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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 juin 2023

Le retour du balancier

L’Europe bascule à droâte
 
Les échéances européennes approchent : Moins d’un an.
Le 9 juin prochain…
Et déjà, on peut noter que les partis conservateurs engrangent des succès électoraux un peu partout, Espagne, Grèce, Finlande, Suède, laissant les gôches se lamenter, voire parfois, dans quelques éclairs de lucidité, se remettre en question.
Le « socialisme » s’est épuisé à courir après ses utopies tel qu’en deux décennies, il aura presque partout quitté les palais du pouvoir, cédant leur place à la droâte qui, quand elle ne s’est pas décomposée en route, laisse la place à l’extrême droâte !
On devrait ainsi se rendre compte que le meilleur barrage de l’extrême-droâte, ce n’est pas la « gôche », ni les « écololos » ni encore moins l’extrême-gôche.
Mais bon, on n’en est probablement pas encore là…
 
L’un des derniers pays où la « gôche » gouvernait encore, « l’Hispanie-royale », s’est trouvé submergé par une marée conservatrice le 28 mai, lors des élections locales.
Sur les dix plus grandes villes, leurs « soces » n’en dirigent plus qu’une, après avoir perdu Séville, Valence, Valladolid et quelques autres.
Ainsi que six des dix régions qu’ils détenaient.
La « gôche » radicale de Podemos est, elle aussi balayée, passant sous les 5 % à Madrid et à Valence.
Fin des utopies ?
« Un tsunami », comme l’a reconnu un cadre « soce » Ibère, qui laisse peu d’espoir à Pedro Sánchez, l’actuel président du gouvernement et secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) qui dans la foulée de cette déroute, en aura convoqué des élections législatives anticipées le 23 juillet.
 
Quelques jours auparavant, c’était en Grèce que la « gôche » subissait une déculottée historique : Lors des législatives du 21 mai, le parti Syriza d’Aléxis « Tsí-tsí-brasse » a plafonné à 20 % des voix.
Malgré l’usure du pouvoir de son adversaire, le Premier ministre libéral « Kyriá-kos Mitso-tárkis » (Nouvelle Démocratie), malgré les casseroles de ce dernier (affaire des écoutes illégales d’opposants, accident mortel de train dans la nuit du 28 février au 1er mars), malgré l’inflation, supérieure à 10 %, leur « droâte » a atteint 40 % des suffrages !
Une configuration inédite depuis la fin de la dictature des colonels, dans les années 1970.
Que notre « Jupiter » en rêverait presque les yeux ouverts (même s’il ne peut toujours pas se faire réélire sauf coup d’État…)
 
En avril dernier, c’était la Finlande qui passait à « droâte ».
À l’automne dernier, la Suède avait ouvert le bal.
Bref, cela confirme que la situation de notre « gôche » des « Lumières », sûre d’elle-même et de détenir contre l’humanité entière l’Humanisme Universel, mais éliminée dans les urnes dès le premier tour de la présidentielle lors des deux derniers scrutins, n’a finalement rien d’exceptionnel en Europe.
Sur vingt-sept pays, seule une poignée est désormais gouvernée par la « gôche » : « L’Hispanie » (mais pour combien de temps ?), la « Lusitanie », la Slovénie.
Elle dirige aussi la coalition au Danemark où la politique très ferme sur l’immigration suscite l’admiration internationale… de la « droâte » !
Sans oublier la « Teutonnie » où les « soces-démocratouilles » y gouvernent alliés à leurs « écololos » et les quelques « libéraux » qui ne sont pas du CDU.
Bref, en Europe, la « gôche de gouvernement » deviendrait presque un oxymore.
En tout cas une injure dont ne veulent plus leurs électeurs…
 
Et rappelez-vous (même si qui sont nés de la dernière pluie) : Cela n’a pas toujours été ainsi. Il y a vingt ans, la carte électorale de l’Europe était largement teintée de rose.
En 2003, avant l’élargissement de l’Union européenne (UE), la gôche dirigeait 13 des 15 gouvernements de l’UE.
Au pouvoir on avait « tonton-Yoyo » en « Gauloisie de la « gôche-plurielle » (Parti soce), « Géger-hard-Schrö-odeur » en « Teutonnie » (Parti « soce-démocratouille » SPD), et « Tonio-Blaire » au Royaume-Uni (Parti travailliste)…
Les conservateurs européens devaient se contenter des strapontins, même si plusieurs des gouvernements cités ci-dessus ont versé davantage dans le social-libéralisme que dans la révolution prolétarienne.
Alors, comment expliquer qu’en deux décennies, les « soces » aient presque partout quitté les palais du pouvoir, chassés par le peuple ?
 
Certes, toute généralisation est périlleuse. Chaque scrutin a ses enjeux nationaux. En « Hellènie », l’élection s’est jouée avec, en arrière-plan, la peur de l’expansionnisme turc « d’Air-Dos-Gagne ».
En « Hispanie », la question des indépendantistes (catalans, notamment, les basques ont disparu et les madrilènes ne se sont pas encore révélés) traverse en filigrane tous les votes.
Mais les dernières élections donnent quelques indices sur les ressorts de cette poussée à « droâte ».
D’abord, la demande d’un « homme fort » (pôv’ « Chiotti » et son mètre soixante, voire « Zézé-Amour » et ses oreilles décollées…) ou d’une « femme forte » (pov’ « Marinella-tchi-tchi »). Mais bien vue de la « ritale » « Mélodie » ou de notre future « Marions-les… »
Dans un monde traversé par les crises (guerre en Ukraine, tensions entre les États-Unis et Chine), la prime va au dirigeant qui montre les muscles et promet la stabilité.
C’est d’ailleurs le défaut de « McDo-Trompe » : Il a le muscle (et surtout la grande-gueule) mais promet de bousculer tout le monde sur son passage…
 
D'où l'avantage des conservateurs : Ils ne planifient pas le « Grand Soir », mais la continuité.
En Grèce, la récente campagne de « Kyriá-kos Mitso-tárkis », après quatre ans de gouvernement, s’est résumée à deux arguments : Un, réarmer la défense nationale face aux menaces turques ; deux, garantir la stabilité économique, loin des traumatismes de la crise grecque (voulue et entretenue par leur « gôche »).
Ne pas faire peur aux marchés, ne pas effaroucher les créanciers. En somme, contre l’usure du pouvoir, le pouvoir de l’usure !
En « Ritalie », « Giorgia-Mélodie » (Frères de Ritalie), présidente du Conseil des ministres depuis le 22 octobre 2022, s’est présentée comme une femme à poigne, tout en minimisant le risque de bouleversements à l’international.
Elle s’est affichée en alliée de l’Ukraine et en partisane de l’OTAN et des États-Unis, laissant d’ailleurs amers certains de ses alliés, plus volontiers prorusses.
Mais ça a bien fonctionné pour elle…
 
En « Hispanie-royale », le gouvernement de « Pedro Sánchez-i-Pérez-Castejón » a revendiqué des succès dans la lutte contre l’inflation et le chômage. Mal lui en a pris : Les partis de gôche se sont divisés sur une loi autorisant le changement de genre à partir de 16 ans (quelle konnerie…), sans avis parental ni médical.
Une « conquête sociale » selon la gôche radicale (qui doit concerner une poignée de personne ne se comptant probablement pas sur tous les doigts d’une seule main : C’était naturellement prioritaire parmi toutes les priorités qui assaillent un grand pays comme l’Hispanie… royale).
Un texte jugé excessif d’après des cadres « soces », qui ont vu dans cette loi sociétale controversée une explication de la déroute électorale.
 
Le succès des partis conservateurs doit aussi s'analyser en considérant l’âge de l’électorat. Désormais, un Européen sur cinq a plus de 65 ans.
Selon l’ONU, en deux décennies (entre 2000 et 2021), l’âge médian est passé de 36 à 44 ans en « Hispanie ».
De 37 à 42 ans en « Gauloisie-impériale ».
De 39 à 47 ans en « Ritalie ».
Ce qui tendrait à prouver que plus on est vieux plus on est un vieux kon, non ?
Ou bien que plus on vieillit, plus on s’écarte des utopies de nos jeunes années passées ?…
 
Dans son dernier meeting de campagne, dans une marée de drapeaux grecs et l’Acropole en arrière-plan, le Premier ministre « Kyriá-kos Mitso-tárkis » a juste promis de « stopper l’immigration illégale ».
C’était le passage de son discours le plus applaudi.
Son gouvernement est pourtant accusé de refouler les bateaux de migrants au large de la Turquie. Ce que les ONG dénoncent, ce que ledit gouvernement dément… mais ce que ses électeurs soutiennent.
Où les ONG qui font la pub de leurs opposants politiques…
En Espagne, le parti Vox, classé à la droâte de la droâte, a doublé le nombre de ses voix en quatre ans. Thème principal : L’immigration illégale, venue depuis les côtes marocaines à destination de l’Andalousie ou des Canaries.
Le touriste Teuton aux Baléares, ils adorent…
 
Force est de constater que selon une récente enquête du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) portant sur quatre pays européens, la phrase « il y a trop d'immigrés dans notre pays » obtient une adhésion majoritaire quelle que soit la nationalité du répondant (60 % chez les « Gauloisiens », les « Teutons » et les « Ritaliens », mais que 57 % chez les « Royaux sujets de Charles le IIIème »).
Dehors, nos « brexiters » venus polluer nos campagnes, tel serait le message…
Autrement dit, partout en Europe, le thème de l’immigration dope les droâtes. D’autant que l’Union européenne peine à définir une politique commune sur le sujet, au-delà du slogan usé « agir avec humanité et fermeté ».
L’immigration rassemble. En tout cas les droâtes.
Dans chaque pays, le sujet permet des rapprochements plus ou moins poussés entre la droâte et l’extrême droâte.
Les deux blocs, souvent séparés sur l’économie (libéralisme contre étatisme) et sur l’Europe (intégration européenne contre nationalisme), se trouvent plus facilement sur la protection des frontières.
D’où la formation « d’alliances ».
 
En « Ritalie », l’exécutif dirigé par la très droitière « Giorgia-Mélodie » accueille des ministres issus du parti libéral et conservateur de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté ».
En Scandinavie, le parti identitaire des Démocrates de Suède soutient le gouvernement conservateur, sans toutefois y participer.
Les nationalistes du Parti des Finlandais sont arrivés en deuxième position et participent aux négociations avec la droâte pour former un gouvernement finlandais et rejoindre l’Otan.
 
Peu à peu, les digues sautent.
Et à l’échelle du continent, ces rapprochements pourraient changer le visage de la démocratie européenne dès l’an prochain, lors des élections européennes du 9 juin 2024.
Certains stratèges du parti conservateur européen (le Parti populaire européen ou PPE, dont font partie « Les Républicains-démocrates ») envisagent déjà d’accueillir dans leur groupe des élus de l’extrême droâte.
Signe des temps, il ne s'agit pas de secrètes négociations d’arrière-cuisine, mais d’un projet évoqué au grand jour : Le ministre « Ritalien » des Affaires étrangères « Tonio-T’as-jauni » (proche de « Berlu-la-quéquette-sauvage-en-liberté ») appelle ainsi au « dialogue » entre la droâte et l’extrême droâte pour « bâtir une majorité solide » qui « pourra gouverner l’UE » après les élections.
Au Parlement européen, cet appel du pied vise le groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR), où siègent les députés nationalistes qui penchent plus vers l’OTAN que vers la Russie, à l’inverse du groupe Identité et démocratie (ID, qui accueille les eurodéputés de notre « Air-Haine » gauloisien).
La manœuvre n’en est qu’à ses prémisses, mais elle rencontre un écho significatif au sein de la droite européenne.
On peut penser qu’en ressortirait un groupe hégémonique conservateur, aux marges nationalistes.
 
Tout ceci n’explique pas le recul des « gôches ». Certes, on peut penser qu’elles se sont fracassées sur l’immigration.
C’est d’autant plus kon que, de mon point de vue en tout cas, si demain on veut un « paradis socialiste », avec revenu universel et le règne du « à chacun selon ses besoins » et sans limites promis par Marx (Karl, pas Groucho) comme étant l’avenir du genre humain, dans l’attente de l’arrivée massive de robots omniscients dans nos vies quotidiennes, il va bien falloir compter sur des « proscrits » désignés volontaires (pour être volontaires à la migration) pour faire « tourner la boutique » au moins dans ses activités réputées « essentielles »…
Et on sait lesquelles depuis l’épisode du confinement national de 2020… pas les métiers les plus illustres, mais ceux déjà encombrés de migrants qui en acceptent les contraintes (derrière les bennes à ordures, les gardes d’hôpital, les épiceries de quartiers, les petits-métiers à domicile, etc…).
D’ailleurs, je serai de droâte (je le suis, notez bien…), extrême (là je ne le suis toujours pas), j’exigerai le rétablissement des corvées, du statut de serf et de quelques autres privilèges de « naissance »…
« Sò natu corsu è ne sò fieru » après tout !
Autrement dit, pour soulager les « natifs », si j’étais de « droâte », j’encouragerais la migration étrangère à venir se faire exploiter jusqu’à n’en plus pouvoir !
Réservant l’essentiel (le droit de vote par exemple) aux natifs, un peu comme en Grèce antique…
Mais non : Ils sont trop kons pour penser ça !
 
Et que je serai de « gôche » (Dieu m’en garde…) je rançonnerais d’impôts et de taxes en tout genre les citoyens les plus riches de mon pays pour financer la coopération internationale tous azimuts du « tiers-monde », qu’ils puissent tous polluer autant que moâ à rester vivre là où ils sont nés.
Et les vaches seraient bien gardés.
Mais non : Ils sont trop kons pour ça !
 
Aussi, face à ces impasses dogmatiques, forcément, les « gôches » s’effritent, les « droâtes » s’encanaillent et tout cela profite aux extrêmes (qui ont des œillères devant les yeux).
Autrement dit, on va à la faillite des dogmes, de tous les dogmes, et quelle que part, je m’en réjouis !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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