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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 juin 2023

Ces « fils rouges » embarrassants…

Barrage de Nova Kakhovka (2)…
 
Il se passe des choses inavouées en Ukraine. Coup sur coup, Bakhmout (Donbass) tombe sous les coups des membres de la milice Wagner, qui se retire pour aller porter le fer ailleurs ; Belgorod (Russie) est partiellement évacuée sous le feu de « troupes russes » pro-ukrainiennes (ah oui, ça existe donc !) ; un barrage sur Dniepr, partiellement occupé par les russes, est éventré, inondant villes et villages en aval sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés ; un pipeline d’ammoniac (dont on fait des engrais enviés du monde entier) qui va jusqu’à Odessa (sous contrôle ukrainien) est saboté à Massioutovka, un petit village contrôlé par les forces russes (qui en accusent les ukrainiens) dans la région de Kharkiv (Ukraine) ; le Kremlin annonce victorieux avoir « écrasé » l’offensive ukrainienne d’été ; et repoussé les attaques de drones marins aux abords de ses navires de guerre de la flotte de la Mer Noire…
Mais les troupes ukrainiennes progressent tout de même.
Et personne n’aura remarqué qu’un sismographe roumain aura enregistré des secousses durant 30 à 40 minutes avant la rupture dudit barrage !
Nous prend-on une fois de plus pour des crétins ?
 
Je vous avais prévenu que j’y reviendrai, juste le temps de vérifier quelques informations et de faire quelques rapprochements.
Soyons sérieux : Si, l’opération d’éventrement du barrage poursuivait un objectif  militaire, si réellement les Russes étaient pleinement maitres de l’ouvrage et capables de l’exploiter selon leur volonté, vu que la capacité de l’évacuateur de crues toutes vannes ouvertes est de plus de 20 000 m³/s (environ 8 fois la crue de 1910 à Paris), il était largement possible de créer une crue noyant l’aval sans démolir l’ouvrage (ce qui aurait même permis, en le reremplissant de pouvoir recommencer une seconde « chasse » ultérieurement).
Si l’objectif était de bloquer un franchissement de vive force du Dniepr par l’armée ukrainienne, on peut s’interroger sur la temporalité de l’opération : Pourquoi ne pas avoir attendu que les Ukrainiens établissent une tête de pont et un pont flottant, pour effectuer une grosse chasse, et renvoyer au large toutes les embarcations ukrainiennes, tout en coupant la tête de pont ukrainienne de ses bases et en la noyant ou en l’embourbant ?
Une rupture survenue quelques jours après un tel franchissement aurait eu clairement un sens tactique.
Si les Russes avaient volontairement décidé d’augmenter le niveau dans le réservoir, on peut même supposer que c’est précisément dans le but de pouvoir effectuer une telle « chasse » que le niveau a été remonté dans le réservoir !
 
Enfin, après quelques mois, une fois l’eau écoulée et les rives ressuyées, la situation redeviendra identique à la situation précédant l’accident, mais sans l’ « épée de Damoclès » du lâcher d’eau sur l’opération de franchissement.
De ce point de vue, on pourrait même être tenté de dire qu’une opération de franchissement du Dniepr était matériellement impossible en raison du risque que faisait courir ce barrage et est maintenant rendue possible par la destruction du barrage : Contre-productif, une fois de plus…
En outre, il n’est pas impossible que se trouvent, à l’amont du barrage, des zones qui pourraient être propices à un franchissement maintenant qu’il n’y a plus de réservoir.
D’une certaine manière, que ce soit à l’amont ou à l’aval du barrage, sa destruction est de nature, dans quelques mois, à ouvrir des possibilités à l’armée ukrainienne.
L’ensemble de ces raisonnements conduisent à exclure que les Russes aient pu trouver un intérêt tactique ou stratégique à faire exploser le barrage dans la nuit du 5 au 6 juin, mais sait-on jamais…
En outre, l’interruption de l’alimentation en eau de la Crimée et des plaines du Sud, tenues par les Russes, renforce le caractère diamétralement opposé à l’intérêt de la Russie dans la destruction de ce barrage.
Mais on les a déjà vus, dans ce conflit (qui n’aurait jamais dû avoir lieu), se tirer une belle dans chaque pied…
 
Du point de vue ukrainien, cette rupture entraîne un gel de cette partie du front à court terme, mais propose potentiellement un réel un avantage dans la conduite des opérations militaires à moyen/long terme.
Toutefois, les impacts dramatiques de la destruction de ce barrage sur l’économie ukrainienne, après la fin de la guerre, seront tels (arrêt de la circulation des navires sur le Dniepr, arrêt de la centrale d’Energodar, arrêt de l’irrigation dans le Sud de l’Ukraine, etc.) qu’il semble inimaginable qu’ait pu germer l’idée de détruire ce barrage chez les dirigeants ukrainiens.
Mais là encore, la police « teutonnique » soupçonne un commando Ukrainien d’avoir saboté depuis la Pologne les gazoducs Nord-stream (avec un petit voilier de 16 mètres qui aurait embarqué des centaines de kilos d’explosifs en douce et soit un sous-marin filoguidé pour les poser, soit des caissons hyperbares pour deux plongeurs expérimentés…)
Et, quand bien même ils auraient souhaité détruire le barrage, on peut douter qu’ils auraient pu imaginer réussir à le détruire en larguant plus facilement des obus ou des bombes sur l’usine.
D’ailleurs, il y a eu des explosions autour de ces installations.
 
En bref, il faut pouvoir réfléchir au fait qu’aucun des deux camps n’ait jamais eu l’intention de détruire de ce barrage. En menacer son adversaire, oui, naturellement, en tout cas pour la Russie qui accusait Kiev de miner le barrage avec des charges nucléaires (dont elle ne dispose pas…)
Car il se peut que l’explication soit ailleurs.
 
Rappelons simplement qu’en novembre 2022, les Russes évacuent la rive droite du Dniepr et font tomber la route sur les trois dernières passes de l’évacuateur de crues (en rive droite).
Les vannes de ces passes (côté ukrainien) ne sont plus manœuvrables mais toutes les autres (rive gôche, russe) le restent, si bien qu’il est possible de faire passer des crues, même relativement exceptionnelles, en restant dans le domaine de fonctionnement normal de l’ouvrage.
Entre décembre 2022 et février 2023, pour une raison inconnue, plus aucune manœuvre n’est faite sur l’évacuateur de crues et l’usine hydroélectrique est arrêtée.
Les vannes les plus proches de l’usine sont ouvertes (ou détruites). Elles sont le seul endroit par lequel le barrage peut laisser l’eau s’écouler. Toutes les autres vannes étant fermées. D’ailleurs les observateurs avaient noté que les portiques de manutention restaient immobiles.
Cela peut être dû à l’impossibilité de faire fonctionner ces portiques et l’usine en raison d’une coupure complète d’alimentation électrique, avec des groupes de secours qui auraient été détruits. Mais il est étrange qu’il ne soit pas possible de rétablir une alimentation en plusieurs mois…
À moins que la simple crainte de « se faire tirer dessus » par des soldats situés sur l’autre rive ait été suffisamment dissuasive…
On peut également imaginer des difficultés administratives ou relationnelles entre les exploitants (ukrainiens) et les soldats (russes), les soldats les empêchant alors de manœuvrer les vannes.
 
Plus rien ne bouge jusqu’en avril, mois de la crue annuelle. Or, en absence d’évacuation d’eau par le barrage ou par de nouvelles vannes, la crue est stockée, et le réservoir se remplit. Le niveau monte, jusqu’à un point où l’eau déverse au-dessus des vannes.
Dès lors, au niveau des passes d’évacuation qui restent ouvertes, la situation se complique pendant le mois de mai : Cela fait presque six mois qu’elles sont ouvertes en permanence, alors qu’elles ne sont pas censées fonctionner en continu. De plus, la charge d’eau à l’amont est plus importante que prévu, augmentant la quantité d’énergie à dissiper et le niveau aval est simultanément particulièrement bas (ce qui n’est pas censé être le cas quand le niveau d’eau est très haut à l’amont, fragilisant l’ouvrage).
Qui plus est, peut-être les vannes sont-elles « cassées » et pas relevées, si bien que l’écoulement ne se fait pas comme prévu. Il résulte de ces éléments que le ressaut hydraulique, permettant la dissipation d’énergie, se décale vers l’aval, et ne reste pas confiné au-dessus de l’épaisse dalle de béton sur laquelle il était censé rester.
Le ressaut s’allonge, au point de se retrouver au-dessus des puits de décharge, qui commencent à s’endommager, voire à se vider de leurs matériaux.
 
Dès lors, techniquement, le ressaut et ses turbulences peuvent commencer à « attaquer » les couches de filtre et drains… puis arriver jusqu’à la fondation, sous les puits de décharge. Et la fondation s’érode vite.
En principe, à ce stade, les données de piézométrie qui sont retransmises à l’exploitant commencent à l’alerter, et celui-ci prend conscience de la nécessité de fermer ces vannes et d’abaisser le plan d’eau. Sauf que l’exploitant tente d’ouvrir d’autres vannes, mais sans succès (ou peut-être avec un succès limité, car la comparaison des photographies de fin avril et de fin mai peut laisser penser à une augmentation légère des débits).
En principe, à ce moment, si l’exploitant ne réussit pas à ouvrir les vannes, c’est la crise : Il faut commencer à envisager des solutions radicales, comme de plastiquer les vannes, etc. pour faire rapidement baisser le niveau à l’amont.
 
Manifestement, pour une raison ou pour une autre, rien n’a pas été fait. Plusieurs hypothèses : Délais trop importants pour obtenir l’approbation en haut lieu d’une démolition contrôlée des vannes ?
Refus des exploitants ukrainiens de prendre le risque juridique de saboter leur ouvrage, de peur que la justice russe n’en fasse des boucs émissaires pour justifier la destruction des vannes du barrage ?
Refus de l’armée de prêter main forte ou de fournir les explosifs nécessaires ?
Risque de se faire tirer dessus par les troupes de l’autre côté, qui n’ont pas compris l’urgence de la situation (ou qui croient à un coup de bluff destiné à positionner des charges qui permettront, le moment venu, de noyer un franchissement ukrainien) ?
On n’en sait encore rien…
 
De toute façon, en absence d’action urgente et énergique, la fondation s’érode de plus en plus et la fosse d’érosion remonte vers l’amont. La partie aval du radier, qui supporte le pont route, tombe dans la fosse, avec le pont, et est emportée par les flots. À ce moment-là, tout le monde comprend que la fosse d’érosion est presque arrivée au pied du barrage et c’est la panique chez les exploitants.
Dans l’impossibilité d’ouvrir quelque vanne que ce soit, ils vont tenter le truc à ne jamais faire : Pour évacuer de l’eau vers l’aval, ouvrir les directrices du groupe hydroélectrique alors que l’alternateur n’est pas enclenché sur le réseau.
La turbine part alors à l’emballement, sa vitesse devient incontrôlable et l’usine entière vibre à un point difficilement imaginable (et c’est cela qui pourrait avoir un rapport avec des secousses sismiques enregistrées en Roumanie, qui auraient duré 30/40 minutes, pour n’avoir pas d’autre explication) jusqu’au moment de la rupture !
 
Peu après, sous l’effet conjugué de la pression de l’eau dans la bâche spirale et des vibrations, la partie supérieure de l’usine est soulevée et détruite.
Les infrastructures basses de l’usine sont entièrement inondées par l’amont.
Là, deux hypothèses sont possibles :
Soit l’inondation de l’usine provoque le remplissage de la galerie de drainage, puis le soulèvement du barrage, ce qui explique que les deux ruptures soient presque synchronisées ;
Soit l’érosion régressive se poursuit et le barrage tombe dans la fosse d’érosion, rendant le sacrifice de l’usine totalement inutile. La synchronicité des deux ruptures relève alors de la coïncidence.
 
Ce scénario, ne fait appel à aucune volonté de qui que ce soit de démolir l’ouvrage, mais permet d’expliquer l’ensemble des observations dont on a eu connaissance jusqu’à ce jour (y compris l’enregistrement sismique d’une durée de plus de 30 minutes, qui ne correspond absolument pas à une explosion).
 
Ceci dit, le reste, c’est du verbiage de politicard.
On a ainsi affirmé que « Les cassures sont nettes ; c’est la preuve d’un travail d’artificier ». Sauf que les « cassures » sont intervenues au niveau des joints de dilatation ; autrement dit, il y a des blocs de structure qui ne sont pas liés mécaniquement, qui se sont simplement déplacés les uns par rapport aux autres.
Du verbiage…
« Il y a une volonté d'attaquer le réseau électrique ukrainien ». Là encore pitreries pitoyables : L’usine était à l’arrêt, si elle avait été raccordée, ça aurait été à la zone sous contrôle russe. De plus, il est plus simple de déclencher les interrupteurs du poste électrique, pour un résultat identique…
C’est un peu comme pour le Nord-Stream : Tu veux couper l’approvisionnement des « teutons », il suffit de fermer les vannes à la source.
Notez que la destruction a le mérite de mettre tout le monde devant le fait accompli et d’empêcher avant longtemps un « retour en arrière » par simple décision politique…
En plus, il est facile de jouer sur le constat d’une rupture « subie » que l’on veut en réalité « définitive » et comme dans un divorce, c’est toujours la faute de l’autre…
 
« Ça empêchera les Ukrainiens de relancer la production de la centrale d'Energodar quand ils l'auront récupérée » ce qui est vrai. La centrale d’Energodar n’est probablement pas prête de produire de nouveau de l’électricité. Mais il n’est pas certain qu’il soit non plus dans l’intention des Russes de restituer la centrale aux Ukrainiens.
Dans ce cadre, si les Ukrainiens ne récupèrent pas la centrale, ce sont les Russes qui seront empêchés de produire. Autrement dit, tant que la guerre n’est pas finie, difficile de savoir qui sera pénalisé par l’absence de production de cette centrale.
 
« L’armée ukrainienne est mobilisée pour secourir les civils, ce qui les empêche de se porter vers la grande offensive ». Ce qui est faux : Les impacts sur les civils sont situés en très large partie sur la rive tenue par les Russes.
Les soldats russes seront donc, au moins autant que leurs homologues ukrainiens, occupés par les secours. 17.000 côté ukrainien, 25.000 côté russe. Et pourtant, il est par ailleurs certain que, tant du point de vue de la superficie que du nombre de localités, les impacts sur la rive gauche sont considérablement plus importants que pour la rive droite.
 
« Les Russes avaient miné le pont, et ce sont simplement les mines qui ont sauté ». « Le barrage était déjà endommagé, pour preuve, il n’y avait plus de continuité du pont ».
Naturellement, on comprend l’intérêt pour les Russes de mettre des mines antichars sur le pont : Celui d’empêcher les Ukrainiens de les attaquer en passant sur le pont, tout simplement…
Mais il faut réaliser que sur un barrage, le tablier du pont n’a habituellement aucune utilité structurelle (à part d’apporter un peu de poids). Il a une utilité du point de vue de la sûreté s’il permet de faire passer les câbles et flexibles pour faire manœuvrer les vannes.
À la rigueur, si un gros stock de mines anti-char avait été entreposé dans l’usine et avait explosé, oui, cela pourrait (et encore) fournir un début d’explication…
Car il y a eu des explosions : J’ai vu des images de surveillance, tournées côté ukrainien…
De là à imaginer que le coup de grâce au barrage a été donné par l’artillerie russe, il n’y a pas loin.
 
De toute façon, au mieux du mieux, ce barrage se sera effondré au minimum de par la négligence coupable de ceux qui l’occupaient.
Autant que je sache, il s’agit bien de la soldatesque russe…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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