Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 14 février 2023

Ti tendu cara !

Mais pourquoi donc dit-on « ti tengu caru/cara » ?
 
C’est l’équivalent de « Je t’aime » en « francilien-natif », « I love you » chez les anglo-saxons, « Te quiero » chez les hispaniques, « Ich liebe dich » chez les teutons, etc.
Car il existe autant de manières de dire « je t’aime » que de langues.
 
En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », ces trois mots sont imprégnés d’une grande poésie : « Ti tengu caru » lorsque l’on s’adresse à un homme ou « ti tengu cara » lorsqu’ils sont destinés à une femme.
Une formule qui a été préférée au fil du temps à « ti amu ».
« La langue corse ancienne pouvait, un peu comme l’italien, employer « ti amu » », nous expliquent les linguistes, écrivains, poètes, professeurs émérites et autres spécialistes de la littérature corse (parce que bande de béotiens, ça existe aussi !). 
« Cela existe toujours, mais c’est beaucoup moins utilisé. « Ti tengu caru/cara » semble plus doux, mais pas moins sérieux. Quand on dit « ti tengu caru », c’est pour signifier le côté cher. C’est comme si on dit « chéri » d’une certaine manière, autrement dit celui que je préfère.
« Tenesi » veut dire s’aimer d’une certaine manière ».
On peut ainsi noter que, par ailleurs, le corse distingue plusieurs formes d’amour : « On peut dire par exemple « s’hà fattu un’amurichjata » (il s’est amusé…), « ingrillachjitu » (accroché), c’est une passade qui ne dure pas beaucoup alors que quand on parle d’amour traditionnellement dans les chansons, c’est un amour beaucoup plus dévoué et moins machiste que l’on pourrait l’imaginer ».
 
On relève également que « dans les chansons traditionnelles d’amour, c’est plutôt l’homme qui admire un certain nombre d’éléments du corps de la femme.
Beaucoup disent qu’il n’y avait pas de chansons d’amour avant, mais c’est faux : il y en avait énormément ».
C’est juste que la manière de concevoir l’amour a un peu changé avec le temps qui passe.
On en répertorié un certain nombre. Certaines sont très jolies comme Furtunatu (chanceux), Biasgina (détenu, prisonnier), le célèbre Bonghjornu o madamicella, ou encore Serinatu a i sposi (Sérénité aux mariés) et évidemment Stammi vicinu (Rester proche) qui dit déjà « ti tengu cara » un peu comme on le dit aujourd’hui.
Après dans l’histoire, il y a beaucoup des lamenti, avec des tons qui ressemblent aux voceri, qui marquent le regret, ou alors des cuntrasti (contrastes) qui sont plus ou moins amusants.
Dans Paisaghji (Paysages), une chanson de Petru Guelfucci, qui nous parle aussi d’amour, on note ainsi que « c’est une chanson très moderne qui, contrairement aux anciennes chansons qui parlait d’amour au sens admiratif et distant (Ah, « La boudeuse » de mon enfance…), était au contraire une espèce de sexualité un peu plus ouverte.
Elle compare les paysages aux formes de la femme. Cela a eu beaucoup de succès, mais uniquement pour les connaisseurs, parce que beaucoup de gens n’étaient pas très habitués à ce genre de choses » en sourit l’auteur lui-même…
« Aujourd’hui, un jeune ne peut plus imaginer une histoire d’amour comme on le faisait il y a 50 ans. Les gens sont beaucoup plus libres, notamment les filles, de faire ce qu’ils veulent.
Donc, il y avait une distance qu’il n’y a plus maintenant. La première grande différence est là.
Et puis, il y a aussi une différence dans la langue.
En dehors de « ti tengu caru/ ti tengu cara » que l’on peut connaitre parce que c’est relativement simple, la manière dont on peut parler d’amour quand on est très jeune aujourd’hui n’est plus tout à fait la même ».
On va y revenir tout de suite avec « l’amour 2.0 » à suivre…
 
Pour un autre poète, l’évolution de la société a donc conduit au fil du temps à parler autrement d’amour en langue corse, à utiliser des mots différents.
« Comme il y a moins de distance respectueuse, même si le respect existe toujours, on montre moins les manifestations de l’amour direct.
On peut s’embrasser dans la rue, ce qui n’était même pas imaginable il y a quelques années.
Aujourd’hui, les choses sont beaucoup plus ouvertes, mais en même temps il n’est pas sûr que les jeunes gens se disent ouvertement tout ce qu’ils ressentent. Parfois, ils ont un peu honte de montrer qu’ils sont amoureux.
À l’époque, non seulement on le montrait, mais on l’écrivait aussi. »
J’ai pu ainsi mettre la main sur la lettre d’un lieutenant qui faisait une demande en mariage de ma grand-mère à mon arrière-grand-père pour l’avoir croisée à Bastia.
Absolument charmant mais agrémenté de considérations financières… importantes à l’époque de l’entre-deux-guerres…
 
« Désormais, il me semble que les jeunes n’osent pas trop dire tout cela. Cela ne veut pas dire que l’amour diminue, au contraire. Mais comme la langue n’est plus celle d’avant, c’est forcément une expression différente ».
« Mais la plupart des jeunes ne connaissent pas trop bien la langue. Donc, l’amour en Corse se fait de toutes façons aujourd’hui plus en langue française qu’en langue corse ».
Et oui, les Valentins et Valentines fêtent leur fête annuelle aujourd’hui : N’oubliez pas de rentrer avec quelques surprises pour tenter de passer une bonne soirée.
Ce dit, rappelez-vous qu’on est passé depuis longtemps maintenant à « l’amour 2.0 » direct sur le Net (j’y reviens).
À mon époque, « l’approche » était plus… directe et les « cercles » de recherche nettement plus restreints.
Depuis, je reçois encore des spams qui me vantent les mérites cachés de telle ou telle ukrainienne parfaitement accorte… Comme si j’étais en âge d’accueillir des évadées d’un pays de voyous (mais qui savent faire d’excellents pinards) qui est de plus en guerre avec son voisin belliqueux : Si je paye de lourds impôts, c’est justement pour qu’elles puissent rester chez elles, pas pour leur fournir la becquetance sise dans mon propre « frigo », non mais !
 
Il n’empêche, les millénium racontent parfois leur quête de l’âme-sœur sur Internet. Une jeune femme confie, sans aucune gêne, avoir été poussée par sa meilleure amie à s’inscrire sur le site Adopte Un Mec.
J’adore la formule…
Puisque c’est une plateforme un peu particulière où ce sont les femmes qui font leur marché et choisissent quels hommes peuvent entrer en relation avec elles.
Celle-là raconte que comme un signe du destin, elle tombe très rapidement sur celui qui deviendra l’homme de sa vie. Il y en a d’autres, dans la série, même si comme partout, tout le monde peut se tromper.
« Après avoir créé mon compte, dès que j’ai ouvert la page qui présentait les profils à côté de chez moi, sa photo est sortie dans les premières. C’est le seul à qui j’ai envoyé un message », sourit-elle en se remémorant avoir tout de suite été séduite par le profil de son prétendant.
« J’ai eu de la chance, je pense que cela n’arrive pas forcément à tout le monde » : Il y en a qui galèrent encore…
 
Puis, loin d’eux l’idée de passer des mois à s’échanger des messages virtuels, les deux futurs amoureux décident de concrétiser leur rencontre en réel une quinzaine de jours plus tard.
« Mon compagnon était déjà passé par ce site, avait déjà eu quelques rencontres et avait toujours voulu rencontrer rapidement les filles afin de ne pas perdre de temps.
Quelque part, quand on s’échange des messages régulièrement, on se fait des idées sur comment va être l’autre et puis on peut s’attacher même à distance.
Donc, nous étions dans la même optique de se dire qu’il fallait que l’on se rencontre très rapidement pour savoir si cela allait matcher ou non entre nous », indique-t-elle.
De quoi ressentir un petit stress lorsque le jour du rendez-vous est enfin arrivé. « J’avais une petite appréhension parce que je n’avais jamais rencontré de gens sur Internet, mais celle-ci s’est assez vite effacée.
Et puis, j’y étais allée dans l’idée de boire un verre et de rentrer chez moi si je voyais que le courant ne passait pas, de toute façon nous ne nous étions engagés à rien. Je ne m’étais pas mis de pression particulière ».
Finalement, les choses « s’imbriqueront » naturellement (par les voies naturelles) et rapidement entre les deux amants d’Internet.
Au point qu’ils décideront de se revoir dès le lendemain et emménageront très vite ensemble. Une complicité qui ne fera que grandir au fil des années.
La pôvre…
 
Dès le départ, les deux amoureux n’hésiteront pas à confier à leur entourage les circonstances de leur rencontre. « Autour de nous, nous avons quelques couples d’amis qui se sont formés comme cela.
Cela a un peu surpris du côté de mes parents ou de ma sœur, surtout que cela a été assez vite entre nous… (… !)
Mais nous avons toujours assumé sans problème. Finalement, ce n’est qu’un canal de rencontre comme un autre. Et quand ça marche, il ne faut pas trop se poser de question par rapport à là où l’on s’est connu ou avoir des préjugés »
Ma « Nichée » a eu la même démarche.
Une partie de « ma Nichée » : L’autre a fait dans les formes ancestrales…
Je leur souhaite le « grand bonheur » d’élever des rejetons qui paieront peut-être leur retraite, s’ils arrivent jusque-là…
(Au fait, c’est 62, 64 ou 67 ans quand ce sera leur âge ?)
 
Notez par ailleurs qu’à la Saint-Valentin, ne soyez pas désespéré de vivre en célibataire : L’État vous prend par la main. Le pays est actuellement en transe, mais il y a plus urgent : La réforme des retraites, la troisième Guerre mondiale pointe son nez à l’horizon mais il ne faut surtout pas rater sa Saint-Valentin !
Et l’enjeu est tel que même la répression des fraudes a sorti l’artillerie lourde.
« Mardi, pour la Saint-Valentin, j’offre une bague à l’élu-e de mon cœur pour lui demander de m’épouser ! Lisez notre article pour bien faire votre choix ! » twiste ainsi la très solennelle DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Cette antenne du non moins sérieux ministère de l’Économie et des Finances nous prend ainsi par la main en distillant ses précieux conseils, ai-je pu constater…
Suis-je encore en maternelle pour être interpellé par un fonctionnaire assermenté qui vit avec mes impôts ?
Remarquez, on ne change pas une recette qui gagne, ça a si bien fonctionné pour le « Conard-virus »…
 
En bons élèves auxquels ce « twist » était adressé, je clique sur le lien, impatients de découvrir ces bons conseils « pour bien faire notre choix ».
Des fois que l’on soit tétanisés devant l’impossible dilemme entre une bague dorée ou une bague argentée…
Et je ne suis pas déçu : « Si vous souhaitez fêter la Saint-Valentin, seul-e ou à plusieurs (Seul-e ou à plusieurs… tout un programme !) en offrant un présent, en assistant à un spectacle ou en dînant au restaurant, ou devant PSG/Bayern, voici les conseils de la DGCCRF pour que cette journée ne soit qu’amour et pas qu’arnaque. »
Non mais : De quoi en pleurer de rire !
 
Que vient faire dans cette galère, la DGCCRF ?
Soyons honnêtes, suivent ensuite de véritables conseils sur les arnaques. Car le rôle de la DGCCRF est bien, aussi, de sensibiliser aux fraudes qui se multiplient.
Mais c’est ici un nouveau prétexte pour diffuser encore et toujours la même propagande.
Cette fiche-conseil diffusée largement sur les réseaux sociaux comporte tous les codes du politiquement correct, sans oublier l’écriture inclusive et la diversité.
Alors oui, pourquoi ne pas en profiter pour se passer la bague au doigt ?
C’est beau, le mariage, n’est-ce pas ?
Et bonne nouvelle, nous avons la chance du « mariage pour tous » même les tordus !
Car ce qui compte, c’est l’amour n’est-ce pas, mais j’en ai marre d’être pris pour un débile-profond par mes « autorités-assermentées »…
 
Enfin, passons encore : Je vous souhaite une excellente journée et n’oubliez pas de ne pas rentrer les mains dans des poches vides si vous voulez passer une bonne soirée, n’est-ce pas !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire