Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 juin 2023

Destruction du barrage de Kakhovka (1)

Une belle opération ?
 
Pas certain, ni sur le plan « tactique », ni sur le plan humain, ni sur le plan « écolologique » que ce soit une réussite.
Sur le plan tactique, clairement le Dniepr s’est élargi sur sa partie Ouest jusqu’à la mer, empêchant toute « opération surprise » des belligérants autour de Kherson et même au-delà vers le Nord.
Odessa est ainsi protégée au moins provisoirement, pareillement la Crimée et Sébastopol tout autant.
Sur le plan humain, c’est un désastre qui se rajoute à ceux des combats dans la région. Les inondations ne sont jamais une bénédiction ni pour les humains, ni pour leur habitat, ni pour les autres espèces qui y nichent.
 
Au matin du 6 juin 2023, un barrage construit dans les années 1950 en Ukraine, le barrage de Kakhovska, était détruit.
On se demandera dans un prochain « post », comment et par qui…
En attendant, des milliers de tonnes d’eau se déversent alors sur la région.
Un drame humain.
Des victimes, dont le nombre exact demeure incertain, sont à déplorer. Des milliers de personnes ont dû fuir les inondations. Alors que l’approvisionnement en électricité et en eau potable, et même en gaz, de plusieurs centaines de milliers d’individus était mis en péril.
 
Effectivement, quelques jours plus tard, le niveau de l’eau dans le réservoir de Kakhovka est descendu sous le seuil des 12 mètres.
Celui que les responsables ukrainiens qualifient de «zone morte». Parce qu’en dessous de ce seuil, la retenue ne peut plus alimenter les systèmes de canaux qui apportent de l’eau dans la région.
Et ne laisse pas pour autant passer les chars à sec…
De l’eau potable, de l’eau aux industries et de l’eau aux systèmes d’irrigation qui se prolongent tout au long de la Crimée.
De quoi, craignent certains, après avoir inondé des dizaines de milliers d’hectares de terres agricoles, transformer en désert cette région où l’on produit traditionnellement une bonne part du blé consommé dans le monde.
Autre crainte immédiate pour les populations, le risque de contamination des eaux.
Par des produits chimiques issus des usines situées en aval de la réserve de Kakhovka. Mais aussi par des eaux usées ou par des animaux morts.
Faisant planer le spectre d’une catastrophe sanitaire, d’une épidémie de choléra, notamment.
 
Au total, une zone de l’ordre de 5.000 km² a été touchée par les inondations. Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) en Ukraine, «une vingtaine d’espèces végétales ont été complètement submergées». Et plusieurs espèces locales comme le pin de Crimée ou l’acacia blanc n’apprécient guère d’être plongées dans l’eau de manière prolongée : Elles pourraient dépérir.
Concernant les animaux, il faudra un peu plus de temps pour évaluer les dégâts. Mais les experts prévoient que de petites espèces de poisson pourraient disparaître.
Les frayères et les aires d’alimentation pourraient être perturbées sur le long terme.
Plus généralement, aussi bien pour les poissons que pour les oiseaux, le réservoir de Kakhovka était prisé des oiseaux migrateurs, il faudra peut-être une décennie pour restaurer les populations. Pour qu’elles réussissent à s’adapter à une nouvelle réalité.
 
Une situation rendue encore plus critique parce que la région abrite bon nombre de forêts et de réserves. Les spécialistes estiment que 80.000 hectares de zones protégées sont aujourd’hui menacés de destruction.
Parmi elles, des zones humides d’importance internationale : Selon les « écolologistes » locaux, la réserve de biosphère de la mer Noire et la réserve des Sables d’Oleshky pourraient être les plus touchées tout simplement parce que les inondations vont y transporter toutes sortes de polluants et de substances toxiques.
Une vingtaine d’installations industrielles se situent en effet dans des zones à haut risque d’inondation.
Et la zone portuaire de la ville de Kherson, dans laquelle sont stockés des engrais et des produits chimiques, pourrait être à l’origine d’une importante pollution.
En restant dans le conditionnel des spéculations hypothétiques, on peut même envisager que les impacts pourraient aller jusqu’à une modification du climat local. Due à la perte d’une grande masse d’eau qui pourrait libérer des poussières et des particules de contaminants dans l’air !
 
Autre inquiétude, celle d’un impact sur la centrale nucléaire de Zaporijia. Car rappelons-le, celle-ci puise, en principe, son eau de refroidissement dans le réservoir de Kakhovka.
Plus exactement, elle utilise la réserve pour remplir son bassin de rétention. Au lendemain de l’annonce de l’explosion du barrage, les spécialistes se sont montrés rassurants. Depuis, Energoatom, l’opérateur ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporijia, publie quotidiennement une carte de la situation : Le niveau du réservoir de Kakhovka a depuis longtemps dépassé le niveau «critique» qu’évoquait l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) il y a quelques jours.
Et il continue de baisser.
Le niveau dans le bassin de rétention de la centrale, quant à lui, semble vouloir rester stable.
 
L’ennui, c’est qu’à force de différence de niveaux, le bassin de rétention de la centrale pourrait souffrir d’une surpression. La digue a été conçue pour tenir à une hauteur du niveau du Dniepr d’une dizaine de mètres. Et les exploitants pourraient alors être contraints de vidanger au moins une partie de leur bassin pour éviter qu’il s’éventre.
Resterait malgré tout encore la solution des bassins-fontaines pour continuer d’assurer le refroidissement de la centrale.
En parallèle, Energoatom a demandé la mise en arrêt à froid du dernier des six réacteurs de la centrale qui continuait à produire de la vapeur pour soutenir les processus contribuant à la sûreté de le centrale nucléaire. Une opération qui nécessiterait la mise en service d’une chaudière à vapeur indépendante pour le remplacer.
Tout en notant que le niveau à l’entrée de la centrale reste suffisamment haut pour que l’eau puisse toujours être pompée. Plus de 11 mètres ce 11 juin 2023 au matin contre tout de même près de 17 mètres avant la rupture du barrage de Kakhovka…
En fait, tout dépend du débit du barrage de Zaporijia en amont qui reste sous contrôle ukrainien. Et de tous ceux qui le sont également en amont au-delà le long du fleuve.
Le Dniepr prend naissance en Russie, mais l’essentiel de ses retenues d’eau restent en Ukraine.
Il y a plus d’un an maintenant, dans le cadre de leur «opération militaire spéciale», les forces armées russes en prenaient le contrôle, même si les opérateurs restent ukrainiens pour assurer la sécurité des installations…
 
Rappelons que le barrage en question ne mesurait pas moins de 3.200 mètres de long et 30 mètres de haut. L’une des plus grandes infrastructures du genre en Ukraine. Destiné à produire de l’électricité, mais aussi à alimenter le canal de Crimée du Nord.
Et à refroidir la centrale nucléaire de Zaporijia qui, on vient de le dire, puise justement son eau dans la retenue de Kakhovka, un réservoir de près de 20.000 millions de litres.
La destruction du barrage de Kakhovka ne serait autre que le résultat d’un acte de terrorisme orchestré de l’intérieur par les Russes pour les uns. Ou de multiples frappes ukrainiennes pour les autres.
Les Conventions de Genève interdisent pourtant de cibler les barrages en temps de guerre. En raison du danger que cela représente pour les populations.
Et effectivement, pour des raisons de sécurité, les autorités ont immédiatement commencé à couper les alimentations en électricité et en gaz des villages proches.
Y compris de Kherson, à une trentaine de kilomètres de là.
Et des évacuations ont été ordonnées alors que plusieurs localités étaient menacées d’inondation. Car en quelques heures, le niveau de l’eau est parfois monté de plusieurs mètres.
 
Si la situation du côté de la centrale nucléaire de Zaporijia semble sous contrôle, dès les premières heures après l’annonce de la destruction du barrage de Kakhovka, l’entourage proche de Volodymyr Zelensky entrevoyait «une catastrophe écologique (…), des milliers d’animaux morts et des écosystèmes détruits».
Le Président ukrainien, lui-même, évoquait «la plus grande catastrophe environnementale causée par l’homme en Europe depuis des décennies».
(On lui envoie nos « zadistes » anti-bassines pour en rigoler ?)
 
Les services de renseignement militaires ukrainiens, quant à eux, estimaient que «l’ampleur de la catastrophe pourrait aller bien au-delà des frontières du pays et affecter toute la région de la mer Noire».
Sur « Twister », les défenseurs de la cause animale partagent des images d’un zoo. L’un des premiers à avoir été touché par les inondations. Les responsables du zoo rapportent n’avoir pu sauver aucun des quelque 260 animaux encore sur les lieux. À la triste exception des cygnes et des canards…
Les ukrainiens évoquent aussi des centaines de tonnes d’huile à moteur qui se déverseraient en ce moment même dans les eaux du fleuve Dniepr.
Près de l’endroit où il se jette dans la mer Noire.
Avec les conséquences sur la faune et la flore que l’on peut imaginer.
 
Ce sont évidemment aussi les populations vivant à proximité directe de l’installation qui ont été les premières touchées. Forcées d’évacuer par dizaines de milliers pour échapper à la montée des eaux.
Plus de 20 localités étaient inondées. Et même si le pic du flot devait être atteint dès hier, les officiels prévoient que l’eau pourrait continuer à s’écouler du réservoir pendant trois à quatre jours.
L’Organisation des Nations unies évoque des évacuations massives ― 17.000 dans la zone ukrainienne et 25.000 personnes dans la zone occupée par la Russie ― et une «dévastation généralisée».
Il faut savoir, par ailleurs, que trois régions ukrainiennes dépendent, pour leur approvisionnement en eau douce, de la retenue de Kakhovka : La région de Zaporijia, celle de Dnipro et celle de Kherson.
 
Et la destruction du barrage devrait faire baisser le niveau dans le canal de Crimée qui fournit 85 % de son eau à la région annexée par la Russie il y a presque 10 ans. Une eau utilisée tant pour l’eau potable que pour l’industrie ou encore l’agriculture.
Or, justement, alors que les projecteurs sont braqués sur les conséquences immédiates, certains envisagent déjà les dommages à long terme que la destruction du barrage de Kakhovka pourrait causer.
Sur le secteur agricole, notamment.
Car de nombreuses exploitations du Sud de l’Ukraine dépendent, pour leur approvisionnement en eau, de canaux qui arrivent du réservoir, désormais percé, de Kakhovka.
Un réservoir aussi utilisé pour l’élevage de poissons.
 
Autrement dit, personne, ni l’occupant russe, ni les ukrainiens occupés, n’avait un quelconque intérêt à ce que ce barrage saute et relâche sa retenue d’eau douce vers la mer en quelques jours.
Pourtant, tout le monde fantasmait autour d’une possible « agression à la charge nucléaire tactique » dans cette région, ne serait-ce que pour noyer Kherson, ville évacuée presque sans combattre par l’armée russe.
Désormais, sur la rive droâte du Dniepr, les champs de mines russes flottent entre deux eaux sur un vaste périmètre, interdisant une contre-offensive ukrainienne tout comme une tentative de reprendre la ville par les russes.
La Crimée va être assoiffée (ce qui avait déclenché l’opération militaire spéciale de février 2022… sa vraie cause et seule raison en plus des déboires des « pro-russes » du Donbass qui tiraient sur les jets-civils à coup de Buk anti-aérien russe).
Or, la Crimée, c’est le port militaire russe de Sébastopol ouvert sur la mer Noire, raison de son annexion pour aller jusqu’en Syrie, Lybie, Égypte, et son canal vers la mer Rouge…
L’outil indispensable de la dimension d’une puissance planétaire en mer chaude, en somme.
 
Autrement dit, c’est un échec stratégique majeur qui s’annonce pour « Poux-tine » s’il ne parvient pas à réduire en cendre rapidement la contre-offensive ukrainienne.
Or, il compte aussi sur le temps pour épuiser la patience des alliés occidentaux de Kiev, et pouvoir couper l’Ukraine de ses côtes à travers Odessa et rejoindre la Transnistrie… déjà occupée par ses troupes (mais sans ravitaillement).
Pour l’heure, les russes reculent et perdent du terrain qu’ils auront bien du mal à reconquérir sur un adversaire aguerri et mieux équipés qu’il y a quelques mois.
C’est simple, en apprenant la destruction de ce barrage, mon premier « post » était intitulé « Poux-tine vient de perdre sa guerre »…
Ce n’est hélas pas encore fait, mais il faudrait également se demander qui est l’auteur de ce forfait !
Et là, curieusement, ce n’est peut-être pas ce que l’on croit…
À suivre…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire