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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 février 2023

La réforme des retraites, vous avez aimé ?

Pourtant complètement à côté de la plaque !
 
Plaque que personne n’a identifié jusque-là, sauf peut-être l’hebdo « Marianne » qui s’est nourrie pour l’occasion des statistiques officielles de la CNAV. De quoi s’agit-il ? De l’âge effectif du départ à la retraite ?
Oui, un peu mais seulement par voie de conséquence, car pas seulement.
 
Vous prenez un « laborieux » de 20 ans qui commence sa carrière professionnelle à la fin des « trente glorieuses », autrement dit au milieu des années 70, la fin d’un cycle long de Kondratiev dans sa phase ascendante.
Les seniors, à cette époque-là, on a tellement sur les bras qu’on ne sait plus quoi en faire et on invente des dispositifs comme la retraite anticipée, la pré-retraite et je ne sais quoi encore pour que les « vieux » laissent la place aux « d’jeun’s » qui n’ont pas demandé à venir et qui tirent la langue.
C’est qu’ils sont nombreux à être nés au moment de l’épisode du « baby-boom » et 20 ans plus tard, quand ils ne font pas « voyou ou bandit » dans le civil, ils trouvent un poste dans une administration quelconque, ou bien naviguent entre chômage et précarité, à squatter le frigo des parents parce qu’ils manquent de moyen pour se loger.
Ce sont les prémices de l’ère du « salarié-zapping » ou du « salarié-kleenex ».
L’intérim n’était pas autant développé, les CDD étaient d’usage limité et les « stages d’entreprise » inexistants : On doit se contenter de peu, de métiers de « miséreux » où il fallait toute de même un « Bac + 5 » pour les décrocher.
J’ai commencé comme ça, ripeur, magasinier, caissier, entre deux périodes de pointage à l’ANPE (pas encore devenu « Paul-en-ploie ») à la sortie de mon service militaire (encore obligatoire) où je défendais vaillamment et avec enthousiasme ma patrie.
 
L’idée générale était de virer les vieux pour fournir de la place aux jeunes… il fallait bien passer le relai, et avec les « primes au retour », « Giskard-A-la-Barre », le maître des « sachants » qui savaient tout, pensait pouvoir renvoyer quantité d’impatriés dans leur bled…
Passons : Politique d’autistes !
Qui nous a envoyé « Mythe-errant » et ses dogmes d’un autre siècle dépassé au pouvoir avec les catastrophes économiques qui se sont succédées, rythmées par les « dévaluations compétitives » et les flambées du chômage…
Re passons : L’ère de « l’utopie politique » que voilà nous coûte encore !
 
40 ans plus tard, les mêmes ont 60 balais et commencent à compter leurs trimestres pour envisager de prendre une retraite méritée. Je vais vous dire, ce n’est pas pour le plaisir de vivre avec trois « francs-six sous », mais à 60 ans, plus personne n’envisage de vous embaucher, sauf si vous avez une expertise rare à mettre en exergue.
De toute façon, à force d’avoir bouffé la chandelle par les deux bouts, la moitié du temps vous êtes en arrêt-maladie que vous faites volontiers durer, parce qu’au moins, une rente, même rabougrie, ça enlève au moins la grande insécurité du « lendemain-déchantant » toujours hypothétique entre deux plans sociaux dans le privé.
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec des titres de presse qui titrent (bé oui, c’est une tautologie…) que seulement 52 % des nouveaux retraités en viennent à valider une carrière incomplète !
Énorme…
Le chiffre est colossal, car en 2022, plus de la moitié des travailleurs seront partis à la retraite sans avoir validé l’ensemble de leurs trimestres !
Un chiffre qui montre toute l’absurdité de la réforme des retraites promue par le gouvernement.
 
En 2022, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a attribué près de 744.000 retraites personnelles (de droit direct) à des hommes âgés en moyenne de 62,8 ans et des femmes âgées de 63,3 ans, pour des montants respectifs de 926 et 720 euros/mois brut.
Parce qu’après, il faut retirer toute la sauce des cotisations, retenues à la source et autres « impériosités » pour jouir du maigre « net » qui en découle !
Donc, avant même que « Jupiter » ne parvienne à reculer l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, une majorité de ces nouveaux pensionnés n’ont pas pu valider une carrière complète, parce que leur durée de cotisations était insuffisante !
Et dans ces conditions, je ne vous dit même pas la base de calcul desdites pension, forcément diminuée avec tous les « accidents de parcours » cumulés au fil du temps…
Le nœud du problème qui va se reporter sur les générations suivantes, exactement avec les mêmes difficultés, d’autant mieux qu’il faudra aligner 8 trimestres supplémentaires…
 
De plus, les « sachants » de la CNAV en disent que depuis la réforme des retraites de 2003 notamment, les questions de santé au travail surgissent au cœur des réflexions sur la notion de pénibilité. Les régimes de retraite doivent tenir compte de situations individuelles rendues difficiles par un état de santé dégradé par le boulot. Cependant, pour assurer leur viabilité financière, ils doivent limiter leur générosité et favoriser l’emploi sur lequel repose leur financement.
Or, justement les discussions récentes traduisent ces objectifs parfois contradictoires. Elles portent, d’une part, sur un alignement des régimes spéciaux de retraite sur l’allongement de la durée de cotisation requise dans les secteurs privé et public et d’autre part, sur une prise en compte de la pénibilité du travail.
Il se trouve qu’actuellement, seuls les régimes spéciaux reconnaissent la pénibilité en permettant des départs en retraite de façon anticipée.
En revanche, le régime général de la Sécurité sociale, qui couvre l’ensemble des autres salariés, ceux du secteur privé, laisse la pénibilité du travail et plus globalement les problèmes de santé en marge de ses textes réglementaires.
 
Certes, les périodes de maladie et d’invalidité sont assimilées à des périodes d’activité pour le calcul de la retraite et, en fin de carrière, les assurés reconnus inaptes ou invalides peuvent prétendre à une pension à taux plein dès l’âge de 60 ans. Encore faut-il souffrir dans sa chair et son âme…
Par ailleurs, toujours en 2003, le législateur a réduit de moitié la décote appliquée à la pension en cas de départ précoce en retraite, avant l’obtention du taux plein, pour les salariés du secteur privé. Cette mesure relâche ainsi les contraintes financières pesant sur la décision de départ à la retraite des assurés dont l’état de santé ne justifie pas l’accès aux dispositifs dédiés à l’inaptitude ou à l’invalidité.
Bien que ces mesures tiennent compte des problèmes de santé intervenant durant la carrière professionnelle et de leurs conséquences, « on peut se demander si elles sont suffisantes pour compenser la diminution de la durée d’activité, voire de retraite, qu’entraînent les difficultés physiques à exercer une activité » en disent-ils.
Se tuer au travail n’est pas qu’une vue de l’esprit, finalement…
 
Et de signaler justement que « les prochaines générations de retraités auront en outre connu des parcours professionnels moins linéaires que leurs aînés, davantage marqués par des périodes de chômage et d’inactivité ».
Franchement, je les plains, parce que pour décrocher un bail d’habitation ou décrocher un financement de projet professionnel, ça sera encore moins facile qu’à mon époque déjà dominée par « l’aléa économique ».
« Aussi, la proportion de personnes ne justifiant pas d’une durée d’assurance suffisante pour avoir une pension à taux plein est-elle amenée à augmenter ».
 
Une étude de la CNAV sur la génération née dans les années 40 illustre très bien cette situation en s’intéressant plus précisément à deux épisodes auxquels peuvent être confrontés les assurés lors de la liquidation de leurs droits à la retraite : Dans un premier temps, une décision administrative de reconnaissance de l’inaptitude et/ou de l’invalidité permet un départ en retraite à taux plein du salarié dès 60 ans, sans décision de sa part au sens d’un arbitrage entre travail et loisir. Et dans un second temps, au-delà de 60 ans, pour les salariés qui n’ont pas encore liquidé leurs droits à la retraite, se pose « le choix » entre l’obtention d’une pension à taux réduit et une pension à taux plein à l’âge de 65 ans.
Personnellement, vu mon état de santé et mes ALD que j’aligne au fil du temps qui passent comme des perles d’un collier, je n’ai pas hésité longtemps…
Et pourtant, je fais du rab’… une fois de plus !
Mauvais choix… une fois de plus !
 
Ainsi, et afin de saisir le caractère plus ou moins subi de la liquidation des droits à la retraite, particulièrement lorsque l’état de santé est dégradé, cette étude s’attache à mettre en relation les différents événements qui constituent le parcours professionnel (épisodes de salariat, de chômage, d’inactivité, de maladie) et les modalités de liquidation.
Des mesures objectives de l’état de santé telles que la morbidité diagnostiquée par le corps médical peuvent donner un premier aperçu. De même, l’octroi d’indemnités journalières, de pensions d’invalidité ou d’inaptitude répond à un protocole médical.
Les pensions d’inaptitude relèvent de la décision du médecin du travail qui juge de la compatibilité du poste occupé au regard de la santé du salarié.
Des biais subsistent tout de même.
 
Une vaste littérature empirique met en évidence un effet de sélection de la santé sur le marché du travail : Les problèmes de santé affectent l’ensemble de la trajectoire professionnelle. En particulier, l’altération de la santé anticipe le retrait du marché du travail et les actifs aspirent à partir plus tôt en retraite quand ils déclarent des problèmes de santé : Logique, non ?
Ainsi le choix de l’âge de la retraite peut être modélisé comme une décision d’offre de travail et résulter d’un arbitrage entre loisir et travail, vraisemblablement aussi entre niveau de santé et contraintes financières en concluent les « sachants » de la CNAV.
Or, dans les faits, la liquidation des droits à la retraite n’est pas toujours concomitante avec la cessation d’activité : Deux tiers des salariés sont déjà inactifs au moment de faire valoir leurs droits !
Deux tiers : Une autre énormité que voilà…
 
En outre, les voies de sortie définitive du marché du travail sont multiples.
Si l’octroi des pensions d’invalidité et d’inaptitude est réservé aux personnes dont l’état de santé est particulièrement altéré, certains travailleurs en mauvaise santé cessent aussi leur activité précocement dans le cadre de la dispense de recherche d’emploi ou des préretraites.
D’autres, enfin, ne bénéficient d’aucune aide financière.
L’analyse réalisée par l’étude de la CNAV sur les comptes individuels des assurés du régime général met ainsi en évidence dix groupes de parcours professionnels fortement différenciés. Certains assurés sont confrontés à des difficultés de santé qu’elles se manifestent par des interruptions d’activité et/ou par l’obtention en fin d’activité d’une pension d’inaptitude ou d’invalidité, d’autres connaissent des difficultés financières (notamment, les bénéficiaires de l’avpf, accordée sous conditions de ressources), d’autres encore cumulent difficultés de santé et financières.
D’autres non.
 
Ces disparités de carrière se traduisent par des différences de comportements de départ et de conditions de liquidation : Un tiers des salariés avec une carrière incomplète attend 65 ans pour liquider ses droits à la retraite, 39 % liquident à 60 ans pour cause d’inaptitude et d’invalidité (respectivement 34 % et 5 %), 27 % liquident volontairement leurs droits entre 60 et 64 ans à taux réduit.
Et les conditions de liquidation sont fortement différenciées selon le sexe : Les femmes liquident leurs droits à la retraite à 65 ans (ou plus) plus fréquemment que les hommes (41 % contre 21 %), plus souvent à 60 ans via les pensions d’inaptitude (35 % contre 32 %) et font moins souvent valoir leurs droits à taux réduit (20 % contre 40 %).
Ces différences sont particulièrement marquées dans les groupes pour lesquels le taux plein est acquis par l’âge (à 65 ans) quatre à six fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
D’autres groupes sont caractérisés par des départs à la retraite prématurés pour raison de santé, ainsi 45 % des assurés mères de famille à faibles salaires, et 38 % des assurés du groupe des « inactifs jeunes » qui perçoivent une pension d’inaptitude.
Enfin, les liquidations avec pension d’invalidité concernent 88 % du groupe des « invalides jeunes », et 21 % du groupe des « instables ».
 
Ce n’est pas tout : Au moment de liquider les droits à la retraite, deux épisodes successifs peuvent se présenter aux assurés aux carrières incomplètes.
Le premier épisode concerne les assurés dont l’altération de l’état de santé est importante et qui se traduit souvent par une incapacité de travailler et un départ en retraite au plus tôt, avant 65 ans. Si les personnes sont reconnues invalides ou inaptes, elles bénéficient dès l’âge de 60 ans d’une pension à taux plein.
Le second épisode concerne les assurés, dont la santé est relativement moins altérée, qui vont choisir entre faire valoir leurs droits à taux réduit ou attendre l’âge de 65 ans pour bénéficier d’une pension à taux plein. A priori, interviennent alors davantage des critères tels que les capacités financières des concernés ou les facteurs classiques de l’offre de travail comme la situation maritale 
Mais plus un parcours professionnel est marqué par des périodes d’invalidité, plus la probabilité de bénéficier d’une pension d’invalidité ou d’inaptitude est élevée : Pour les hommes, 2,3 fois plus. 99 % des femmes avec des invalidités ont liquidé leurs droits à la retraite au titre de l’invalidité ou de l’inaptitude.
Il apparaît ainsi un effet de plafond dans la gravité de l’état de santé au-delà duquel « l’agent » n’arbitre plus seul dans sa décision de liquider ses droits à la retraite.
 
Si l’état de santé ne justifie pas l’octroi de ces prestations, le salarié se retrouve alors confronté à un véritable « choix sous contrainte » indépendamment de la couverture sociale dont il pouvait bénéficier lors du premier épisode. « Avoir été invalide ne joue pas ici sur la probabilité de liquider à taux réduit plutôt qu’à taux plein. L’effet de sélection de la santé à partir de ce proxy semble donc déterminant sur le départ précoce en retraite lors du premier épisode à 60 ans.
Les situations de mises en invalidité concernent en effet des individus à la santé très altérée et de fait cet indicateur de santé sélectionne fortement les individus, les femmes particulièrement. 
Les situations de mises en invalidité concernent en effet des individus à la santé très altérée et de fait cet indicateur de santé sélectionne fortement les individus, les femmes particulièrement. »
Il semble que le chômage y est en effet peu ou pas significatif, mais intervient lors du second épisode en orientant la décision vers une liquidation à 65 ans, sans doute pour deux catégories de personnes : « D’une part, des assurés bien portants ayant vécu des périodes de chômage et incités à travailler plus longtemps ; d’autre part, des assurés qui connaissent le chômage en fin de vie active et sont dispensés de recherche d’emploi tant qu’ils ne peuvent prétendre à leurs pleins droits à pension. »
 
Par ailleurs, le fait de résider en « Gauloisie-laborieuse » multiplie par près de 3,8 la probabilité de liquider au titre de l’invalidité ou de l’inaptitude, ce qui peut tenir au fait que les personnes dont la santé est altérée sont peu enclines à s’expatrier, particulièrement au moment où elles entament des démarches pour demander la liquidation de leur retraite… Pas fou !
En outre, les personnes résidant à l’étranger en fin de vie active, n’ont pas nécessairement les moyens d’y faire reconnaître leur inaptitude.
La situation maritale semble également jouer un rôle protecteur sur le marché du travail pour les hommes. Être marié diminue leur probabilité de liquider en inaptitude ou invalidité de 43 %, mais n’intervient plus dans leur choix entre un départ en retraite à taux réduit et un départ à 65 ans. A contrario, pour les femmes, être mariée oriente seulement le choix vers un départ à taux réduit.
Généralement, les femmes partent en retraite plus tardivement que les hommes, en disent-ils.
En 2006, 23 % d’entre elles faisaient valoir leurs droits au régime général à 65 ans ou plus, contre seulement 13 % des hommes.
Elles pourraient intégrer dans leur comportement de liquidation le différentiel d’espérance de vie en leur faveur et donc le risque de se retrouver veuve et de devoir subvenir seule à leurs besoins, sait-on jamais…
Parfois aussi, après une carrière professionnelle discontinue et peu rémunérée, la pension de vieillesse est sans doute le seul revenu des femmes précaires. Reculer leur départ en retraite leur permet alors de prétendre à une pension plus élevée.
 
Là, il s’agit de chiffres tirés d’une étude sur des assurés du régime général nés en 1940 et qui ont liquidé leurs droits sans justifier de la durée d’assurance ordinairement requise. Mais elle a déjà permis d’identifier certains des liens entre le parcours professionnel et l’âge de départ en retraite, notamment l’incidence de l’état de santé sur les conditions de liquidation.
Même lorsqu’on considère des populations homogènes en termes de profil de carrière, la fragilité de l’état de santé apparaît comme un facteur d’anticipation du départ en retraite. Les périodes de maladie et d’invalidité, révélatrices d’un état de santé fragile, voire très altéré, se cumulent aux facteurs de vulnérabilité sur le marché du travail : Chômage, inactivité et faibles salaires.
 
Le premier groupe renvoie donc à l’effet de sélection de la santé sur le marché du travail et à l’incapacité physique de poursuivre son activité : La liquidation au titre de l’inaptitude ou de l’invalidité relève alors d’une décision médicale qui s’impose aux salariés.
Ceux qui ne bénéficient pas de ces conditions spécifiques de départ précoce en retraite sont alors confrontés au second épisode : Le choix entre une pension à taux réduit entre 60 et 65 ans ou à taux plein à 65 ans.
Une décision qui correspond alors davantage à un arbitrage travail/loisir classique des modèles d’offre de travail.
Les revenus du ménage et, de façon associée, la situation matrimoniale, peuvent y jouer un rôle essentiel.
Les femmes, qui ont souvent des revenus plus faibles que leur conjoint, paraissent ainsi plus disposées à retarder la demande de leurs droits.
Cependant, lorsqu’elles semblent accorder une priorité à leur vie familiale, leur départ en retraite est avancé.
 
Toutefois, il se trouve que la connaissance des ressources financières, la mesure du niveau de gravité de l’état de santé, les conditions de travail et la nature de l’emploi occupé qui manque dans cette analyse-là, apporteraient certainement d’autres éléments significatifs sur les déterminants du départ à taux réduit.
Ce faisant, ils permettraient aussi d’avancer sur le lien entre pénibilité au travail et âge de départ en retraite qui manque dans le cadre de la réforme proposée.
La relation est centrale dans l’ajustement des paramètres du régime général d’assurance vieillesse : La décote devant être suffisamment élevée pour limiter des effets d’aubaine qui alourdiraient les charges financières du régime général, et suffisamment faible pour ne pas pénaliser des assurés dont l’état de santé justifie un départ en retraite précoce.
La quadrature du cercle qui aura à peine été évoquée dans le brouhaha généré par quelques parlementaires trublions qui auront obscurci les débats : Dommage !
 
Une réforme « incomplète », en somme ?
Vous préférerez peut-être la suivante… en espérant qu’elle soit mieux « calibrée » !

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