste à faire des trous dans le lagon pour mener à bien son projet de « fronde spatiale ».
Et s’il passe par Aubenas en juillet, c’est pour donner un coup de main à la relance des chaines de productions passées de l’activité historique de la MAPEA (Manufacture d’armes, de poudre et d’explosif de l’Ardèche) sans vraiment s’y investir plus que nécessaire, tout autant que pour survoler les activités de robotique dont il équipe les navires de sa compagnie de croisière[1] et avancer à vive allure la mise au point de son démonstrateur du Nivelle 003, un engin suborbitale multifonctions. Mais personne sur le site de sait de quoi il retourne vraiment : on se contente de « mouliner », de réduire en poudre fine, des céramiques qui serviront à protéger les parties chaudes de l’engin à venir.
Un « multi-patron » fort occupé qui va chercher son voilier stationné à Port Hercules, pour le ramener dans le golfe de Calvi.
 
Gustave, quant à lui, arrive à destination par Ajaccio avec « sa » voiture, une VelSatis affichant 3 litres de cylindrée, qui aura pu donner tout ce qu’elle a dans le ventre dans les lacets qui grimpent les cols successifs dans la forêt de châtaigniers jusqu’au col de Vizzavone d’une part, puis dans la descente jusqu’à Corte ensuite, la route jusqu’à Ponte Leccia qui passe sous le Col de San Quilico et ses belles lignes droites sans radar, puis le col de Pietralba et la longue descente vers la mer et Ostriconi…
Il se sera épargné le col de San Colombanu et la descente par Belgodère qui oblige à tourner son volant à vive allure.
Pas le chemin le plus facile : en débarquant à mâtines, il sera arrivé à Calvi après l’heure de la sieste, alors qu’Alexis, arrive d’Orly par le vol direct de l’après-midi : plus simple et moins fatiguant…
De plus l’avion est quasiment vide. En revanche, la salle d’attente de l’aéroport Sainte Catherine est bondée pour le vol retour vers la capitale.
Ce sont déjà les retours de fin de saison…
Celle-ci aura passé son mois de juillet à faire le tour du pays basque avec Aurélie et « Minouche », sa chatte, à bord de sa nouvelle voiture de fonction, une 3008 et aura même poussé jusqu’à Toulouse et Narbonne.
Puis, rappelée à ses devoirs de « biographe », elle aura laissé Aurélie à Paris, posé sa voiture sur le parking du Kremlin-Bicêtre, après avoir parqué sa chatte chez elle, dans la forêt de Courances, laissée aux bons soins de ses voisins, des retraités qui ne bougent pas trop même et surtout pas durant les étés de « grandes migrations ».
 
Quant à Julie, c’est une surprise concoctée par Paul : elle arrive par bateau depuis Paris.
TGV jusqu’à Toulon, ferry jusqu’à Île-rousse et pick-up de Guido jusqu’à Calvi.
Sauf qu’ils se sont ratés sur le port.
Lui est arrivé avant le navire parce qu’il sait que c’est compliqué de se garer sur le port de commerce : il y a les « partants » qui attendent d’embarquer avant même l’ouverture des espaces d’embarquement du port et les balanins qui attendent des passagers piétons.
Résultat, c’est le boxon sur les abords de la presqu’île, saturé de véhicules en stationnement avant même le débarquement des voitures et camions de ravitaillement depuis le ferry.
Et quand Julie descend enfin, personne pour l’accueillir elle, son bagage et ses deux sacs. Sans réseau téléphonique, probablement saturé et réduit pour cause d’ouragan mais, n’ayant pas les deux pieds dans le même sabot, elle décide d’aller à la gare ferroviaire à pied.
Finalement, elle parvient à se signaler à Calvi et Guido se paye alors, mécontent d’avoir attendu pour rien, les embouteillages de descente du ferry pour la recueillir à la gare et l’embarquer alors qu’il avait espéré démarrer juste avant les encombrements qui saturent les rues de la ville Paoline. Il sera arrivé à la gare de Calvi avant la Micheline…
Alors que si la route est toute droite et en montée prononcée jusqu’au Fogata et son carrefour, il faut franchir toute une série de ralentisseurs avant de récupérer la route territoriale qui mène à Calvi par Corbara, Algajola, San Ambrogio et Lumio.
Julie n’arrive que pour l’apéritif, moment où, juste après qu’elle se soit posée, elle et ses bagages dans la chambre qui lui aura été réservée, Paul de Bréveuil, alias « Charlotte » indique que le dîner d’accueil est prévu à bord d’Eurydice.
Pour plus de discrétion, paraît-il.
« Parce qu’on doit parler… parler de choses confidentielles ! »
Julie n’est pas surprise : elle est là pour ça.
En revanche Alexis aura questionné : « Et de quoi donc ? »
 
Alexis et Gustave seront partis en avance, flânant jusqu’à l’embarcadère du port de plaisance situé à côté du quai d’honneur, ex « quai Marc Linski », un navigateur hauturier solitaire originaire de la région, de Lumio exactement.
Il a été débaptisé après le scandale évoquant la vie sexuelle criminelle et intrafamiliale du patriarche et de ses fils…
Pour tout en dire, Jessica la nièce de Marc aura tenu d’ignoble accusations en incriminant son oncle Marc Linski, navigateur professionnel, et également son grand-père, Jacques Linski, ancien directeur de la station France 3 Marseille, qui ont tous deux perdu la vie en mer le 2 juillet 1996 alors qu’ils effectuaient une traversée en mer entre Calvi et Saint-Mandrier.
« Tout comme l’une de mes sœurs, alors âgée de 14 ans, j’ai également été violée par mon oncle Marc. J’avais 16 ans. Les viols ont été commis dans la maison de nos grands-parents à Lumio. Mon grand-père m’a lui agressé un été où je travaillais à Lumio. Mon père Luc qui habite en Corse à temps partiel, a couvert et protégé ses deux frères Jacques et Marc ainsi que leur père. Il se trouve que ma plus jeune sœur a été victime d’inceste par mon père pendant toute son enfance. 
Il existe des familles comme ça (…) Cette stèle en l’honneur des Cviklinski est d’un grand cynisme : elle ressemble à un couteau dans la plaie des victimes de cette famille, et de toutes les victimes de viols incestueux » précisa notamment Jessica dans un communiqué de presse.
L’association « Donne in lotta », qui a lancé une pétition en ligne demandant à ce que le quai d’honneur Jacques et Marc Linski du port de plaisance de Calvi soit débaptisé, a aussi contribué à ce que la mairie de Calvi prenne la décision de faire tel qu’exigé, puis de retirer la stèle inaugurée à l’époque par le ministre Bernard Pons, en attendant que justice soit rendue.
Suite à cette décision, l’association « Donne in lotta » avait rédigé un communiqué dans lequel elle se félicite du retrait. « Ce retrait symbolise la prise en compte de la parole des victimes qui osent dire publiquement leurs souffrances tout en sachant les risques qu’elles courent dans bien des domaines : opprobre, soupçons, calomnies ou vindictes patriarcales (...). Ce retrait tout symbolique qu’il soit nous rappelle à quel point les mobilisations populaires sont l’aiguillon du débat comme du changement en politique. »
Dénoncer des faits gravissimes, c’est bien et ça aurait été mieux du vivant des accusés, mais, de toute façon, ça ne retire rien aux exploits sportifs de Marc avec notamment ses participations à la transat anglaise en 1972 où il arrive 11ème et à la route du rhum de 1982 où il se hisse à la 32ème place.
 
« Pepito », le bosco d’Eurydice, terme qui désigne le maître d’équipage sur un navire à voile de grade supérieur au quartier-maître ou encore un maître de manœuvre, les amène à bord avec l’annexe du bord où ils sont accueillis par des chats un brin curieux.
Des « chats anti-rat » qui sont chez eux à bord.
Il fera encore un aller et retour pour chercher Paul et Julie, la nouvelle recrue et amener en retour les quatre membres d’équipage qui ont quartier libre en ville ce soir-là non sans avoir préparé au préalable l’apéritif et le repas des invités de Paul.
Paul présente les uns aux autres sitôt montés à bord.
Immédiatement, probablement comme Florence restée dans sa maison avec ses gamins, Alexis, qui sait qu’elle n’est pas des plus « sexy » comme fille et entretient sciemment cette caractéristique, aura estimé que Julie n’est pas une concurrente.
Plutôt un « pot à tabac » mal fagoté, plutôt petite et à talons plat, mais avec un regard espiègle, presque sournois : elle donne l’impression de tout fixer et d’enregistrer sans dire un mot.
C’est une sorte de boule. Plus exactement, une tête ronde avec des yeux un peu bridés, des cheveux en baguette de tambour, moches et courts, montée sur un corps en forme de tonneau duquel pendent deux bras boudinés et laiteux, le tout supporté par deux poteaux à la cuisse épaisse et au mollet boursoufflé.
Devant elle, deux boules molles en forme de demi-pamplemousse en guise de poitrine, derrière elle, deux ballons de basket aplatis qui la suivent, en forme de pastèque, en guise de fesses…
Pas non plus vraiment sexy et sûrement pas dans les canons de séduction qui peuvent émoustiller « l’actionnaire », elle en est sûre.
En revanche, la voix est douce et le sourire généreux ce qui fait briller les yeux de Gustave.
 
« Julie Déplante, promotion 2002, est une spécialiste de cryptologie qui travaille pour la DGSI…
Elle m’a été chaudement recommandée par notre première ministre, promo 81, Babeth Brown ».
Surnommée « 3B » par les mauvaises langues qui lui reproche également de sucer en permanence son tuyau de vapotage, dès qu’il n’y a plus d’objectif photographique dans son horizon…
Avec ces chiffres, Paul vient de parler des promotions de l’école polytechnique de la République dont il est lui-même issu, promotion 95.
Alexis redécouvre le procédé qui oblige, notamment, les diplômés à se tutoyer, car il en avait déjà été question lors de l’entrevue entre elle et Paul au moment des législatives, aux « Collines de Cabourg », la maison, hôtel-restaurant, normande de Paul[2]. Mais l’arrivée de Julie n’avait pas été évoquée, à cette époque-là.
Gustave semble également surpris : « Ah je comprends mieux maintenant… »
Il comprend mieux quoi au juste, le vétéran « étoilé », là ?
Le quatuor s’installe sur le pont arrière dans les sofas pour y prendre un apéritif, une carafe de Spritz qui gèle dans une bassine de glaçons, ou, au choix, une bassine de Sangria dont il faut se servir à la louche, et plein d’amuse-gueules étalés dans de nombreuses coupelles, pas tout-à-fait hors de portée des chats, qui ne semblent pas être « voleurs ». Seulement curieux de tout.
« Vous comprenez quoi, amiral ? »
« Je vais vous en parler… »
 
Paul reprend l’initiative de la conversion sans le laisser continuer.
« Je vous préviens tout de suite : cette conversation à l’écart de tout est strictement confidentielle.
Vous êtes donc priés d’éteindre vos portables, de les mettre dans ces sachets étanches et de les plonger dans le sceau de glaçons ! »
Et Paul montre l’exemple.
Dégueulasse pour ne pas être très hygiénique, mais efficace.
« Tous vos portables, s’il vous plait ! »
Gustave en sort un second, l’air un peu penaud : « Excusez-moi, Paul… »
Et Paul se lève pour aller mettre un peu de musique, corse cela va sans dire, avec ses polyphonies de voix d’homme qui chantent au rythme « du pas de l’âne », ses violons qui enveloppent les mélodies et des guitares qui s’intercalent, dans les baffles qui sonorisent le voilier : pour l’essentiel, des lamentos, des gloires locales, des airs plus connus, c’est charmant.
Il revient : « Une équipe du contre-espionnage est sur la plage avec un matériel d’écoute destiner à nous épier. Mais nous sommes trop loin pour que ça fonctionne correctement et c’est troublé par le clapotis de la mer et le bruit du vent.
Et puis, la musique va encore mieux leur brouiller l’écoute… »
À ces mots, voilà t’y pas Gustave qui part dans un éclat de rire tonitruant : « Ah, celle-là, elle était bien amenée ! »
Les deux filles se regardent : de quoi parle-t-il ?
Paul les regarde, amusé : « C’est une contrepèterie…
Involontaire, c’est vrai. »
Mieux leur brouiller l’écoute… ?
« Pour mieux leur brouter les cou… » insiste Gustave qui peine à se calmer.
Julie attrape un fard rouge écarlate quand elle finit par comprendre et Alexis en rigole doucement…
Bien « une affaire » de mec, toujours à la limite du savoir-vivre !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

  
Éditions I3

[1] Cf. épisode « La croisière d’Alexis » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. épisode « 2022 : année électorale de Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3 

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