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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 13 février 2023

Photo de famille russe…

L’après-guerre d’Ukraine se dessine lentement…
 
Quelques réflexions de la semaine dernière…
Tout d’abord il faut s’imaginer que « Vlad-Poux-tine » n’ignore pas les leçons de l’histoire : Le conflit russo-ukrainien, censé parachever la réunification de la Russie avec sa « frontière » occidentale, est loin d’être terminé. Mais sa conclusion (qu’elle prenne trois jours ou trois ans importe peu à un tsar) signalera sa chute ou son entrée au panthéon aux côtés de Pierre le Grand ou Alexandre Ier.
Son objectif personnel…
 
Or, à quelques jours d’une nouvelle offensive russe, l’issue du conflit reste toujours aussi incertaine. Contrairement à l’idée couramment répandue en Occident d’une Ukraine ultimement victorieuse (et les occidentaux font tout pour ça sans se « mouiller » outre mesure), tous les scénarios sont possibles : Écroulement de l’armée ukrainienne, défaite pour Moscou, enlisement, négociations de paix en 2024 (année électorale aux USA), partition sous l’égide de l’ONU avec création d’une zone tampon… on peut tout imaginer.
Mais même si l’offensive « militaire spéciale » se solde au bout du compte par une défaite, il y aura un changement de régime.
À l’inverse, si les Russes l’emportent, on peut anticiper un durcissement, ultra-nationaliste, proto-fasciste, dans la ligne du « camp de la guerre », ou alors hostile mais rationnel, dans la tradition des apparatchiks.
Mais aujourd’hui, nul ne le sait.
Sauf que dans tous les cas de figure, le statu quo est exclu.
 
D’ailleurs tous se positionnent déjà pour l’après-guerre. Le conflit est devenu le terrain d’affrontement entre les « siloviki », les oligarques et les « ultras », le « camp de la guerre », trois factions qui s’affrontent loin des médias.
Après l’hécatombe dans les rangs des oligarques, exécutés au début de « l’opération spéciale » soit par le GRU (mais cette fois-ci « sans bavure » ni la moindre trace, ce qui me laisse penser que ce pourrait être l’œuvre d’autres…) les développements de l’année 2023 pourraient bien décider non seulement de l’issue de ladite « opération militaire spéciale », mais aussi de l’orientation du Kremlin pour les dix prochaines années.
 
« Poux-tine » s’appuie en effet avant tout sur des proches pour prendre ses décisions. Issus des agences de sécurité et de l’appareil militaire, souvent d’anciens collègues du KGB de Saint-Pétersbourg, c’est son « premier cercle » : Ce sont les « siloviki ».
À la tête de l’armée et du renseignement, ils sont paradoxalement les seuls capables de remercier « Poux-tine » s’ils le jugent nécessaire.
Il existe aussi un deuxième cercle, « non officiel », plus hétéroclite, constitué d’oligarques pour la plupart, et enfin les « ultras », le troisième cercle, qui n’appartiennent à aucun des deux autres.
 
Si aujourd’hui la Russie reste est un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme, c’est que les dynamiques entre les cercles, les factions et les différents individus qui les composent demeurent trop complexes, trop obscures.
Toutefois, une chose est claire : Les revers des onze derniers mois ont accentué la paranoïa du président, et c’est ce sentiment de fragilité qui explique la montée des « ultras », partisans de la radicalité et de l’asymétrie, et susceptibles de contrebalancer l’influence du premier cercle.
Ce qui n’était certainement pas dans les « plans » du maître du Kremlin… par la volonté populaire & démocratique, doit-on rappeler.
Ce qui reste une assertion fantaisiste, comme quoi, il y a quelque chose de pourri dans ce pays-là, qui empêche toute alternance propre aux « vraies démocraties ».
 
Mais revenons à mon propos : Dans ce premier cercle, il y a d’abord Nikolaï Patrouchev, le chef du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie. Ancien du KGB de Saint-Pétersbourg, il connaît le président depuis les années 1970. Récemment qualifié par le Daily Telegraph de « diable sur l’épaule de Poutine » et son successeur potentiel, c’est l’apparatchik des apparatchiks.
Ensuite, vient Sergueï Narychkine, le patron du SVR, un autre proche de Saint-Pétersbourg, et également ancien du KGB, récemment humilié publiquement par son chef devant les caméras de télévision.
Puis il y a Alexandre Bortnikov, issu du KGB de Saint-Pétersbourg, directeur actuel du FSB, investi de la responsabilité de la sécurité intérieure de la Fédération mais aussi des anciennes républiques soviétiques.
L’échec de « l’opération militaire spéciale » peut être en grande partie attribué à la faillite du renseignement russe, ce qui n’augure guère de son futur.
Puis vient Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense, un intime de « Poux-tine » (ils font des parties de pêche ensemble), davantage un technocrate qu’un « silovik » et sûrement pas un « militareux » bien qu’il se soit nommé général et se promène en « uniforme-étoilé ».
Lui aussi a sa part de responsabilité dans la litanie d’erreurs des onze derniers mois, mais, assez habile, il continuerait à avoir l’oreille du président.
Enfin, il y a Valéri Guerassimov, le chef d’état-major des armées, un théoricien militaire de renom, publiquement admiré par son adversaire ukrainien, Valéri Zaloujny.
Le 12 janvier, il a été nommé à la tête de « l’opération militaire spéciale » : C’est dernier le fusible de Choïgou, et aussi celui de « Poux-tine ».
Ils en usent de beaucoup…
 
Ensuite on trouve le second cercle, « non officiel », celui des oligarques qui se sont enrichis grâce à « Poux-tine » et sont dépositaires de sa fortune personnelle.
Leur effacement au profit des anciens du KGB est un autre indicateur de la militarisation croissante du régime depuis dix ans.
 
Le premier des oligarques est Igor Setchine, le patron de Rosneft, la société d’État pétrolière. Également de Saint-Pétersbourg, il a occupé des rôles politiques clés dans les gouvernements précédents.
Il y aurait aussi Sergueï Ivanov, représentant spécial du président, Dmitri Rogozine, le directeur de Roscosmos, l’agence spatiale russe, et Viatcheslav Volodine, le président de la Douma.
La presse occidentale mentionne aussi des intellectuels susceptibles d’influencer la vision « civilisationnelle » du maître du Kremlin, tels que l’idéologue fasciste Alexandre Douguine (dont la fille a été victime d’un attentat l’été dernier), des oligarques résidents à l’étranger (et pas encore abattus par… les services secrets occidentaux ou russes ?), d’anciens chefs d’État, ou des religieux tels que le patriarche Kirill Ier, mais leur influence est probablement largement surestimée.
 
C’est un assemblage hétéroclite d’autocrates, de gangsters et de politiciens ratés, ils utilisent les médias pour critiquer les siloviki et impressionner « Poux-tine » afin de faire avancer leur carrière et s’enrichir encore plus.
Le « maillon faible » parmi eux, c’est « Dmitri Medvedevdev ». Si « Poux-tine » l’a choisi pour le remplacer entre 2008 et 2012, c’est qu’il le considérait comme bien trop faible pour essayer de l’écarter du pouvoir.
Confiné aux oubliettes, l’ancien président, qui avait su convaincre l’Ouest naïf qu’il représentait le camp des libéraux, s’est transformé depuis le début de la guerre en pasionaria des « ultras ».
Ses déclarations outrancières font régulièrement la une des journaux.
Un florilège : Les Ukrainiens sont des « nazis drogués et malades », l’usage possible de l’arme nucléaire n’est « certainement pas un bluff », ou la Russie est engagée « dans une bataille sacrée contre Satan », rien de moins !!!
Il apporte sa légitimité d’ancien président au camp des faucons et essaie de se positionner pour l’après-guerre.
Comme l’histoire et la littérature russe sont inséparables, il évoquerait assez bien un personnage de Gogol, pitoyable et ridicule, et pourrait bien subir le même sort.
« Medvedevdev » n’a pas de pouvoir, mais il joue son nouveau rôle à la perfection.
 
Dans le troisième cercle, on retrouve les « va-t’en-guerre ». Par exemple Serguei Vladimirovitch Sourovikine, qui n’est pas un communiquant, c’est d’abord un destructeur. Il a sous la main l’ensemble des stocks de missiles balistiques, missiles de croisière, et les millions d’obus des Forces armées de la Fédération de Russie.
Il est surtout connu en Occident pour être le « boucher de Syrie » ou le « général Armageddon », depuis les bombardements aériens d’Alep.
Sa théorie de la guerre moderne consiste à briser le moral des populations civiles par l’anéantissement des villes et des infrastructures. Vétéran de la guerre d’Afghanistan, il avait déjà fait parler de lui en août 1991 à l’occasion du putsch militaire manqué contre Gorbatchev.
Nommé à la tête de « l’opération spéciale » en Ukraine le jour de l’explosion du pont de Kertch, son remplacement par Valéri Guerassimov n’est pas vraiment un camouflet, car il continue à avoir la main sur une grande partie des opérations militaires.
Dans une interview le chef d’état-major ukrainien le compare à une derzhimorda, le martinet utilisé dans une pièce de Gogol.
 
Il y a également Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, connu pour ses prises de position fracassantes, son utilisation prolifique des réseaux sociaux, la persécution des homosexuels, les assassinats d’opposants en Tchétchénie, en Russie ou à l’étranger (le conspirateur ultime à l’occasion des décès-opportuns d’oligarque en Europe ?), et la transformation de sa petite république en « exécuteur des basses besognes » de Moscou.
Après s’être vanté de l’invincibilité de ses 12.000 Kadyrovtsy au début de la guerre, une suite de revers l’ont contraint à les retirer du front en mars puis à les redéployer comme « troupes-barrière » afin de bloquer les déserteurs russes et les exécuter.
Plus que Hadji Murad, le héros caucasien du roman éponyme de Tolstoï, Kadyrov évoquerait l’un des nombreux méchants illuminés qui pullulent dans les pages de Dostoïevski.
 
Et finalement, on retrouve Evgueni Prigojine, le « cuisinier de Poux-tine » et le fondateur et financier du Groupe Wagner. L’armée de mercenaires, tristement célèbre pour ses exactions en Afrique (soutien aux régimes en place au Mali, en Centrafrique, au Tchad, au Soudan et au Mozambique, etc. en échange de contrats dont une partie est réinvestie dans les médias africains pour alimenter la propagande pro-russe et anti-gauloisienne) et au Donbass, avec des méthodes fort différentes de l’armée russe.
Comme Kadyrov et « Medvedevdev », Prigojine dispose aussi d’une plateforme : L’Internet Research Agency, ferme à trolls accusée d’ingérence dans les élections américaines de 2016, et qui lui permet de s’attaquer à ses ennemis en toute impunité.
Depuis quelques mois, il en fait un usage immodéré contre ses bêtes noires, Choïgou, Lapin, Guerassimov.
Voilà le décor planté sur fond d’âpres combats en Ukraine…
 
C’est un fait historique : La Russie foisonne de groupes « paramilitaires », distincts de l’armée traditionnelle, qui jouèrent un rôle dans les conflits (ainsi les Cosaques furent aux avant-postes de la conquête de la Sibérie à partir de la fin du XVIème siècle). En 2014, les mercenaires de Wagner font leur apparition officielle au Donbass. Puis en 2016, « Poux-tine » créée la Rosgvardia, la Garde nationale de Russie, une armée prétorienne censée défendre le régime et qui assure, avec ses 20.000 membres, la protection personnelle de « Poux-tine ».
Comme Kadyrov aura intégré sa Tchetchenskaïa rosgvardia au sein de la garde nationale, on peut parfois douter des choix du maître du Kremlin, même si ce n’est pas si kon que ça n’en a l’air.
Car les mercenaires de Wagner sont souvent d’anciens militaires, engagés dans des conflits récents (Donbass, Syrie, Libye). Bien équipés, aguerris, mieux payés, ils offrent à « Poux-tine » un moyen de pression sur son establishment militaire.
À partir de septembre, le recrutement de prisonniers de droit commun et de forçats, à l’initiative de Prigojine, demain les chômeurs et les SDF, fait exploser les effectifs de Wagner, passant de quelques milliers à plus de 40.000, représentant près d’un quart des forces russes engagées sur le front Est.
Les anciens forçats sont utilisés comme chair à canon dans les assauts frontaux, à Soledar ou Bakhmout, résultant en des pertes considérables en hommes.
Au bout du compte, Sourovikine détruit les infrastructures et les villes, les wagnériens sont ses troupes de choc et les Kadyrovtsy font office de police militaire. C'est un numéro bien rodé qui, au passage, est une répétition du modèle déjà testé en Syrie.
 
Après des mois de combats furieux autour de Bakhmout et Soledar, les troupes de Wagner ont remporté la première « victoire » russe depuis des mois. Sa valeur symbolique ne doit pas être sous-estimée : Le nouvel axe Prigojine-Sourovikine, enclin à renverser l’establishment militaire représenté par Guerassimov et Choïgou, a le vent en poupe (Prigojine a un compte à régler avec Choïgou : En 2014, c’est lui qui a terminé le contrat avec sa société de restauration Concord, le poussant ainsi à chercher d’autres sources de revenus avec Wagner).
Conséquence de leurs succès : Les « ultras », ou « camp de la guerre », ont de plus en plus d’alliés, tels que Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, Andreï Tourtchak, le secrétaire général de Russie Unie, le parti de la majorité présidentielle.
On dit que Zolotov, le chef de la Garde nationale, est également proche de Kadyrov.
Quant à Alexeï Dioumine, le gouverneur de Toula, et Dmitri Mironov, ancien patron de la région Iaroslavl, ce sont aussi des soutiens du leader tchétchène et de l’ancien gangster.
Et c’est compter sans les blogueurs militaires tels Rybar ou les originaux comme Igor Guirkine, critiques de l’establishment et soutiens de Sourovikine.
Voilà pour la photo à un moment donné…
 
Car si « Poux-tine » lâche la bride à Prigojine, Kadyrov et leurs alliés pour contenir les ambitions de ses « siloviki », il sait aussi qu’il doit garder son rôle d’arbitre entre les parties.
Ainsi, le lendemain de la prise de Soledar, il nomme Guerassimov, le chef d’état-major des armées à la tête de la force d’invasion. En cela, il suit un triple objectif : Redonner l’initiative à un stratège conventionnel en vue de l’offensive de février, contrôler l’ego et les ambitions de Prigojine (qui s’affiche en chef de guerre devant les caméras) et obliger les deux parties, les traditionnels et les « ultras », à travailler ensemble.
Clairement, ce jeu d’équilibre entre des factions hostiles est la meilleure façon trouvée par « Poux-tine » de se maintenir au pouvoir.
Un Machiavel moderne.
Ou apprenti sorcier. Nous le saurons très bientôt.
 
Rappelons que l’histoire des régimes russes c’est l’histoire de leurs guerres. Victorieux, ils deviennent plus agressifs, défaits, ils titubent et s’écroulent.
Ainsi, la guerre de Crimée entraîne un affaiblissement durable de l’Empire. La défaite face au Japon conduit à la révolte du cuirassé Potemkine. La Première Guerre mondiale à la révolution et à la guerre civile, celle d’Afghanistan à la chute de l’Union soviétique, et la deuxième guerre de Tchétchénie permet en revanche la montée au pouvoir de l’actuel président russe.
Un cessez-le-feu assis sur les positions du moment est donc actuellement inenvisageable côté russe. D’autant que c’est également inenvisageable pour Kiev qui entend bien faire mordre la poussière à ses envahisseurs jusqu’au pont de Kertch au bout de la Crimée.
Pour y parvenir, il faudrait que l’un des deux belligérants s’effondre sur le champ de bataille.
Ce qui va arriver, tôt ou tard puisque chacun s’épuise en de vaines offensives et contre-offensives.
 
À moins que, du fait des armes et du sort des batailles, les « ultras » soient décapités, ou que ceux-ci renversent les apparatchiks.
Dans tous les cas, ce sera la fin du régime de « Poux-tine » qui se retrouvera en porte-à-faux, déséquilibré…
Mais comme son « crabe », même s’il lui laisse quelques répits en ce moment, le rattrapera tôt ou tard, la « sainte Russie » sera probablement débarrassée d’un autre de ses dictateurs.
Pour renaître (car la Russie reste éternelle…) vers quoi ?
Probablement et hélas vers une autre dictature, n’en doutez pas.
Même si c’est au peuple d’y répondre, mais il n’a jamais eu de poids, décérébré par les dirigeants qu’il s’est toujours donné à lui-même.
 
C’est que le sort des « empires belliqueux » est scellé dans leur genèse depuis l’antiquité. Je vous avais dit, en janvier 2022, que tout le monde sait ce qui se passe quand on commence de la sorte en sortant de son espace politique :
Cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2022/01/on-sait-deja-comment-ca-va-se-terminer.html
D’autant que l’ukrainien revient d’une tournée des « popottes » pour remplir sa besace de plein d’armes et de munitions à envoyer par l’Occident qui va faire durer « le plaisir », jusqu’à épuisement des russes, n’en doutez pas : C’est la stratégie de défense adoptée par l’UE et les USA qui y voient une magnifique opportunité de couper les griffes de l’ours sans même risquer le sang et la peaux des GI’s !
Comme en 1989, finalement.
De quoi inquiéter Pékin, quand ses dirigeants se réveilleront…
 
Une génération, et ses amertumes, va passer avant de voir peut-être s’ouvrir le rêve Gaulliste d’une Europe ouverte de Cap Finistère à l’Oural, l’empire russe se disloquant une nouvelle fois jusqu’aux confins de la Sibérie, ce qui serait une opportunité pour Pékin de prendre pied sur les gisements sibériens…
(« Prospective 2023 : https://flibustier20260.blogspot.com/2023/01/prospective-2023-1.html et suivants…)
Je n’y serai plus, mais je vois mal une Russie étendre sa « zone d’influence » sur ses anciens territoires du Pacte de Varsovie, encore aujourd’hui incapable qu’elle est de prendre le dessus sur l’Ukraine lilliputienne après un an de combats violents et de destructions multiples et inutiles…

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