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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 janvier 2022

On sait déjà comment ça va se terminer.

Parfois, l’Histoire bégaye…
 
Il y a un mois de ça, peut-être un peu plus, je me prenais la tête avec un de mes potes « Coco-stal » à propos de « Poux-tine » qu’il vénère pour avoir su « mater les Tchétchènes », cette si petite province…
« Poux-tine » m’exaspère : Il n’aura rien retenu des leçons de l’Histoire et avance « ses pions » en bon joueur d’échecs qu’il est resté. Après avoir fait manœuvrer ses troupes le long des frontières ukrainiennes, joué au matador en Biélorussie, « cyberattaqué » des ministères ukrainiens, vilipendé l’Otan sur tous les tons, retirés ses personnels diplomatiques « non essentiels » de Kiev, là où les « Ricains », les « Britishs » et les « Kangourous » l’auront suivi, il a des exigences « écrites » auprès de gens qui ne lui ont rien demandé.
Or, là, la comparaison devient facile…
Souvenez-vous (même si vous n’étiez pas encore né(e)) :
 
En 1918, l’Europe sortait d’une guerre invraisemblable entre puissances continentales qui aura détruit quelques empires et ravagé ses territoires.
Une paix est signée et tout le monde s’y tient pendant 20 ans.
Sauf en « Teutonnie » qui, après avoir fait refluer les troupes d’occupation anglaise et gauloisienne de la Ruhr en 1923 et de la Rhénanie en 1930 revendique l’annexion de l’Autriche puis des Sudètes alors rattachées à la Tchécoslovaquie (question de pente des alpes à ce niveau-là) qui est principalement germanophobe avec les mêmes procédés d’agitation verbale et militaire préalable.
Je me souviens très bien : C’était en mars 1938 pour l’Anschluβ et août pour les Sudètes.
Réalisés au nom de l’unité de peuple « Teuton » et de son « espace vital ».
 
Fin septembre 1938, les vainqueurs de 1918 acceptent le démembrement de la Tchécoslovaquie, alors qu’ils étaient censés en garantir les frontières et la souveraineté : Je me rappelle parfaitement de Daladier, radieux, de retour en « Gauloisie-internationale » (ou était-ce Chamberlain… à Londres la vieillesse, si vous saviez… à moins que ce soit les deux, en plus de Mussolini qui n’avait pas fait le déplacement à Munich) parfaitement heureux d’avoir « sauvé la paix » !
Vous connaissez la suite.
 
En février 1945, à Yalta en Crimée, les anglo-saxons et l’URSS, futurs vainqueurs, d’un second conflit mondial encore plus ravageur que le premier, trouvaient un accord pour « administrer » les cendres du IIIème Reich qui n’allait pas tarder à s’effondrer : Ils se partagent l’Europe, seulement l’Europe et pas le reste du monde où le statu quo ante n’est même pas évoqué.
Les chars soviétiques écrasent Budapest en 1956 pour un printemps qui n’aura pas lieu.
En 1968, celui de Prague est réprimé par les mêmes chars soviétiques.
Solidarność secoue la Pologne dans les années 1980. La troupe n’intervient pas férocement.
Plus tard, en novembre 1989, le mur de Berlin tombait sans un coup de fusil : J’y suis allé pour passer l’année finissante et ramener quelques cailloux arrachés à ce béton à coup de burin, et le leader de Solidarność, Lech Wałęsa est élu président de la République Polonaise en 1990…
La « Teutonnie » allait être enfin réunie l’année suivante, en octobre 90, et le pacte de Varsovie a été dissout en juillet 1991 : Il était devenu vide de sens…
Pendant ce temps-là, la « Coalition » libérait le Koweït…
 
La dissolution de l’URSS a été prononcé comme d’une suite logique le 25 décembre 1991.
La Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie, l’Arménie et les cinq pays d’Asie centrale maintiennent alors des liens étroits avec la Fédération de Russie et forment des organisations multilatérales telles que la CEI, la Communauté économique eurasienne, l’union de la Russie et de la Biélorussie, l’Union douanière de l’Union eurasiatique, l’Union économique eurasienne afin de renforcer la coopération économique et en matière de sécurité.
Je n’ai pas le moindre souvenir d’une observation des USA, de l’UE ou de l’Otan sur ces sujets.
Mais je peux être devenu sénile sans m’en rendre compte…
 
La République tchèque, la Hongrie et la Pologne sont devenues membres de l’Otan en 1999. Je n’ai pas non plus le moindre souvenir de protestation de Moscou.
Le 7 octobre 2002 l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) regroupe alors l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.
Je n’ai pas de souvenir d’une quelconque désapprobation des membres de l’Otan.
Notez que la Géorgie et l’Ukraine n’en font pas partie, « non-alignés ».
La Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie adhère à l’OTAN en 2004… Je n’ai pas souvenir d’une quelconque réaction de Moscou.
L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie intègrent l’UE, la même année, le 1er mai 2004 après un long processus préalable.
Quid des réactions du Kremlin ?
 
Tout le reste c’est du flanc.
Moscou réécrit l’histoire de façon fallacieuse quand ça l’arrange en prétendant, par exemple que l’OTAN s’était engagée à ne pas s’élargir vers l’Est en 1990 !
C’est un mensonge éhonté.
Une fake-news absurde parmi une ribambelle d’autres.
Car il y en a d’autres, beaucoup d’autres.
 
Regardons une carte : La Russie est bordée au Nord par une banquise qui fond de plus en plus souvent, partageant l’océan Arctique avec le Canada et le Groenland.
À l’Ouest de la « Grande Russie » on retrouve la Finlande et une frontière avec la Norvège, membre de l’Otan, ce qui ne gêne personne.
Plus au Sud, on trouve les pays Baltes, adhérant à l’Otan, la Biélorussie « vassalisée » et l’Ukraine, la porte des mers chaudes.
Le glacis Sud est occupé par la Turquie installée au Sud de la Mer Noire, membre de l’Otan, les pays d’Asie centrale, l’Iran avec la mer Caspienne, et surtout la Mongolie et la Chine. Et à l’Est, la Russie partage un détroit avec les USA pour avoir vendu, il y a bien longtemps, l’Alaska aux « Ricains » et une mer ouverte avec le Japon.
 
L’accès à la mer permet des échanges commerciaux, mais tout autant une présence militaire un peu partout, de Syrie au Venezuela, en passant par Cuba et l’Afrique sahélienne, hors tout engagement post-Yalta.
Sauf que le commerce se fait surtout via la « route de la soie » avec l’Extrême-Orient et à l’Ouest via la Biélorussie, l’Ukraine et plus loin la Pologne.
Or, les premiers clients de la Russie sont en Europe occidentale.
Tout comme Pékin d’ailleurs, mais dans une moindre mesure.
Et l’Ukraine reste un verrou vers les mers chaudes.
Naturellement, comme une bonne partie de cette dernière est russophone et russophile (déjà le même motif qu’Hitler et les Sudètes), le maillon faible « saute » avec l’annexion de la Crimée et son port militaire, en un mois rondement mené à cheval entre février et mars 2014.
Le monde entier, hors quelques affidés, proteste et ouvrent des « sanctions économiques ».
Qui sont plus lourdes qu’on ne peut l’imaginer : L’Iran en porte les stigmates depuis 1995 et plus lourdement depuis 2006/2007.
Reste plus qu’à établir un « corridor » de ravitaillement… le Donbass.
Deux oblasts sont déjà hors contrôle de Kiev : Il en reste deux sur les rives de la mer d’Azov qui deviendraient « propriété privée » de Moscou.
Un pont récent en clôture l’ouverture…
 
Pourtant la Russie n’est pas l’Iran : Elle est autonome en matière militaire, une activité financée par les exportations de gaz russe aux européens et aux chinois.
Et depuis des mois et des mois, il n’est pas une seule journée sans que les médias russes implantés en Occident ne célèbrent les nouvelles « armes invincibles » mises au point par Moscou : Guerre des nerfs et propagande, naturellement.
Une arme, ça coûte cher et si ça ne sert pas, c’est une perte nette pour l’économie réelle, de celle qui donne à manger.
La cible des manœuvres russes est bien celle-là : La totalité des rives de la mer d’Azov.
Si à l’occasion, la Russie peut installer un « pays ami » à sa frontière Sud et retrouver l’usage du port militaire d’Odessa, ce n’est pas plus mal.
 
Circule déjà les plans d’invasion : Poussée de chars vers Kiev depuis la Biélorussie et la Russie pour déstabiliser le pouvoir central Ukrainien, tester les réactions occidentales et jonction à travers le Donbass (région houillère) vers et depuis la Crimée : Le pont récemment inauguré en travers de la baie de Taman n’est pas suffisant.
C’est fragile, un pont.
C’est la première phase.
La seconde pousserait l’avantage militaire (pour l’heure écrasant sur le papier), le long des côtes de la Mer Noire jusqu’en Moldavie, prooccidentale et en tout cas la Transnistrie, province prorusse (et russophone alors que le pays est roumanophone) ayant fait sécession qu’on présentera comme d’une libération.
Les Sudètes, vous dis-je…
Et une troisième qui finira l’encerclement total des plaines d’Ukraine, démantelée, comme à la parade avec la mise en place d’un gouvernement « prorusse » et la signature d’une série de traités commerciaux et d’assistance mutuelle contre un accès et un « tarif privilégié » au gaz russe.
Ainsi va peut-être s’écrire l’Histoire selon « Saint-Poux-tine ».
 
Je vois assez mal l’Otan s’opposer à ce funeste destin. D’abord l’Ukraine n’est pas membre de l’alliance transatlantique et son adhésion expresse n’est juridiquement pas possible avant plusieurs semaines sinon quelques mois.
Tout au plus pourrait-on voir éclore une demande d’assistance urgente de la part de Kiev, histoire d’infliger de lourdes pertes à l’armée Russe pour l’affaiblir.
Ce sera de toute façon insuffisant pour inverser le sort des armes et c’est prendre le risque d’un dérapage qui finira en conflit généralisé que personne ne souhaite : Pas plus les Russes qui voient mal de ruiner l’UE, son principal client et source essentielle de devises libellé en dollar (pour acheter de l’or et de la technologie), ni les européens qui n’ont d’efficaces que les sanctions économiques qui se retourneraient contre la « Teutonnie » en premier lieu, telles que ça les rend déjà très « frileux »…
Et si les USA et les anglo-saxons se payent un conflit régional de plus, comme du temps de la guerre en Yougoslavie, la note sera salée quand les « ricains » feront circuler la facture en UE.
Tout comme je vois mal l’ours russe détruire son gros client que sont les pays de l’UE : Pékin pourrait ne pas apprécier non plus…
 
Pire encore, on peut très bien envisager que Pékin, justement, selon le sort des armes, décide d’annexer de la même façon les îles côtières du détroit de Formose encore dans le giron de Taïwan telles les îles Pescadores, Kinmen, Marsun, Lienchiang, Dongyin, etc.…
Un scénario parfaitement plausible à l’occasion d’exercices militaires : On a bien compté 39 violations d’espace aérien le week-end dernier…
Et qu’ils peuvent s’imaginer que la « force de frappe » US étalée sur deux fronts pourrait ne pas pouvoir faire face, face aux « armes invincibles » des assaillants, malgré la toute nouvelle AUKUS, l’alliance « surprise » « indopacifique » incluant les « Kangourous », initiée dans le dos du G7 de Biarritz et en phase de finalisation lors de celui du Pays de Galles !
 
« Les marchés » y croient : Depuis la semaine dernière, les bourses plongent chacune à son rythme anticipant de devoir « shorter » à l’arrache avant les premiers coups de canons. Après, ce sera trop tard pour générer des bonus.
Pour l’heure, ça passe inaperçu pour mettre ce mouvement de reflux sur le dos de la FED et de ses taux qui vont grimper, partout sauf à la BCE et au Japon…
Significatif : On se prépare à la guerre et on finance déjà « à découvert » l’exportation d’armements vers Formose et l’Ukraine.
L’UE vient de doubler ses subventions à destination de Kiev…
 
Reste que personne ne sera gagnant : Je vois également très mal Moscou envisager l’occupation durable d’un territoire qui lui est foncièrement hostile à Kiev. Ils ont gardé un mauvais souvenir des événements de la place Maïdan et de la « Révolution Orange ».
« Les Colonels » peuvent également en témoigner depuis Athènes : La répression ne dure qu’un temps, on l’a encore vu récemment au Kazakhstan, mais également en Géorgie et même en Arménie. Il fallait vite se replier pour se « garder » pour des objectifs plus significatifs, comme la Syrie ou l’Ukraine.
Il n’empêche, cela fait des mois et des mois que « Poux-tine » souffle le chaud et le froid afin d’exiger le recul des lignes de l’Otan jusqu’au niveau du partage de Yalta : Il n’a pas changé de siècle alors qu’il vieillit, comme tout le monde…
En bon « Asperger » (cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2015/02/une-info-en-direct-de-la-cia.html), il a ses idées fixes et il n’en démord pas : C’est le problème de tous les dictateurs qui refusent de « passer la main », ne se voyant pas décliner.
Dommage.
 
Et ça va se passer dans les jours qui viennent : Les exigences russes sont allées trop loin, trop brutalement (c’est dire s’il est pressé d’en finir !) et sans la moindre raison objective pour pouvoir être acceptées par les démocraties, fussent-elles « impérialistes ».
Reculer, « Vlad » ne peut déjà plus le faire.
Ce serait un aveu de faiblesse d’autant qu’il vient de mettre en œuvre de nouvelles manœuvres militaires autour du Donbass et de la Crimée pour bien appuyer ses revendications : Un exercice interarmes qu’il en dit pour faire passer la pilule auprès des opinions publiques prises à témoin, une fois de plus…
Les Occidentaux non plus ne peuvent pas reculer après l’échec en Afghanistan des « alliés » emmenés dans une guerre absurde contre les Talibans : Il suffisait d’isoler le pays, l’étouffer, ce qui va d’ailleurs se passer, d’autant qu’il n’a aucun intérêt, même pas « stratégique » ni encore moins économique.
 
De plus la Russie se permet de venir manger la laine sur le dos de tout un chacun jusqu’au Mali et encore ailleurs avec le groupe de mercenaires Wagner, qui lui échoue au Maghreb et en Syrie qui elle, ne parvient toujours pas à sortir de sa guerre civile alimentée par l’EI et ses factions.
Plus de nombreuses drapeaux « exotiques ».
Et Moscou menace d’ouvrir un autre front au Venezuela, voire jusqu’à Cuba : Une vieille lubie d’une génération disparue…
À quoi tout cela rime sinon de paraître sortir vainqueur d’une confrontation stupide, juste pour satisfaire un égo surdimensionné ?
 
Moâ, je préviens : À poursuivre cette escalade, il n’y aura que des perdants, dont le régime russe lui-même, sa nomenclatura et ceux de ses affidés.
Probablement est-ce d’ailleurs cela le « nœud » : Perdu pour perdu, autant ne pas être le seul à s’effondrer pour préserver encore un peu l’avenir.
Et si le maillon faible identifié par Moscou reste l’UE et ses nombreuses tergiversations, en revanche « Vlad », par ses dires et actions réussit l’impensable : Faire ressusciter l’Otan la sortant de sa « mort cérébrale », comme par miracle !
Déjà le signe de son échec…
 
Alors que l’avenir je le vois toujours avec l’UE s’étendre jusqu’à Vladivostok et même l’Otan faire le tour du monde… Et, à termes, rendre l’ONU inutile.
Moâ aussi, je rêve, je rêve d’un monde meilleur vivant en paix et en harmonie, au moins pour ma « Nichée »…
Peut-être même que suis-je déjà devenu définitivement sénile.

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