Ou la réforme des retraites…
J’en reste ébloui !
Vendredi dernier, à minuit pétante, le texte de la réforme des retraites est passé au Sénat, dans sa globalité, mais avec une poignée d’articles (deux ou trois) adoptés.
On en pense ce qu’on veut, mais ça reste une réforme « paramétrique » : On est très loin de la mouture du premier septennat où tout le monde devait basculer dans un système non pas de trimestres « validés », mais de « points acquis » (et partiellement « achetés », prépayés quoi…).
Bref, il faudra y revenir tôt ou tard quand la « transition
démographique » sera plus avancée.
Mais déjà, ça permettait de calculer qu’il ne restera que leurs yeux pour pleurer aux générations futures et qu’il convient dès à présent de « compléter » par de l’épargne personnelle.
Et là, on a déjà un florilège de dispositifs de « capitalisation » qui va permettre d’envisager l’avenir, à condition que cela finance les entreprises « gauloisiennes » et les activités sises sur le territoire (nos salariés « cotisants »).
Entre les divers livrets d’épargne, les plans d’épargne d’entreprises, les assurances « groupe » (régime des articles 39 & 83… du CGI), les assurances individuelles (art. 82), déjà financés par de l’épargne « forcée » et « hors charges sociales » (Participation, intéressement & Cie), plus l’acquisition d’un patrimoine foncier (SCPI, SII, box, studette, appartement, maison, immeuble ou terre agricole voire des part de forêts « durables »), il y a de quoi faire.
On peut même envisager les quirats, les PME dans les zones franches (la « Corsica-Belle-Tchi-tchi » en est une, sur 2 zones), demain la niche des énergies renouvelables, bref, il y a le choix !
Et tout ça grâce à qui ? Bé, paradoxalement,
grâce aux « forces de progrès social » que sont les trublions de la
NUPES : Franchement j’adore !
Mais le « coup politique » de « Jupiter » n’est pas que là…
Le travail législatif commencera le 28 février en
commission, puis le 2 mars en séance publique. Les sénateurs auront un délai de
quinze jours pour débattre de la réforme, un temps réduit qui va les obliger à
siéger les week-ends.
Et pour beaucoup, l’arrivée du texte à la chambre haute est synonyme d’apaisement, après plusieurs jours de cacophonie vitupérante à l’Assemblée !
La NUPES, et en particulier les « gôchistes » insoumis, représentants du Peuple, ont offert un tel spectacle, que débattre dans le calme ferait du bien à tout le monde.
« Le vrai débat parlementaire pourra avoir lieu au Sénat pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de groupe LFI au Sénat », affirme un sénateur UDI, celui de la Haute-Savoie. « J’ai des collègues de gauche qui sont opposés mais ils ne sont pas dans l’obstruction. »
Chez « LRd »
également, on veut à tout prix que la chambre haute ne devienne pas l’Assemblée,
car si cela arrive, « je ne donne pas cher de notre avenir », avait-on
averti dans les rangs de la rue Vaugirard, il y a quelques jours.
Et l’exécutif espère que l’examen de sa réforme par le
Sénat lui sera bénéfique. « Le Sénat travaille depuis des années sur les
retraites, ils savent de quoi ils parlent, la majorité sénatoriale plaide
depuis longtemps pour un âge légal à 64 ans et l’accélération du dispositif
Touraine », confie un membre du gouvernement.
En effet, la chambre haute est contrôlée par « Les Républicains-démocrates »
affirmant que « l’architecture du texte nous convient » et que le groupe
est prêt à voter la réforme.
Une déclaration qui rappelle les fondamentaux de « LRd » sur les retraites : « On
veut une réforme utile qui consolide le modèle social français et qui ne
consomme pas les marges de manœuvre financière dégagées », a insisté un
sénateur de Vendée.
Une fois les débats au Sénat terminés, le texte sera
examiné par la commission mixte paritaire (CMP). Si le Sénat s’accorde sur la
réforme, sénateurs et députés se retrouveront pour la lecture des conclusions
de la CMP.
La réforme sera de nouveau soumise au vote des députés, qui ont le dernier mot. S’il y a une majorité, la réforme des retraites sera adoptée.
Dans le cas contraire, le gouvernement pourra utiliser le 49.3 pour faire passer son texte sans vote.
Et l’affaire sera pliée !
À moins qu’il n’y ait pas besoin d’un 49.3 : Le
Parlement doit en effet se prononcer au total en 50 jours, soit d’ici le 26
mars à minuit, faute de quoi les dispositions de la réforme pourront être mises
en œuvre par ordonnance par le gouvernement, comme le prévoit la Constitution.
Et l’affaire sera pliée !
Seul recours « populaire » : La grève
avec des « blocages » et les manifestations de rues.
Prochaine étape, le 7 mars : « Il faut qu’il y ait des millions de grévistes », a lancé le CGTiste. « Tous ceux que j’ai croisés ont cette date-là en tête, il va se passer un grand mouvement le 7 mars. »
J’en rigole à l’avance…
Mais de quoi donner des envies de grèves reconductibles à certains à l’heure où continuent à essaimer des mobilisations locales.
Si l’intersyndicale n’a pas appelé à cette étape supplémentaire, certaines confédérations comme Solidaires y sont favorables.
Les syndicats de la RATP l’ont déjà annoncé ainsi que la CGT éboueurs, ou celle dans les raffineries.
Pour lui, et son « Sein-dit-qu’à », il y a au moins deux responsables à cette situation : Le « problème du gouvernement », et son choix d’opter pour un véhicule législatif au temps d’examen contraint, et « le problème de ceux qui n’ont pas voulu aller jusqu’à l’article 7 ».
En d’autres termes : La LFI et ses milliers d’amendements restants.
« On voit bien qu’il y avait une volonté de ne pas
y aller, pour des raisons que l’on retrouve parfois à la France insoumise, de
s’approprier ce mouvement social et de faire passer les organisations
syndicales au second plan », a-t-il ainsi déploré.
Ou « quand des forces politiques essaient de se substituer aux organisations syndicales ou essaient de se mettre en avant par rapport aux organisations syndicales et ceux qui défilent dans la rue. »
Sauf qu’interrogé plus précisément sur le fait de savoir si « Mes-Luches » (qui ne siège pas à l’AN) est un « allié » du mouvement social, le leader de la CGT n’a pas répondu par la positive : « Ce qui a été fait à l’Assemblée nationale et le fait de ne pas aller à l’article 7 (…) c’est un problème. Quand il (« Mes-Luches ») fait les choses comme cela, non. Il ne favorise pas la clarté des débats, la clarté des positions, et cela perturbe effectivement un certain nombre de salariés que l’on croise qui se demandent ce qui se passe. »
Pffft, gamin va !
Les « gôches », syndicale et politique, se
sont cassées les dents sur l’os donné à ronger par « Jupiter », c’est
tout.
Ce dernier a été catégorique : Pas de cotisation patronale supplémentaire et aucun impôt nouveau sous son second mandat. C’est la quadrature du cercle si on veut aussi atteindre l’équilibre financier des régimes de retraite sans toucher au partage de la valeur ajoutée de l’activité laborieuse. Résultat, il faudra bosser plus longtemps.
De toutes les façons : Soit sur une semaine complète, soit sur une carrière complète. Soit sur les deux paramètres…
C’est le choix du Medef qui s’impose, parce qu’il est imposé par les circonstances internationales, si en plus on veut « relocaliser » nos productions pour éponger le chômage (et encaisser des cotisations) et se montrer un tant soit peu « attractif », aucun doute possible.
C’est une évidence : La CGT (et le PCF) aura été incapable d’imposer « ses normes » sociales au monde entier !
C’est donc l’inverse qui se passe…
Bref, à force de ne pas vouloir négocier, tout le
monde passe sous le boisseau et la « gôche » s’explose elle-même avec
ses contradictions : Car on ne peut pas non plus « faire payer »
les « Groβ kapital » qui fait ses bénéfices ailleurs qu’en « Gauloisie-pépère ».
Pour cela il faudrait renégocier tous les traités internationaux en matière de fiscalité appliquée en claquant dans les doigts et en espérant que les 199 autres pays concernés acceptent gentiment en s’inclinant profondément et en disant merci en plus !
Impensable, même pas en deux ou trois générations…
Et en plus, ça retirerait le pain de la bouche des syndiqués locaux, d’autant mieux que plus il y a de chômeurs, donc moins de cotisants, désormais plus forte et plus longue sera l’indemnisation assurancielle !
Un truc de dingue… Mais qu’ils ont signé…
Le « coup politique » est donc encore ailleurs.
La « stratégie » menée par « Mes-Luches »
qui poursuit son objectif d’abattre la Vème République pour « inventer »
la VIème, tout le monde sait ça !
Et il vient d’échouer lamentablement…
Il veut revenir à la IIIème, voire seulement à la IVème, autrement dit le régime des chambres !
Là où faute de majorité, les minorités d’opportunité et antagonistes s’agrègent, dans la chambre basse, au fil des contextes, font et défont des gouvernements comme s’il en pleuvait !
Autrement dit rendre les institutions « non gouvernables », refaire la Révolution de la rue (parigote, parce qu’en province, on s’en fout…), et ouvrir tous les possibles, jusque dans les horreurs qui vont avec, à coup de barricades !
Là, il a démontré exactement le contraire : Malgré la rue, la contestation, l’hystérie des débats (pour ne pas en dire plus…) la réforme qui s’impose, a minima, va passer !
La Vème aura une fois de plus rempli son rôle sans broncher.
Un désaveu cinglant !
Plutôt rassurant…
Mais une aubaine pour « Jupiter » qui n’en attendait peut-être pas autant : Le vrai « coup politique » !
Discréditer durablement et aux yeux du « bon peuple », son opposition « gôchiste » la plus radicale…
En revanche, il va falloir gérer l’avenir.
Non pas celui des retraites, mais celui du « premier groupe d’opposition parlementaire » (en nombre d’élus et dans les urnes de la Présidentielle), le « Air-Haine », qui est resté bien silencieux, calme, pondéré, discipliné, policé même, et qui a vu sa motion de censure être rejetée samedi matin, après le milieu de la nuit et avant l’aube avec seulement 89 voix pour.
Il aurait fallu en obtenir 287 pour atteindre la majorité…
À remarquer que lors des débats, la « Première sinistre », « Babette-Borne » avait jugé que la motion de censure avait été déposée « par un groupe dont le silence a été assourdissant tout au long des débats, et dont les votes ne disent rien d’autre que l’opportunisme de chaque instant ».
Critique minable, mais bon…
De son côté, « Marinella-tchi-tchi », présidente de son groupe à l’Assemblée nationale, a seulement fustigé l’attitude de la NUPES qui a transformé l’Hémicycle en « ZAD ».
Là, ça a plus de gueule, y’a pas à dire !
Elle a également pointé du doigt les Républicains qui sont « otages de leur proximité idéologique avec la minorité présidentielle ».
Là, elle se plante : Ils sont au cœur des majorité présidentielle, rien de plus mais situation ô combien importante.
Passons.
Dès lors, le bilan de ce premier round parlementaire
sur la réforme des retraites est net : Une majorité qui patine et peine à s’assurer
le soutien des « LRd » qui
tanguent à en jeter leur numéro 2, des « LFI » en mode « bouffons
de la République » et un « Air-Haine » à la fois digne, clair et
sans concession.
La presse a bien été obligée d’en tirer la conclusion : Et là aussi, elle est nette, malgré les circonvolutions de l’exercice selon la ligne des « francs-macs » du « Canard-déchaîné ».
« Discrets et ‘‘constructifs’’ : le RN et Marine Le Pen sont-ils les grands gagnants des débats sur les retraites ? »
« Et à la fin, c’est Marine Le Pen qui gagne. »
Et j’en passe…
La presse britannique est plus directe encore : Pour
le Times, après ce débat parlementaire sur les retraites, « Marinella-tchi-tchi »
est « désormais favorite pour être Présidente ».
Et ce n’est pas en se fondant seulement sur la séquence écoulée que les observateurs étrangers en arrivent à cette conclusion, mais aussi sur la trajectoire ascendante de sa courbe de popularité, la victoire de « Mélodie » en « Ritalie » et la capacité du « Air-haine » à rassembler désormais classes populaires, classes moyennes, y compris chez les fonctionnaires.
D’autres signes semblent dessiner un alignement des planètes pour « l’héritière » du « borgne de San-Cloud » : « Jupiter » décroche dans les sondages qui notent un nouvel affaissement de sa popularité, à son plus bas niveau depuis trois ans : 32 % seulement de confiance !
Le doute se serait même emparé du noyau dur de ses électeurs du premier tour : ― 4 points.
Un autre signe qui ne trompe pas, c'est la réapparition de « Raff-la-Main-sur-le-cœur », qui en vient à prodiguer ses conseils à « Jupiter » pour mieux vendre son bouquin.
Sa solution se trouve dans une frénésie de réformes. « Si l’on veut éviter le projet Le Pen, il faut que dans les deux ans qui suivent la réforme des retraites, il y ait un choc d’initiatives qui change la donne. (…) J’appelle le Président à un choc réformateur qui soit à même de répondre aux attentes des Français. »
Réforme des institutions, etc., tout doit y passer !
Or, on sait, d’expérience, que les fins de second
mandat sont crépusculaires, même quand les Présidents bénéficiaient au début d’une
popularité bien supérieure à celle de « Jupiter » au même stade : « Mythe-errant »
était à 48 % et « Le Chi » à… 57 %.
Et comme ses prédécesseurs, « Jupiter » ne fera pas de troisième mandat.
C’est écrit comme ça dans la constitution.
Or, justement, n’en déplaise à « Mes-Luches », il faudra la réécrire : Nous y reviendrons rapidement.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE
PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Vendredi dernier, à minuit pétante, le texte de la réforme des retraites est passé au Sénat, dans sa globalité, mais avec une poignée d’articles (deux ou trois) adoptés.
On en pense ce qu’on veut, mais ça reste une réforme « paramétrique » : On est très loin de la mouture du premier septennat où tout le monde devait basculer dans un système non pas de trimestres « validés », mais de « points acquis » (et partiellement « achetés », prépayés quoi…).
Mais déjà, ça permettait de calculer qu’il ne restera que leurs yeux pour pleurer aux générations futures et qu’il convient dès à présent de « compléter » par de l’épargne personnelle.
Et là, on a déjà un florilège de dispositifs de « capitalisation » qui va permettre d’envisager l’avenir, à condition que cela finance les entreprises « gauloisiennes » et les activités sises sur le territoire (nos salariés « cotisants »).
Entre les divers livrets d’épargne, les plans d’épargne d’entreprises, les assurances « groupe » (régime des articles 39 & 83… du CGI), les assurances individuelles (art. 82), déjà financés par de l’épargne « forcée » et « hors charges sociales » (Participation, intéressement & Cie), plus l’acquisition d’un patrimoine foncier (SCPI, SII, box, studette, appartement, maison, immeuble ou terre agricole voire des part de forêts « durables »), il y a de quoi faire.
On peut même envisager les quirats, les PME dans les zones franches (la « Corsica-Belle-Tchi-tchi » en est une, sur 2 zones), demain la niche des énergies renouvelables, bref, il y a le choix !
Mais le « coup politique » de « Jupiter » n’est pas que là…
Et pour beaucoup, l’arrivée du texte à la chambre haute est synonyme d’apaisement, après plusieurs jours de cacophonie vitupérante à l’Assemblée !
La NUPES, et en particulier les « gôchistes » insoumis, représentants du Peuple, ont offert un tel spectacle, que débattre dans le calme ferait du bien à tout le monde.
« Le vrai débat parlementaire pourra avoir lieu au Sénat pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de groupe LFI au Sénat », affirme un sénateur UDI, celui de la Haute-Savoie. « J’ai des collègues de gauche qui sont opposés mais ils ne sont pas dans l’obstruction. »
Chez « LR
En effet, la chambre haute est contrôlée par « Les Républicains
Une déclaration qui rappelle les fondamentaux de « LR
La réforme sera de nouveau soumise au vote des députés, qui ont le dernier mot. S’il y a une majorité, la réforme des retraites sera adoptée.
Dans le cas contraire, le gouvernement pourra utiliser le 49.3 pour faire passer son texte sans vote.
Et l’affaire sera pliée !
Et l’affaire sera pliée !
Prochaine étape, le 7 mars : « Il faut qu’il y ait des millions de grévistes », a lancé le CGTiste. « Tous ceux que j’ai croisés ont cette date-là en tête, il va se passer un grand mouvement le 7 mars. »
J’en rigole à l’avance…
Mais de quoi donner des envies de grèves reconductibles à certains à l’heure où continuent à essaimer des mobilisations locales.
Si l’intersyndicale n’a pas appelé à cette étape supplémentaire, certaines confédérations comme Solidaires y sont favorables.
Les syndicats de la RATP l’ont déjà annoncé ainsi que la CGT éboueurs, ou celle dans les raffineries.
Pour lui, et son « Sein-dit-qu’à », il y a au moins deux responsables à cette situation : Le « problème du gouvernement », et son choix d’opter pour un véhicule législatif au temps d’examen contraint, et « le problème de ceux qui n’ont pas voulu aller jusqu’à l’article 7 ».
En d’autres termes : La LFI et ses milliers d’amendements restants.
Ou « quand des forces politiques essaient de se substituer aux organisations syndicales ou essaient de se mettre en avant par rapport aux organisations syndicales et ceux qui défilent dans la rue. »
Sauf qu’interrogé plus précisément sur le fait de savoir si « Mes-Luches » (qui ne siège pas à l’AN) est un « allié » du mouvement social, le leader de la CGT n’a pas répondu par la positive : « Ce qui a été fait à l’Assemblée nationale et le fait de ne pas aller à l’article 7 (…) c’est un problème. Quand il (« Mes-Luches ») fait les choses comme cela, non. Il ne favorise pas la clarté des débats, la clarté des positions, et cela perturbe effectivement un certain nombre de salariés que l’on croise qui se demandent ce qui se passe. »
Pffft, gamin va !
Ce dernier a été catégorique : Pas de cotisation patronale supplémentaire et aucun impôt nouveau sous son second mandat. C’est la quadrature du cercle si on veut aussi atteindre l’équilibre financier des régimes de retraite sans toucher au partage de la valeur ajoutée de l’activité laborieuse. Résultat, il faudra bosser plus longtemps.
De toutes les façons : Soit sur une semaine complète, soit sur une carrière complète. Soit sur les deux paramètres…
C’est le choix du Medef qui s’impose, parce qu’il est imposé par les circonstances internationales, si en plus on veut « relocaliser » nos productions pour éponger le chômage (et encaisser des cotisations) et se montrer un tant soit peu « attractif », aucun doute possible.
C’est une évidence : La CGT (et le PCF) aura été incapable d’imposer « ses normes » sociales au monde entier !
C’est donc l’inverse qui se passe…
Pour cela il faudrait renégocier tous les traités internationaux en matière de fiscalité appliquée en claquant dans les doigts et en espérant que les 199 autres pays concernés acceptent gentiment en s’inclinant profondément et en disant merci en plus !
Impensable, même pas en deux ou trois générations…
Et en plus, ça retirerait le pain de la bouche des syndiqués locaux, d’autant mieux que plus il y a de chômeurs, donc moins de cotisants, désormais plus forte et plus longue sera l’indemnisation assurancielle !
Un truc de dingue… Mais qu’ils ont signé…
Le « coup politique » est donc encore ailleurs.
Et il vient d’échouer lamentablement…
Il veut revenir à la IIIème, voire seulement à la IVème, autrement dit le régime des chambres !
Là où faute de majorité, les minorités d’opportunité et antagonistes s’agrègent, dans la chambre basse, au fil des contextes, font et défont des gouvernements comme s’il en pleuvait !
Autrement dit rendre les institutions « non gouvernables », refaire la Révolution de la rue (parigote, parce qu’en province, on s’en fout…), et ouvrir tous les possibles, jusque dans les horreurs qui vont avec, à coup de barricades !
Là, il a démontré exactement le contraire : Malgré la rue, la contestation, l’hystérie des débats (pour ne pas en dire plus…) la réforme qui s’impose, a minima, va passer !
La Vème aura une fois de plus rempli son rôle sans broncher.
Un désaveu cinglant !
Plutôt rassurant…
Mais une aubaine pour « Jupiter » qui n’en attendait peut-être pas autant : Le vrai « coup politique » !
Discréditer durablement et aux yeux du « bon peuple », son opposition « gôchiste » la plus radicale…
Non pas celui des retraites, mais celui du « premier groupe d’opposition parlementaire » (en nombre d’élus et dans les urnes de la Présidentielle), le « Air-Haine », qui est resté bien silencieux, calme, pondéré, discipliné, policé même, et qui a vu sa motion de censure être rejetée samedi matin, après le milieu de la nuit et avant l’aube avec seulement 89 voix pour.
Il aurait fallu en obtenir 287 pour atteindre la majorité…
À remarquer que lors des débats, la « Première sinistre », « Babette-Borne » avait jugé que la motion de censure avait été déposée « par un groupe dont le silence a été assourdissant tout au long des débats, et dont les votes ne disent rien d’autre que l’opportunisme de chaque instant ».
Critique minable, mais bon…
De son côté, « Marinella-tchi-tchi », présidente de son groupe à l’Assemblée nationale, a seulement fustigé l’attitude de la NUPES qui a transformé l’Hémicycle en « ZAD ».
Là, ça a plus de gueule, y’a pas à dire !
Elle a également pointé du doigt les Républicains qui sont « otages de leur proximité idéologique avec la minorité présidentielle ».
Là, elle se plante : Ils sont au cœur des majorité présidentielle, rien de plus mais situation ô combien importante.
Passons.
La presse a bien été obligée d’en tirer la conclusion : Et là aussi, elle est nette, malgré les circonvolutions de l’exercice selon la ligne des « francs-macs » du « Canard-déchaîné ».
« Discrets et ‘‘constructifs’’ : le RN et Marine Le Pen sont-ils les grands gagnants des débats sur les retraites ? »
« Et à la fin, c’est Marine Le Pen qui gagne. »
Et j’en passe…
Et ce n’est pas en se fondant seulement sur la séquence écoulée que les observateurs étrangers en arrivent à cette conclusion, mais aussi sur la trajectoire ascendante de sa courbe de popularité, la victoire de « Mélodie » en « Ritalie » et la capacité du « Air-haine » à rassembler désormais classes populaires, classes moyennes, y compris chez les fonctionnaires.
D’autres signes semblent dessiner un alignement des planètes pour « l’héritière » du « borgne de San-Cloud » : « Jupiter » décroche dans les sondages qui notent un nouvel affaissement de sa popularité, à son plus bas niveau depuis trois ans : 32 % seulement de confiance !
Le doute se serait même emparé du noyau dur de ses électeurs du premier tour : ― 4 points.
Un autre signe qui ne trompe pas, c'est la réapparition de « Raff-la-Main-sur-le-cœur », qui en vient à prodiguer ses conseils à « Jupiter » pour mieux vendre son bouquin.
Sa solution se trouve dans une frénésie de réformes. « Si l’on veut éviter le projet Le Pen, il faut que dans les deux ans qui suivent la réforme des retraites, il y ait un choc d’initiatives qui change la donne. (…) J’appelle le Président à un choc réformateur qui soit à même de répondre aux attentes des Français. »
Réforme des institutions, etc., tout doit y passer !
Et comme ses prédécesseurs, « Jupiter » ne fera pas de troisième mandat.
C’est écrit comme ça dans la constitution.
Or, justement, n’en déplaise à « Mes-Luches », il faudra la réécrire : Nous y reviendrons rapidement.
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