La sécurité des JO…
Autre sujet d’inquiétude de ma part : La coupe du
monde de rugby pointe son nez dans mon « horizon intellectuel ».
Dès le vendredi 8 septembre et jusqu’au samedi 28 octobre 2023, dans l’enceinte
de divers stades du pays.
Furiani (Borgo « Corsica-Bella-Tchi-tchi » n’ayant pas été retenu pour se porter sur le stade de Nice (36.000 places payantes), je boycotte donc la compétition.
Mais j’aime bien le rugby : Un sport de kouillu où il faut se défoncer et courir vite. J’ai joué arrière pour avoir un coup de pied qui trouvait des touches de plus 50 mètres et je courais vite… après les filles !
Il faut dire que j’étais déjà myope et jouais sans mes binocles, résultat, j’étais nul au tir des pénalités : Je ne voyais pas les poteaux adverses !
Et puis j’ai fait autre chose au fil du temps : Hand-ball (le terrain était assez petit), tennis (mais là encore je ne voyais les balles qu’une fois passées le filet…), volleyball, nage-libre, régates, etc. Pareil, il fallait avoir la niaque !
Le foot, très peu depuis que j’ai buté sur une pierre sur laquelle était posé le ballon et que je n’avais pas bien vu pour être miro…
Que je me suis pété durablement le pied qui reste encore être « cliniquement » dans un « état médiocre » pour les cardiologues qui m’examinent de temps à autre.
Mais sur cette jambe-là, l’artère fémorale n’est pas encore bouchée…
Je m’inquiète car je me souviens encore du désastre du
match de football au Stade de « Gauloisie », le 28 mai dernier, avec ces
britishs détroussés par les charmants habitants locaux, les dénégations de « Dard-à-la-main »,
de la honte pesant sur le pays qui préparait, justement, les Jeux olympiques.
Le championnat du monde de l’ovalie va servir de vaste test. J’espère seulement ne pas avoir à croiser la foule des supporters qui vont encore animer de leur violences alcoolisées mes trottoirs : On a déjà assez avec nos « black-blocs » qui tentent à chaque manifestation de mécontents de venir en découdre avec les forces de l’ordre, qui deviennent meilleures à les traquer et les neutraliser, trouve-je.
Moins d’un an plus tard, la « Gauloisie » sera-t-elle
prête à accueillir les Jeux olympiques en 2024 ?
La sécurité de l’événement préoccupe depuis longtemps spécialistes et politiques. Il n’y a pas qu’eux, et il n’y a pas que ça…
Souvenez-vous qu’en mai 2022, sur les plateaux TV, le grand-maître « A-l’anus-Ba-haut-heure », professeur de droit, ancien « monsieur sécurité du Chi » et depuis responsable du pôle sécurité, défense et renseignement au CNAM, tirait la sonnette d’alarme et exprimait déjà ses vives inquiétudes : « La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 est une folie criminelle. Il n’y a rien du point de vue de la sécurité et de la sûreté des athlètes, des organisateurs et du public qui n’est envisageable sous cette forme-là. »
Et de conclure : « C’est la cérémonie la plus dangereuse des Jeux olympiques. »
Depuis, l’été dernier, un rapport de la Cour des
comptes rendu public par « Le Canard déchaîné » faisait part du « défi
sécuritaire considérable » que représente cette compétition et suggérait de
faire appel à l’armée afin de pallier les « faiblesses structurelles de la
sécurité privée en France ».
J’en rigole : L’armée dans les rues de « Paris-sur-la-plage »… il y a déjà les patrouilles de « Vigie-pirate ». Il nous manque juste quelques chars Leclerc (que vont prélever les Ukrainiens sur leurs réserves, si leur guerre se solde par une nette victoire sur le Russes et leur matériel mal conçu et datant d’une autre époque), quelques missiles anti-aériens et quelques drones de guet et le tour sera joué.
Toutefois, dans un récent rapport, les élus membres du
groupe de travail sur les Jeux olympiques et paralympiques de « Paris-sur-la-plage »
en 2024 alertent aussi sur l’efficacité du réseau de transports francilien.
En plus des habitants de la région, s’ajouteront quotidiennement 600.000 spectateurs et quelque 200.000 personnes accréditées. « Dans ce domaine comme dans celui du tourisme ou de la sécurité, il ne pourra y avoir de pleine réussite des Jeux sans un retour en force de l’État », déclare un député « coco-stalinien » de la Seine-Saint-Denis (un endroit où on sait de quoi on parle en matière d’insécurité), qui confirme ainsi aux béotiens que nos banlieues ne sont pas tout à fait des havres de paix.
Bé oui : Le « grand-remplacement » n’en est qu’à ses débuts, dans ce coin-là de la République.
Le chef de projet des Jeux olympiques à SNCF Transilien, indique de son côté que : « Le principal défi est que, sur une période très courte, nous allons devoir absorber un nombre de voyageurs inédit. » Et de préciser : « Ce sera l’équivalent d’une demi-heure de pointe, toute la journée, y compris en soirée, deux fois deux semaines. »
Vols à la tire compris ?
De son côté, la région « Île-de-Gauloisie » craint des grèves éventuelles en vue de l’ouverture à la concurrence des bus parisiens, prévue pour le 1er janvier 2025.
Une situation que la présidente de région veut éviter : « Compte tenu de son éthique, je n’imagine pas que cette grande entreprise publique (la RATP…) ne soit pas au rendez-vous d’un événement planétaire où l’image de la France est en jeu. »
Elle a oublié les aiguilleurs du ciel, les pilotes d’avion, les hôtesses de l’air, les cheminots de la « Société Nationaliste de Casse et de Fauche », les Uber, les chauffeurs de taxis et de bus, le petit personnel hôtelier, celui de la Mairie de « Sœur-Âne » réquisitionné pour faire grève « quand il faut ce qu’il faut » et les boulangers qui râlent à perdre de l’argent sur chaque baguette (à sandwich), le fleuron de notre « patrimoine de l’humanité » !!!
Pour l’heure, c’est la sécurité qui les intéresse. Car
la situation sécuritaire s’est à ce point franchement dégradée en « Hexagonie »
que tout pose problème, tout inquiète.
Le flux quotidien de centaines de milliers de personnes implique un renforcement accru de la sécurité, qu’elle soit privée ou publique.
Lors d’une prise de parole au Sénat, fin janvier, notre encore « sinistre de l’ordre intérieur & des cultes » s’est directement adressé aux fonctionnaires pour battre le rappel : « La cérémonie d’ouverture en dehors d’un stade, c’est une fois tous les 3.500 ans puisque ça n’a jamais existé. Donc, je le dis aux gendarmes, aux policiers, aux sapeurs-pompiers, aux agents du ministère de l’Intérieur : il n’y aura pas zéro congé mais il y aura besoin de plus de monde entre juin, juillet et août. »
En effet, dans son rapport présenté mi-janvier, la Cour des comptes estimait qu’entre 22.000 et 30.000 agents de sécurité devraient être recrutés.
Et selon le vice-président de la Fédération gauloisienne de la sécurité privée, « sur les 175.000 agents de sécurité privée, on estime qu’il en manque déjà 20.000 en rythme de croisière et il faudrait en trouver 25.000 de plus uniquement pour sécuriser les installations olympiques ! Cela veut dire qu’il faut faire un bond de 45.000 personnes en dix-huit mois. »
D’ailleurs, au sujet du recrutement des agents de
sécurité, le préfet de police se veut rassurant : « Il n’y a pas de raisons
de penser qu’il faille déclencher un plan B. Le COJO (Comité des Jeux
olympiques) a passé un certain nombre d’appels d’offres, la profession fait
d’énormes efforts pour être au rendez-vous. Nous sommes très confiants sur le
fait que la sécurité privée sera bien au rendez-vous de cet événement majeur
pour notre pays. »
La RATP (Reste Assis Tant que tu Peux) embauche d’ailleurs à tour de bras pour garnir ses quais et ses couloirs.
Mais ça pose questions : Combien d’agents de
sécurité, dans un pays en paix, pour une manifestation sportive pacifique et
festive ?
Quel risque de grève et de blocage ?
Le branle-bas de combat des autorités avant ces Jeux olympiques en dit finalement long sur l’état du pays.
Et encore, les russes sont calmes dans nos rues…
De plus, deux députés sont plus précis car ils ont
réalisé 25 auditions avant de présenter le point d’étape de leur mission
d’information de l’Assemblée Nationale qui sera officiellement finalisée en
juin 2023. Une enquête qui avait pour but de dresser un bilan « alors que la
préparation des Jeux entre dans sa phase opérationnelle ».
Pour les députés, si les chantiers avancent, deux sujets représentent « les points noirs » de la future tenue de la compétition internationale : Justement les transports et la sécurité, qualifiés de « sources d’inquiétude pour la réussite des Jeux ».
Mais eux font des propositions.
« Il y a une quarantaine de sites à sécuriser, c’est un défi énorme pour le pays ».
Entre 13 et 15 millions de visiteurs sont prévus dans la capitale à l’occasion des Jeux : Ça va être franchement le boxon !
Un plus que doublement de la population de toute la région, qui bouge tous les jours en plus, faut que je me réfugie en Balagne (« Corsica-Bella-Tchi-tchi ») moâ, sous l’ombre de mon figuier…
Ça rend fou et me remet le neurone en place !
Pour sécuriser cet événement sportif international,
nous assure-t-on, l’État est bien sûr fortement impliqué et déploiera police et
armée (Les chars Leclerc ?).
Devant le Sénat, notre « sinistre des cultes » avait annoncé que plus de « 30.000 policiers et gendarmes » seront mobilisés tous les jours.
Alors que de son côté, le Cojop est chargé d’assurer la sécurité du village des médias, du village olympique ainsi que les abords des sites, comme on l’a dit ci-dessue, grâce à de la sécurité privée. Mais si le marché compte actuellement 10.000 agents, 20.000 personnes de plus seront nécessaires pour les Jeux et le compte n’y est pas.
Turn-over, problèmes de recrutement, déficit d’attractivité, bien que les salaires ont été augmentés de près de 8 % en janvier 2023, la situation est loin d’être réglée, alertaient les députés. « Le Cojop a divisé le marché de la sécurité privée en 140 lots et seule une centaine ont trouvé preneur ».
Il en manque donc un paquet au compteur…
Il y a même comme qui dirait un « besoin massif ». Le Cojop est prié de préparer un « plan B » et la manière de le financer si les effectifs venaient à manquer afin d’assurer la bonne sécurité des Jeux.
Le second point sécuritaire à alerter les députés est
la mise en œuvre des opérations « zéro délinquance » voulue par le « sinistre
de l’Intérieur & des cultes » : Lui et ses ambitions
présidentielles…
« Il y aura une augmentation des délits. Les jeux se dérouleront l’été, en pleine période de vacation. Un renfort des permanences du parquet est indispensable », avait alors déclaré en janvier 2023, le procureur de la République de Bobigny.
Une façon de mouiller son « garde des sots », « Du-Pont-&-Moriarty ».
Il faut rester optimiste : On note que les opérations ont déjà commencé avec notamment « une augmentation de 50 % à 88 % des gardes à vue quotidiennes pour stupéfiants » en Seine-Saint-Denis, territoire phare de ses prochains Jeux.
Mais cet accroissement de dossiers pourrait avoir des airs de coup de grâce pour une juridiction déjà en souffrance. « Il faut que l’État, les collectivités et la justice s’allient. Le tribunal de Bobigny aura besoin de renfort », prévient-on.
Et puis, on y revient : La question épineuse des
transports et du Grand Paris Express (GPE) se reposent avec les plus grandes
inquiétudes. « Le clignotant s’allume, jamais les transports n’ont aussi mal
fonctionné en Île-de-France », prévient un député.
Là, je peux en témoigner : Même sur mes trois lignes de proximité, il n’y a jamais eu autant de « dysfonctionnements » depuis des années. Et pourtant, je ne les prends pas souvent…
Le défi est de taille, « Paris-sur-la-Seine » ambitionne en effet de rendre entièrement accessible tous les sites de compétitions en transports en commun, y compris pour les personnes à mobilité réduite !
Là il y a du travail : Le métro parigot n’est pas conçu pour ça…
Mais ce sont aussi des jeux « para-olympiques », n’est-ce pas…
Et puis, les lignes 15, 16 et 17 du GPE ne seront pas
prêtes à temps pour les JO, la Société du « Das Groβ-Paris » (SGP)
ayant concentré ses efforts sur le prolongement de la ligne 14 qui desservira
des axes stratégiques : « Ces retards vont avoir pour effet de
contraindre un réseau déjà en tension », alerte la mission d’information.
Naturellement, il faut revenir sur l’ouverture à la concurrence des bus parisiens qui devrait être décalée, décidée trop tard pour avoir un impact (de toute façon on manque de chauffeurs diplômés) où trop tôt (pour menaces de grèves des rentiers que sont les traminaux à qui on vient de sucrer leur « régime spécial » de retraite), car ça vient « alourdir les contraintes pensant sur les pouvoirs publics ».
Pour le député Séquano-Dionysien, le principal problème se trouve dans le manque de coordinations de tous les acteurs impliqués. RATP, SNCF, SGP, Cojop, Paris, Île-de-France Mobilités, « la multiplication des acteurs non coordonnées » empêche une bonne communication. « Personne ne se parle, on ne peut plus se permettre ce jeu de renvoi de balle constant », estime-t-il et il plaide pour une coordination à l’échelle étatique.
Ou les effets du mille-feuille administratif que le « monde entier nous envie »…
Au-delà de la question des transports, la mission
d’information conseille à toute la multitude d’acteurs impliqués dans ces Jeux
une coordination beaucoup plus importante entre les acteurs. « L’État doit
prendre ses responsabilités ».
Je sens que ça va encore me coûter chaud, cette affaire-là.
La deuxième partie du rapport, qui sera donc présentée
dans quelques mois, devrait quant à elle se focaliser sur « l’héritage
immatériel » qu’apportera la tenue d’un tel événement mondial.
Enfin, les députés espèrent se voir confier une nouvelle mission post-JO sur l’impact qu’aura eu la compétition.
Vous aurez donc l’occasion d’avoir à en reparler.
En tout cas, je peux déjà vous dire que même si El Qaïda ou un commando Tchétchène battu en Ukraine restent sages, de toute façon, on retiendra le coût monstrueux de ces jeux… qui seront naturellement « équilibrés » et « écolologiques » comme on va vous le seriner durant les prochains mois.
Pourquoi je vous avance cette « Lapalissade » ?
Mais il paraît que déjà la billetterie s’arrache à prix d’or sur le marché noir, tiens donc !
Les jeux de « Sœur-âne », la dernière « soce-caviar », seront réservés à une petite élite mondiale et les parigots en seront réduits à servir les seigneurs qui auront budget « illimité ».
Dystopie sociale jusqu’à la caricature !
Pour toutes ses raisons écœurantes, je serai en Balagne, c’est décidé.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE
PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Furiani (Borgo « Corsica-Bella-Tchi-tchi » n’ayant pas été retenu pour se porter sur le stade de Nice (36.000 places payantes), je boycotte donc la compétition.
Mais j’aime bien le rugby : Un sport de kouillu où il faut se défoncer et courir vite. J’ai joué arrière pour avoir un coup de pied qui trouvait des touches de plus 50 mètres et je courais vite… après les filles !
Il faut dire que j’étais déjà myope et jouais sans mes binocles, résultat, j’étais nul au tir des pénalités : Je ne voyais pas les poteaux adverses !
Et puis j’ai fait autre chose au fil du temps : Hand-ball (le terrain était assez petit), tennis (mais là encore je ne voyais les balles qu’une fois passées le filet…), volleyball, nage-libre, régates, etc. Pareil, il fallait avoir la niaque !
Le foot, très peu depuis que j’ai buté sur une pierre sur laquelle était posé le ballon et que je n’avais pas bien vu pour être miro…
Que je me suis pété durablement le pied qui reste encore être « cliniquement » dans un « état médiocre » pour les cardiologues qui m’examinent de temps à autre.
Mais sur cette jambe-là, l’artère fémorale n’est pas encore bouchée…
Le championnat du monde de l’ovalie va servir de vaste test. J’espère seulement ne pas avoir à croiser la foule des supporters qui vont encore animer de leur violences alcoolisées mes trottoirs : On a déjà assez avec nos « black-blocs » qui tentent à chaque manifestation de mécontents de venir en découdre avec les forces de l’ordre, qui deviennent meilleures à les traquer et les neutraliser, trouve-je.
La sécurité de l’événement préoccupe depuis longtemps spécialistes et politiques. Il n’y a pas qu’eux, et il n’y a pas que ça…
Souvenez-vous qu’en mai 2022, sur les plateaux TV, le grand-maître « A-l’anus-Ba-haut-heure », professeur de droit, ancien « monsieur sécurité du Chi » et depuis responsable du pôle sécurité, défense et renseignement au CNAM, tirait la sonnette d’alarme et exprimait déjà ses vives inquiétudes : « La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 est une folie criminelle. Il n’y a rien du point de vue de la sécurité et de la sûreté des athlètes, des organisateurs et du public qui n’est envisageable sous cette forme-là. »
Et de conclure : « C’est la cérémonie la plus dangereuse des Jeux olympiques. »
J’en rigole : L’armée dans les rues de « Paris-sur-la-plage »… il y a déjà les patrouilles de « Vigie-pirate ». Il nous manque juste quelques chars Leclerc (que vont prélever les Ukrainiens sur leurs réserves, si leur guerre se solde par une nette victoire sur le Russes et leur matériel mal conçu et datant d’une autre époque), quelques missiles anti-aériens et quelques drones de guet et le tour sera joué.
En plus des habitants de la région, s’ajouteront quotidiennement 600.000 spectateurs et quelque 200.000 personnes accréditées. « Dans ce domaine comme dans celui du tourisme ou de la sécurité, il ne pourra y avoir de pleine réussite des Jeux sans un retour en force de l’État », déclare un député « coco-stalinien » de la Seine-Saint-Denis (un endroit où on sait de quoi on parle en matière d’insécurité), qui confirme ainsi aux béotiens que nos banlieues ne sont pas tout à fait des havres de paix.
Bé oui : Le « grand-remplacement » n’en est qu’à ses débuts, dans ce coin-là de la République.
Le chef de projet des Jeux olympiques à SNCF Transilien, indique de son côté que : « Le principal défi est que, sur une période très courte, nous allons devoir absorber un nombre de voyageurs inédit. » Et de préciser : « Ce sera l’équivalent d’une demi-heure de pointe, toute la journée, y compris en soirée, deux fois deux semaines. »
Vols à la tire compris ?
De son côté, la région « Île-de-Gauloisie » craint des grèves éventuelles en vue de l’ouverture à la concurrence des bus parisiens, prévue pour le 1er janvier 2025.
Une situation que la présidente de région veut éviter : « Compte tenu de son éthique, je n’imagine pas que cette grande entreprise publique (la RATP…) ne soit pas au rendez-vous d’un événement planétaire où l’image de la France est en jeu. »
Elle a oublié les aiguilleurs du ciel, les pilotes d’avion, les hôtesses de l’air, les cheminots de la « Société Nationaliste de Casse et de Fauche », les Uber, les chauffeurs de taxis et de bus, le petit personnel hôtelier, celui de la Mairie de « Sœur-Âne » réquisitionné pour faire grève « quand il faut ce qu’il faut » et les boulangers qui râlent à perdre de l’argent sur chaque baguette (à sandwich), le fleuron de notre « patrimoine de l’humanité » !!!
Le flux quotidien de centaines de milliers de personnes implique un renforcement accru de la sécurité, qu’elle soit privée ou publique.
Lors d’une prise de parole au Sénat, fin janvier, notre encore « sinistre de l’ordre intérieur & des cultes » s’est directement adressé aux fonctionnaires pour battre le rappel : « La cérémonie d’ouverture en dehors d’un stade, c’est une fois tous les 3.500 ans puisque ça n’a jamais existé. Donc, je le dis aux gendarmes, aux policiers, aux sapeurs-pompiers, aux agents du ministère de l’Intérieur : il n’y aura pas zéro congé mais il y aura besoin de plus de monde entre juin, juillet et août. »
En effet, dans son rapport présenté mi-janvier, la Cour des comptes estimait qu’entre 22.000 et 30.000 agents de sécurité devraient être recrutés.
Et selon le vice-président de la Fédération gauloisienne de la sécurité privée, « sur les 175.000 agents de sécurité privée, on estime qu’il en manque déjà 20.000 en rythme de croisière et il faudrait en trouver 25.000 de plus uniquement pour sécuriser les installations olympiques ! Cela veut dire qu’il faut faire un bond de 45.000 personnes en dix-huit mois. »
La RATP (Reste Assis Tant que tu Peux) embauche d’ailleurs à tour de bras pour garnir ses quais et ses couloirs.
Quel risque de grève et de blocage ?
Le branle-bas de combat des autorités avant ces Jeux olympiques en dit finalement long sur l’état du pays.
Et encore, les russes sont calmes dans nos rues…
Pour les députés, si les chantiers avancent, deux sujets représentent « les points noirs » de la future tenue de la compétition internationale : Justement les transports et la sécurité, qualifiés de « sources d’inquiétude pour la réussite des Jeux ».
Mais eux font des propositions.
« Il y a une quarantaine de sites à sécuriser, c’est un défi énorme pour le pays ».
Entre 13 et 15 millions de visiteurs sont prévus dans la capitale à l’occasion des Jeux : Ça va être franchement le boxon !
Un plus que doublement de la population de toute la région, qui bouge tous les jours en plus, faut que je me réfugie en Balagne (« Corsica-Bella-Tchi-tchi ») moâ, sous l’ombre de mon figuier…
Ça rend fou et me remet le neurone en place !
Devant le Sénat, notre « sinistre des cultes » avait annoncé que plus de « 30.000 policiers et gendarmes » seront mobilisés tous les jours.
Alors que de son côté, le Cojop est chargé d’assurer la sécurité du village des médias, du village olympique ainsi que les abords des sites, comme on l’a dit ci-dessue, grâce à de la sécurité privée. Mais si le marché compte actuellement 10.000 agents, 20.000 personnes de plus seront nécessaires pour les Jeux et le compte n’y est pas.
Turn-over, problèmes de recrutement, déficit d’attractivité, bien que les salaires ont été augmentés de près de 8 % en janvier 2023, la situation est loin d’être réglée, alertaient les députés. « Le Cojop a divisé le marché de la sécurité privée en 140 lots et seule une centaine ont trouvé preneur ».
Il en manque donc un paquet au compteur…
Il y a même comme qui dirait un « besoin massif ». Le Cojop est prié de préparer un « plan B » et la manière de le financer si les effectifs venaient à manquer afin d’assurer la bonne sécurité des Jeux.
« Il y aura une augmentation des délits. Les jeux se dérouleront l’été, en pleine période de vacation. Un renfort des permanences du parquet est indispensable », avait alors déclaré en janvier 2023, le procureur de la République de Bobigny.
Une façon de mouiller son « garde des sots », « Du-Pont-&-Moriarty ».
Il faut rester optimiste : On note que les opérations ont déjà commencé avec notamment « une augmentation de 50 % à 88 % des gardes à vue quotidiennes pour stupéfiants » en Seine-Saint-Denis, territoire phare de ses prochains Jeux.
Mais cet accroissement de dossiers pourrait avoir des airs de coup de grâce pour une juridiction déjà en souffrance. « Il faut que l’État, les collectivités et la justice s’allient. Le tribunal de Bobigny aura besoin de renfort », prévient-on.
Là, je peux en témoigner : Même sur mes trois lignes de proximité, il n’y a jamais eu autant de « dysfonctionnements » depuis des années. Et pourtant, je ne les prends pas souvent…
Le défi est de taille, « Paris-sur-la-Seine » ambitionne en effet de rendre entièrement accessible tous les sites de compétitions en transports en commun, y compris pour les personnes à mobilité réduite !
Là il y a du travail : Le métro parigot n’est pas conçu pour ça…
Mais ce sont aussi des jeux « para-olympiques », n’est-ce pas…
Naturellement, il faut revenir sur l’ouverture à la concurrence des bus parisiens qui devrait être décalée, décidée trop tard pour avoir un impact (de toute façon on manque de chauffeurs diplômés) où trop tôt (pour menaces de grèves des rentiers que sont les traminaux à qui on vient de sucrer leur « régime spécial » de retraite), car ça vient « alourdir les contraintes pensant sur les pouvoirs publics ».
Pour le député Séquano-Dionysien, le principal problème se trouve dans le manque de coordinations de tous les acteurs impliqués. RATP, SNCF, SGP, Cojop, Paris, Île-de-France Mobilités, « la multiplication des acteurs non coordonnées » empêche une bonne communication. « Personne ne se parle, on ne peut plus se permettre ce jeu de renvoi de balle constant », estime-t-il et il plaide pour une coordination à l’échelle étatique.
Ou les effets du mille-feuille administratif que le « monde entier nous envie »…
Je sens que ça va encore me coûter chaud, cette affaire-là.
Enfin, les députés espèrent se voir confier une nouvelle mission post-JO sur l’impact qu’aura eu la compétition.
Vous aurez donc l’occasion d’avoir à en reparler.
En tout cas, je peux déjà vous dire que même si El Qaïda ou un commando Tchétchène battu en Ukraine restent sages, de toute façon, on retiendra le coût monstrueux de ces jeux… qui seront naturellement « équilibrés » et « écolologiques » comme on va vous le seriner durant les prochains mois.
Pourquoi je vous avance cette « Lapalissade » ?
Mais il paraît que déjà la billetterie s’arrache à prix d’or sur le marché noir, tiens donc !
Les jeux de « Sœur-âne », la dernière « soce-caviar », seront réservés à une petite élite mondiale et les parigots en seront réduits à servir les seigneurs qui auront budget « illimité ».
Dystopie sociale jusqu’à la caricature !
Pour toutes ses raisons écœurantes, je serai en Balagne, c’est décidé.
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