Car, hier elle n’a pas fait grève…
Il faut dire qu’elle survit correctement avec sa
maigre pension de retraitée des « ékoles » parce que nous sommes
habitués, elle et moâ, à survivre depuis des décennies en tirant la langue dès
le 5 du mois courant en passant « au rouge » chez nos banquiers
respectifs.
C’est comme ça et on s’y fait.
Comme vous le savez toutes et tous, puisque je le
clame sur tous les toits de ma paroisse, je ne sais ni lire, ni écrire, ni
compter pour avoir été un enfant de l’ékole-pue-blique » de la maternelle
à la « fac ++++++ ». Mais j’ai des machines qui font tout ça bien mieux
que je n’aie jamais pu l’espérer (Merci infiniment à « William des-Portes »
et Windows).
Pour tout vous dire, ma formation primaire aura coïncidé avec mon entrée au collège en 1967 où il n’a été question que de la guerre du Vietnam dans tous les cours (même celui de latin). En 68, j’ai été en vacances dès Pâques et j’en suis resté à « for, since et ago » en anglais…
J’en savais tellement peu qu’au lycée, avec quelques « collègues », je pouvais bloquer tous les bahuts du quartier en 24 heures (et manger dans 2, 3 voire 4 cantines le même jour…). C’était les chaudes heures de la réforme Haby, puis celle de « Deux-braies », ou inversement, plus quelques autres car je suis arrivé en 4ème en pleine réforme des « maths-modernes » et ses patates. Alors les logs, hein…
Heureusement, je réinventais la géométrie et la trigonométrie (un mot dont j’ignorais jusqu’à l’existence jusqu’en expertise comptable) tout seul en récréation et, passionné par Apollo 8, j’étais déjà capable, sur le papier, d’envoyer des capsules sur Vénus, Mars ou Mercure et de les faire revenir… avec une simple règle à calcul (les calculettes n’existaient pas…).
Pour le reste, je suis absolument nul en tout (sauf en fille…) et je n’ai vraiment découvert l’intérêt de mes études qu’en doctorat, quand j’ai découvert la fiscalité-appliquée jusqu’à en devenir un « incontournable », expert-comptable et professeur assermenté à temps très partiel.
Il faut dire que j’ai eu d’excellents tuteurs, et que mes clients mes clients m’ont tellement appris à « optimiser » que là encore, j’étais « la » référence avant de passer à autre chose : Le redressement d’entreprise où j’excellais à ne licencier sous aucun prétexte…
Une hérésie m’en diront bien des « sachants », et pourtant…
Pendant ce temps-là, ma « petite-sœur »
(celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer : Cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2018/05/aujourdhui-cest-lascension.html)
se démenait à passer des concours difficiles pour pouvoir enseigner.
Un sacerdoce qu’elle a accompli au fil du temps et des accidents de la vie avec une ardeur qui n’a faibli que récemment, sans pour autant n’avoir jamais été titularisée.
Et elle garde contact avec ses anciennes collègues de labeur (et souvent avec ses anciens élèves), qui lui ont fourni le texte qui circule actuellement sur la toile et auquel elle « souscrit totalement ». Raison pour laquelle je vous le refourgue…
C’est une prof’ de français qui en cause et finalement explique pourquoi mon « cher » pays (celui que j’aime tant mais qui me l’a rendu si mal durant de nombreuses années) fait figure de lanterne-rouge dans les classements PISA, d’année en année.
Et également pour quelles raisons « nos z’élites » de « sachants » nous gouvernent si mal.
Je reproduis donc à mon tour :
« Bonjour C***
Je te préviens, cela va être un peu en vrac (comme
cela, ce sera bio…). Je vais essayer, néanmoins, de procéder par thèmes :
aujourd’hui, de « la trahison des clercs », depuis au moins trente ans, et de
l’idéologie techniciste qui s’est littéralement immiscée dans l’enseignement
des lettres. Autre préambule, si je trouve la réforme des retraites problématique,
je trouve également que l’essentiel n’est jamais abordé. L’essentiel, c’est
quoi ? C’est le fait que « les conditions de travail » aient pris le pas sur «
l’éthique du métier » (Rolland Gorri). Et c’est de cette dernière dont je
désire te parler car à l’oublier, les autres luttes pour moi perdent de leur
sens.
La trahison des clercs, d’abord.
C’est-à-dire le renoncement à la langue et à ce qu’on appelait autrefois « les Humanités ».
Ce renoncement a été mis en place il y a déjà
longtemps, je l’ai constaté au collège où j’ai fait l’essentiel de ma carrière
et dans la scolarité de mon fils.
Commençons par la méthode globale dont je n’aurai
cessé de constater les dégâts dans l’apprentissage de la lecture. Puis, sont
venus les tableaux dits de compréhension se substituant à la capacité de
s’exprimer ; car c’est une chose de cocher une case dans le dit tableau pour
faire une croix au bon endroit (comme les gens qui, autrefois, ne savaient ni
lire ni écrire…) quand on demande de désigner le chevalier qui a remporté le Graal,
mais c’en est radicalement une autre de répondre par une phrase entière : c’est
Galaad qui a remporté le Graal ou le chevalier qui a remporté le Graal
s’appelle Galaad.
Et je m’attarde un instant sur ce « mythe » de la
compréhension qui ne s’accompagne pas d’une véritable imprégnation de la langue
; laquelle passe par de la répétition ; d’exercices, d’écriture. Je me souviens
de la réflexion d’un collègue censée dédouaner les élèves : « Mais tu sais, ils
connaissent les règles, mais ils ne les appliquent pas ! » ou, dans le meilleur
des cas, quand ils les appliquent, c’est après ; après ne pas l’avoir fait
parce que l’imprégnation de la langue et l’intériorisation de la grammaire
n’ont pas eu lieu. A mon fils de 12 ans à l’époque, qui m’avait laissé un mot
dénué d’erreurs, j’avais dit : « Tu fais des progrès ! » et il m’avait rétorqué
: « Non, maman, j’ai fait attention… »
Donc désincarnation de la langue au profit de la
compréhension de points particuliers du texte mais sans expression de cette
compréhension, et sans que cela signifie qu’ils l’aient compris dans sa
globalité.
Le renoncement à l’étude de la grammaire – du au
fameux « décloisonnement » qui voulait que tout soit dans tout et
réciproquement et qu’à aucun moment on ne puisse isoler un point particulier et
faire un cours dessus a failli me coûter ma titularisation, car à la demande
d’un élève qui me demandait ce qu’était un pronom, j’avais eu « le malheur » de
le lui expliquer !
Cette fameuse théorie du décloisonnement s’accompagnait,
très logiquement d’ailleurs, de la théorie de l’autonomie du sujet qui devait,
par méthode inductive, deviner les choses afin d’éviter que son magistral de
prof ne les lui assène de façon par trop autoritaire. (La langue est fasciste,
disait Barthes qui, lui, la maniait fort bien et pouvait donc en jouer !)
Rares, bien sûr, étaient les « élus » qui devinaient ce qu’est un pronom et à
moins de faire un cours là-dessus, tu vois une solution ?…
Anecdote significative : le dernier inspecteur venu
m’inspecter m’a dit qu’il n’aurait pas fallu qu’on les écoutât…
Personnellement, je ne l’ai pas fait, mais mes jeunes collègues étaient
désemparés.
Le formalisme est venu se substituer à l’apprentissage
de la langue. On n’avait plus besoin de la langue pour comprendre les textes ;
on allait les comprendre sans elle ! Et sont arrivés tous les schémas
actanciels qui te découpaient le machin en tranches ; tous les textes passés à
la moulinette du tableau en question pour repérer l’élément déclencheur et autre
situation finale. Sans compter les points de vue omniscients, internes ou
externes et autres « statues » du narrateur qui parlaient si intimement aux
élèves de sixième et cinquième. Les Chevaliers de la Table Ronde en ont pris un
coup, les élèves et moi aussi. On quittait la littérature pour entrer dans la
technique. Les « Temps modernes » de Chaplin battaient le rappel !
Je me souviens de mon fils (encore lui, à 11 ans cette
fois-ci) me cueillant un matin avant de partir au collège pour m’avouer n’avoir
rien compris à la cinquième question concernant un extrait de « Pinocchio » : «
Préciser la situation de communication ». Dire : « Qui parle ? A qui ? Pour
dire quoi ? » aurait sans doute été d’un prosaïsme affligeant ! Donc une seule
question regroupant trois termes d’un formalisme aberrant pour un enfant de cet
âge, mais pas que pour lui. Mon chirurgien ORL (qui n’est pas mon fils…) me dit
un jour : « J’ai fait dix ans d’études supérieures et je ne comprends rien aux
questions posées en littérature à ma fille en classe de première, je ne peux
pas l’aider ! » On imagine pour ceux qui n’ont pas fait les études en question…
La conséquence de ce formalisme inouï fut, entre
autres mais c’est une question capitale, une véritable cassure dans la
transmission : parents complètement égarés, gamins répétant des mots ne faisant
absolument pas sens pour eux.
Par ailleurs, le texte est devenu progressivement un
prétexte à une méthodologie techniciste qui allait nous révéler la structure du
squelette. Le texte est passé à la trappe ; les tableaux en tous genres et des
méthodes peu compréhensibles ont pris le dessus. Des exercices de dissection,
en somme…
Car il fallait sortir de la subjectivité (gros mot par
excellence) et de la paraphrase (qui a pourtant le mérite – même s’il n’est pas
question de s’en contenter – d’inciter l’élève à traduire avec des synonymes le
texte qu’il décrypte et qui suppose, on l’aura compris, un minimum de
vocabulaire…)
Non, il fallait étudier la forme qui allait nous
révéler le sens, sauf que le sens a fini par échapper à la révélation.
Celle-ci m’est apparue de manière encore plus évidente
au lycée. Que l’étude de la rhétorique soit revenue en force n’était pourtant
pas pour me déplaire, mais il s’avère que c’est le contraire qui se produisit.
D’abord, le hiatus, pour ne pas dire l’abîme, entre le
niveau de langue des élèves et les « savoirs savants » qu’on leur demande
conduit à fabriquer de faux savants et de vrais analphabètes. Les Précieuses
Ridicules ne sont pas loin et Molière s’en donnerait à cœur joie avec des
élèves qui ne maîtrisent pas la syntaxe et qui te parlent « zeugme » et «
blason ». Au théâtre ça fait rire, dans la vie ça afflige…
Mais on me dit que c’est cela qu’on exige d’eux (au
bac, cela va sans dire) et qu’il faut donc inculquer les figures de style à des
élèves qui vous disent « Madame, je sais pas quoi c’est… »
Figures de style qu’ils apprennent par cœur comme on
répète le discours du Maître, et je ne vois d’ailleurs pas ce qu’on peut faire
d’autre que « répéter le discours du Maître » sans y comprendre un seul mot
quand on ne maîtrise pas la langue et que les mots ne font pas sens.
Ainsi, une élève qui a eu 20 au bac et qui était venue
passer un oral blanc avec moi sur la scène 2 de l’acte I de Dom Juan, m’a dit
que c’était en langage soutenu (vrai), que c’était un texte argumentatif
(assurément), qu’on y trouvait des hyperboles pour convaincre – et de citer-
(absolument), des périphrases pour persuader – et de citer – (sans aucun
doute). Mais quand je lui ai demandé ce que Dom Juan disait dans cette tirade,
elle ne savait plus quoi dire car elle n’avait pas compris le texte. Il lui
manquait du reste la connaissance d’au moins un mot toutes les deux lignes…
D’autre part, le texte ainsi réduit à des procédés en
tous genres, à sa forme (« dans le but de… ») induit une philosophie du langage
qui ressemble étrangement à tous les discours journalistiques qu’on peut
entendre depuis un moment et qui ne voient jamais que « des éléments de langage
» dans le but de… ; à de la communication pour… etc. Cette philosophie du
langage repose sur l’idée que, finalement, le narrateur instrumentalise
celui-ci, entretient avec lui un rapport purement utilitaire, rapport plus ou
moins caché que les « demi-habiles » que nous sommes allons, bien sûr,
démasquer ! Tout est forme, le sens n’est plus, et le fameux « J’accuse » de
Zola va être réduit à l’usage « d’une anaphore » pour frapper les esprits ! De
la même façon, tel texte de Voltaire sur la tolérance verra l’idée de tolérance
et ses raisons d’être disparaître au profit des « moyens utilisés pour
convaincre ». De quoi ? On s’en fiche…
Et pour finir et dans le genre caricatural qui nous
dit tellement l’esprit du temps, tu peux trouver dans un manuel de collège une
phrase de ce genre : « Balzac utilise des adjectifs pour enrichir le portrait
»…
Cette intentionnalité constamment prêtée au narrateur
et que les petits malins que nous sommes allons bien vite débusquer est une
injure à la littérature et au réel. Ainsi la colère de Zola et ce qu’il dénonce
ne sont absolument plus ce qui compte ! Il me semble que pareille approche de
la littérature, où le texte saute, où le sens saute, où le réel saute, où la
vérité de ce qui est dit n’a strictement plus aucune importance et ne risque pas
d’émouvoir ou de faire réfléchir repose sur une anthropologie misérabiliste ne
voyant jamais que le seul « intérêt » des individus et la valeur « utilitaire »
de leurs gestes, bref l’esprit de calcul !
J’ai vécu un certain nombre de ruptures, voire un nombre
certain, avec des collègues très syndiqués, très politisés, et qui dénonçaient
– à juste titre- la précarité et autres absences de moyens, mais pour lesquels
l’enseignement des lettres qui nous était imposé ne posait strictement aucun
problème, sinon que c’était un peu répétitif et vaguement ennuyeux, peut-être…
Mais surtout, que les élèves ne sachent plus lire, écrire et s’exprimer n’était
pas un problème majeur pour eux ! Ou plutôt qu’il était exclusivement lié à un
fait social (tarte à la crème des « milieux défavorisés ») et jamais à
l’enseignement lui-même. Et moi qui ai vécu mon enfance dans une cité HLM à
Argenteuil, avec une mère institutrice à une époque quasi julesferrienne, je
savais que ce n’était pas vrai.
J’ai eu des mots avec L*** lorsqu’il m’a montré une
copie bourrée de fautes de syntaxe, d’orthographe et de grammaire et à laquelle
il avait mis 20 parce que « ses objectifs méthodologiques étaient atteints » !
Tes objectifs méthodologiques ?! Et la langue ? Qu’est-ce que tu fais de la langue
?! Oh, la langue, a-t-il balayé d’un revers de la main, mais tu as vu où on est
?…
Autrement dit, pour les élèves du 93, c’est bien
suffisant ! Vraiment ?! Quel curieux néocolonialisme que cette opinion là… Sans
compter la bonne conscience politique que certains se donnent en croyant
réparer ainsi les injustices sociales…
Comprends moi bien C***, ce sont des principes que je
dénonce, et quand ce n’est pas la fausse charité pour des « malheureux » qui
sévit, c’est la croyance en la méthodologie qui désincarne les textes et les
lecteurs, et qui a pour conséquence ô combien peu négligeable… de dégoûter les
gosses de la littérature.
Enfin, et afin d’enterrer le cadavre, on n’aura rien
trouvé de mieux que de supprimer… les livres.
Puisque le nouveau commandement est « à la technique
tu te résoudras », nous voilà avec des tablettes à la place des livres en
papier. Personnellement, j’ai voté contre et je ne crois pas avoir été la
seule, et pourtant on s’est retrouvé avec cette « vacherie » qui correspond
tout à fait à ce qu’un penseur appelle « le capitalisme paradoxant » (Vincent
de Gauléjac) ; à savoir le fait de nous refiler des technologies censées
accomplir des miracles et qui, au bout du compte, nous posent des problèmes
supplémentaires… Il paraît (je ne sais pas puisque je continue de travailler
sur papier) que ces petites choses excessivement fragiles se détraquent, voire
cassent très facilement, et que c’est aux parents de les faire réparer, puis de
s’adresser à leur police d’assurance pour se faire rembourser ! Même moi, je ne
suis pas sûre que j’aurai le courage de le faire, mais pense un peu aux parents
sri-lankais arrivés depuis peu et ne parlant pas la langue lorsqu’ils
doivent se débrouiller avec cela !
Je ne comprends absolument pas qu’on ait pu accepter
un fait de cette envergure et je ne l’admets pas.
Alors, et pour terminer enfin (il faut bien), je te
dirai donc que ma réticence à aller manifester pour nos conditions de travail
est immense dès lors que l’éthique du métier est à ce point piétinée, et par
les principaux intéressés. »
Notre problème actuel, c’est qu’en matière de
transmission des savoirs, personne n’est plus capable de revenir en arrière et
de réparer le mal qui a été fait par deux générations de décérébrés-dogmatiques :
Ceux qui savent les meilleures pratiques sont partis à la retraite ou sont déjà
morts !
Et l’incompétence règne en maître absolu…
Ceci expliquant cela, jusqu’à un « sinistre teuton », né-écolologiste dans l’ADN qui devient anti-pacifiste, pronucléaire et rouvre les centrales à charbon de son pays : C’est vous dire si je me marre !
C’est comme ça et on s’y fait.
Pour tout vous dire, ma formation primaire aura coïncidé avec mon entrée au collège en 1967 où il n’a été question que de la guerre du Vietnam dans tous les cours (même celui de latin). En 68, j’ai été en vacances dès Pâques et j’en suis resté à « for, since et ago » en anglais…
J’en savais tellement peu qu’au lycée, avec quelques « collègues », je pouvais bloquer tous les bahuts du quartier en 24 heures (et manger dans 2, 3 voire 4 cantines le même jour…). C’était les chaudes heures de la réforme Haby, puis celle de « Deux-braies », ou inversement, plus quelques autres car je suis arrivé en 4ème en pleine réforme des « maths-modernes » et ses patates. Alors les logs, hein…
Heureusement, je réinventais la géométrie et la trigonométrie (un mot dont j’ignorais jusqu’à l’existence jusqu’en expertise comptable) tout seul en récréation et, passionné par Apollo 8, j’étais déjà capable, sur le papier, d’envoyer des capsules sur Vénus, Mars ou Mercure et de les faire revenir… avec une simple règle à calcul (les calculettes n’existaient pas…).
Pour le reste, je suis absolument nul en tout (sauf en fille…) et je n’ai vraiment découvert l’intérêt de mes études qu’en doctorat, quand j’ai découvert la fiscalité-appliquée jusqu’à en devenir un « incontournable », expert-comptable et professeur assermenté à temps très partiel.
Il faut dire que j’ai eu d’excellents tuteurs, et que mes clients mes clients m’ont tellement appris à « optimiser » que là encore, j’étais « la » référence avant de passer à autre chose : Le redressement d’entreprise où j’excellais à ne licencier sous aucun prétexte…
Une hérésie m’en diront bien des « sachants », et pourtant…
Un sacerdoce qu’elle a accompli au fil du temps et des accidents de la vie avec une ardeur qui n’a faibli que récemment, sans pour autant n’avoir jamais été titularisée.
Et elle garde contact avec ses anciennes collègues de labeur (et souvent avec ses anciens élèves), qui lui ont fourni le texte qui circule actuellement sur la toile et auquel elle « souscrit totalement ». Raison pour laquelle je vous le refourgue…
C’est une prof’ de français qui en cause et finalement explique pourquoi mon « cher » pays (celui que j’aime tant mais qui me l’a rendu si mal durant de nombreuses années) fait figure de lanterne-rouge dans les classements PISA, d’année en année.
Et également pour quelles raisons « nos z’élites » de « sachants » nous gouvernent si mal.
Je reproduis donc à mon tour :
C’est-à-dire le renoncement à la langue et à ce qu’on appelait autrefois « les Humanités ».
Et l’incompétence règne en maître absolu…
Ceci expliquant cela, jusqu’à un « sinistre teuton », né-écolologiste dans l’ADN qui devient anti-pacifiste, pronucléaire et rouvre les centrales à charbon de son pays : C’est vous dire si je me marre !
On aurait très envie de voir cette lettre publiée dans la presse grand-public....
RépondreSupprimerJe pense qu'elle l'a été puisqu'elle circule depuis quelques années.
SupprimerDeux ou trois ans au moins avant de parvenir à ma "petite-sœur" (qui n'est pas toujours au top de l'actualité).
Mais cette dernière l'a validée "totalement".
Bien à vous !
I-Cube
Effectivement elle a paru dans Causeur il y a 5 jours.....
RépondreSupprimerJe me disais, aussi...
SupprimerMais je pense qu'elle ne lit pas causeur mais bien plus que "ses copines" lisent assidûment les bulletins de leurs syndicats...
(Dont j'ai perdu le lien il y a quelques années... en changeant d'ordinateur, pour tout vous dire).
Ceci dit, comme c'est "bien écrit" et significatif du malaise de l'enseignement primaire et secondaire, ça méritait d'arriver jusque sur ce "piti-blog".
Que c'est d'ailleurs assez drôle, et depuis des années, quand dans l'enseignement supérieur on en est à corriger des copies bourrées de non-sens et de faute "de clavier"...
Mais j'ai arrêté tellement ça me faisait mal au cœur de diplômer des troches-kuls à la chaîne.
Maintenant, c'est moâ qui fait "mes" fautes de clavier tout seul comme un grand !
(Un immense progrès pour ma bonne humeur naturelle !!!)
Bonne journée et merci pour vos recherches sur le sujet : Le texte se diffuse donc sans nous !
I-Cube