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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 29 juin 2023

Menaces de chaos (6/54)

5 – Le récent conflit ukrainien
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul reste intarissable mais finit par conclure son exposé : « Je vais vous étonner, mais on a constaté que les châtaigniers échangent chaque jour de nombreux messages entre eux grâce à une communication hormonale. Un phénomène qui leur permet notamment de se préparer à l’approcher d’une potentielle perturbation.
Jusqu’à 2010, la littérature parlait de communication souterraine, entre les racines, documentée à partir des années 1980. Or, il a pu être mis en évidence une autre forme de communication qui est aérienne et qui se base sur des échanges d’hormones végétaux et sur des interactions entre champs magnétiques ».
Des chercheurs ont constaté que la communication hormonale intervient essentiellement quand l’arbre subit un stress, comme cela est le cas pour n’importe quel autre vivant.
« Ça peut être un stress naturel, lié par exemple à du vent, à une chute ou une augmentation des températures, à un changement brusque de paramètres, ou cela peut être aussi simplement la présence d’un homme qui monte dessus pour couper les bois secs.
Face au stress, le châtaignier émet des hormones et on a pu observer que lorsqu’un arbre est en train d’être élagué, ses congénères alentours réagissent comme s’ils étaient eux même en train de subir une taille en se préparant à cicatriser ! »
 
Extraordinaire : « Donc on voit qu’ils communiquent entre eux, qu’ils se préviennent qu’il y a une perturbation du milieu et qu’ils doivent s’y préparer. Ils préviennent les arbres voisins qui sont parfois assez loin, jusqu’à 400 ou 500 mètres de distance. Et d’autre part, ils envoient aussi une partie de leurs hormones cicatrisantes à l’arbre qui est en train de subir la taille pour l’aider à réagir plus rapidement.
Donc il y a un échange et une véritable entraide ».
Étonnant !
 
Et puis, sans prévenir ni laisser réagir ses invités, Paul revient « aux affaires », sans aucun préavis alors que les convives se régalent du veau aux olives.
« On est à un tournant dans le conflit ukrainien », commence Paul en attaquant son assiette.
Un vrai « coq à l’âne »…
« Un de plus ». Gustave précise sa pensée : « Le premier a déjà eu lieu avec le repli des colonnes de chars marchant sur Kiev, au début de l’offensive depuis la Biélorussie…
Les généraux russes n’avaient pas prévu la belle résistance des ukrainiens, la difficulté du terrain à cette époque de dégel et du coup n’avaient pas du tout anticipé l’intendance nécessaire pour tenir leurs positions.
Les russes ont préféré se retirer et porter leurs efforts autour de la mer d’Azov.
Quoi de plus, Paul, que nous ne savons pas encore ? »
« Que la contre-offensive ukrainienne va porter loin et jusqu’aux abords de Noël.
Mais pas seulement. Et puis il y aura l’estocade, dans quelques mois, quand les hackers ukrainiens et des Anonymous vont rentrer en action en foutant KO les réseaux informatiques de Russie. Mais ce sera discret : le public n’en sera pas informé tout de suite.
Ça plus les éléments de la « cinquième colonne » ukrainienne, le bataillon Bratstvo qui va d’abord saboter les entrepôts et les centres commerciaux avant de perturber grandement les chaînes logistiques, alimentaires et de matériels militaires, voire les installations énergétiques du pays. Plus les résistants en Biélorussie qui feront quelques actions coup-de-poing.
Par ailleurs, le premier Ministre britannique va enfin démissionner. Il va être remplacé par une femme qui fera le mandat le plus court de l’histoire britannique. La reine Elizabeth va mourir et notre vénéré président va ouvrir une nouvelle page de notre histoire nationale… selon lui, naturellement. »
On ne le saura que quelques jours plus tard.
 
Conformément aux prédictions de Paul, Zelensky, le président ukrainien, lancera l’armée régulière de son pays à l’assaut des oblasts occupés par la Russie qui se donne en catastrophe les moyens juridiques d’utiliser des munitions nucléaires tactiques en organisant hâtivement de pseudos référendums de rattachement à la fédération de Russie.
Le patron du Kremlin envisage même deux explosions de munitions nucléaires tactiques, l’une en mer Noire et l’autre en mer de Barentsz, juste pour montrer qu’il ne plaisante pas à vouloir défendre tout le « territoire russe », y compris les parties qui viennent d’être « démocratiquement » annexées, et sidérer ainsi un peu plus le monde face à sa détermination.
Les convives de Paul apprendront plus tard que l’objectif n’est pas seulement celui-là : il s’agit aussi de tester, grandeur nature, les nouvelles armes « indestructibles » de Moscou.
Car curieusement, effet de sabotages ou d’un renoncement, ces explosions n’auront pas lieu et l’Occident apprendra, également plus tard, ces tentatives d’intimidation et ces échecs…
« Ce n’est pas tout-à-fait ça » en dira Paul. Mais ses explications ne viendront pas dans la foulée, ce soir-là.
 
Le président Makarond annoncera effectivement, le 24 août, « la fin de l’abondance et de l’insouciance », évoquant « une série de crises plus graves les unes que les autres » sans savoir encore lesquelles : un « monde nouveau » qui ne changera pas en profondeur celui issu de la crise sanitaire de 2020.
L’Élysée, dans sa version de la « fin de l’abondance et de l’insouciance », prévoira une hausse de son propre budget de 5,2 millions d’euros à 114,43 millions d’euros en 2023 (+ 4,8 % par rapport à 2022).
Une augmentation des crédits qui sera justifiée en partie par « la reprise » de l’activité diplomatique en 2022 et 2023, par l’inflation et par l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires.
Ce sera aussi 16 millions d’euros prévus pour les déplacements présidentiels en 2023 contre 15 millions en 2022, année électorale, coupe du monde obligeant probablement…
500 millions auront été « claqués » pour acheminer l’Airbus présidentiel (le « Carla One ») et l’avion de support et de dépannage, un Falcon, à deux reprises jusqu’à Doha…
Pour l’Assemblée nationale, on pourrait croire à une meilleure exemplarité puisqu’elle prévoit une diminution de 1,5 % de son budget (599,6 millions d’euros pour 2023). Sauf que 2022 fut également une année d’élections législatives comprenant des dépenses exceptionnelles.
S’il faut, dès lors, comparer avec une année d’exercice « normal », on se rend tout de même compte que les dépenses prévues en 2023 seront en hausse de 41,8 millions d’euros, soit + 7,5 %, par rapport à 2021 !
Le Sénat s’en sortira mieux : la hausse des dépenses est évaluée à 1,18 % pour atteindre 366,5 millions d’euros pour 2023. À la chambre haute aussi, on justifie cette augmentation par la revalorisation du point d’indice et l’inflation, mais il semblerait que les sénateurs aient été plus raisonnables que les députés et le Président.
Bref, la sobriété pour les uns, l’accélération du train de vie pour les autres, comme toujours…
 
Ce qui reste « confidentiel » à bord d’Eurydice est ailleurs.
« Résumons un peu la situation : la Russie a envahi l’Ukraine. L’objectif premier du Kremlin était de renverser Kiev et d’y installer un régime pro-russe comme du temps d’avant la Révolution orange. »
Chacun sait l’Histoire tourmentée de ce territoire disputé tout au long des siècles par ses puissants voisins.
Ce n’est que vers 1989 que la libéralisation du régime soviétique et la libération des détenus politiques permettent aux Ukrainiens de s’organiser pour défendre leurs droits à la souveraineté. En 1989, le Mouvement national ukrainien, Roukh, est créé. Lors des élections de mars 1990, les partis ukrainiens du bloc démocratique obtiennent alors environ 25 % des sièges au Parlement.
Rappelons que sous l’influence des députés démocrates, le Parlement adopte, le 16 juillet 1990, la Déclaration sur la souveraineté politique de la République d’Ukraine. L’indépendance complète de l’Ukraine est proclamée le 24 août 1991 et confirmée par le référendum du 1er décembre 1991 : 92 % des électeurs votent en faveur de l’indépendance.
Un plébiscite !
Le 8 décembre 1991, la dislocation de l’URSS est actée par l’accord de Minsk, signé par les dirigeants russes, ukrainiens et biélorusses.
L’Ukraine devient l’un des membres fondateurs de la Communauté des États Indépendants.
 
Par la suite, le Mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité, signé le 5 décembre 1994, l’Ukraine abandonne son arsenal nucléaire en échange de la garantie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie de son intégrité territoriale.
Intégrité qui sera tout de même violée par la Russie vingt ans plus tard, dès 2014 en ce qui concerne la Crimée, Russie qui aura pourtant obtenu entre-temps un statut spécial pour la ville et le port, civil et militaire, de Sébastopol restés dans son giron, puis sa violation évidente en février 2022, les armes à la main, les chars devant, les obus derrière…
Un pays qui souillera sa propre signature, en quelle que sorte !
 
La situation de l’Ukraine, entre la Russie et l’Union européenne, devient difficile dès 2004 avec la Révolution Orange, marquant l’opposition entre deux parties de la société, celle majoritairement pro-européenne et occidentale, surtout à l’Ouest du pays, et celle russophile, située plutôt à l’Est du pays. Finalement, un écartèlement entre la Pologne et la Russie…
La difficile élection du candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko marque le début de relations tendues avec la Russie qui n’admet pas la prise de distance de l’ancienne république soviétique, jusqu’alors restée alliée de Moscou. Et des tensions relatives aux conflits des transits gaziers russo-ukrainiens éclatent dès 2006.
En 2010 l’autre Viktor, le pro-russe Ianoukovytch est élu président, mais le courant pro-européen et occidental persiste.
À la suite du refus du gouvernement de signer des accords de rapprochement avec l’Union européenne, le renforcement du mouvement Euromaïdan provoque un renversement du pouvoir : un coup d’État « illégal » en diront les russes, télécommandé par la CIA.
Très rapidement, une crise éclate entre les territoires majoritairement russophones du Sud-Est du pays et le nouveau pouvoir central de Kiev.
 
Le 11 mars 2014, la Crimée, appuyée par des troupes russes sous « faux-drapeau », venues de Sotchi, ville « voisine » où elles assuraient la sécurité des jeux olympiques d’hiver, proclame son indépendance, puis à la suite d’un référendum tenu à la hâte et sans campagne ni débat, est rattachée à la fédération de Russie le 18 mars.
Ce référendum et le rattachement qui a suivi ont été condamnés par l’Ukraine et une large partie de la communauté internationale. Ainsi, le 27 mars 2014, l’Assemblée générale de l’ONU a voté la résolution 68/262 sur « l’intégrité territoriale de l’Ukraine », la majorité des pays condamnant le rattachement de la Crimée à la Russie : 100 pays dont les États-Unis et ceux de l’UE.
Mais pas seulement…
 
Une guerre civile, dite guerre du Donbass, éclate alors dans l’Est de l’Ukraine majoritairement russophone, qui entraînera plus de dix mille morts.
L’Ukraine est alors la cible de cyberattaques dont le but est de réduire la légitimité du pouvoir ukrainien et de tester de nouvelles cyberarmes, perturbant également l’économie.
Les cyberattaques ont pu notamment arrêter des centrales nucléaires et empêcher les distributeurs de billets de fonctionner.
Parmi ces attaques, NotPetya, un logiciel malveillant, aurait affecté 70 à 80 % des ordinateurs des grandes entreprises. Bien que NotPetya ait été utilisé par la suite pour créer des attaques mondiales, d’après Microsoft, la première infection a eu lieu en Ukraine.
Lors de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle du 25 mai 2014, la principale chaine de télévision, victime d’un piratage, a ainsi pu annoncer des résultats totalement erronés.
Rappelons que c’est à cette occasion, pour rajouter à la confusion qu’un Boeing triple Seven de la Malaysia Airlines est abattu, le 17 juillet 2014[1], par un tir de Buk 400, une arme russe, depuis l’oblast de Louhansk, territoire « pro-russe »… « indépendant ».
Sabotant ainsi les pourparlers sur les accords de Minsk débutés en février 2014 et qui seront signés l’année suivante.
Avec si peu d’effets…
 
En 2016, l’OSCE, une organisation chargée notamment d’observer le cessez-le-feu en Ukraine, a été la cible d’une attaque de grande ampleur attribuée à Moscou. L’OSCE est alors le seul acteur indépendant capable de documenter des exactions ou de vérifier si les promesses faites par Kiev, les prorusses ou le Kremlin, sont mises en application.
Alors que le conflit dans la région du Donbass semble se transformer en conflit de « basse intensité », depuis le début des combats près d’un million et demi de personnes ont été déplacées, 850.000 à l’intérieur de l’Ukraine, 600.000 en dehors dont 350.000 vers la Russie et 250.000 vers les pays de l’Union européenne.
Un sommet entre les deux puissances nucléaires US et Russe se tient en juin 2021 en Suisse : il ne fait que cristalliser les positions antagonistes des participants, divergents sur l’avenir de la sécurité en Europe.
En décembre, le russe propose que l’Otan regagne ses frontières de 1990 sous la menace d’une reprise en main « par la force », au nom d’engagements soi-disant pris oralement de ne pas étendre l’organisation vers l’Est au moment de la réunification des deux Allemagne.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3
 

[1] Cf. épisode « Mains invisibles » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3

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